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jeudi 3 décembre 2009

«1.800 mesures de rattrapages des disparités salariales» à la tête du client sur France Télé; le SNPCA-CGC va saisir la HALDE et envisage une plainte

«1.800 mesures de rattrapages des disparités salariales» à la tête du client sur France Télé; le SNPCA-CGC va saisir la HALDE et envisage une nouvelle plainte au Pénal.

Fin novembre, le SNPCA-CGC dénonçait la mascarade des réunions dites paritaires (où la direction fait de toute façon ce qu’elle veut) visant à « avancer » ou « promouvoir » certains collaborateurs des chaines.

Pour le SNPCA-CGC la coupe était pleine : régression sociale, retour aux vielles méthodes, abandon ce faisant du fragile équilibre qui avait péniblement percé et creusement donc des illégalités en arrosant très souvent en dépit du bon sens…l’organisation syndicale avait claqué la porte refusant de signer les listes présentées par la direction (sur France 2 par exemple)

Prise en flagrant délit, la direction a cru devoir expliquer que dans le cadre de «mesures visant à rattraper les disparités salariales», elle devrait se pencher sur les « oubliés » avec 1800 « autres » mesures!

Une majorité d’organisations syndicales a exigé de connaître les « critères qui prévalaient pour mettre à jour ces 1.800 cas de disparités »….Bien évidemment pas de réponse…ou plutôt si, la langue de bois habituelle avec des mots comme: moyennes, fourchettes, groupes de salaires, comparaison et pondération et autre baratin de ce style.

Personne ne saurait donc comment ces disparités étaient prises en compte….quant au contradictoire fondamental dans tout débat, la direction s’assoyait donc copieusement dessus.

Une véritable hypocrisie, un enfumage de première, un tour de passe-passe sous couvert de régler soi-disant des disparités qui ne fait en réalité qu’aggraver en toute connaissance de cause tout un tas d’inégalités. La direction imaginant même « rattraper », avec ce saupoudrage pipé d’avance, des erreurs de recrutements de salariés qu’elle a embauché en dessous des rémunérations normales. La direction créerait, dès l'embauche, des disparités et les ferait ensuite supporter à ceux qui les vivent depuis des années au quotidien! Tu parles.

Summum : Que s’est-il passé ce matin ? La direction a envoyé (malencontreusement c’est un euphémisme) une liste de salariés dits « éligibles »….éligibles à quoi ? Eh ! bien à une mesure de rattrapage salarial.
La direction aurait sûrement aimé annuler l’envoi inopiné mais trop tard; la plupart des syndicats avaient ouvert le mail et l’avaient sauvegardé [d’ailleurs à ceux qui n’auraient pas pu récupérer cette liste, le SNPCA-CGC la tient à disposition]

Seulement voila, petit problème pour ne pas dire énorme scandale….tout à droite du document, sous la colonne éligible était inscrit : « OUI » ou « NON ».

Il n’y a pas 50.000 façons de voir la chose….ou bien il y disparité, et l’on est éligible comme l’écrit France Télé, ou bien on ne l’est pas !

La définition du dictionnaire est d’ailleurs très claire à cet effet : « Qui remplit les conditions nécessaires pour être élu, pour être bénéficiaire [d’une prime, est-il donné comme exemple] Il n’y a pas de demie mesure.

En face du nom des salariés « tous éligibles » donc, on trouve la mention « OUI » mais on trouve aussi beaucoup la mention « NON ». A vomir.

Et si cela n’était pas suffisamment écœurant, on trouve dans cette liste de soi-disant disparités : des salariés qui viennent de bénéficier d’une mesure au titre des paritaires, qui avaient été promus dans les 3 ans qui précèdent alors que ne figure pas des collaborateurs qui n’ont eu qu’une mesure salariales ces 12 ou 13 dernières années et comble du cynisme des salariés qui sont dans cette situation mais dont le « NON » figure en face de leur nom.

