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mercredi 30 décembre 2009

Le Ministère qui fait du maintien des seniors dans l'emploi une priorité, aurait du écrire à Carolis!

Le Ministère du travail et de l’emploi écrit le 16/12/09 et reçu le 30/12/09, "encourager la négociation dans le cadre du maintien de l’emploi des seniors" (voir lettre au bas du post)

Voila ce qu’écrit, entre autres, le Ministère : « Compte tenu des échéances [1/01/10, ndlr], il me semble important d’attirer une nouvelle fois votre attention sur ce dispositif [priorité gouvernementale en faveur de l’emploi des salariés âgés –dixit dans le courrier !] et de vous encourager à la négociation collective afin qu’u accord soit conclu à votre niveau et déposé rapidement et en tout état de cause avant fin janvier 2010 pour permettre la couverture des entreprises visées à compter du 1er janvier 2010 ».

Invraisemblable.

Deux jours avant le 1er janvier 2010 (le cachet de l’enveloppe faisant foi), le Ministère attire l’attention de chacun sur l’importance qu’il y a négocier un accord pour garder les seniors dans l’entreprise !!!

Que n’a-t-il écrit directement à Carolis ou encore Cuier ou Maisonneuve à France Télévisions pour le leur dire directement ?

Le 28/09/09 le SNPCA-CGC publiait un post intitulé : « Un plan pour les seniors: prendre la porte (volontairement !) » afin de dénoncer le Plan Social au rabais que la Présidence et ses relais tentent vainement de faire passer pour une opportunité et qui ne concerne justement que les seniors de 60 ans et plus que l'on essaie d'inciter à prendre la sortie avec un soi-disant petit "plus"!

Alors même que France Télévisions vient d’adresser un millier de lettres à ces « salariés âgés » (écrit dans le courrier ministériel) pour leur indiquer qu’ils pouvaient partir (voir notre dossier de 4 pages intitulé : « Les lésés comptez vous ! ») , le ministère tient à sensibiliser tout un chacun sur le maintien de leur emploi !!! C’est surréaliste.

Certes, le décret du 20 mai 2009 fait obligation à l’employeur d’établir un accord avant le 1er janvier 2010 déclinant globalement 6 objectifs (France Télévisions laissant de côté le «recrutement des salariés âgés dans l’entreprise » et l'« anticipation et évolution des carrières professionnelles » puisque son plan de départs soi-disant « volontaires » prône le contraire!) mais comment Carolis et sa garde rapprochée pourraient-ils faire croire qu'on se préoccupe des seniors, alors que la discrimination à l'âge est interdite par la loi et que la seule perspective qu'envisage France Télé pour eux, c'est leur départ!

Comment un syndicat digne de ce nom pourrait-il aller signer un quelconque texte avec d'illusoires engagements qui ne seront jamais tenu, vu le contexte?

Comment d'ailleurs, l'équipe dirigeante de France Télé pourrait-elle parler d'« anticipation et évolution des carrières professionnelles » ou même de «recrutement des salariés âgés dans l’entreprise » quand elle estime nécessaire de se débarasser des "salariés âgés"?

France Télévisions ne doit pas vraiment comprendre ce que « maintien dans l'emploi» signifie pour cette "catégorie" de personnel qui représenterait jusqu'à 15% des effectifs.

Comble du cynisme, France Télévisions au chapitre 4 de son projet d'« accord » avait même le toupet d’inscrire pour les seniors: « maintien d’emploi innovante et dynamique »…Et le Ministère voudrait que l'on soit "sensible" à une telle pantomime?! Et de mettre en avant dès le préambule de ce texte que personne ne signera « sa cohérence avec ses valeurs et missions de service public et dans un contexte de profonde évolution des dispositions législatives relatives à la retraite et de ses conséquences immédiates sur l’allongement de la durée de l’activité professionnelle, à engager des échanges sur la gestion de l’emploi des salariés seniors.»

Des échanges ? Des discussions ? Les seuls échanges que la direction est prête à faire pour le départ de ces seniors, c'est "un chèque minimum" contre une lettre du salarié faisant valoir ses droits à la retraite qui prendra la porte avec 3 fois moins d’indemnités que dans le cadre d’un P.S.E. plan dit de sauvegarde de l’emploi! Voila pour l'innovation et la dynamique !!!

Le Ministère serait donc bien inspiré, faut-il le redire, d'interpeller directement à France Télévisions: Carolis, Cuier, Maisonneuve et consort pour attirer leur attention sur le problème!... comme 3 membres du Gouvernement le faisaient dans un courrier commun il y a peu.

mardi 29 décembre 2009

Préavis de grève générale à France Télévisions dès le 4 janvier 2010

Vous trouverez ci-après le texte du préavis de grève générale déposé le 18 décembre 2009 appelant les salariés de France Télévisions à cesser le travail à partir du 4 janvier 14h00.

La date et l'heure sont l'occasion pour les salariés de se réunir en Assemblée Générale et de décider de la suite à donner au mouvement:


- dans le contexte anxiogène généralisé et palpable dans tous les secteurs

- face à une réorganisation que personne ne comprend et où personne ne sait ce qu'il va devenir, où il sera situé, si et comment il pourra continuer à exercer son activité

- avec en filigrane la perte des Conventions Collectives que la direction estime à 15 mois maximum, vision contre laquelle le SNPCA-CGC mais aussi la CFDT et le SNJ se battent et ont assigné France Télévisions au Tribunal de Grande Instance le 16 février 2010,


le texte du préavis est clair suspension de la "réforme" tant que l'ensemble des salariés n'ont pas été consultés et n'y ont pas adhéré.

mercredi 23 décembre 2009

Dossier avec tableau sur le tour de passe-passe social du soi-disant dispostif volontaire à France Télévisions

Voir ci-après le dossier de 4 pages avec tableau que vous pourrez également télécharger en version image en fin de texte.

Plan de départ en retraite à France Télé : Les lésés (*) comptez vous !
(*) ils appellent cela les "volontaires" à France Télévisions…

Vous avez été quelques centaines parmi le plus âgés (60 ans et plus) à recevoir le courrier générique de France Télévisions que vous trouverez en bas de post, vous invitant à faire valoir vos droits à la retraite et à être volontaire au départ. Pour vous décider la « carotte » (il faudrait plutôt dire la radicelle, tellement elle est petite) vous est tendue :

- 6 mois de salaire brut pour moins de 10 ans d’ancienneté
- 7 mois de salaire brut pour plus de 10 ans mais moins de 20 ans d’ancienneté
- 8 mois de salaire brut pour plus de 20 ans mais moins de 30 ans d’ancienneté
- 9 mois de salaire brut pour plus de 30 ans d’ancienneté



1°) La direction ajoute : « Nous attirons votre attention sur le fait que le départ effectif en retraite devra intervenir dans un délai de 9 mois à compter de la date à laquelle les conditions d’éligibilité sont remplies pour partir dans le cadre du présent dispositif ».

C’est ce qui est écrit mais ce n’est pas ce que la direction indique oralement, à savoir : « Attention, vous n’avez que 9 mois pour vous décider après il sera trop tard ». CECI EST FAUX ET ARCHI FAUX ne vous laissez pas piéger….et ce n’est absolument pas ce qui est écrit.

2°) Pas un mot sur ce courrier, concernant la règle en matière d’imposition sur les indemnités de départ en retraite qu’il convient de rappeler :

Dans le cadre d'une mise à la retraite à la demande du salarié, les indemnités de retraite sont imposables alors qu’à l'initiative de l'employeur (mise en retraite qui n’est plus possible avant 70 ans), les indemnités de départ ne sont pas imposables.

La aussi la direction se contente d’indiquer oralement, que pour 2010 les indemnités de départ en retraite devraient ne pas être imposables… cela sans garantie pour 2011, 2012 etc…

Et d’ajouter toujours oralement: « Pour 2010, nous avons un « accord » particulier [à noter que cela n’est pas écrit et à ceux qui demandent à voir l’accord, on répond que ce n’est pas possible puisque c’est un accord particulier !]et donc après 2010, rien ne serait sûr !

Le message contenu dans le courrier à l’attention des soi-disant 900 salariés « retraitables » est finalement assez clair, dépêchez-vous…[là encore ce sont les chiffres que la direction donne unilatéralement, sans vérification possible, soit pour des départs entre 60 et 62 ans entre 1349 et 844 départs]. PIPEAU



Page suivante : un tableau comparatif entre la demande de départ volontaire et la mise en retraite à l’initiative de l’employeur impossible avant le soixante-dixième anniversaire.

En, effet, la loi de financement de la sécurité sociale de 2009 et un décret du 30 décembre 2008 ont repoussé à 70 ans l'âge de mise à la retraite : l’employeur ne peut mettre un salarié à la retraite d’office que si celui-ci a atteint 70 ans sans que cela soit considéré comme un licenciement.

Vous avez passé 60 ans, vous avez 40 ans de maison et vous percevez 3.000€ bruts (ce qui vu votre âge et en fin de carrière est loin d’être un luxe !), voila à quoi vous aurez droit !

Voir le tableau en fin de post

1°) P.T.A. (plan de départ)
A la demande du salarié

- Indem. retraite conventionnelle:
1/8ème pour les 10 ans soit 0,125 de 10 mois, soit 1,25 x 3.000 €=3.750€
+ 1/5ème pour les 30 ans après soit 0,2 de 30 mois, soit 6 x 3.000€= 18.000€
Total : 21.750€
avec Indem. retraite plan de départ: 9 mois à 3.000€ = 27.000€
Donc Indemnité totale (retraite):
16,25 mois soit 48.750€
Imposables a priori sauf texte contraire(que France Télé doit produire)

2°) P.T.A. (licenciement)
Indem. licenciement conventionnel:
- 1 mois les 12 premières années :12 x 3.000= 36.000€
+ ¾ mois les 8 suivantes :6 x 3.000= 18.000€
+ ½ mois les 8 suivantes : 4 x 3.000= 12.000€
+ 1/4 mois les autres soit pour 12 :3 x 3.000=9.000€
Total : 75.000€
----------------------------pas de "prime supplémentaire"
Indem. totale (licenciement):
25 mois soit 75.000€ (différentiel : -26.250€ )
Non imposables jusqu’à 24 mois (c’est la règle)

3°) Journalistes (plan de départ)
A la demande du salarié

Indem.retraite conventionnelle:
4 mois de salaire après 20anssoit 4 x 3.000€ =12.000€
+Indem.compensatrice conventionsi le montant annuel des retraitesinférieur à 60% de la rémunération des 12 derniers mois...
Prenons un somme de 18.000€
Total : 30.000€
Indem. retraite plan de départ: 9 mois à 3.000€ = 27.000€
Indem. totale (retraite): 19 mois soit 57.000€
Imposables a priori sauf texte contraire(que France Télé doit produire)

4°) Journalistes (licenciement)
Indem. licenciement conventionnel:
-
15 mois de salaire pour 15 ans et +soit 15 x 3.000€ =45.000€
+ Indem. Complémentaire conventionnelle, soit au minimum 7 mois, soit 7x3.000€= 21.0000€
(cela c'est le minimum du minimum...souvent les indemnités sont au mois le mois par année de présence)
Total : 75.000€
----------------------------pas de "prime supplémentaire"
Indem. totale (licenciement):
22 mois minimum soit 75.000€
(différentiel minimum: -18.000€ )
Non imposables jusqu’à 24 mois voire plus après passage en commission arbitrale

Rappel : Que disent les textes de loi ?

