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vendredi 7 novembre 2008

Première récession depuis 1945 pour le FMI, déficit public de 3,1% du PIB en 2009, le projet de loi devra être revu ne serait-ce que pour son coût.

Les pays développés vont subir leur première récession depuis 1945, c'est ce qu'a annoncé le 6 novembre le Fonds monétaire international (FMI) qui vient une nouvelle fois de réviser en baisse ses prévisions de croissance mondiale à la baisse.

Le (FMI) a affirmé jeudi que les pays développés devraient connaître l'an prochain la première contraction (-0,3%) de leur produit intérieur brut et que la croissance mondiale ne devrait pas dépasser 2,2%, une situation jamais vu depuis le sortir de la 2ème guerre mondiale. Il y a encore un mois, le FMI prévoyait 0,5% de croissance dans les pays développés et 3,0% dans le monde pour l'année 2009 mais la situation de crise économique s'étant généralisée, il a entre autres abaissé la prévision pour la zone euro en 2009, avec un recul du PIB de 0,5%, contre +0,2% annoncés il y a un mois.

Pour le FMI, la France devrait bien connaître la récession en 2009, avec une activité en recul de 0,5%, alors que le fonds estimait jusqu'ici qu'elle pourrait rester modestement en croissance de 0,2%. Tous les secteurs de l'économie en France seront touchés. (Rappelons que le 21 octobre 2008 au JT de 20h sur France 2, Christine Albanel rappelait que le "1er secteur touché en cette période de crise étatit la publicité.")

"Les perspectives pour la croissance mondiale se sont détériorées sur les derniers mois, le mouvement de désendettement du secteur financier s'étant poursuivi et la confiance des producteurs et consommateurs ayant chuté", selon le Fonds dirigé par Dominique Strauss-Kahn. C'est dans de telles conditions que les "Perspectives économiques mondiales" ont dû être actualisées.

D'autre part, le déficit public de la France atteindra l'an prochain 3,1% du PIB Produit intérieur brut en 2009, a annoncé Eric Woerth le même jour, au-dessus des critères applicables aux 27 et fixés par le traité européen de Maastricht.

Comment, l'Etat pourrait-il après de telles annonces, afficher l'injection d'un montant de cash entre 1 et 1,5 milliards d'euros dans le télé publique? Après les différentes expertises au vitriol, dernière en date, le rapport de l'IGF Inspection Générale des Finances rendu 2006, dénigré par Carolis mais surtout en aucun cas pas suivi d'effets, cela serait très très mal perçu par les contribuables français.

Les parlementaires ne pourront pas, vu le contexte, permettre que le projet de loi audiovisuel des plus flous mais surtout aux répercussions néfastes insoupçonnées, voit le jour. Les français ne l'oublieraient pas et ne leur pardonneraient jamais.

Les positions indiquant qu'il n' y a pas urgence et appelant à revoir le texte du projet de loi, sont de plus en plus nombreuses pour ne pas dire maintenant majoritaires.

1 commentaire:

dalton51 a dit…

Bravo et continuez l'info sur votre site ...
L'intersyndical à besoin de vous !
Le 25 c'est en face du parlement comme à la Bastille ...

Courage