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mercredi 4 mars 2009

Carolis ira bien en citation directe devant le Tribunal Correctionnel de Paris en entrave avant toute chose.

La CGC des Médias a mandaté expressément et très officiellement hier son avocat afin qu'il dépose plainte pour entrave en "Citation directe devant le Tribunal Correctionnel de Paris" contre le représentant légal des entreprises de France Télévisions.

L'organisation syndicale a remis hier une première série de documents prouvant qu'avant la moindre information donnée aux CE et CCE (ne parlons même pas de consultation) la Presse toute entière a été informée de la réorganisation prévue et annoncée par Carolis à la Mutualité devant 600 cadres.

Carolis a beau préciser dans une "feuille interne" adressée aux managers que la réorganisation n'interviendrait qu'une fois la loi promulguée (heureusement!!!), ses annonces n'en caractérisent pas moins l'entrave.

Dernier document en date, la convocation des salariés par un des 31 coordonnateurs nommés par Carolis, actuel DTE à France 2, à une réunion d'"INFORMATION" aux personnels sur les studios, dans le cadre de la mise en place de l'entreprise unique suite aux annonces de Carolis ( toujours sans que le CE n'en soit informé). Un aspect positif quand même, à cette réunion, c'est que nombre des présents qui se demandaient à quoi ressemblait celui qui a pourtant été nommé il y a environ 3 ans, ont enfin découvert qui il était....en revanche pour les "infos" : sur l'air de "je sais rien mais je dirai tout", peau de balle!





Rappelons également que Carolis concernant France 2, France 3 et France 5, est toujours sous le coup de procédures de droits d'alerte non levées à ce jour.

Quant à la subvention exceptionnelle de 150 millions d’euros décidée l’année dernière pour combler la baisse des recettes publicitaires et versée seulement fin août, soit huit mois après l’annonce du Chef de l'Etat sur la suppression de la pub, n’aura de toute façon pas permis de couvrir toutes les pertes réelles.
Les résultats pour le groupe, en 2008, faisaient déjà apparaître une perte d’exploitation chiffrée en centaine de millions d'euros.

Les 450 millions d'euros 450 millions d’euros adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat dans le cadre de la loi de finance pour 2009 ne suffiront donc pas à combler le trou financier (digne du tonneau des Danaïdes) qui risque de s’élargir encore considérablement dans les prochains mois, contrairement aux annonces "rassurantes" faites en conseil d’administration.

Il semble bien qu'au regard de la présentation faite par Carolis sur la situation financière volontairement très très en dessous de la réalité, le système de nouvelle taxe destinée à compenser la perte de recettes publicitaires, validée à une réserve près ( qui est de taille) par le Conseil Constitutionnel qui précise que s'agissant des modalités de compensation financière prévue par l'Etat: "Il incombera à chaque loi de finances de fixer le montant de la compensation financière", cette taxe ne suffise absolument pas à combler les quelques 250/300 millions d’euros de perte cumulée à la fin 2009 auxquels il faut rajouter les dizaines de millions d’euros de remboursement de dettes les années suivantes avec des taux bancaires actuels de 7% concernant les emprunts…

La loi organique et son article unique sur la nomination/révocation des patrons de l'Audiovisuel public étant, elle, validée et promulgable sans délai puisque ne faisant l'objet d'aucune réserve du Conseil Constitutionnel, il serait curieux qu'au regard d'un tel contexte tant catastrophique qu'incontrôlable, les choses restent en l'état et dégénèrent au cours des quelques mois à venir!

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