Jusqu'en 2003, la mise à la retraite à l'initiative de l'employeur pouvait intervenir dès les 60 ans à condition toutefois, que le salarié dispose du nombre de trimestres requis pour bénéficier d'une retraite à taux plein.
A partir de août 2003, il n'a plus été possible pour l’employeur de mettre à la retraite un salarié avant qu'il n'ait atteint 65 ans. Peu importait, du reste, qu'il totalise avant cet âge le nombre de trimestres lui permettant de bénéficier d'une retraite à taux plein.



La loi de financement de la sécurité sociale de 2009 et un décret du 30 décembre 2008 ont repoussé à 70 ans l'âge de mise à la retraite : l’employeur ne peut mettre un salarié à la retraite d’office que si celui-ci a atteint 70 ans.

Jusqu’à présent la mise à la retraite décidée unilatéralement par l’employeur était donc possible dès 65 ans. Désormais, pour mettre un salarié à la retraite avant 70 ans, l’employeur devra interroger par écrit le salarié dans les 3 mois précédant son 65ème anniversaire - puis chacune année jusqu’à son 69ème anniversaire en respectant le même délai - sur son intention de quitter volontairement l'entreprise pour bénéficier d'une pension de vieillesse.
En cas de réponse négative du salarié dans un délai d’un mois à compter de la date à laquelle l’employeur l’a interrogé ou encore si l’employeur n’a pas respecté le délai de 3 mois, la mise à la retraite sera impossible avant les 70 ans. Si le salarié répond « oui », il a tout intérêt ne pas faire valoir ses droits à la retraite mais à attendre que l’employeur le mette à la retraite !!!

En effet, en cas de mise à la retraite par l’employeur, l’indemnité versée au salarié est plus avantageuse que l’indemnité de départ volontaire à la retraite puisque l’indemnité est égale à l’indemnité légale de licenciement (de plus dans le cadre d'une mise à la retraite à l'initiative de l'employeur, les indemnités de départ ne sont pas imposables alors que lorsque la demande de mise en retraite émane du salarié, elles le sont).

Que disent les Conventions Collectives….voici les textes au mot le mot :

P.T.A. [Personnels Techniques et Administratifs]
- Indemnités de retraite conventionnelles (par nature imposables)
L’article IX.4 intitulé « Indemnité de départ à la retraite » page 74 de la Convention Collective de l’Audiovisuel Public (CCCPA) dit :
« Tout salarié qui part à la retraite dans les conditions fixées à l'article IX.2 ci-dessus, a droit à une indemnité de départ fixée comme suit:

- Moins de 10 ans d'ancienneté dans l'entreprise: un huitième de mois par année d'ancienneté.
- A partir de 10 ans d'ancienneté: un huitième de mois par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans, puis un cinquième de mois par année d'ancienneté au-delà de 10 ans.

Le montant de l'indemnité ne peut être inférieur à un minimum de 300 points d'indice par année d'ancienneté, plafonné à 9 000 points d'indice à partir de 30 ans d'ancienneté. La rémunération prise en compte pour le calcul de l'indemnité de départ est la moyenne calculée sur les six derniers mois de la rémunération mensuelle contractuelle (part de PFA incluse) telle que définie au chapitre V ou, selon la formule la plus avantageuse pour l'intéressé, la dernière rémunération mensuelle contractuelle (part de PFA incluse) versée, abondée du supplément familial s'il y a lieu…. »

- Indemnités de licenciement conventionnelles (par nature non imposables jusqu’à 24 mois)

L’article IX.6 intitulé « Indemnité de licenciement » page 76 de la Convention Collective de l’Audiovisuel Public (CCCPA) dit :

« Tout salarié confirmé, lorsqu'il a droit, en cas de dénonciation du contrat de travail prononcée par l'entreprise dans les conditions fixées à l'article 5 du présent chapitre, à une indemnité, celle-ci est calculée par année continue d'activité ou de congé rémunéré égale à :

-
un mois de rémunération pour la tranche comprise entre 1 et 12 ans de présence,
- trois-quart de mois de rémunération pour les 8 suivantes années de présence,
- un demi-mois de rémunération pour les 8 suivantes années de présence,
- un quart de mois pour la tranche au-delà de trente ans de présence.

Pour le calcul des années d'activité, il sera tenu compte :
a) du temps de présence effectif accompli au sein de l'une des entreprises assujetties à la présente Convention ou de toutes celles qui l'ont précédée au sens de l'article 122.1 2 du code du travail;
b) du temps pendant lequel le salarié a été détaché.
Les fractions d'année donnent lieu à l'attribution d'une fraction d'indemnité calculée comme ci‑dessus pour l'année considérée, et réduite au prorata du nombre de mois.
Toutefois, l'indemnité de licenciement ne pourra excéder le montant des salaires que l'intéressé aurait perçus entre la date de fin de son contrat et l'âge de soixante-cinq ans. Cette disposition ne peut cependant conduire à verser une indemnité inférieure à celle prévue aux articles L. 122-9 et R.122-1 du code du travail.
La rémunération prise en compte pour le calcul de l'indemnité de licenciement est la moyenne calculée sur les six derniers mois de la rémunération mensuelle contractuelle telle que définie au chapitre V ou, selon la formule la plus avantageuse pour l'intéressé, la dernière rémunération mensuelle contractuelle versée, éventuellement abondée du supplément familial.

JOURNALISTES
- Indemnités de retraite conventionnelles (par nature imposables)
L’article 47-3 intitulé « Indemnité de départ à la retraite » page 97 de l’avenant audiovisuel à la Convention Nationale des Journalistes (CCNTJ) dit :

« L'indemnité de départ à la retraite est fixée comme suit :
- un mois de salaire après un an de présence,
- deux mois de salaire après cinq ans de présence,
- trois mois de salaire après dix ans de présence,
- quatre mois de salaire après vingt ans de présence (et plus).

La rémunération à prendre en compte est celle qui est définie à l'article 40 de l'avenant, l'ancienneté est celle qui correspond au temps total de présence dans l'entreprise, tel que le définit l'article 21, en qualité de journaliste et, le cas échéant, dans une autre filière professionnelle. »

L’article 47-3 se poursuit par l’article 47-4. « Indemnité compensatrice de retraite » : « Lorsque le montant annuel des retraites est inférieur à 60 % de la rémunération des douze derniers mois du journaliste, celui-ci perçoit une indemnité compensatrice définie en pourcentage de l'indemnité de licenciement résultant de l'article 40 de l'avenant à la C.C.N.T.J.

Cette indemnité n'est pas due lorsque le départ intervient avant l'âge limite de la retraite, sauf si ce départ résulte d'une inaptitude physique totale reconnue par la sécurité sociale. Elle est versée selon un barème fixé [il y a là un tableau d’une page très descriptif qui brosse tous les cas qui va de 100% si le pourcentage des retraites est de 0 à 25,5% du salaire terminal à 0% a partir de 60% et plus]

- Indemnités de licenciement conventionnelles (par nature non imposables jusqu’à 24 mois voire plus si passage en commission arbitrale)
« L'indemnité légale de congédiement des journalistes - et par assimilation l'indemnité versée en cas de résiliation du contrat du journaliste pour l'une des causes prévues à l'article L 761.7 - est celle dont le montant est fixé soit directement par l'article L 761.5 ( ex référence du Code du travail) à un mois de salaire par année d'ancienneté lorsque celle-ci n'excède pas 15 ans soit par une commission arbitrale lorsque l'ancienneté dépasse cette limite.

L’article 40-3 intitulé « Calcul de l’indemnité de licenciement » page 87 de l’avenant audiovisuel à la Convention Nationale des Journalistes (CCNTJ) dit :
« En dehors du cas du licenciement disciplinaire, tout journaliste licencié percevra, outre l'indemnité calculée conformément à l'article L. 761.5 du code du travail, une indemnité complémentaire ainsi calculée:
- pour plus de cinq ans d'ancienneté : quatre douzièmes de sa rémunération annuelle,
- pour plus de dix ans d'ancienneté : cinq douzièmes et demi de sa rémunération annuelle,
- pour plus de quinze ans d'ancienneté : sept douzièmes de sa rémunération annuelle.

En conclusion que vous soyez P.T.A. ou journalistes, dans le cadre du plan de départ volontaire que la CGT et FO qualifient « d’opportunité » (ce dernier le chiffrant même à quelques 66 millions d’euros au global [3 ou 4 fois moins qu’un P.S.E. dit plan social]…l’opportunité c’est pour FTV donc !):
si le départ en retraite est à votre initiative, vos indemnités sont légalement imposables et vous êtes en moyenne refaits de plusieurs dizaines de milliers d’euros –ceux là, non imposables– que vous toucheriez normalement dans le cas d’un licenciement…CHERCHEZ L’ERREUR








lundi 21 décembre 2009

Lisez l'article de Médiapart: France Télévisions: "salariés et direction s'affrontent sur la réorganisation en cours"

Lisez l'article de Médiapart intitulé "France Télévisions : salariés et direction s'affrontent sur la réorganisation en cours"
19 Décembre 2009 Par La rédaction de Mediapart

"Alors que la réorganisation de France Télévisions va débuter concrètement le 4 janvier prochain, soit deux ans jour pour jour après la décision de Nicolas Sarkozy de supprimer la publicité sur les chaînes publiques, les tensions entre la direction et sa base sont importantes. La transformation en une entreprise unique suscite incompréhension et mal-être chez les salariés. Une enquête de David Serfati......"

vendredi 18 décembre 2009

DÉCLARATION DU SNPCA-CGC LUE AU C.C.E. DE FRANCE TÉLÉVISIONS LE 15/12/09

DÉCLARATION DU SNPCA-CGC LUE AU C.C.E. DE FRANCE TÉLÉVISIONS LE 15/12/09
Concernant la situation à Wallis

À l’aube d’une nouvelle ère qui commence, il nous semble plus qu’important de savoir si cette entreprise est en bonne marche. Monsieur le Président, nous tenons à attirer votre attention de l’existence d’une station de télévision et de radio implantée dans la collectivité de Wallis et Futuna appartenant à votre entreprise. Et si nous demandons aujourd’hui la parole, c’est pour vous informer Monsieur le Président, que cela fait maintenant 58 jours que France Télévisions n’a plus le contrôle de cette station.

