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vendredi 4 septembre 2009

Puisque ce n’est pas Bompard alors qui ?

Puisque ce n’est pas Bompard alors qui ?

L’ex inspecteur des finances en 2002 devenu chargé de mission auprès du chef du service de l'Inspection générale des finances en 2003 puis conseiller technique auprès de François Fillon alors ministre des Affaires sociales et du Travail et actuel président directeur général d'Europe 1 depuis juin 2008 après Jean-Pierre Elkabbach, a démenti fin août vouloir succéder à Patrick de Carolis à la tête de France Télévisions.
Alexandre Bompard a déclaré, interrogé en marge de la conférence de rentrée de la radio : « voir son avenir chez Europe 1 » et a ajouté « Je ne suis candidat à rien», en prenant soin de rappeler «l’aventure passionnante que représente sa mission au sein de la station».

Pourtant, à France Télévisions, les commentaires vont bon train sur son arrivée imminente:

- « C’est le nom qu’avait en tête le Président de la République lorsqu’il s’était exprimé aux journalistes dans l’avion…et puis il était au cabinet de Fillon…c’est un choix logique »…

- « Rappelez-vous, celui-ci n’était candidat à rien mais cependant en coulisses il s’activait tous azimuts…pourquoi en serait-il autrement »…

- ou encore « Il a succédé à Elkabbach à la radio, il va de soi qu’il lui succède également à la télé »…etc

Certaines organisations syndicales si promptes à défendre le bilan de Patrick de Carolis et de ses équipes (alors que selon nos informations France Télé aurait à nouveau emprunté…entre autres pour payer les salaires d’août !) ne tarissent déjà pas d’éloges sur l’arrivant potentiel.

Les mêmes, du reste, qui se félicitaient du bilan de Tessier, le soutenaient et appelaient à sa reconduction en 2005 mais qui lors de son remplacement au premier « round » par Patrick de Carolis, lui demandaient audience en urgence pour le féliciter et aussi lui dire tout le plaisir qu’ils avaient à travailler avec lui ! « Le roi est mort, vive le roi »

La CGC Médias a donc pris bonne note des déclarations de Monsieur Bompard et de son démenti. Puisque que ce n’est donc pas Alexandre Bompard…si c’est le retour de l’ex DG de France 3 remercié par P. de Carolis Remy Pflimlin, alors qu’on nous le dise….et si ce n’est pas lui qu’on nous le dise aussi mais très vite.

Les enjeux sont trop importants, face aux échéances qu’elles soient électorales au premier semestre 2010 ou nationales avec en 2011 le passage au tout numérique, pour perdre un temps précieux et faire que, le plus naturellement qui soit, le nouvel arrivant n’ait pas envie d’assumer pour ne pas dire subir, les choix de son prédécesseur.

C’est pourquoi, La CGC Médias attend en toute logique donc comme l’immense majorité des salariés de la télé publique que, le suspens prenne fin…qu’il soit mis un terme à ce climat de paralysie totale et de flottement permanent dans lequel est plongé le « groupe » (il suffit sans aller bien loin, d’interroger en off certains cabinets spécialistes de gestions en ressources humaines et autres déclinaisons dites sociales qui travaillent pour France Télé)…et que le nom du nouveau patron de France Télévisions soit enfin soumis au CSA et à la commission parlementaire ad hoc comme le prévoit bien la loi constitutionnelle.

Selon le site de Télé 2 Semaines, un dirigeant de France Télévision a été recalé de la conférence de presse de rentrée du groupe jeudi 27 août!

Selon le site de Télé 2 Semaines, un dirigeant de France Télévision a été recalé de la conférence de presse de rentrée du groupe ce jeudi!

Il s'agit en fait d'un agent de sécurité qui n'a pas reconnu Philippe Vilamitjana, le directeur des programmes de France 5.

Un agent lui a demandé: "Vous avez un badge rouge ? Non ? Alors, c'est non pour moi aussi. Vous ne passez pas".

L'un de ses collègues lui aurait alors glissé discrètement qu'il s'agissait d'un dirigeant de France Télévisions. Il aurait alors répondu à voix haute: "Et puis quoi encore. Et moi, je suis Patrick de Carolis tant qu'on y est !"