Il n’y a aucun doute possible cette liste a été faite à la tête du client et la direction va devoir expliquer à la HALDE à qui le SNPCA-CGC va transmettre la liste, comment certains salariés très en retard sont sortis de cette liste et comment d’autre particulièrement en avance et pas à plaindre y sont inscrits alors qu’au regard de leur fiche de carrière, rien ne le justifie!

C’est une honte. Pire, en fin d’après midi, la direction pensant rectifier « le tir » a envoyé une nouvelle liste. Surréaliste; là des salariés « éligibles » sur la liste précédente avaient disparu…des noms avaient été rajoutés qui n’étaient à l’évidence pas éligibles…. Et encore des noms de salariés « éligibles » cochés « OUI » avaient basculés en « NON »…Et dans les régions nous avons des infos aussi délirantes qui nous sont remontées.

Le SNPCA-CGC transmettra également cette autre liste à la HALDE tout comme il les adresse à ses avocats pour savoir quelle suite judiciaire il convient de donner à cette affaire des plus nauséabondes.

André Rossinot maire de Nancy dénonce à France Télé " un projet mené en l'absence totale de transparence, unilatéralement et sans concertation

André Rossinot maire (UMP-Radical) de Nancy dénonce à France Télé " un projet mené en l'absence totale de transparence, de manière unilatérale, et sans concertation "

André Rossinot maire (UMP-Radical) de Nancy dénonce la réforme des antennes régionales de France 3. Il a "vivement dénoncé" vendredi le projet de réorganisation de France 3, visant à supprimer les directions régionales, dont celle de Nancy, au profit de quatre pôles de gouvernance.

"C'est un projet qui a été mené en l'absence totale de transparence, de manière unilatérale, et sans concertation ni avec les équipes de télévision elles-mêmes ni avec les élus", déplore le maire de Nancy dans un communiqué.

"Comment (...) expliquer le choix de Strasbourg comme siège du pôle Nord-Est alors que ce site n'est à l'évidence pas en position centrale par rapport aux régions concernées: Nord-Pas de Calais, Lorraine, Alsace, Bourgogne et Franche-Comté?", interroge-t-il par ailleurs, alors que siège à Nancy un "Pôle images" depuis 1982, chargé notamment de réaliser les habillages de nombreux programmes nationaux de la chaîne publique.

France Télévisions qui avait annoncé une nouvelle organisation de son réseau régional dans le cadre de la transformation de France Télévisions en entreprise commune prévoit de liquider au 31 décembre les directeurs régionauxdémontrant ainsi l’impréparation et la stupidité d’une pseudo réorganisation qui ne fait en réalité que miner un peu plus le terrain du prochain Président dont la nomination est semble-t-il imminente.

Dans la soi-disant réforme interne menée en dépit du bon sens, les 24 antennes de « proximité » dépendraiant non plus des 13 directions régionales actuelles mais de quatre "pôles de gouvernance" (Nord-Est à Strasbourg, Nord-Ouest à Rennes, Sud-Ouest à Bordeaux et Sud-Est à Marseille), afin prétend l’entreprise "d'optimiser les moyens humains et financiers".

Quelle fumisterie. Ils sont maintenant ultra majoritaires ceux qui comme André Rossinot dénoncent la mise en place " d’une réorganisation menée en l'absence totale de transparence, de manière unilatérale, et sans concertation "….

Quant à ceux qui racontent que "certains grands patrons auraient été reçus à l’Elysée ces dernières semaines pour rendre prétendument hommage au PDG de France Télévisions qui selon eux mènerait depuis des mois des négociations serrées dans un soi-disant climat de sérénité en interne, autour de son projet d’entreprise unique", on voit que la période de Noël approche et avec elle, certains contes à dormir debout.

Pipeau que tout cela. Et les bobards sur un quelconque climat de sérénité qui règnerait autour du projet, ne trompent personne…Ceux qui sous couvert d’informer tiennent de tels discours sont à 100.000 lieuses de la réalité... Ils verront bien dès les premiers jours de janvier 2009, si c’est la sérénité qui règne !