58 jours, depuis le 20 octobre, date à laquelle l’encadrement a été expulsé de la station par un collectif et depuis une autogestion s’est installée.

Nous comprenons que cette situation intolérable n’entre point dans vos préoccupations prioritaires.

Qu’en est-il si c’était la même situation dans une station des régions de métropole ? Auriez-vous pris tant de temps pour agir ?

Un grand nombre de salariés souffre de la situation et de la confiscation de leur outil de travail. Ces mêmes salariés qui sont mis à l’index par un petit nombre n’ont qu’un but assurer la survie et la pérennité de la station.

jeudi 17 décembre 2009

Le SNPCA-CGC, le SNJ, la CFDT et des comités d'entreprise de France Télévisions vont déposer au T.G.I. une demande d'annulation de la consultation

Voyez la dépêche AFP du 17 décembre 2009 sur la réorganisation France Télévisions: des syndicats vont se tourner vers le TGI

"PARIS, 17 déc 2009 (AFP) - La CFDT, le SNJ, la CFE-CGC et des comités d'entreprise de France Télévisions vont déposer au tribunal de grande instance une demande d'annulation de la consultation organisée par le groupe public pour sa réorganisation, a-t-on indiqué jeudi à l'AFP de source syndicale.

La direction de France Télévisions avait organisé une consultation formelle des syndicats sur sa réorganisation en entreprise commune. L'avis émis mardi par le comité central d'entreprise (CCE), bien que négatif, autorise France Télévisions à mettre en oeuvre son projet d'organisation à compter du 4 janvier. Mais cet avis émis par la CGT, majoritaire, est contesté par les élus SNJ, CFDT, CFE-CGC et Sud qui, eux, n'ont pas voulu voter, estimant "ne pas avoir été suffisamment informés" sur le projet de réorganisation.

"La CFDT, le SNJ et la CFE-CGC ainsi que 14 comités d'entreprise (sur 27 au total) de France Télévisions ont décidé d'aller en justice pour une action en annulation de la procédure de consultation sur le projet de la nouvelle organisation", a indiqué mercredi la source syndicale. L'action sera déposée au TGI de Paris en début d'année et un avocat a déjà été mandaté.

La loi réformant l'audiovisuel public a transformé France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO), auparavant constitué d'une quarantaine de sociétés, en une entreprise commune. Dans ce cadre, France 3 va réorganiser son réseau régional en regroupant les 13 directions régionales en quatre "pôles de gouvernance" et en créant 24 web télévisions.

bow/juc/db "

mercredi 16 décembre 2009

Le NON de la CGT qui réjouit Carolis et condamne les salariés

Le NON de la CGT qui réjouit Carolis et condamne les salariés.

Incroyable. Hier au sortir du CCE Patrick de Carolis adressait à l’ensemble des salariés un texte surréaliste se « félicitant de la consultation négative qui marquait une étape importante dans la vie de l’entreprise ».

Carolis prenait bien soin d’écrire tout en bas de texte et en italique: « Cet avis clôt le processus d’information-consultation engagé en avril dernier, et permettra le début du déploiement de la nouvelle organisation à compter du 4 janvier, selon les modalités et le calendrier prévu ».

Autrement dit, personne n’est finalement d’accord avec moi mais c’est égal, je passerai en force…et d’utiliser la langue de bois habituelle: « En saluant la qualité du dialogue social, nourri et intense, qui a prévalu tout au long de la procédure d’information et de consultation sur le projet de nouvelle organisation de France Télévisions ».

Il faut oser ! Sur 20 les élus qui étaient consultés, les élus SNJ, CFDT, CFE-CGC et Sud ont lus et adopté un texte estimant "ne pas avoir été suffisamment informés sur le projet" et ont donc à l’instar de plusieurs CE notamment de France 2, de France 3, de France 5 ou encore de stations de RFO ont refusé de rendre un avis.

Les 10 élus CGT ont eux émis un avis négatif sur le projet. La CGT qui a refusé de différer son avis alors qu’elle écrivait sur ses tracts ne pas être informée et avoir beaucoup trop d’interrogations en suspend, (alors que sur le point suivant, celui de la formation, elle proposait de «réserver » son vote !) a par ce vote, accordé de fait "un chèque en blanc" à Carolis.

Bilan de la situation : Qu’ils s’agissent des 10 votes négatifs ou des 10 autres qui se déclarent dans l’incapacité de rendre un avis…Il n’y a pas photo : Personne ne valide la réforme CAROLIS…c’est un constat et un fait.

Venir ensuite parler du «dialogue social, qui se serait déroulé sur plusieurs mois, consolidé par l’accord de méthodologie [violé en permanence depuis sa signature ne serait-ce, encore ce 15 décembre, que de l’article 4] qui aurait permis aux instances représentatives du personnel de disposer de moyens supplémentaires pour mener un travail rigoureux d’information, d’analyse et de propositions » c’est de la provocation et du cynisme.

Comment du reste parler de dialogue social lorsqu’une dizaine de procédures sont en cours et qu’au regard de ce satisfecit indécent, une autre suite judiciaire devrait voir le jour ?

Et dire que le Gouvernement et les ministres en charge du dossier France Télécom ont demandé au PDG de l'entreprise de télépphonie de suspendre sa réforme finalement peu compréhensible et donc pas comprise.

A France Télévisions ce serait 2 poids, 2 mesures. A l’unanimité personne ne soutient la réforme Carolis quoi que fussent les motivations des uns ou des autres mais lui se réjouit de la mettre en oeuvre fort de cet avis négatif !!!!!!

A TOI et à toute ta famille Bonnes fêtes de fin d’année !!!!

A TOI et à toute ta famille Bonnes fêtes de fin d’année !!!!

Vous avez été très nombreux à nous saisir sur ce mail qui a été adressé comme ceux habituellement adressés par FO après les paritaires.

Nous sommes intervenus à votre demande, comme la CFDT entre autres pour saisir officiellement la direction sur ce genre de racolage mensonger qui donne la nausée.

Voici les extraits de contenu de ce mail dans lequel FO écrit en gras Réponse requise :
- «Selon, sauf erreur ou omission, des listes de mesures salariales ont été communiquées par la direction de France Télévisions à tous les syndicats » [1er constat donc, pas uniquement à FO]

- «Au nom du syndicat Force Ouvrière, nous avons le plaisir de t’annoncer que tu as été retenu(e) pour une mesure d’avancement au titre du rattrapage des salaires lors du comité de suivi du 7 décembre 2009. [2ème constat, il faut quand même n’avoir pas peur du ridicule pour se féliciter du « plaisir » qu’on a à faire une annonce lorsqu’on sort juste avant un tract intitulé : « Augmentation des salaires 2009 : confusion et opacité »]

- «Selon l’engagement pris devant FO par France Télévisions, cette mesure sera mise en œuvre dans la paie de décembre 2009 » [3ème constat, la direction unilatéralement a déjà adressé la liste de salariés bénéficiaires aux services de gestion pour la mise en paie, FO n’y est pour rien]

La suite, summum de la mystification, est le plus risible : «Ayant toujours objectivement défendu et informé les salariés, Pour TOI, le syndicat FO espère que cette mesure rétablisse enfin l’équité sociale et salariale au sein de France 2… » [constat qui a de quoi laisser pantois, FO te tutoie, FO espère que la mesure qu’il aurait soi-disant défendu (demandez donc à voir leurs liste !!!!) rétablisse l’équité…mais de qui se moque-t-on ?]

Quel cynisme et quel baratin …au moment même où ce matin, le représentant FO au CCE a « dénoncé la méthode, demander le gel des mesures et la non communication des listes tant que les critères ne seraient pas connus et validés de tous »…Quelle pantalonnade.

Conclusion pour FO: A TOI et à toute ta famille, le syndicat FO te souhaite de passer de Bonnes fêtes de fin d’année !!!!

La direction en rit mais ne réagit pas et la grande majorité des salariés s’indigne de cette démagogie incessante et outrancière…Il conviendrait de traiter cela avec le plus grand mépris comme il se doit s’il ne s’agissait pas de pouvoir d’achat, mais il est clair que la ficelle est trop grosse pour ne pas réagir.

mardi 15 décembre 2009

Il est 17H00 et la CGT au CCE de France Télé continue de vouloir donner un avis

Dans le cadre d'une énième suspension de séance, le SNPCA-CGC a proposé de voter la résolution suivante:

"Les élus du CCE, réunis en séance ordinaire ce mardi 15 décembre constatent à nouveau comme l’écrit la CGT dans son tract du 14 décembre 2009 que : « des interrogations sur les conséquences du déploiement du projet de réorganisation restent entières et que sur un grand nombre de points la direction ne donne pas suite aux propositions argumentées des représentants du personnels ».

L’ensemble des élus ne peut être que d’accord. A cet effet, devant ce manque d’information suffisante et sur les nombreuses interrogations plusieurs CE ont voté des motions demandant le report de la consultation, (RFO Guadeloupe, France 5, RFO Malakoff….) dernier exemple en date, le CE de France 2 qui n’a ni légalement, ni officiellement été consulté le 14 décembre sur le projet.

En tout état de cause, toute consultation transgresserait de facto l’accord de méthodologie qui dispose dans son article 4 que « l'information-consultation doit être préalable dans les CE avant celle du CCE ». Force est de constater que ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Dans le respect de l’accord de méthodologie et de l’ensemble de ses dispositions ne serait-ce que sur ce point spécifique, les élus demandent le report de la consultation."

La CGT sait pertinemment que rendre un avis c'est "boucler" le processus...elle a vainement essayé de convaincer les autres syndciats qu'il fallait voter NON (voir son tract intitulé: Le NON sans concession de la CGT...voir la liste des interrogations au bas de ce post) mais personne n'est dupe.