Au final, c'est le service de presse de France 5 qui a escorté Philippe Vilamitjana pour rejoindre ses collègues au premier rang.

jeudi 3 septembre 2009

La dernière aventure de Carolis chéri selon Libé

Au cas où vous l'auriez manqué, nous vous proposons de retrouver l'article de Libération du 28/08/2009 signé Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos intitulé "La dernière aventure de Carolis chéri".

A la façon du nouveau rendez-vous de Guilaine Chenu et Françoise Joly qui reviendront, cette rentrée, chaque samedi sur France 2 à 14h05 sur un sujet évoqué précédemment dans Envoyé spécial par le biais d'un reportage inédit en présence d'invités....au cas où vous l'auriez manqué, notre blog vous propose comme elle de revenir sur le sujet:

"Ça sent le sapin et la mauvaise humeur. Ils étaient chonchons, les patrons de France Télévisions, hier, pour leur conf de rentrée. Il faut bien dire qu’un sale coup, dévoilé par le Nouvel Observateur, vient de leur tomber sur le carafon, à Patrick de Carolis, président de France Télévisions, et Patrice Duhamel son numéro 2. Fabrice Larue, proprio du producteur Telfrance, juge que son Plus belle la vie vaut bien plus que les 24 millions d’euros que lui verse chaque année France 3. Et exige désormais 40 patates par an. Sinon ? Sinon, il refile le bébé et son audience en or massif à TF1 ou M6. Et ce bien que France 3 ait porté le soap marseillais à bout de bras et continue de le superviser activement.

Décidément, ce pauvre Carolis, on lui aura tout fait : suppression de la pub décrétée ex abrupto par Nicolas Sarkozy alors qu’il en réclamait justement plus, nomination par le président de la République alors que la télé publique n’avait pas besoin qu’on renforce son cordon ombilical avec le pouvoir, et obligation de transformer France Télévisions en entreprise unique au prix d’une négociation avec les syndicats qui s’annonce, au mieux, périlleuse. Et voilà notre pauvre Carolo qui, à force qu’on lui cherche des poux dans la tête, n’a presque plus un cheveu noir, présentant la conf de rentrée de sa dernière année.
Non, pas la dernière, précise-t-il dans un sourire pas très convaincu, «la cinquième année». Oui car, une fois qu’il aura mené à son terme la négo des conventions collectives, soit jusqu’au 7 juin prochain, Carolis pourra prendre ses cliques et ses claques : son mandat s’achève en août 2010. Sera-t-il, alors que ses rapports avec Sarkozy tiennent de la banquise, candidat ? «Ma femme m’a posé la question hier soir», badine-t-il. Et il lui a dit, à sa femme, qu’il ne répondrait qu’à la fin des négos, en juin. On serait Madame, on lui aurait mis un bon coup de rouleau à pâtisserie, à Carolis.


Et son calvaire n’est pas terminé. La pub en journée ne se portant pas trop mal, France Télévisions devrait se retrouver avec du rab par rapport à ses prévisions : 70 millions. Que le gouvernement se verrait bien ôter du chèque toujours pas versé de 450 millions destiné à compenser la suppression de la pub après 20 heures. Alors que Carolis, lui, compte utiliser cette somme pour combler son déficit de 137 millions. Quand ça veut pas…

Alors, et cette dernière, pardon, cinquième saison ? Ce sera du Carolis-Duhamel pur jus. De l’opéra (Mireille, de Gounod), de la fiction Lagarde et Michard et de la culture mais «accessible» (on a eu peur) incarnée par l’arrivée sur France 2, le vendredi soir, de Franz-Olivier Giesbert pour un bavardage tous azimuts, le retour de Daniel Picouly sur France 5 avec son Café littéraire, et le recyclage de Serge Moati, débarqué de l’émission politique dominicale de la Cinq au bénéfice de Nicolas Demorand (C Politique), en présentateur d’une émission cinéphilique. France 5 voit aussi débouler sur son antenne de l’info, en l’espèce un flash qui sera diffusé à 17 h 30.

