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jeudi 25 septembre 2008

"Refuser l'entreprise unique, conserver l'attachement à sa chaîne et de facto sa couverture conventionnelle collective

Le SNPCA-CGC affilié à la Fédération CGC des Médias, ne peut que se féliciter du ralliement de "l'intersyndicale de France Télévisions (SNRT-CGT, CFDT, CFTC, FO, SNJ, SUD, CSA, SITR, SRCTA-UNSA, SNJ-CGT)" à son combat, à ce que nous dénonçons et martelons depuis septembre 2007 , à savoir la volonté de P.de Carolis de sortir des conventions collectives.

Il aura falu attendre ce jeudi 25 septembre 2008, soit environ un an après les premières interventions de la CGC Médias ( voir les très nombreux articles dans les archives de notre blog, en l'occurrence un de nos tous derniers papiers sur le scénario très clair que Carolis voudrait faire avaler aux salariés) pour que certains découvrent ce contre quoi nous menons une guerre de tous les instants, les chantiers, la charte, l'entreprise unique donc plus adhérente de l'AESPA et par conséquent l'abandon de toute convention collective.

Point besoin d'une "pétition" pour assurer "la pérennité des conventions
collectives qui précisent les avantages sociaux du personnel du groupe public"
(dixit l'intersyndicale).

Nos actions, nous, sont judiciaires et faites de lobbying. France Télévisions méprise tout au long de l'année les organisations syndicales, passe outre des droits d'alerte toujours actifs sur France 2, France 5 et France 3 (au grand dam de la CGT qui avait pourtant en CCE demandé sa levée !!!), alors pensez donc une pétition!

Il est d'ailleurs curieux de découvrir, aujourd'hui, que certaines organisations syndicales réclament par voie de pétition ce qu'elles ont elles-même validé en CE et CCE jusqu'à l'appeler de leurs vœux en séance ou par voie de publications : la charte organisationnelle qui viole la loi actuelle, les chantiers qui consacrent les transferts de salariés de France 2, France 3 et France 5 vers une entreprise unique non adhérente de l'AESPA par conséquent hors de toute convention collective.

La seule différence, mais elle est de taille, qui existe entre la CGC Médias et l'intersyndicale de France Télévision, c'est que contrairement à ce que dit cette pétition qui "entend répondre au projet du gouvernement d'adopter un projet de loi sur l'avenir de l'audiovisuel public qui vise notamment à faire de France Télévisions une société unique au lieu d'un groupe de sociétés (une par chaîne) chapeautée par une holding", ce n'est pas le cas échéant le gouvernement mais bel et bien Carolis, comme nous n'avons cessé de l'affirmer haut et fort, qui a tout concocté.

Il est bien tôt mais surtout bien fallacieux "d'alerter les salariés de l'audiovisuel public sur la volonté des employeurs de faire éclater les conventions collectives" régissant d'une part le personnel technique et administratif, d'autre part les journalistes, "ainsi que l'ensemble des accords d'entreprise qui couvrent la quasi-totalité des personnels de nos sociétés".

Alors que, contacté sur cette "soi-disant volonté des employeurs", le Président de l'AESPA (donc du collège des 6 entreprises de ces employeurs de l'Audiovisuel Public), nous a affirmé surpris mais très clair, "n'avoir jamais au grand jamais voulu faire éclater les conventions collectives" et surtout "n'avoir aucun mandat du gouvernement pour le faire".

L'intersyndicale peut bien le dire mais ces allégations sont à 100.000 lieues de la réalité.
NON. Seul Carolis et son équipe, conseilleur en chef, son DGA René Maisonneuve transfuge de Thalès où il avait déjà sévi en la matière, ont cette volonté.

René Maisonneuve qui à l'extérieur affirme que s'il avait eu un avis à donner, peut-être que ...!!!! mais il exécute les demandes et surtout la politique de son patron Patrick de Carolis. C'est lui qui lui a demandé ces transferts....il le dit volontiers à qui veut l'entendre. Les transferts se traduisant par des "synergies" (comme il l'indique en CE) qui, toujours comme il l'affirme devant une trentaine de témoins en CE "conduiront à terme à ce qu'il n'y ait plus aucun salarié dans les chaînes" , c'est comme le lui a confirmé P.d.C."la seule solution".
Et qui dit "synergies" pour René Maisonneuve, toujours sur propositions de P.d.C, dit suppression de postes derrière et dégraissages massifs à moindre coût.

Alors aujourd'hui, il est déboussolé René Maisonneuve. Il n'a pas vu une traitre "broque" du texte de loi, pas plus que P.d.C ni sa garde rapprochée. Il n'est même plus sûr que l'Etat conserve leur vision erronée ( la sienne et celle de P.d.C) d'entreprise unique.
Si bien qu'il ne sait plus comment il devra s'y prendre ?! Son raisonnement a du plomb dans l'aile: plus d'entreprise unique, plus de transferts, plus de synergies et donc plus de licenciements en nombre à la suite....

Il est perdu et P.d.C qui sur le sujet comme sur tant d'autres, à présent, est inscrit aux abonnés absents. Les voilà bien pris à leur mascarade. Ils ont raconté salade sur salade aux quelques syndicats qui ont accepté le rendez-vous ou encore aux élus des CE et CCE alors qu'ils n'avaient pas la plus petite idée de ce que pourrait être le texte de loi final.

"Cette démolition programmée des acquis sociaux" comme l'écrit l'intersyndicale, c'est bien P.d.C accompagné entre autres de René Maisonneuve, qui est allé la proposer en haut lieu, n'en déplaise à certains.

L'intersyndicale peut bien inviter les salariés de France Télévisions "à signer une pétition" mais pas comme, elle l'écrit trompeusement en une phrase pour " soutenir l'intersyndicale" mais bien pour "refuser [comme la CGC Médias] l'entreprise unique, conserver l'attachement à sa chaîne et de facto sa couverture conventionnelle collective" ( voir notre 2 ème lettre d'info sur le sujet du 5 septembre)

PS: P.d. C a quand même eu le temps de passer au pot du Service des Sports, aujourd'hui, contrairement au CE de France 2 ( dans lequel il ne met quasiment jamais les pieds) pour confirmer aux équipes combien il les soutenait et comment il avait l'intention de se battre et ne pas baisser les bras! [cette bonne blague]

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