Si la CGT refuse de voter cette motion qui reprend son constat et se prononce négativement, preuve aura été faite que cette attitude qui semble s'opposer au projet, n'est en réalité qu'une posture.


En toute logique, comment la CGT va-t-elle pouvoir expliquer qu'elle établit une liste d'une dizaine de manquements de la direction qui comme elle l'écrit - il faut le redire - mettent en avant« des interrogations sur les conséquences du déploiement du projet de réorganisation restent entières et que sur un grand nombre de points la direction ne donne pas suite aux propositions argumentées des représentants du personnels »...et finalement rendre un avis?





Les élus CFDT, SNJ, CGC et Sud du CCE, réunis en séance ordinaire ce mardi 15 décembre s'estiment ne pas être en capacité de fournir un avis

Les élus CFDT, SNJ, CGC et Sud du CCE, réunis en séance ordinaire ce mardi 15 décembre qui s'estiment ne pas être en capacité de fournir un avis motivé sur le point 3 de l’ordre du jour : « Consultation sur le projet de nouvelle organisation de France Télévisions : organisation des activités centrales et organisation des réseaux régionaux. » ont adopté en séance la déclaration suivante:


"Ce CCE est l'étape ultime du processus d'information consultation prévu par l'accord de méthodologie. Depuis plusieurs mois toutes les IRP impliquées (CCE, CE, CHSCT) ont tenté en vain d'obtenir de la direction une information préalable, loyale et complète tant sur la finalité de la restructuration que sur ses conséquences précises en terme d'activité, de structures, d'emplois et de conditions de travail. En effet si la direction a fourni une somme de documents, ces informations ne permettent pas de définir précisément les effets de la restructuration sur les intérêts des salariés que les élus représentent.

Les élus CFDT, SNJ, CGC et Sud du CCE, réunis en séance ordinaire ce mardi 15 décembre, s'estiment donc ne pas être en capacité de fournir un avis motivé sur le point 3 de l’ordre du jour : « Consultation sur le projet de nouvelle organisation de France Télévisions : organisation des activités centrales et organisation des réseaux régionaux. »

Pour justifier leur décision, les élus se fondent sur deux arguments, le premier d'ordre social, le second d’ordre juridique.

1) Aspect social :

Il manque, au minimum, un organigramme clair de la migration des personnels vers leurs nouvelles affectations, prenant en compte la situation de chaque salarié, ainsi qu'une véritable appréciation des conséquences du plan de départs volontaires à la retraite sur la structure de l'entreprise et sur l'emploi. Comble du double langage, la Direction a communiqué via l'intranet que l'ensemble des salariés seraient informés de leur positionnement individuel au sein de la nouvelle organisation, au plus tard le 15 janvier 2010. Il est clair que ces informations capitales pour les salariés auraient du être portées à la connaissance des instances avant la consultation.

Quant aux demandes formulées réponses par les Commissions ad hoc du Comité Central d'Entreprise, elles ont quasiment toutes été rejetées par la Direction.

Si les élus n’éprouvent pas une hostilité de principe à l’idée même d’entreprise unique, ils ne peuvent que déplorer l’opacité dans laquelle la Direction entend la réaliser.

Pour la CFDT, le SNJ, la CGC et Sud, il ne saurait être question de signer un chèque en blanc à la Direction. De la même façon, se contenter de donner un avis négatif tout en estimant ne pas être suffisamment informé serait aussi contradictoire qu'irresponsable. Ce serait valider les effets de la mise en place de la restructuration avant de connaître leur contenu et leur étendu.

2) Les considérations juridiques

La consultation des CE et du CCE de France Télévisions sur le projet de nouvelle organisation est mise en cause par l’Inspection départementale du travail du secteur sud de Paris. Cette dernière estime que, par les conditions de mise en œuvre des avenants modifiant l’accord de méthodologie du 10 juillet 2009, ces avenants « apparaissent illégaux ».

Par ailleurs, plusieurs CE ont voté le report de l'avis sur la nouvelle organisation, toujours en raison du manque d'informations de la part de la direction. Or, l'accord de méthodologie impose dans son article 4 l'information-consultation préalable des CE, avant celle du CCE.

Au vu de ces constats, les élus CFDT, SNJ, CGC et Sud exigent de la direction qu'elle continue le processus d'information/consultation jusqu'à l'obtention des éléments d'information indispensables.

En dépit de cette demande si la Direction entendait passer en force, les organisations syndicales précitées poursuivront pour entrave. "

lundi 14 décembre 2009

A France Télévisions: Quand la CGT dit NON c’est OUI…

Quand la CGT dit NON c’est OUI…
Séance du CE de France 2, ce 14 décembre 2009. Une fois encore l’alliance clairement affichée CGT/FO a tenté un nouveau tour de passe-passe pour rendre coûte que coûte l’avis que la direction veut obtenir.
En préalable les élus CFDT, le SNJ et le SNPCA-CGC indiquent que faute d’informations suffisantes malgré les demandes maintes fois réitérées des élus du CHS-CT, l’instance a voté majoritairement une résolution indiquant qu’elle ne pouvait se prononcer. L’alliance CGT/FO et la direction ont contesté ensemble ce vote…expliquant que le CHS-CT, selon ce trio de circonstance, avait bien été consulté et que cette résolution représentait un refus de se prononcer.

Légalement c’est totalement faux. Et le Trio d’acolytes d’argumenter pêle-mêle : « Comme il n’y a pas de quorum au CHSCT, l’avis rendu par l’alliance CGT/FO est valable» [cette bonne blague !] « Comme la résolution n’a pas été lue formellement » [encore un gros bobard] le vote n’est pas valablement exprimé [eh ! oui pour le Trio quand le vote ne va pas, il n’est pas valable !!!!!] etc...Pour les leçons de démocratie, le Trio repassera.

1er round: La résolution suivante soutenue par la CFDT, le SNJ et le SNPCA-CGC est mise aux voix (à bulletin secret): « Les élus et les représentants syndicaux du CE pôle France 2 constatent que les documents remis à ce jour ne leurs permettent pas d’être utilement informés quant aux conséquences de la réorganisation sur l’établissement France 2, puisqu’ils ne font état du projet d’organisation que par domaines, mais non par établissement et par service, et ne comportent en autre aucune donnée nominative.

Malgré la résolution votée à l’unanimité lors du CE du 6 novembre 2009 demandant notamment l’organigramme nominatif, les lignes hiérarchiques et le contenu des postes au moment de la bascule, aucun nouveau document ne nous a été fourni, en conséquence les élus sont pas en mesure de rendre un avis. »
8 voix « POUR » la résolution, 3 « CONTRE », 2 « ABSTENTIONS » et 3 votes « NUL ». La motion est normalement adoptée.

Le Trio conteste cette vision des choses. Selon eux, l’article L.2325-18 du Code du travail dispose que « Les résolutions du comité d'entreprise sont prises à la majorité des membres présents » et d’ajouter « Il s’agit des membres physiquement présents au moment du vote, qu’ils participent ou non, et il faut prendre en compte –négativement – aussi bien les abstentions que les bulletins blanc ou nuls ; en cas de partage des voix, une résolution ne peut être considérée comme adoptée »
Le Trio indique donc qu’en additionnant les abstentions, les bulletins blanc et les nuls, le total est de 8 contre 8 pour cette résolution et qu’elle n’est pas adoptée puisqu’il y a égalité des voix

2ème round: La CGT propose une « résolution en forme d’avis négatif » précisant que comme sur les chantiers, la direction fait de toute façon ce qu’elle veut que les syndicats s’abstiennent de rendre avis ou pas ! [Pour prendre la CGT à son propre argument fallacieux, comment peut-on rendre un avis alors qu’a plusieurs reprises, on a reconnu ne pas être suffisamment informé ? …et puis, puisque s’abstenir de rendre un avis ou pas, c’est du pareil au même ?] La CGT va donc proposer de voter sa résolution en forme d’avis.

Suspension de séance à la demande du SNPCA-CGC. Retour des élus. La direction demande donc de passer au vote sur l’avis négatif proposé par la CGT/FO [la CGT/FO qui sait comme tous les syndicats autour de la table qu’un avis même négatif est un avis et que comme le dit la direction le processus est clos]

Avant de passer au vote sur la proposition de texte CGT, les élus CFDT, le SNJ et SNPCA-CGC considérant s’être clairement prononcé dans leur résolution, ne pouvant rendre ce jour un avis, vont lire pour réaffirmer leur vote la motion suivante : « Suite au vote majoritaire d’une résolution précisant l’incapacité des élus à se prononcer sur le projet de réorganisation en entreprise commune, les élus et représentants des syndicats CFDT, le SNJ, SNPCA-CGC, SITR et SRCTA constatent que la direction force à la consultation du point 3 à l’ordre du jour malgré la décision souveraine de l’instance et ce en totale entrave ».

A main levée cette fois-ci, la CGT/FO votent la résolution mise au vote par la CGT indiquant sur l’avis négatif qu’elle se prononce à 8 voix « POUR » la résolution CGT [les seuls élus CGT et FO], 8 élus CFDT, le SNJ et SNPCA-CGC s’abstenant de voter la motion ont réaffirmé s’être clairement exprimés au travers de la résolution, propos renforcés par la lecture de la motion.

Le Trio s’est donc félicité….avis aurait finalement été rendu….même négatif, qu’importe la direction allait pouvoir mettre en œuvre sa « réorganisation » !!! Tout ceci est FAUX.

Le Trio entre la mise aux voix des 2 résolutions venait d’avoir une amnésie fulgurante. La motion de la CGT serait passée quand celle de l’intersyndicale ne le serait pas !?

C’est une plaisanterie. Le Trio a juste oublié ce qu’il venait d’affirmer qu’en additionnant les abstentions, les bulletins blancs et les nuls, si leur total est égal à celui des « POUR » pour alors la résolution n’est pas adoptée puisqu’il y a égalité des voix.

La résolution de la CGT n’est donc pas adoptée. Le Trio ne peut donc se prévaloir d’un quelconque avis et la consultation sur le point 3 n’a de toute façon et en tout état de cause, jamais été rendu.

Légalement le CE n’a donc pas officiellement été consulté. Eh ! oui, la consultation n’a pas eu lieu puisque les 2 votes qui ont eu lieu l’ont été, soit sur la résolution soutenue par la CFDT, le SNJ et SNPCA-CGC, soit sur la résolution soutenue par la CGT et FO.
Il n’y a eu aucun autre vote.

