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mercredi 28 janvier 2009

Pour 2 fois 2€ Copé est toujours vivant et la télé publique est en train de mourir

Découvrez ci-après l'article de "20 minutes" sur les petits calculs d'apothicaires auxquels s'est livré en fin d'après midi, la commission mixte paritaire qui a acté une hausse de la redevance.

Incroyable manip autour de "La redevance cet impôt extrêmement mal compris par les Français." dixit Jean-François Copé qui ajoute " Nous, les députés UMP, ne sommes pas favorables à son augmentation", qui frapperait "le pouvoir d'achat des français en période de crise"....Et c'est donc pour ne pas simplement "les frapper en période de crise" ces français que Copé va les taxer doublement!!!!!

Selon 20minutes "la solution qui pourrait être retenue par la majorité viserait, afin que personne ne perde la face, à acter une hausse de la redevance équivalente à celle votée par les sénateurs tout en la présentant comme exclusivement liée à l'inflation. L'indexation ne porterait alors pas seulement sur l'année 2009 mais aussi sur l'année 2008."

Comment un tel tripatouillage où députés et sénateurs établissent à 2€ par an le montant exact de l'inflation (environ 1,75% en 2008 et 1,75% en 2009) à partir d'une somme initiale de 116€, peut-il convaincre qui que ce soit?

Comment le Conseil d'Etat ou encore le Conseil Constitutionnel pourraient-ils laisser passer un tel tripatouillage d'arrière cuisine ?


Et "20 minutes" de détailler le processus:

"Sept sénateurs et sept députés se réunissaient ce mercredi pour acter un texte de compromis sur la réforme de l'audiovisuel. Et c'est complexe...

«Moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance», avait déclaré Jean-François Copé, le patron des députés UMP à l’Assemblée nationale. Ce à quoi le Sénat avait répondu que si, la redevance augmenterait de 116 à 120 euros au 1er janvier 2010. Au final, elle passera à 118 euros en 2009 et 120 euros en 2010. C'est Jean-François Copé qui l'a déclaré à la sortie de la réunion de la commission mixte paritaire consacrée ce mercredi à la réforme de l'audiovisuel.

Ballottée entre deux chambres pas d’accord, l’Assemblée et le Sénat, la réforme de l’audiovisuel public passait ce mercredi devant une commission mixte paritaire, chargée de trouver un texte de compromis. Une commission composée de sept députés (Jean-François Copé, Christian Kert, Michel Herbillon, Patrice Martin-Lalande, Patrick Bloche, Michel Françaix, Didier Mathuset) et d’autant de sénateurs (Jacques Legendre, Michel Thiollière, Catherine Morin-Desailly, Bruno Retailleau, Catherine Dumas, David Assouline, Serge Lagauche), qui se réunissait à huis clos à l’Assemblée nationale.

Avant la tenue de la commission; sénateurs et députés avaient semble-t-il trouvé un compromis pour éviter à Copé, dont la citation ci-dessus est restée dans les annales, de perdre la face.

Savant calcul (écrit "20 minutes")
[en réalité "calculs d'apothicaires" qui n'ont peur à aucun moment du ridicule de la situation!!!]

Cet accord, c’est juste une question de calcul de la redevance. Explications: Copé ne voulait pas d’une hausse de la redevance hors inflation. Mais une hausse de la redevance indexée sur l’inflation, pourquoi pas? L’accord trouvé à Matignon porte donc sur l’ampleur de cette inflation. Pour arriver au montant voulu par le Sénat, il a suffi de calculer l’inflation sur les deux dernières années au lieu d’une seule. Et hop, le compte est bon et «donc Copé est toujours vivant», plaisante son entourage.

Cependant, le montant de la redevance n’est pas le seul sujet sur lequel la commission devra s’accorder. On attend aussi de savoir si cette redevance concernera les foyers avec ordinateurs, si la publicité sera bel et bien préservée sur RFO, et si la révocation des patrons des chaînes publiques par le chef de l'Etat nécessitera bien l'accord de l'opposition."


Ces invraisemblables arguments, ces marchandages de circonstances et d'arrière boutiques, ces explications aussi vaseuses qu'alambiquées, sont-ils dignes d'une République et des représentants de la Nation ?

Quoi qu'en dise Copé qui n'a plus de figure, c'est évident, c'est bien le contribuable français qui va banquer, mettre à nouveau la main au porte-monnaie et qui en fin de compte verra encore, en cette période de crise, le volume de taxes diverses auquel il est confronté au quotidien encore augmenter et par conséquent son pouvoir d'achat encore diminuer....malgré les promesses et engagements de toutes sortes.

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