Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

vendredi 7 novembre 2008

C. Kert, rapporteur UMP du projet de loi sur l'audiovisuel, propose d'alléger de moitié la taxe sur les chaînes privées...

Kert propose d'alléger de moitié la taxe sur TF1 et M6

Christian Kert, rapporteur UMP du projet de loi sur l'audiovisuel , a proposé d'alléger de moitié la taxe sur les chaînes privées envisagée pour financer l'audiovisuel public en échange de la suppression de la publicité, rapporte la Tribune dans son édition de mardi.

Le projet initial du gouvernement prévoit notamment de taxer TF1 et M6 à hauteur de 3% de leur chiffre d'affaires, mais les deux groupes s'y opposent à l'heure où leurs recettes publicitaires diminuent. Selon le quotidien économique, ils ontconvaincu plusieurs parlementaires.

Christian Kert travaille donc sur un schéma alternatif, poursuit la Tribune. Il propose d'abord de "différer dans le temps" la taxation des chaînes privées. Il songe aussi à remplacer la taxe sur le chiffre d'affairespar une taxe sur l'accroissement du chiffre d'affaires. En cas de recul du C.A., le dispositif introduit une taxation minimale,et Christian Kert dit "travailler" sur un plancher de 1,5%, soit40 millions d'euros. /

GG (Gilles Guillaume) Reprise article de la Tribune par Reuters

Non content de prendre les députés pour des naïfs, Carolis prend aussi les personnels pour des andouilles

Comme la CGC Médias l'expliquait dans un précédent post "P.de Carolis a tenté de prendre une nouvelle fois encore les députés pour des naïfs" en leur refaisant le coup des soi-disant 900 départs volontaires (*) qu'il avait déjà tenté en 2007, voila à présent que dans un texte adressé à l'ensemble des salariés, (ci-après) il donne de pseudo précisions qui ne trompent, bien évidemment, personne.

(*) Éventons, avant toute chose, la supercherie en rappelant ce que la CGC dit et redit depuis 2007: Suite aux 600 et quelques lettres d’incitation qui avaient été envoyées aux salariés du groupe âges de 56,5 à 63 ans (voire 64 ans) pour faire valoir les droits à la retraite [notons au passage qu'un très grand nombre qui n'avait pas ses trimestres n'était de toute façon pas concerné], le peu de salariés "concernés", faisant valoir leur droit à la retraite et quittant donc à leur demande la société (donc pas officiellement à l’initiative de l’employeur) voyaient a vu les faibles indemnité de départ en retraite, contrairement à un licenciement ou une mise à la retraite à 65 ans venant de l’employeur, imposées. Le peu d’intérêts qu'a suscité la démarche ( 150/180 demandes au grand maximum fin 2008) a fait que les 420/ 450 salariés qui n’ont pas souhaité donner suite "hier" n’ont pas l’intention de donner suite aujourd’hui…surtout qu’ils savent, à présent pour certains, qu’ils pourraient très bien demander à travailler jusqu’à 70 ans.

Ceci étant dit, voici donc le communiqué que Carolis a envoyé ce 7/11/08 intitulé;

"Précisions de la direction de France Télévisions à propos des informations parues dans la presse évoquant un dispositif de 900 départs volontaires d'ici 2012"

" Suite à l'audition de Patrick de Carolis devant les députés PS hier et au communiqué émanant du groupe PS à l'issue de cette audition, la direction de France Télévisions tient à apporter un certain nombre de précisions.

Lors de cette audition, Patrick de Carolis a rappelé les sérieuses contraintes économiques auxquelles France Télévisions est confronté. Le groupe doit en effet relever plusieurs défis :

1- le défi du nouveau modèle économique de France télévisions, lié à la suppression de la publicité après 20h dès le 5 janvier 2009, pour lequel l'État accordera une compensation de 450 M€. [Il semble bien que ces 450 M€ pourraient être inclus dans le "plus" de redevance attribué à l'audiovisuel public...donc pas en plus! ndlr]

2- le défi financier commun à tous les groupes audiovisuel historiques, privés comme publics, c'est-à-dire adapter le coût de nos programmes, de nos productions au nouveau contexte concurrentiel. [Parlons-en du contexte, c'est Carolis lui-même qui est allé proposer dès l'été 2007 dixit la ministre de Tutelle au JT de France 2 du 22/10/08, sa réforme avec les soi-disant synergies à la clé, ndlr]

2- le défi du virage du «média global», sur lequel nous devrons pouvoir réinvestir une partie significative de nos économies et synergies permises par notre réorganisation en entreprise commune. [Il convient de noter, ici dans ce 2ème deuxième alinéa, avec quel cynisme Carolis troque depuis quelques semaines le qualificatif lié à "entreprise" "unique" par "commune", ndlr] Les discussions sur le plan d'affaires 2009-2012 se poursuivent actuellement avec les représentants de l'État.