La direction ne peut donc pas se prévaloir d’un quelconque avis pour le CE de France 2…elle ne pourra pas les 15 et 16 décembre, faire rendre un avis au CCE plusieurs CE ayant voté le report de l'avis sur la nouvelle organisation (France 5, RFO Malakoff, RFO Guadeloupe, France Télé SA et aujourd’hui France 2…).

De plus, l'accord de méthodologie impose dans son article 4 l'information/consultation préalable des CE avant celle du CCE…Ce n’est pas le cas.
Par conséquent, si en dépit du manque d'informations de la part de la direction, la direction entendait mettre en œuvre cette nouvelle organisation et consulter le CCE pour qu’il émette un avis, cela constituerait bel et bien une entrave pouvant justifier de la condamnation pénale du président du Comité Central d'Entreprise et de quiconque s’en rendra complice.

vendredi 11 décembre 2009

Le SNPCA-CGC ira au Pénal si le CA de France Télé devait rendre un avis le 18 décembre 2009 après le viol de l'article 4 de l'accord de méthodologie

Comme nous l'indiquions hier, par cinq voix contre quatre, le CHSCT a donc adpopté une résolution par laquelle les élus estiment que les réponses données par la direction du groupe « ne sont pas suffisantes ».

« La majorité des élus du CHSCT de France 2 considèrent ne pas être en capacité d'apprécier toutes les répercussions de la nouvelle organisation
proposée par France Télévisions, qu'il s'agisse de services, de secteurs,
d'emploi en général », précise la résolution.

Le CE de Malakoff a fait de même le 10 décembre, mettant en avant le courrier de l'Inspecteur du travail qui considère l'accord de méthodologie hors la loi à plusieurs égards notamment le calendrier et les avenants.

La direction n'en a que faire...elle entend bien faire rendre un avis au CCE mardi 15 décembre!

Or l'accord de méthodologie dans son article 4 dispose clairement: "Consultation des comités d’établissement concernés"

Comme il s’agit bien de « l’avenir de France Télévisions et de l’ensemble de ses collaborateurs » et qu’il est question d’ «une consultation de qualité concernant la réorganisation à venir», le projet de nouvelle organisation de l’entreprise émanant de la Direction générale et couvrant dans chaque domaine d’activité plusieurs comités d’établissements, les comités d’établissement existants seront également et préalablement à la consultation du CCE transitoire, consultés sur la mise en place de la nouvelle organisation.

Si postérieurement à la mise en place de la nouvelle organisation, des mesures d’adaptation devaient être prises par un chef d’établissement, le comité d’établissement concerné serait alors et de fait consulté préalablement sur les mesures envisagées.


Préalablement...dit l'accord. Aujourd'hui l'ensemble des CHSCT et des CE n'ont donc pas été préalablement consultés puisque certains s'estimant insuffisamment informés (pour ne pas dire informés a minima voire désinformés) n'auront donc pas été officiellement et préalablement consultés. Ce ne sera bien évidemment pas le cas le 16 décembre.

Réunir le Conseil d'administration de France Télévisions également appelé à donner son avis, vendredi prochain soit le 18 décembre, devient de facto un délit pénal dit délit d'entrave.

Le CE de RFO Malakoff, à l'instar du CHSCT de France 2 insuffisamment informé refuse de rendre un avis sur la réorganisation France Télé

La CGC soutient sans réserve, comme la CFDT et le SNJ la soutienne, la Résolution du Comité d’établissement de France Télévisions RFO Malakoff votée à l’unanimité des élus présents.

Les élus du CE de France Télévisions RFO Malakoff, réunis en séance ordinaire ce jeudi 10 décembre 2009, refusent d’émettre un avis sur le point 1 de l’ordre du jour « Consultation sur le projet de nouvelle organisation de France Télévisions : organisation des activités centrales et organisation des réseaux régionaux. »

Les élus se fondent pour motiver leur refus sur deux arguments, le premier relevant de la revendication sociale, le second de considérations d’ordre juridique.

1) La revendication sociale :

Dans l’état actuel des informations fournies aux élus, le projet de nouvelle organisation de France Télévisions ne permet pas de donner un avis motivé.
Il manque, au minimum, un organigramme clair de la migration des personnels vers leurs nouvelles affectations, prenant en compte la situation de chaque salarié.

Cette revendication rejoint l’inquiétude croissante des personnels de France Télévisions RFO Malakoff au fur et à mesure que la date butoir du 4 janvier, arrêtée par la Direction pour la mise en oeuvre de cette réorganisation, approche.

Si les élus n’éprouvent pas une hostilité de principe à l’idée même d’entreprise unique, ils ne peuvent que déplorer l’opacité dans RFO Malakoff, laquelle la Direction entend la réaliser. Techniciens, personnels administratifs et journalistes de l’établissement de Malakoff ignorent aujourd’hui dans quel cadre, dans quel site et sous la responsabilité de qui, ils sont censés travailler dans les premières semaines de l’année 2010.

Autre inconnue lourde de conséquences pour les salariés de France Télévisions RFO Malakoff : le démarrage de la TNT Outre mer, qui remettra en cause l’activité actuelle de l’établissement.

La confiance des élus du personnel que sollicite la Direction comme réponse à l’ensemble des questions posées par les commissions ad hoc du CCE ne saurait nous rassurer et encore moins nous suffire sauf à signer un chèque en blanc à la Direction, ce qui ne serait pas responsable de notre part au regard des salariés que nous représentons.

2) Les considérations juridiques
La consultation du CE de France Télévisions RFO Malakoff du point 1 de l’ordre du jour est mise en cause par l’Inspection départementale du travail du secteur sud de Paris, saisie par
le Syndicat National des Journalistes.


Dans son courrier en réponse du 1er décembre dernier, l’Inspection du travail estime que, par les conditions de mise en oeuvre des avenants 1 et 2, modifiant l’accord de méthodologie du 10 juillet 2009 applicable à France Télévisions, ces avenants « apparaissent illégaux ».

Or, ce sont des modifications qui permettent à la Direction d’imposer aujourd’hui une consultation au CE de France Télévisions RFO Malakoff sur le point 1.

Si en dépit du refus de notre CE d’émettre un avis, la Direction entendait mettre en oeuvre cette nouvelle organisation, cela constituerait une entrave au fonctionnement du Comité d’établissement qui justifierait une condamnation pénale du président du Comité d’établissement.
Les élus mandatent dès à présent le Secrétaire du Comité d’établissement, Madame Nathalie Di Luca pour engager toute action devant le Tribunal de Grande Instance ou devant toute autre juridiction en 1ère instance aussi bien qu’en appel, en référé ou, le cas échéant en Cassation, afin qu’il soit fait injonction à France Télévisions d’informer préalablement et
pleinement le Comité sur son projet de nouvelle organisation.


Par ailleurs, les élus mandatent expressément le Secrétaire pour engager devant la juridiction pénale une action visant à faire condamner les responsables de l’entrave au droit du Comité ci-dessus décrite.
A ces fins, le Comité dégage une ligne budgétaire de 4000 euros. Le Comité désigne le cabinet d’avocat Grumbach et associés afin de diligenter ces procédures.

Le cabinet devra rendre compte au Secrétaire de ces diligences au fur et à mesure de l’avancement de ces instances.

Fait à Malakoff le 10 décembre 2009

Voté à l’unanimité des élus présents

jeudi 10 décembre 2009

Le CHSCT de France 2, insuffisamment informé, vote une résolution refusant de rendre un avis

Le CHSCT de France 2, insuffisamment informé, vote une résolution refusant de rendre un avis sur le projet de réforme que voudrait faire passer en force France Télévisions.

La majorité des élus du CHSCT ( 5 sur 9) donc l'instance elle-même, ne rendra pas d'avis tant que la direction continuera de tenir les IRP à commencer, le cas échéant par le CHSCT, dans le flou le plus total ne lui permettant évidemment pas de rendre un avis.

4 élus (dont le Secrétaire) CGT/FO ont estimé, eux, devoir rendre un avis. Pour autant le fait que l'instance insuffisamment informée se déclare dans le cadre d'un vote sans équivoque dans l'incapacité de rendre ce 10 décembre un avis , ces 4 votes n'ont aucun poids et ne peuvent en aucun cas être considérés par une direction aux abois comme un quelconque avis.

En ce qui concerne le SNPCA-CGC, le CHSCT de France 2 consacrant par un vote le fait de ne pas être en capacité de se prononcer sur le point, est donc le seul qui vaille.

En effet le peu d’informations dont disposent les élus ne sont pas de nature à leur permettre de rendre un avis sur le projet de réorganisation présenté par France Télévisions ainsi que les impacts que ce dernier pourrait avoir sur les emplois et les conditions de travail.

A l'instar des IRP et des élus du CHSCT de France 3 qui ont, eux, pris connaissance de l’enquête réalisée par le cabinet Sexant Expertise justement à la demande du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail CHS-CT du siège qui met en avant un manque de concertation évident :
- « un projet qui échappe aux salariés parce conçu au sommet par une équipe restreinte qui fait club »
ou encore « un système d’exclusivité avec des happy few ».

L’analyse du cabinet d’expertise dans un paragraphe intitulé « III.1 L’appréhension du projet par les salariés du Siège et de la Rédaction Nationale » écrit :
- un mode de pilotage du projet qui fait souffrir
- Une absence de communication et d’information sur le projet de nouvelle organisation
- Le projet de nouvelle organisation de France Télévisions fait souffrir les salariés parce qu’il n’y a pas de communication sur le projet.
- La très grande majorité des salariés rencontrés au cours des investigations a spontanément relevé et déploré cette absence d’information et de communication sur le projet.
Ou encore :
- Une absence de communication et d’information source de tensions et de dysfonctionnements dans les services.
- Un projet qui somme pourtant des salariés de s’exprimer sur ce qu’ils ne connaissent pas avec des salariés n’ont pas été associés en amont à la conception du projet,

Et enfin l’analyse soulignant que :
-Tout ceci est source de souffrance et porteur d’une aggravation des troubles psychosociaux perceptibles au Siège.
Dans son mode de pilotage, centralisé et pyramidal, le projet fait souffrir les salariés. Il génère de l’inquiétude et de la souffrance particulièrement perceptibles chez les salariés du Siège….Ce diagnostic d’un contexte anxiogène, d’un malaise profond et durable, ainsi que l’existence de nombreuses situations de souffrance au travail, est confirmé par le médecin du travail.