La majorité des syndicats de France télévisions sont opposées à cette incompréhensible « réorganisation » à l’horizontale qui poserait clairement les fondations d’un retour à l’ORTF puissance 10.
Une demie douzaine de procédures en Justice contre France Télévisions sont pendantes…dernière en date l’assignation en référé déposée devant le TGI de Paris par le SNPCA-CGC, signifiée le 27 novembre à l’entreprise et dont l’audience vient le 15 décembre à 10h00 ; procédure qui vise à faire annuler toutes les réunions du CCE tenues illégalement depuis le 1er octobre 2009 et suspendre les processus d’information/consultation tenus dans des conditions tout aussi irrégulières sur « le projet unilatéral, opaque et poursuivi sans la moindre concertation ».

mercredi 2 décembre 2009

Carolis privé de promo

Le Canard enchaîné livre une savoureuse anecdote concernant la promo littéraire de Carolis : "alors que Carolis est en plein discours sur son livre, à la foire du Livre de Brive en Corrèze et que France 3 relaie l'évènement [on n'est jamais mieux servi que par soi-même!], il disparaît subitement des écrans."

Les téléspectateurs ont alors droit au message classique "Veuillez nous excuser pour cet incident technique..." Pendant ce temps de Carolis cause toujours.

Finalement la panne est identifiée. Il s'agit du satellite de France 3 Limousin qui a flanché, car trop vieux et dont le remplacement n'est pas prévu compte tenu des mesures budgétaires draconiennes imposées à la chaîne par... Patrick de Carolis !

C'est un peu de promo pour le livre de Patrick de Carolis qui se perd... Et un argument de choix pour les dirigeants de France 3 Limousin lorsqu'ils réclameront des moyens supplémentaires au PDG de France Télévisions !"

France Télévisions assigné en référé au TGI le 15 décembre 2009 à 10h00

DÉCLARATION LIMINAIRE DE LA CGC MÉDIAS AU CCE (CONTESTÉ) DE FRANCE TÉLÉ

Depuis le 12 juin 2009, le SNPCA-CGC affilié à la Fédération CGC des Médias a lu à chacune des réunions du C.C.E. transitoire une déclaration liminaire contestant la régularité de ces séances.

La CGC Médias a, en la matière, mandaté expressément ses avocats pour engager plusieurs procédures en Justice. Le 15 décembre France Télévisions est assigné en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. L’huissier de justice a du reste confirmé que l’assignation a bien été délivrée le 27 novembre à France Télévisions, en vue de l’audience.

L’assignation vise, entre autres, à:

- Annuler les réunions irrégulières du CCE des 7-8 octobre 2009 et 12-13 novembre 2009
- Ordonner la suspension de toute nouvelle réunion ordinaire et/ou extraordinaire du CCE notamment jusqu’à ce que les conditions permettant à l'instance de siéger régulièrement soient réunies....
- Ordonner également la suspension des procédures d’information-consultation relatives, d’une part, à la nouvelle organisation de France Télévisions et, d’autre part, au projet de dispositif de départs volontaires à la retraite.....

La CGC Médias rappelle également que plusieurs contentieux sont toujours pendants :
-Une requête devant le TI de Toulouse pour demander l’annulation des élections à France 3 Sud dont le jugement est prévu pour le 14 décembre 2009,
- Une plainte pour entrave devant le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Marseille,
-Une requête devant le TI de Marseille pour contester et déclarer nul et nul d’effets le CE extraordinaire de France 3 Méditerranée du 10 juin 2009,

Le SNPCA-CGC comme les précédentes réunions, en l’occurrence celles qui ont eu lieu depuis le 1er octobre conteste formellement la tenue de cette nouvelle séance dont le syndicat demande aussi l’annulation.

Le SNPCA-CGC dénonce de graves manquements aux dispositions du Code du travail qui sont pourtant d’ordre public et entend démontrer que cette réunion comme celles à venir sont pour le moins depuis donc le 1er octobre basée sur des violations répétées du droit.

Dans de telles conditions, l’organisation syndicale n’a eu d’autre alternative que de saisir la Justice.