Pour couper court à toutes les rumeurs, le Président a réaffirmé lors de cette audition que France télévisions entendait relever ces 3 défis en excluant totalement le recours à un plan social.

Il a en revanche évoqué une des hypothèses de travail du plan d'affaires, consistant à rouvrir le dispositif d'accompagnement aux départs volontaires à la retraite qui a été mis en œuvre en 2007 au sein du groupe. [Allez, rebelote avec les imaginaires départs volontaires en retraite...voir l'explication en préambule, ndlr]

Ce dispositif a concerné 210 collaborateurs en 2007. [faux] Ce dispositif individuel consistait à accompagner financièrement les départs à la retraite des collaborateurs de plus de 60 ans ayant toutes leurs annuités et qui étaient volontaires pour faire valoir leurs droits à la retraite avant l'âge légal de 65 ans. [comme un nombre extrêmement important de destinataires des 600 courriers ne remplissaient pas les 2 conditions, il est vraiment pitoyable de ressortir les mêmes arguments éculés !!!!]

[Ce n'est pas la peine, non plus d'ajouter...] D'ici 2012, c'est-à-dire sur une période de 4 ans, la direction du groupe estime que, selon une projection statistique, environ 900 collaborateurs de plus de 60 ans auront acquis leurs droits à la retraite à taux plein. [Ben cette bonne blague...la direction "estime", c'est du plus haut comique]

Si le dispositif mis en place en 2007 devait être reconduit sur la période 2009-2012, il serait naturellement soumis aux instances représentatives du personnel et ferait l'objet d'une information auprès de l'ensemble des salariés. [Tiens donc, Carolis se souvient que les IRP existent! Lui qui disait, il y a quelques jours encore que pour les 4 chantiers de synergie suivants - vous savez, ceux qui viennent après les 3 premiers- en tant que tels, ils n’ont plus à être présentés aux IRP pour information et/ou consultation...un peu de sérieux]

La direction du groupe invite à considérer avec la plus grande prudence les rumeurs susceptibles d'être alimentées autour de l'avenir de France télévisions au cours des prochaines semaines, en marge de l'examen du projet de loi. [ Il a quand même un sacré culot ce Carolis, c'est lui qui parle devant les députés PS qui l'indiquent dans un communiqué de 900 départs et il parle de "rumeurs à considérer avec la plus grande prudence"...à moins de traiter le députés PS de menteurs, de quelles rumeurs parle-t-il ?]

[Cerise sur le gâteau et digne d'un premier prix de l' "ÉCOLE DU RIRE" ] Chaque fois que nécessaire, une information claire et transparente sera adressée à l'ensemble des collaborateurs par la direction du groupe tout au long de cette période. [Information claire et transparente ...c'est la meilleure, celle là!]

Que Carolis arrête ses pantalonnades du plus mauvais goût, qu'il libère la scène...vraiment, il ne fait plus rire personne.

Première récession depuis 1945 pour le FMI, déficit public de 3,1% du PIB en 2009, le projet de loi devra être revu ne serait-ce que pour son coût.

Les pays développés vont subir leur première récession depuis 1945, c'est ce qu'a annoncé le 6 novembre le Fonds monétaire international (FMI) qui vient une nouvelle fois de réviser en baisse ses prévisions de croissance mondiale à la baisse.

Le (FMI) a affirmé jeudi que les pays développés devraient connaître l'an prochain la première contraction (-0,3%) de leur produit intérieur brut et que la croissance mondiale ne devrait pas dépasser 2,2%, une situation jamais vu depuis le sortir de la 2ème guerre mondiale. Il y a encore un mois, le FMI prévoyait 0,5% de croissance dans les pays développés et 3,0% dans le monde pour l'année 2009 mais la situation de crise économique s'étant généralisée, il a entre autres abaissé la prévision pour la zone euro en 2009, avec un recul du PIB de 0,5%, contre +0,2% annoncés il y a un mois.