Ils sont de plus en plus nombreux ceux qui observent que la direction entend mettre en application son soi-disant projet dans l'opacité la plus totale.

Cette analyse qui est du reste rendue pour les personnels du Siège par Sextant, se révèle diamétralement opposée à celle rendue par Sécafi-Alpha.

Face à un tel contexte anxiogène et 2 rapports qui disent tout à fait le contraire, comment s'y retrouver ? Lorsqu'on est malade et qu'on a 2 visions parfaitement opposées, on a recours à une troisième.

De surcroît, pas plus les élus du CHSCT de France 2 comme ceux de France 3, que finalement les cabinets d’expertise, ne sont en mesure de retrouver les effectifs globaux publiés par France télévisions, dans le cadre du bilan social, dans la réorganisation prévue. A l’évidence, il manque des emplois et personne ne peut vraiment dire où.

Afin de pouvoir comparer l’existant avec le projet, l'ensemble des élus du SNPCA-CGC entre autres réclament un document qui est la photographie de l’actuelle organisation qu’ils mettront en parallèle avec le projet avant même de se prononcer.

jeudi 3 décembre 2009

«1.800 mesures de rattrapages des disparités salariales» à la tête du client sur France Télé; le SNPCA-CGC va saisir la HALDE et envisage une plainte

«1.800 mesures de rattrapages des disparités salariales» à la tête du client sur France Télé; le SNPCA-CGC va saisir la HALDE et envisage une nouvelle plainte au Pénal.

Fin novembre, le SNPCA-CGC dénonçait la mascarade des réunions dites paritaires (où la direction fait de toute façon ce qu’elle veut) visant à « avancer » ou « promouvoir » certains collaborateurs des chaines.

Pour le SNPCA-CGC la coupe était pleine : régression sociale, retour aux vielles méthodes, abandon ce faisant du fragile équilibre qui avait péniblement percé et creusement donc des illégalités en arrosant très souvent en dépit du bon sens…l’organisation syndicale avait claqué la porte refusant de signer les listes présentées par la direction (sur France 2 par exemple)

Prise en flagrant délit, la direction a cru devoir expliquer que dans le cadre de «mesures visant à rattraper les disparités salariales», elle devrait se pencher sur les « oubliés » avec 1800 « autres » mesures!

Une majorité d’organisations syndicales a exigé de connaître les « critères qui prévalaient pour mettre à jour ces 1.800 cas de disparités »….Bien évidemment pas de réponse…ou plutôt si, la langue de bois habituelle avec des mots comme: moyennes, fourchettes, groupes de salaires, comparaison et pondération et autre baratin de ce style.

Personne ne saurait donc comment ces disparités étaient prises en compte….quant au contradictoire fondamental dans tout débat, la direction s’assoyait donc copieusement dessus.

Une véritable hypocrisie, un enfumage de première, un tour de passe-passe sous couvert de régler soi-disant des disparités qui ne fait en réalité qu’aggraver en toute connaissance de cause tout un tas d’inégalités. La direction imaginant même « rattraper », avec ce saupoudrage pipé d’avance, des erreurs de recrutements de salariés qu’elle a embauché en dessous des rémunérations normales. La direction créerait, dès l'embauche, des disparités et les ferait ensuite supporter à ceux qui les vivent depuis des années au quotidien! Tu parles.

Summum : Que s’est-il passé ce matin ? La direction a envoyé (malencontreusement c’est un euphémisme) une liste de salariés dits « éligibles »….éligibles à quoi ? Eh ! bien à une mesure de rattrapage salarial.
La direction aurait sûrement aimé annuler l’envoi inopiné mais trop tard; la plupart des syndicats avaient ouvert le mail et l’avaient sauvegardé [d’ailleurs à ceux qui n’auraient pas pu récupérer cette liste, le SNPCA-CGC la tient à disposition]

Seulement voila, petit problème pour ne pas dire énorme scandale….tout à droite du document, sous la colonne éligible était inscrit : « OUI » ou « NON ».

Il n’y a pas 50.000 façons de voir la chose….ou bien il y disparité, et l’on est éligible comme l’écrit France Télé, ou bien on ne l’est pas !

La définition du dictionnaire est d’ailleurs très claire à cet effet : « Qui remplit les conditions nécessaires pour être élu, pour être bénéficiaire [d’une prime, est-il donné comme exemple] Il n’y a pas de demie mesure.

En face du nom des salariés « tous éligibles » donc, on trouve la mention « OUI » mais on trouve aussi beaucoup la mention « NON ». A vomir.

Et si cela n’était pas suffisamment écœurant, on trouve dans cette liste de soi-disant disparités : des salariés qui viennent de bénéficier d’une mesure au titre des paritaires, qui avaient été promus dans les 3 ans qui précèdent alors que ne figure pas des collaborateurs qui n’ont eu qu’une mesure salariales ces 12 ou 13 dernières années et comble du cynisme des salariés qui sont dans cette situation mais dont le « NON » figure en face de leur nom.

Il n’y a aucun doute possible cette liste a été faite à la tête du client et la direction va devoir expliquer à la HALDE à qui le SNPCA-CGC va transmettre la liste, comment certains salariés très en retard sont sortis de cette liste et comment d’autre particulièrement en avance et pas à plaindre y sont inscrits alors qu’au regard de leur fiche de carrière, rien ne le justifie!

C’est une honte. Pire, en fin d’après midi, la direction pensant rectifier « le tir » a envoyé une nouvelle liste. Surréaliste; là des salariés « éligibles » sur la liste précédente avaient disparu…des noms avaient été rajoutés qui n’étaient à l’évidence pas éligibles…. Et encore des noms de salariés « éligibles » cochés « OUI » avaient basculés en « NON »…Et dans les régions nous avons des infos aussi délirantes qui nous sont remontées.

Le SNPCA-CGC transmettra également cette autre liste à la HALDE tout comme il les adresse à ses avocats pour savoir quelle suite judiciaire il convient de donner à cette affaire des plus nauséabondes.

André Rossinot maire de Nancy dénonce à France Télé " un projet mené en l'absence totale de transparence, unilatéralement et sans concertation

André Rossinot maire (UMP-Radical) de Nancy dénonce à France Télé " un projet mené en l'absence totale de transparence, de manière unilatérale, et sans concertation "

André Rossinot maire (UMP-Radical) de Nancy dénonce la réforme des antennes régionales de France 3. Il a "vivement dénoncé" vendredi le projet de réorganisation de France 3, visant à supprimer les directions régionales, dont celle de Nancy, au profit de quatre pôles de gouvernance.

"C'est un projet qui a été mené en l'absence totale de transparence, de manière unilatérale, et sans concertation ni avec les équipes de télévision elles-mêmes ni avec les élus", déplore le maire de Nancy dans un communiqué.

"Comment (...) expliquer le choix de Strasbourg comme siège du pôle Nord-Est alors que ce site n'est à l'évidence pas en position centrale par rapport aux régions concernées: Nord-Pas de Calais, Lorraine, Alsace, Bourgogne et Franche-Comté?", interroge-t-il par ailleurs, alors que siège à Nancy un "Pôle images" depuis 1982, chargé notamment de réaliser les habillages de nombreux programmes nationaux de la chaîne publique.

France Télévisions qui avait annoncé une nouvelle organisation de son réseau régional dans le cadre de la transformation de France Télévisions en entreprise commune prévoit de liquider au 31 décembre les directeurs régionauxdémontrant ainsi l’impréparation et la stupidité d’une pseudo réorganisation qui ne fait en réalité que miner un peu plus le terrain du prochain Président dont la nomination est semble-t-il imminente.

Dans la soi-disant réforme interne menée en dépit du bon sens, les 24 antennes de « proximité » dépendraiant non plus des 13 directions régionales actuelles mais de quatre "pôles de gouvernance" (Nord-Est à Strasbourg, Nord-Ouest à Rennes, Sud-Ouest à Bordeaux et Sud-Est à Marseille), afin prétend l’entreprise "d'optimiser les moyens humains et financiers".

Quelle fumisterie. Ils sont maintenant ultra majoritaires ceux qui comme André Rossinot dénoncent la mise en place " d’une réorganisation menée en l'absence totale de transparence, de manière unilatérale, et sans concertation "….

Quant à ceux qui racontent que "certains grands patrons auraient été reçus à l’Elysée ces dernières semaines pour rendre prétendument hommage au PDG de France Télévisions qui selon eux mènerait depuis des mois des négociations serrées dans un soi-disant climat de sérénité en interne, autour de son projet d’entreprise unique", on voit que la période de Noël approche et avec elle, certains contes à dormir debout.

Pipeau que tout cela. Et les bobards sur un quelconque climat de sérénité qui règnerait autour du projet, ne trompent personne…Ceux qui sous couvert d’informer tiennent de tels discours sont à 100.000 lieuses de la réalité... Ils verront bien dès les premiers jours de janvier 2009, si c’est la sérénité qui règne !

La majorité des syndicats de France télévisions sont opposées à cette incompréhensible « réorganisation » à l’horizontale qui poserait clairement les fondations d’un retour à l’ORTF puissance 10.
Une demie douzaine de procédures en Justice contre France Télévisions sont pendantes…dernière en date l’assignation en référé déposée devant le TGI de Paris par le SNPCA-CGC, signifiée le 27 novembre à l’entreprise et dont l’audience vient le 15 décembre à 10h00 ; procédure qui vise à faire annuler toutes les réunions du CCE tenues illégalement depuis le 1er octobre 2009 et suspendre les processus d’information/consultation tenus dans des conditions tout aussi irrégulières sur « le projet unilatéral, opaque et poursuivi sans la moindre concertation ».

mercredi 2 décembre 2009

Carolis privé de promo

Le Canard enchaîné livre une savoureuse anecdote concernant la promo littéraire de Carolis : "alors que Carolis est en plein discours sur son livre, à la foire du Livre de Brive en Corrèze et que France 3 relaie l'évènement [on n'est jamais mieux servi que par soi-même!], il disparaît subitement des écrans."

Les téléspectateurs ont alors droit au message classique "Veuillez nous excuser pour cet incident technique..." Pendant ce temps de Carolis cause toujours.

Finalement la panne est identifiée. Il s'agit du satellite de France 3 Limousin qui a flanché, car trop vieux et dont le remplacement n'est pas prévu compte tenu des mesures budgétaires draconiennes imposées à la chaîne par... Patrick de Carolis !

