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mardi 27 mai 2008

La commission Copé "a perdu sa raison d'exister" pour Patrick Bloche (PS) - AFP du 27 mai 2008

Le SNPCA-CGC a décidé de vous faire part de la dépêche AFP de ce jour concernant les déclarations de Patrick Bloche député PS et "membre" de ladite commission:

" PARIS, 27 mai 2008 (AFP) - La commission Copé "a perdu sa raison même d'exister" a affirmé mardi le député PS Patrick Bloche, après les propos du chef de l'Etat excluant toute augmentation de la redevance, avant même la publication des conclusions de cette commission sur le financement de l'audiovisuel public. "On voit de façon criante qu'à l'heure d'aujourd'hui l'audiovisuel public sans publicité n'est pas financé et que tout le travail patient de la commission Copé depuis plusieurs mois se trouve complètement balayé par les déclarations du président de la République", a dit à l'AFP M. Bloche, membre de l'atelier financement de la commission. Nicolas Sarkozy a rejeté mardi matin une augmentation même modeste de la redevance, soulignant que "(sa) politique, c'est de diminuer l'Etat, de diminuer les prélèvements, de libérer le travail et de faire en sorte que les gens ne soient plus assommés de prélèvements supplémentaires".

La commission présidée par Jean-François Copé, qui a présenté la semaine dernière trois scénarios pour assurer le financement de France Télévisions, s'est montrée favorable à l'unanimité à une indexation du montant de la redevance sur la hausse du coût de la vie, en se divisant en revanche sur l'idée d'une hausse plus conséquente.

"A partir du moment où une hypothèse est récusée par le président de la République, les deux autres sont déséquilibrées", a estimé M. Bloche. Interrogé sur un éventuel départ de la commission, il a répondu: "Pourquoi quitter une commission alors qu'elle a perdu du fait du président de la République sa raison même d'exister ?".

Le député PS a encore jugé que ces derniers développements étaient un "élément supplémentaire de cette guéguerre (entre MM. Sarkozy et Copé, ndlr) qui s'illustre d'ailleurs sur le texte de la réforme des institutions". "Copé s'est retrouvé avec la patate chaude. Il a donné un sens au travail de la commission au travers de ces trois hypothèses, il avait sans doute l'idée d'aller jusqu'au bout et le président de la République lui a coupé les jarrets", a commenté M. Bloche.

Mdf/bb/dlm

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