Pour le FMI, la France devrait bien connaître la récession en 2009, avec une activité en recul de 0,5%, alors que le fonds estimait jusqu'ici qu'elle pourrait rester modestement en croissance de 0,2%. Tous les secteurs de l'économie en France seront touchés. (Rappelons que le 21 octobre 2008 au JT de 20h sur France 2, Christine Albanel rappelait que le "1er secteur touché en cette période de crise étatit la publicité.")

"Les perspectives pour la croissance mondiale se sont détériorées sur les derniers mois, le mouvement de désendettement du secteur financier s'étant poursuivi et la confiance des producteurs et consommateurs ayant chuté", selon le Fonds dirigé par Dominique Strauss-Kahn. C'est dans de telles conditions que les "Perspectives économiques mondiales" ont dû être actualisées.

D'autre part, le déficit public de la France atteindra l'an prochain 3,1% du PIB Produit intérieur brut en 2009, a annoncé Eric Woerth le même jour, au-dessus des critères applicables aux 27 et fixés par le traité européen de Maastricht.

Comment, l'Etat pourrait-il après de telles annonces, afficher l'injection d'un montant de cash entre 1 et 1,5 milliards d'euros dans le télé publique? Après les différentes expertises au vitriol, dernière en date, le rapport de l'IGF Inspection Générale des Finances rendu 2006, dénigré par Carolis mais surtout en aucun cas pas suivi d'effets, cela serait très très mal perçu par les contribuables français.

Les parlementaires ne pourront pas, vu le contexte, permettre que le projet de loi audiovisuel des plus flous mais surtout aux répercussions néfastes insoupçonnées, voit le jour. Les français ne l'oublieraient pas et ne leur pardonneraient jamais.

Les positions indiquant qu'il n' y a pas urgence et appelant à revoir le texte du projet de loi, sont de plus en plus nombreuses pour ne pas dire maintenant majoritaires.

jeudi 6 novembre 2008

EVOLUTION DES METIERS…vers le global « merdier »

EVOLUTION DES METIERS…vers le global « merdier »


Ce n’est finalement pas un « global média » que France Télévisions voudrait mettre en place mais bel et bien un « global merdier ». Le SNPCA-CGC souhaite re-signifier clairement à la direction son opposition face à la méthode utilisée pour ce qu’elle appelle « une réflexion sur les évolutions prévisibles des métiers du groupe FTV pour les 3 à 5 ans ».

En effet, des réunions sont organisées par filières et par groupes métiers avec des personnels/interlocuteurs désignés par la direction (souvent même certains directeurs/trices ne sont même pas au courant) ; tout ceci de la façon la plus discrète qui soit avec, cerise sur le gâteau, des rendez-vous à l’extérieur de l’entreprise…tiens donc !

FILIERE TECHNIQUE :
- Monteur (actu et prod)
-Technicien son (OPS, technicien de reportage, mixeurs)
- Opérateur prise de vue (OPV)
-Technicien vidéo / Technicien de maintenance

FILIERE INFORMATION :
- Journaliste rédacteur
-JRI
- Documentaliste/thécaire
-Assistants, scriptes, secrétaires d’édition

FILIERE PROGRAMME ET PRODUCTION :
-Conseiller de programme
-Administrateur/Chargé de production

Si le SNPCA-CGC est d’accord pour une réflexion sur l’évolution de nos métiers, nous sommes en revanche contre la méthode qui pose plusieurs problèmes majeurs et qui, n’ayons pas peur des mots, se trouve être hors la loi.

1. LA DIRECTION ZAPPE LES ORGANISATIONS SYNDICALES
En parlant de « réflexion » avant négociation, la direction espère sans doute passer outre les syndicats. Pour le SNPCA-CGC, les choses sont extrêmement simples: il n’y a pas de dites « réflexion » ou « discussion ». Tout fait partie intégrante de la négociation. (Surtout dans le contexte actuel !!!)