C'est un peu de promo pour le livre de Patrick de Carolis qui se perd... Et un argument de choix pour les dirigeants de France 3 Limousin lorsqu'ils réclameront des moyens supplémentaires au PDG de France Télévisions !"

France Télévisions assigné en référé au TGI le 15 décembre 2009 à 10h00

DÉCLARATION LIMINAIRE DE LA CGC MÉDIAS AU CCE (CONTESTÉ) DE FRANCE TÉLÉ

Depuis le 12 juin 2009, le SNPCA-CGC affilié à la Fédération CGC des Médias a lu à chacune des réunions du C.C.E. transitoire une déclaration liminaire contestant la régularité de ces séances.

La CGC Médias a, en la matière, mandaté expressément ses avocats pour engager plusieurs procédures en Justice. Le 15 décembre France Télévisions est assigné en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. L’huissier de justice a du reste confirmé que l’assignation a bien été délivrée le 27 novembre à France Télévisions, en vue de l’audience.

L’assignation vise, entre autres, à:

- Annuler les réunions irrégulières du CCE des 7-8 octobre 2009 et 12-13 novembre 2009
- Ordonner la suspension de toute nouvelle réunion ordinaire et/ou extraordinaire du CCE notamment jusqu’à ce que les conditions permettant à l'instance de siéger régulièrement soient réunies....
- Ordonner également la suspension des procédures d’information-consultation relatives, d’une part, à la nouvelle organisation de France Télévisions et, d’autre part, au projet de dispositif de départs volontaires à la retraite.....

La CGC Médias rappelle également que plusieurs contentieux sont toujours pendants :
-Une requête devant le TI de Toulouse pour demander l’annulation des élections à France 3 Sud dont le jugement est prévu pour le 14 décembre 2009,
- Une plainte pour entrave devant le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Marseille,
-Une requête devant le TI de Marseille pour contester et déclarer nul et nul d’effets le CE extraordinaire de France 3 Méditerranée du 10 juin 2009,

Le SNPCA-CGC comme les précédentes réunions, en l’occurrence celles qui ont eu lieu depuis le 1er octobre conteste formellement la tenue de cette nouvelle séance dont le syndicat demande aussi l’annulation.

Le SNPCA-CGC dénonce de graves manquements aux dispositions du Code du travail qui sont pourtant d’ordre public et entend démontrer que cette réunion comme celles à venir sont pour le moins depuis donc le 1er octobre basée sur des violations répétées du droit.

Dans de telles conditions, l’organisation syndicale n’a eu d’autre alternative que de saisir la Justice.

jeudi 26 novembre 2009

Résultats aux élections à TF1

Les élections professionnelles qui se sont tenues mercredi à TF1 ont vu la liste commune CFTC/FO/CFE-CGC rester majoritaire au Comité d'Entreprise et pour les délégués du personnel.

L'élection pour la mandature à venir et qui concernait uniquement TF1et non le groupe, a enregistré un fort taux de participation: "près de 4 électeurs sur 5"

Sur les huit sièges à pourvoir au CE, la liste commune CFTC/FO/CFE-CGC a obtenu six sièges dans les trois collèges (employés, maîtrise et cadres). La CFDT et la CGT ont obtenu chacune un siège. Aux élections des délégués du personnel dans les deux collèges (employés et maîtrise/cadres), huit sièges ont également été attribués à la liste commune, deux à la CGT et trois à la CFDT.

Mail de menaces contre des personnes nommées adressé par un « syndicaliste » en copie à des membres de la direction de France Télévisions

Voici le contenu du mail de menaces qu’a adressé un « syndicaliste » au directeur des relations sociales et D.G.A./D.R.H de France Télévisions ainsi qu’au D.G. de R.F.O s’agissant d’une réunion paritaire sur les mesures salariales devant être organisée par cette dernière et qui a été annulée : ( nous avons pour l'instant laissé volontairement les initiales mais nous détenons copie du mail dont nous publierons lors d'un prochain post l'intégralité avec le nom de son auteur ainsi que les noms des personnes menacées)

«Il faut faire envahir la réunion si elle se tient cet après midi ;

Le goudron et les plumes pour M….et G
…[Respectivement DRH et DS représentant légal du SNJ]

Avec une bonne dose pour G…… , c’est lui qui a mis le bordel en trompant Mme J….[Inspectrice du travail] et avoir liquidé les instances pendant 3 mois.

Il faut dire aux salariés la nuisance de ce syndicalisme corpo qui tourne le dos aux aspirations et aux intérêts des salariés »

Et la direction ne piperait pas!

De tels propos sont bien entendu inadmissibles....mais lorsque ces propos deviennent des écrits, qu'ils menancent physisquement une des membres de la direction et que de surcroît, ils sont adressés au directeur général de l'établissement visé, au directeur général adjoint de l'entreprise ainsi qu'au directeur des relations sociales, personne ne sera donc étonné que ces menaces entraînent : la mise à pied conservatoire de l'auteur asortie de l'ouverture d'une procédure de licenciement après convocation à entretien préalable.

France Télévisions: inquiétude et souffrance des salariés à la mode France télécom

Le magazine Marianne du 21 novembre publie page 45 un article intitulé : « Vent de paranoïa à France 3 » (en gras l'article de Presse)

« Absence de communication de la direction », « interrogation sur la stratégie générale »Un an après le début de la réorganisation de France Télévisions en entreprise unique
[quel début ? la soi-disant réorganisation en question, fait l’objet de diverses procédures devant la Justice…dernière en date l’assignation en référé devant le T.G.I. de Paris déposée par le SNPCA-CGC qui vient mi décembre et vise à faire annuler et déclarer irrégulières toutes les pseudos séances de CCE depuis le 1er octobre et faire suspendre pour le moins les soi-disant processus d’information/consultation sur cette soi-disant réorganisation et ce soi-disant dispositif de départs volontaires qui est en réalité un plan social, ndlr]
les salariés sont déboussolés.

C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par le cabinet Sexant Expertise à la demande du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail CHS-CT de France 3 que Marianne a pu consulter.
Depuis des mois les salariés souffrent en silence. Selon l’étude, s’ils n’ont pas d’hostilité de principe à la réorganisation de leur antenne
[qu’il s’agisse de France 2, 3, 4 ou 5…RFO compris, c’est pareil, ndlr] ils réfutent sa mise en œuvre : un projet qui leur échappe parce conçu au sommet « par une équipe restreinte qui fait club » dit l’un. Un chef de service dénonce « un système d’exclusivité avec des happy few ».
Un autre s’inquiète d’être gouverné par des énarques pour qui le facteur humain ne compte pas ». Par défaut d’information, les salariés anxieux échafaudent des hypothèses « à partir de bribes », spéculent, font circuler des rumeurs, qui fait état d’un état d’un doute généralisé d’une ampleur tout à fait considérable» doublé chez les cadres notamment, de la crainte d’être sur un siège éjectable. Certains salariés se sont même inquiétés auprès de Sexant Entreprise de l’usage qui pourrait être fait de leurs propos. Ambiance.
P.Ch.


Comme se termine l’article ambiance. Voici pour compléter cette brève analyse, ce qu’écrit au chapitre 3 de son rapport le cabinet Sexant Expertise :

« III.1 L’appréhension du projet par les salariés du Siège et de la Rédaction Nationale : un mode de pilotage du projet qui fait souffrir
Une absence de communication et d’information sur le projet de nouvelle organisation
Le projet de nouvelle organisation de France Télévisions fait souffrir les salariés parce qu’il n’y a pas de communication sur le projet. La très grande majorité des salariés rencontrés au cours des investigations a spontanément relevé et déploré cette absence d’information et de communication sur le projet. »


Ou encore : « Une absence de communication et d’information source de tensions et de dysfonctionnements dans les services.
Ce manque d’information et de cohérence perçue au niveau des intentions de la direction générale se traduit par de lourdes interrogations sur la stratégie générale et en particulier la politique RH : ainsi, nous avons maintes fois entendu que la direction prévoit un plan de départs volontaires (concernant 900 salariés, soit environ 10% de l’effectif total de France Télévisions), tout en maintenant qu’il s’agit d’un projet d’organisation à iso-effectif.
« Faudrait arrêter de mentir aux personnels en faisant croire que c’est une organisation à iso-effectifs ! C’est un leurre ! » (journaliste) »


Et d’ajouter « Un projet qui somme pourtant des salariés de s’exprimer sur ce qu’ils ne connaissent pas
Non seulement les salariés n’ont pas été associés en amont à la conception du projet, mais ils fustigent une direction qui les a sommés de s’exprimer sur leur appréhension du projet et à se projeter en se positionnant dans la nouvelle organisation à travers plusieurs dispositifs dont on leur « demande d’être à l’initiative de quelque chose qu’ils ne connaissent pas. Ça paraît difficile ! »


Cerise sur le gâteau : « Le mode de déclinaison du projet de nouvelle organisation de France Télévisions : Carence dans la gestion de projet ou absence de projet ? »
« Tout ceci est source de souffrance et porteur d’une aggravation des troubles psychosociaux perceptibles au siège.

Dans son mode de pilotage, centralisé et pyramidal, le projet fait souffrir les salariés. Il génère de l’inquiétude et de la souffrance particulièrement perceptibles chez les salariés du Siège….Ce diagnostic d’un contexte anxiogène, d’un malaise profond et durable, ainsi que l’existence de nombreuses situations de souffrance au travail, est confirmé par le médecin du travail. »

Les pouvoirs publics jusqu'au plus haut niveau de l'Etat ont-ils envie de voir France Télévisions prendre la même voie que France télécom?!

mercredi 25 novembre 2009

PARITAIRES 2009 : RÉGRESSION SOCIALE

PARITAIRES 2009 A FRANCE 2 : RÉGRESSION SOCIALE
LA DIRECTION RESSORT LES VIEILLES MÉTHODES,
LE SNPCA-CGC CLAQUE LA PORTE ET NE SIGNERA PAS


Depuis quelques années, il semblait qu’un « équilibre » au niveau des commissions paritaires avait été trouvé. Cet « équilibre » s’était traduit par le fait qu’une très large partie des salariés bénéficiaient d’une mesure au moins tous les 6 ans (ce qui entre nous, n’est pas un luxe).

Bilan des Paritaires 2009 : la direction a volontairement fait voler en éclat ce fragile « équilibre ». C’est ainsi que de très nombreux salariés n’ayant pas bénéficié de mesures depuis 7, 8, 9 ans voire plus (et que le SNPCA-CGC a bien logiquement défendus) restent cette année encore sur le carreau.