Le 19/20 de France 3 sera lui aussi élargi, avec une part régionale plus importante, problème, persifle une syndicaliste, «les bureaux régionaux n’ont pas été prévenus». Carolis s’est d’ailleurs mangé le Syndicat national des journalistes (SNJ) dans les dents qui déplore «les non-dits» de son président. Notez, quand il parle de ses grilles, ce n’est pas la joie non plus tant rien ne ressort du brouet de programmes de France Télévisions.

Réflexion amère d’une journaliste du service public : «C’est comme si on sortait de nulle part et qu’on n’allait nulle part.»"

France Télévisions: l’étrange dépeçage sur le dos des salariés et malgré les engagements!

France Télévisions: l’étrange dépeçage sur le dos des salariés et malgré les engagements!

En janvier 2008, le Président de la République annonçait la suppression de la pub sur les chaînes de télé publiques. Le lendemain après-midi, Patrick de Carolis indiquait à la presse qu’il « était au courant depuis fin décembre».

Ce qui contredisait complètement les termes du courriel envoyé la veille aux salariés de la régie, où les dirigeants de France Télévisions écrivaient prendre « connaissance avec surprise des déclarations du Président de la République ».


Que devaient donc croire les 300 salariés de la régie pub? Carolis qui indiquait dans un communiqué parallèle : « Je tenais pour ma part à vous assurer que je serai très vigilant sur l’impact de cette décision en matière d’organisation de notre groupe mais aussi et tout particulièrement en ce qui concerne la pérennité de votre avenir professionnel au sein de France Télévisions. Ce sera ma première préoccupation » ?

Patrick de Carolis ne doit pas savoir ce que « première préoccupation » veut dire ! Pas plus ne doit-il comprendre le sens de « pérennité de l’avenir professionnel des salariés de le régie au sein de France Télévisions ».
Mais à France Télévisions, on n’est plus à une contradiction près !!!!

Depuis la réforme est passée par là. Des 300 salariés, beaucoup ont été fortement incités, à aller voir ailleurs et « négocier » leur départ.
La réforme dont Carolis était au courant depuis décembre 2007 mais dont il écrivait s’étonner en janvier 2008 et qui en mars 2009 devait figer l’existant en une structure monobloc dont plus rien ne pouvait bouger !

France Télévisions a confirmé avoir lancé une consultation sur l'ouverture du capital de sa régie publicitaire même si la direction de France Télécom s'est refusée à tout commentaire. Transparence quand tu nous tient !

Dans une lettre adressée par la CFE-CGC au PDG de France Télécom Didier Lombard, le syndicat lui a demandé des explications (courrier dont l'AFP a obtenu copie).

Après l'annonce, le 28 août, du rachat par France Télécom de la société Unanimis régie britannique spécialisée dans la publicité de marques sur internet, présentée comme "le plus grand réseau exclusif de publicité numérique au Royaume-Uni" pour un montant qui n'a pas été précisé, la CFE-CGC a donc "fortuitement appris que le groupe France Télécom Orange était retenu en 'short list' pour prendre une participation de 30 à 40% dans la régie publicitaire France Télévisions Publicité".

La CFE-CGC s'étonne donc "que France Télécom n'ait pas informé ses salariés de son intention de faire une proposition ferme d'acquisition". Elle ajoute "une telle prise de participation serait de nature à bousculer largement l'activité de notre Réseau Orange Network Advertising, en France particulièrement".

La CFE-CGC a par conséquent demandé au P-DG de "bien vouloir informer le Comité central dans les meilleurs délais" de "ces deux acquisitions qui infléchissent la stratégie de notre entreprise" qui "génèreront des sorties de cash dont les conséquences opérationnelles sont loin d'être neutres".

L'Association de défense de l'épargne de l'actionnariat des salariés (Adeas) s’est du reste jointe à cette demande "d'explications".

Pour le directeur d'Orange Publicité, cette occasion de rachat "contribuerait à servir l'ambition globale du groupe qui a annoncé sa volonté de faire croître le chiffre d'affaires de ses nouvelles activités de croissance -dont la publicité est un axe majeur- de 9 à 20% entre 2008 et 2012".
Et pour Carolis et sa «vigilance», sa « première préoccupation » et son engagement formel et écrit à assurer la « pérennité de l’avenir professionnel des salariés de le régie au sein de France Télévisions » quelle "ambition globale du groupe cela contribuerait-il à servir "?