2. LA DIRECTION ZAPPE LES PERSONNELS
Etant donné l’ampleur de la réforme à venir, la direction aurait pu, une fois n’est pas coutume, travailler dans la plus grande transparence en organisant de grandes tables rondes sur l’évolution des métiers avec les personnels (ou des représentants identifiés de tous !!!) mais avec les organisations syndicales.
La direction a choisi plutôt de procéder avec des petits groupes de travail soi-disant « conviviaux » et à l’extérieur de l’entreprise pour définir, là encore ce qu’elle appelle « les grands axes de réflexion sur l’évolution de nos métiers » !!!
Quelle légitimité au sens des règles, des principes conventionnels mais surtout du Code du Travail, ces personnels choisis unilatéralement pour représenter des collègues (quel que fut leur de gré de professionnalisme) peuvent-ils avoir?
Que dire des services qui ne sont pas consultés ? Vont-ils disparaître ?

3. UN CALENDRIER PAS CREDIBLE
Ces réflexions devront, avant fin novembre, nous fournir les grands axes d’évolution de nos métiers…3 réunions par groupe métier avec environ 10 personnes, auraient suffi à la direction pour lancer un tel dossier !!! Quelle crédibilité accorder au fruit d’un tel travail ?

4. LA METHODE
Il s’agit d’annoncer fin novembre aux organisations syndicales, que X réunions se sont tenues, avec X personnels, et que les dossiers sont prêts…
Aujourd’hui, on constate que ces réunions sont très orientées et les comptes rendus divergent déjà « quelque peu ». Exemple avec les techniciens son : le compte rendu de la direction révèle la mise « en évidence de la possibilité dans le cœur de métier d’occuper des postes différents et aussi le montage ». Pour la même réunion, un technicien relate que « les animateurs, en toute fin de journée, nous ont tout de même glissé l’idée de parler « montage ».
Nous avons fait bloc, …etc. ».

Si la C.G.C. a montré quelle était pour l’évolution, elle est avant tout pour la transparence et la négociation, dans le respect des professionnels et des métiers.
Les méthodes utilisées n’inspirent que la suspicion pour des personnels qui se sentent mis à l’écart, méprisés …
Le SNPCA-CGC demande à la direction une réunion avec les organisations syndicales sur ce sujet.

IRIS Carolis, mon œil…

IRIS Carolis, mon œil…

Patrick de Carolis, une fois de plus, raconte des bobards. Ce 6 novembre 2008, Patrick de Carolis qui dit avoir anticipé de longue date le projet de loi qui n’est même pas encore passé devant le Parlement mais qui prévoit la transformation du Groupe France Télévisions en entreprise unique, diffuse à l’ensemble des salariés par intranet un message de propagande des plus mensongers.

Il n’est pas inutile, d’emblée, de préciser que depuis quelques semaines Carolis et la direction utilisent à dessein l’adjectif « commune » plutôt que « unique » qui est pourtant clairement inscrit dans son projet de réforme depuis 2007. Cela est déjà suffisamment édifiant.

La blague du jour, c’est IRIS qui nous la livre: "Le passage à l’entreprise commune n’est pas un objectif mais un moyen pour FTV de devenir un « média global » tous supports".
Lorsqu’on sait, à la lecture du COM négocié en 2006 et signé début 2007 entre Carolis et l’État, que le passage au « global média » au travers des 16 pages du texte était un engagement du pdg de FTV jamais tenu pendant son mandat, chacun aura une bonne idée de la crédibilité à apporter à ces pseudos affirmations.

La plus grosse couleuvre que Patrick de Carolis voudrait faire avaler tient en quelques lignes plus fausses les unes que les autres (voici ce qu’il dit et écrit)

"Le passage de France 2 et des autres chaînes à l’entreprise commune France Télévisions, s’il doit s’opérer, s’effectuera avec préservation des droits des salariés."

Et d’ajouter dans IRIS [diffusé en boucle sur le canal interne] " Si le projet de loi est adopté, les salariés seraient automatiquement transférés à FTV SA en préservant les droits des salariés qui conserveraient leur contrat de travail actuel ; les conventions collectives et accords d’entreprises de France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO seront maintenus sur une durée maximum de 18 mois pour négocier le nouveau statut social de la nouvelle entité".

Quel flot déversé de contre vérités….A tous ceux qui seraient tentés de gober ces salades, il faut dire : TOUT CECI EST FAUX

Carolis marche d’ailleurs sur des œufs, en écrivant "Si le projet de loi est adopté".