Cerise sur le gâteau : La direction nous explique que dans le cadre des « 1.800 mesures de rattrapages des disparités salariales», elle devrait se pencher sur les « oubliés ». Autrement dit, la direction décide d’aggraver en toute connaissance de cause les inégalités avec ces soi-disant paritaires, puis tente de faire croire qu’elle pourrait « récupérer » certains cas, en faisant figurer quelques salariés sur liste de ceux victimes de disparités

Quant à la liste des bénéficiaires, c’est la direction qui va elle-même l’établir dans l’ensemble des établissements de France Télévisions [sous quels critères ???] et donc fixer elle-même les règles.

Triste constat :
La direction a préféré en 2009 faire des cadeaux à certains (elle ressort les vieilles méthodes) plutôt que de privilégier ceux qui assurent sur leur poste…Pour le SNPCA-CGC la coupe est pleine…l’organisation syndicale qui se bat pour le travail et entre autres pour que la production reste en interne mais prône également le plein emploi, doit se rendre à l’évidence: à France 2, ce n’est pas toujours la qualité dans le travail qui est récompensée.

Incohérences majeures : Des mesures salariales faites en 2009 en dépit du bon sens. Des salariés promus dans des grilles cadre supérieur alors que des cadres supérieurs qui occupent des fonctions de cadre de direction n’obtiennent rien….Des collaborateurs à qui l’ont indique qu’il n’auront jamais accès à la grille expert alors que cette même grille a été crée pour faire évoluer celle de cadre de spécialités….des salariés dans la maison depuis 35, 36 ou 37 ans qui sont tout juste cadre, mais à qui la direction octroie un avancement et refuse de passer en cadre supérieur….et toutes ces inepties se retrouvent dans tous les secteurs à commencer par celui des administratifs.

Équité, tu parles !!!! Le SNPCA-CGC est sorti de la dernière réunion écœuré, indiquant clairement qu’il ne signerait pas la liste de la direction qui consacre le retour à la mascarade. Le SNPCA-CGC ne participera à cette politique rétrograde de la direction qui prouve encore qu’en étant au bon « endroit » on peut récolter plus. Quant à la motivation, nul doute qu’après ce genre d’injustice, il faudra longtemps avant de la restaurer.

lundi 23 novembre 2009

Rage ou gangrène à Wallis ?

LA CGC WALLIS ECRIT : « QUAND ON VEUT NOYER SON CHIEN, ON L’ACCUSE DE LA RAGE… »

Un des symptômes les plus flagrants de la rage se manifeste par une intolérance viscérale à tout anticorps en plus d’attaquer le système nerveux.

Mais heureusement la science ayant fait des progrès énormes, le remède contre ce virus est connu depuis bien longtemps. Pourtant certains semblent bien décidés à faire, à Wallis, un diagnostic très partisan sur l'air du dicton populaire « quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage »

Déclenchement et développement de la maladie wallisienne

- 20 Octobre 2009 : Blocage du directeur administratif par une partie du personnel, l’empêchant d’accéder à son lieu de travail.
- 19 Novembre 2009 : Blocage du Rédacteur en chef et dans la foulée du Directeur Technique Chef de centre.
- 19 Novembre 2009 : Prise de force de l’antenne Radio et Télé par une partie du personnel, instaurant de fait une situation d’autogestion.


Un remède ? Patrick de Carolis aurait pu raisonnablement l’administrer, il y a plus d’un mois ! Seulement voila, d’expérience beaucoup savent que le chemin de la facilité a rarement été celui de la raison et que certaines décisions sont d’autant plus difficiles à prendre certains vous disent avoir la solution!

Avant de s’attaquer à un mal, tout bon médecin a parfois besoin d’un deuxième avis. Sans prétention aucune, la CGC Wallis et Futuna, tenterait bien de l’apporter mais sur place, aux symptômes de la rage que certains ont mis en avant, succèdent étrangement ceux de la gangrène.

Et cette gangrène que certains voudraient voir gagner la station de Wallis, n’hésitant pas à mettre l’avenir d’une station régionale en jeu, suit tout un processus: semer la zizanie pour « remonter » des pseudos problèmes, au moyen de réseaux comme il en existe une multitude dans les arcanes du Réseau France Outre Mer.

Derrière ces manœuvres que faut-il y voir ? La nomination « opportune » d’un nouveau directeur régional plus enclin à utiliser les antennes de RFO Wallis et Futuna à dessein ?! Il fut un temps où le plateau était ouvert à tout « grand penseur » qui sous n’importe quel prétexte faisait profiter de « sa science infuse » les téléspectateurs wallisiens et futuniens.

La CGC Wallis et Futuna se refuse à cautionner le sabotage de RFO Wallis et Futuna. Tous ces symptômes de pseudo « malaise » masqueraient complètement l’effort fait par la Rédaction sur la qualité de l’unique produit journalier en l’occurrence le JT ainsi que les efforts avérés sur la qualité des produits du Bureau Artistique? Non.

Ce genre de sabotage orchestré est à dix mille lieues de l’intérêt général et, la gangrène aidant, il pourrait bien prendre sur les effectifs locaux. Une gangrène qu’il est encore temps de stopper à un stade naissant, avant qu’elle ne sclérose tout le système.

La situation est extrêmement grave et la réponse ne peut tenir à l’envoi d’un « médiateur »….surtout si ce « médiateur » devait être l’un de ceux qui ont permis à la maladie de se propager! Autrement dit, il n’est pas concevable demander à un pyromane d’aller éteindre un feu…« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément… » (Boileau)

C’est pourquoi, avant toute médiation (si tant est qu’elle soit utile !), il y a d’abord les principes de la République française à respecter…Si ceux-ci devaient être violés, qui mieux qu’un préfet qui conformément à l'article 72 de la Constitution est "le représentant de l'Etat, représentant de chacun des membres du gouvernement dans les collectivités territoriales de la République et toujours selon la Constitution, celui qui a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect des lois" pourrait être l'homme idoine?

Il est donc hors de question pour France Télévisions d’aller discuter avec ceux qui transgressent ses principes, allument des feux et se présentent ensuite en pompier de la dernière chance…

vendredi 20 novembre 2009

France télé à nouveau assigné en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris

France Télévisions à nouveau assigné en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris.

La plainte vise, entre autres, à:
- Annuler les réunions irrégulières du CCE des 7-8 octobre 2009 et 12-13 novembre 2009
- Ordonner la suspension de toute nouvelle réunion ordinaire et/ou extraordinaire du CCE notamment jusqu’à ce que les conditions permettant à l'instance de siéger régulièrement soient réunies....
- Ordonner également la suspension des procédures d’information-consultation relatives, d’une part, à la nouvelle organisation de France Télévisions et, d’autre part, au projet de dispositif de départs volontaires à la retraite.....

Dans un prochain post, la date du référé et quelques précisions supplémentaires sur cette plainte.

jeudi 19 novembre 2009

Surtout pas de vague à Wallis, martèle le poète Carolis…

Surtout pas de vague à Wallis, martèle le poète Carolis…

Et toujours en vers et en rimes:

"Monsieur le Président de la République,
Wallis trop loin pour que les lois s’y appliquent ? "

Le 28 octobre 2009, le SNPCA-CGC publiait un blog intitulé : « France Télévisions à genoux devant l’UCSA-CGT ! » ainsi qu’un tract de la CGC Wallis en colère: « Y EN A MARRE »

Le SNPCA-CGC révélait que 8 jours auparavant, le conseiller auprès du directeur régional chargé des finances et des Ressources Humaines à RFO Wallis, avait été expulsé de la station par un petit nombre d’agents suite à une motion reçue en main propre par la direction le mardi 20 octobre 2009 à 16h15. Une motion écrite sur un papier à en-tête de l’établissement France Télévisions RFO Wallis et Futuna avec coordonnées en bas de page.

Cela fait maintenant un mois, jour pour jour, que dure la situation. Plus grave, alors que le cadre administratif se voit interdire le site par une poignée et ne peut que rester chez lui, la direction laisse faire.

C’est bien sur un papier à lettre de France Télévisions, présenté par une «poignée de mécontents » se revendiquant de fait de l’UCSA-CGT (la Confédération des Syndicats Autonomes autrement dit la C.S.A n’existant juridiquement plus depuis son absorption par la CGT qui a donné l’UCSA-CGT) que l’ «acte d’accusation» a été libellé.

La direction a validé le texte et s’est pliée aux diktats de l’organisation syndicale…celui qui ne peut mettre un pied sur son lieu de travail est toujours prié de rester chez lui. Tout juste a-t-on appris de source locale qu’une mission envoyée par France Télévisions s'est rendue sur place.

Elle est apparemment rentrée la mission et que s’est-il passé ? Rien…pire, ce sont à présent le Rédac Chef et le responsable technique de la station qui sont, eux aussi, mis dehors.

La station n’est de fait plus gérée que par des salariés !

Qui sont-ils ceux qui s’autorisent à juger que tel ou tel salarié est moins bon qu’eux et n’a plus le droit de venir travailler? Le droit au travail dans notre République est un droit fondamental.
Qui sont ces donneurs de leçons, hors la loi, que la direction laisse faire, qui s’érigent en procureurs et font en sorte de faire subir au personnel de la station leur volonté et rien d'autre?

France Télévisions qui ne veut pas « d’embrouilles » avec la CGT… a semble-t-il données des consignes: pas de vague avec l’organisation syndicale, sinon c’est la signature à la clé, de son incompréhensible « réorganisation » qui serait compromise !

Ce n'est pas d'hier que la CGT et la direction ont le même discours et savent ce que cogestion signifie...souvenez vous du papier de Yves Loiseau Adminsitrateur de France télévisions et publié le mercredi 12 mars 2008 sous le titre "De Carolis et la CGT France 3 s'embrassent sur la bouche ! "

Puis Wallis c’est loin et en gros ça n’intéresse personne!

Monsieur le Président de la République, vous qui êtes le garant de la cohésion nationale de notre République ;

Vous qui êtes également garant de l’application des ses lois et de ses principes dans tous ses territoires ;

Vous qui êtes Chef de l’Etat propriétaire de la télé publique qu’elle soit nationale, régionale ou ultramarine;

la signature d’une chaotique réorganisation sans queue ni tête, suffit-elle à laisser certains « dits syndicalistes » réinstaurer les tribunaux populaires?