En revanche lorsqu’il écrit et dit "en préservant les droits des salariés" c’est faux et archi faux ; pour s’en convaincre il n’y a qu’à constater juste après l’utilisation du conditionnel "conserveraient" leur contrat de travail actuel….tu parles, Charles !

Le « clou du spectacle » c’est la phrase "les conventions collectives et accords d’entreprises de France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO seront maintenus sur une durée maximum de 18 mois pour négocier le nouveau statut social de la nouvelle entité"…le Code du travail donc la loi disent bien 12 mois et non 18.
Surtout lorsqu’on sait que ni Le SNPCA-CGC, ni la CGT, ni la CFDT ne sont signataires de l’accord d’entreprise inadapté mais surtout inapplicable à 90% des personnels des chaînes, on voit mal avec qui la direction imagine « négocier » ce qu’elle appelle avec le plus grand cynisme "un nouveau statut social" !

Tout le monde l’aura compris, à commencer par les députés PS à qui il est allé raconter hier, en audition, qu’il prévoyait au moins 900 départs, il ne faut pas croire un traître mot de ce que voudrait vous faire avaler la direction comme la présidence de FTV.

mercredi 5 novembre 2008

P.de Carolis a tenté de prendre une nouvelle fois encore les députés pour des naïfs en leur resservant les soi-disant 900 départs volontaires.

P.de Carolis a tenté de prendre une nouvelle fois encore les députés pour des naïfs en leur resservant les soi-disant 900 départs volontaires.

Comme la CGC Médias le prévoyait (et ça n’a pas raté) et comme elle l’expliquait ce matin dans le cadre d’un rendez vous à l’Assemblée Nationale, Patrick de Carolis a tenté de prendre une fois encore les députés pour des naïfs en évoquant de nouveau 900 départs volontaires dans les années à venir….Quelle supercherie.

Selon un communiqué des députés PS qui ont auditionné Patrick de Carolis, ce mercredi 5 novembre 2008, ce dernier a de nouveau tenté de vendre sa salade en évoquant "un guichet de départs volontaires à la retraite pour 900 salariés du groupe dans les années à venir".

Ces propos ont semble-t-il été confirmés en partie par la direction de France Télévisions.

Il s’agit là d’une vaste fumisterie et d’une annonce fallacieusement remise sur la table alors qu’elle a déjà été vendue aux pouvoirs publics au premier semestre 2007. Mais Carolis ne reculant devant rien, ne change pas une « recette » qui marche (selon lui) !

En effet, France Télévisions avait été contrainte, l’an passé, de rendre publique à la Presse cette soi-disant annonce suite aux révélations par voie de tracts publiés par le SNPCA-CGC, d’un soi-disant « plan volontaire » de départs en retraites.

Carolis et son équipe, René Maisonneuve en tête avait dû préciser à la Presse que les soi-disant 900 départs se décomposaient comme suit :

-600 lettres d’incitation à faire valoir les droits à la retraite avaient été adressées aux salariés du groupe âges de 56,5 à 63 ans (voire 64 ans)

-300 départs qualifiés de « naturels » par France Télévisions étaient prévus et dixit le direction ; non remplacés.

A l’automne 2007, France Télévisions devait admettre que seulement 26 demandes sur France 3, 9 demandes sur France 2 et 1 seule pour France 5 avaient été enregistrées. On était loin, bien loin des 900 départs annoncés !!!

Tout au plus France Télévisions disait tabler en fin d’année 2007 sur une centaine de demandes. Précision de taille et qui a son importance : les salariés concernés faisant valoir leur droit à la retraite, quittant donc à leur demande la société (donc pas officiellement à l’initiative de l’employeur) voyaient donc leurs faibles indemnité imposées contrairement à un licenciement ou une mise à la retraite à 65 ans venant de l’employeur où elles ne le sont pas. D’où le peu d’intérêts pour la démarche.

Fin 2008, France Télévisions n’ayant pas eu plus de 150/180 demandes (grand maximum) essaie de refaire le même coup. Il est bien évident que les 420/ 450 salariés qui n’ont pas donné suite hier n’ont pas l’intention de donner suite aujourd’hui…surtout qu’ils savent à présent pour certains qu’ils pourraient très bien demander à travailler jusqu’à 70 ans.

Carolis peut toujours " reconnaître que son groupe est contraint à des sérieuses économies en démentant fermement tout projet de plan social seulement l’ouverture d’un guichet de départs volontaires à la retraite pour 900 salariés du groupe", tout cela s’appelle du pipeau et démontre assez bien comment après avoir pris les salariés pour des andouilles, considéré la Presse dans les mêmes termes, il compte maintenant berner les députés PS en les prenant pour des naïfs à qui l’on pourrait raconter la même histoire éculée !

Le communiqué du groupe PS à l'Assemblée va même jusqu’à préciser suite aux propos de Carolis "France Télévisions réfléchit à un dispositif incitatif de départs volontaires à la retraite pour des collaborateurs ayant toutes leurs annuités", ( la direction du groupe récuserait d’ailleurs le terme de "guichet de départ").
"Potentiellement 900 personnes pourraient être concernées (si elles sont volontaires) d'ici 2012, soit sur quatre ans", a ajouté Carolis précisant que ce chiffre n’est qu’une " projection statistique du nombre de collaborateurs qui auront leurs annuités d'ici 2012".

Comble de la mystification que la CGC Médias ne manquera pas de faire passer aux députés PS pour qu’ils comprennent bien à qui ils ont à faire.

Espérons qu'il n'aille pas faire le même coup et vendre les mêmes boniments au Nouveau Centre qui a, lui aussi, commis ce jour un communiqué « contre une suppression brutale de la publicité ».

François Sauvadet Président du groupe parlementaire à l’Assemblée, s'est déclaré mardi opposé à la "suppression brutale de la publicité" dans la réforme de l'audiovisuel public, tout en soutenant le texte qui sera discuté le 25 novembre en séance publique.

"Nous allons être très opposés à ce mode de financement et à cette suppression brutale de la publicité", a-t-il déclaré.Estimant "qu'il n'y avait pas d'urgence" à supprimer la publicité et qu'il fallait "regarder d'abord les effets de la réforme avant de réfléchir "à un mode pérenne" de financement. "Taxer le chiffre d'affaires des opérateurs au moment où c'est un secteur en plein dynamisme qui doit beaucoup investir pour éviter les fractures numériques territoriales, ce n'est pas une bonne idée (…) Sur le fond, c'est un projet de loi que nous soutenons. Simplement, sur lefinancement, nous avons de grosses interrogations".


Carolis entendu par la commission voudrait convaincre les députés de faire le "sale boulot"....

Patrick de Carolis devrait être auditionné le jeudi 4 décembre à 9 h 30 à l'Assemblée Nationale.

Carolis sera inévitablement entendu sur "le respect" du Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) qu'il a signé avec l'Etat en 2007 et négocié dès 2006 mais dont il n'a pourtant jamais respecté les termes.

Que la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales et la commission des Finances de l'Assemblée nationale entendent celui qui a voulu la réforme et dont il dit partout qu'elle est en partie à l'origine du projet de loi, ce sera sûrement (s'il est toujours à France Télévisions) une bonne chose.

Qu'à sa bonne habitude, il finasse, il élude, il raconte ses histoires et cherche à noyer le poisson en prétendant avoir appliqué le COM à la lettre depuis sa signature, c'est évident maisc'est faux.

S'agissant d'ailleurs du passage au "Global Médias" que la commission Copé mettait en avant, il fait l'objet dès 2006 du COM, ni plus ni moins, et est développé au travers de 16 pages dudit document...c'est pour dire!

La CGC Médias est allé ce matin lors de son audition démontrer, expliquer et justifier documents à l'appui que la quasi totalité des engagements qu'il, avait pris n'ont jamais été tenus.

C'est du reste avec ces pseudos affirmations qu'il espère emporter la conviction des députés qui l'entendront en décembre et ce faisant, les inciter à faire par la loi qu'ils voteraient, le "boulot" du COM qu'il n'a pas fait depuis son arrivée.

Une seule chose restera alors, ce sont les députés qui auront "flingué" la télé publique et pas lui!!!!Les français qui dans quelques mois auront tôt fait d'oublier Carolis, pourraient bien ne se souvenir que de cela

Fort heureusement, entre temps, la délégation de la CGC Médias aura fait son travail et prouvé le contraire. La réforme Carolis prônée par lui (pour cause) et relayée dans un projet de loi au contenu des plus flous ne revêt aucun caractère d'urgence.

Cette réforme telle qu'elle est concoctée va même à l'inverse des intérêts de la télé publique et, c'est là un des points les plus importants, NUL n'est besoin d'une entreprise unique bloc monolithique style ORTF (le "R" en moins) pour faire un bouquet de chaînes.

mardi 4 novembre 2008

VOTEZ EN LIGNE DU 19 AU 26 NOVEMBRE POUR LES CANDIDATS DES LISTES CFE-CGC AUX PRUD'HOMALES 2008











La CGC Médias demande le même report pour France Télévisions que celui accordé à "La Poste"pour ouvrir le capital en pleine crise financière.

"Je crois qu'il n'est plus question pour l'instant dans la situation où nous nous trouvons d'ouvrir le capital de La Poste", en raison de la crise financière, a déclaré M. Guaino, voila quelques jours au "Grand Rendez-Vous" Europe1/Le Parisien.

Plus tard sur France Info, il précisait que "le calendrier" de cette réforme restait valable" même si aucune décision n'était prise sur la manière de financer La Poste".

Il a surtout indiqué sans ambages "Je pense qu'aujourd'hui il y a d'autres priorités", particulièrement "répondre à la crise financière".

Enfin le secrétaire d'Etat à la Consommation, Luc Chatel, a confirmé à l'AFP que "l'ouverture du capital de l'entreprise publique n'était pas d'actualité", mais qu'il n'en " n'en demeurait pas moins que La Poste avait besoin d'argent pour financer son développement et se préparer (...) à l'ouverture des marchés en 2011".

Ce qui pour messieurs Guaino et Chatel, entre autres, à savoir différer l'ouverture du capital de La Poste entreprise publique qui aurait besoin de 2,5 à 3,5 milliards d'euros, au regard de la crise financière relèverait du bon sens, n'en relèverait pas pour la télé publique!!!!

C'est pourtant avec la même logique et la même approche qu'Edouard Balladur ex premier ministre et député avait proposé, il y a une quinzaine de jours, de "reporter la réforme de l'audiovisuel qui n'était plus pour l'heure une priorité, crise financière obligeant".

Le montant du "cash" à sortir pour France télévisions représente entre 40 et 60% de la somme qu'il aurait fallu pour ouvrir le capital de "La Poste"....

Il est clair que les milliards que le gouvernement devrait trouver cet an ci, ne tombent pas du ciel.

Bien évidemment Edouard Balladur comme messieurs Guaino et Chatel, a eu le premier une réflexion pragmatique et rationnelle "il y a d'autres priorités", particulièrement, celles de répondre à la crise financière" et La Poste n'est pas différente de France télévisions, l'Etat détient bien 100% du capital des 2 entreprises publiques.

Dans de telles conditions et en allant plus loin qu'Edouard Balladur, il n'y a pas d'argent pour La Poste et ses prévisions de développement en 2011, pourquoi y en aurait-il pour la Télévision publique? Les français peuvent toujours en matière de diffusion télé grâce aux chaînes déjà nombreuses de la TNT trouver une alternative en matière de programmes, tandis que pour leur courrier, sans La Poste, pas de solution de repli.

Alors, tous ceux qui font comme si le projet de loi "mis en oeuvre par anticipation" (dixit Christine Albanel) était une réalité, feraient mieux de se reporter à l'adage populaire plein de sagesse: NE JAMAIS VENDRE LA PEAU DE L'OURS AVANT DE L'AVOIR TUÉ.

Il en va de même pour tous les oiseaux de mauvaise augure qui font comme si tout était fait et qui s'interrogent seulement sur "les conséquences du changement de structure pour les salariés dans le cadre du projet de loi sur l'audiovisuel, de la situation générale de l'entreprise notamment financière mais aussi sociale avec en filigrane le devenir des IRP ou encore l'avenir des Conventions Collectives et autres accords d'entreprises " alors que rien n'est encore fait.

La CGC Médias, SNPCA-CGC en tête, n'a eu de cesse depuis des mois et des mois de dénoncer un tel projet qui ne fera que recréer l'ORTF (avec le R de radiodiffusion en moins).

Le SNPCA-CGC n'a pas l'intention de rentrer dans leur jeu mais bel et bien de se battre pour que le pragmatisme et le rationnel l'emportent.