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dimanche 21 mars 2010

La grève sur France Télévisions à commencé ce dimanche 21 mars à 0h00 et sera suspendue lundi 22 mars à 0h00

Contrairement à la vaine communication faite par France Télévisions relayée aussi vainement par l'alliance CGT/FO et par certains articles de presse titrant "Pas de grève dimanche à France Télévisions", la grève à l'appel du SNPCA-CGC a bel et bien débuté ce dimanche 21 mars 2010.

Contrairement également à ce que raconte certains titre de Presse, relatant que c'est grâce à "l'accord que l'alliance syndicale CGT/FO a passé avec la direction de France Télévisions et entraîné ce samedi, la levée de leur préavis de grève" que la soirée du second tour des élections régionales de dimanche se déroulera sans problème sur France Télévisions ", la soirée électorale n'aura pas lieu.

Le soi-disant "protocole d'accord" signé entre amis CGT/FO et direction, n'a rien permis du tout et surtout pas "d'apporter un certain nombre de précisions sur les dossiers sociaux, financiers et éditoriaux en cours"...La CFTC ayant semble-t-il indiqué, à la dernière minute, qu'elle ne levait pas le préavis et ne signait pas ce simulacre de protocole.

Carolis se retrouve donc, ce dimanche 21 mars avec un vrai gros problème. Il ne récolte finalement que ce qu'il a semé voire pire.

Le 15 mars 2010, le SNPCA-CGC déposait un préavis de grève de 24h pour la journée du dimanche 21 mars 2010. Carolis avait donné des consignes...pas de discussion avec la CGC.

Il était même allé soufler à l'oreille d'Arlette Chabot qui le relayait bien imprudemment en conférence de Rédaction que "le préavis demandait sa tête" !!!!!

Le 17 mars, la direction recevait à 15h00 le SNPCA-CGC pour lui signifier "nous n'avons rien à vous dire"...parallèlement la CGT/FO/CFTC déposait un préavis de grève sur les mêmes revendications, à savoir : "le maintien des Conventions Collectives et le gel de la réforme".

Là encore, Carolis avait donné des consignes, communiquez le plus possible sur les négociations avec nos partenaires CGT/FO...parlez de tout sauf de leurs revendications....proposez des textes qui n'ont rien à voir avec leurs demandes...jouez la montre...comme cela, la veille de la grève nous sortirons chacun un communiqué pour dire que nous sommes parvenus à un accord afin de lever le préavis....les salariés n'y verront que du feu.

C'est effectivement ce qui fut fait. Trois communiqués de la CGT/FO...trois AG avec moins de 50 salariés à chacune d'entre elles, pour terminer par une dernière AG sur les studios parisiens avec les salariés qui votent à près de 90% la grève et Laurel et Hardy qui la torpillent en levant le préavis!

Les salariés fort de cette annonce que diffuserait d'écho en écho la presse dans son ensemble, les salariés dans le flou donc, ne pourraient pas faire grève croyant qu'il n'y avait plus de mouvement.

Problème, le bouche à oreille a fait son œuvre et nombre de salariés encore hésitants, apprenant la traitrise des 2 associés CGT et FO, ont décidé de se mobiliser et de rejoindre le préavis de la CGC.

La supercherie ayant été éventée...les salariés ayant compris que la bande des trois: CGT/FO/DIRECTION s'était foutue d'eux, ce fut la panique.
Toute la soirée, ceux qui snobaient le SNPCA-CGC et donc les salariés par voie de conséquence, ont cherché à mettre la main sur les délégués du syndicat qui tient tête à la direction.

C'est d'abord Duhamel qui, avant de disparaître très vite, leur confirmait qu'il n'y avait finalement ni plan B, ni plan C (un temps envisagés) et qu'au mieux ce serait la régie finale!
C'est ensuite François Guilbeau qui allant dans le même sens que Duhamel enjoignait le syndicat d'être raisonnable en laissant la soirée électorale se dérouler normalement pour l'image...
Un peu plus tôt c'était Arlette Chabot qui indiquait qu'il n'y aurait pas de 13h, pas de 20h mais qu'il fallait faire comme pour les "Municipales 2008", annoncer à l'antenne que l'émission se ferait avec des personnels en grève...
et enfin René Siacci qui précisant toutefois qu'il n'était pas mandaté proposait de soumettre un texte au SNPCA-CGC.

Le texte proposé ce 20 mars, aux alentours de 23h00 -rappelons que le préavis avait été déposé cinq jours plus tôt, le 15 mars -était une véritable provocation avec une langue de bois rarement vue et pour chacune des deux revendications la formule servie à la CGT/FO/ "La direction s'engage à étudier et à mettre en œuvre tous les moyens permettant de respecter le délai du 7 juin 2010".

C'est donc passé 23h00, que le SNPCA-CGC a une nouvelle fois confirmé ses revendications (celle des salariés) en remettant un ultime texte qu'il a demandé à la direction de parapher:

"1) Dans le cadre du respect des dispositions du Code du travail qui prévoit que lorsqu’une convention est mise en cause, cette dernière perdure pendant une période de 12 mois après son préavis, sauf délai plus favorable.
Les deux Conventions Collectives (CCCPA et l’Avenant Audiovisuel à la Convention des journaliste ) mentionnent toutes deux des délais plus favorables : 3 ans pour la CCCPA et 18 mois pour l’Avenant journaliste.

En conséquence, la Direction s’engage à appliquer le délai le plus favorable, celui de la CCCPA aux deux textes, ainsi qu’aux accords d’entreprise en vigueur au sein de France Télévisions.

Elle engagera donc des discussions
[sans précipitation] pendant toute cette période de survivance pour aboutir à un nouveau texte.

2) Concernant la réorganisation, la Direction, dans un accord dit de "méthodologie"
[signé par la CGT, FO et la CFTC], s’était engagée à consulter les 27 établissements (CE et CHS-CT) recensés au sein de France Télévisions.
Tel n’a pas été le cas. S'agissant du « fonctionnigramme » lié à la réorganisation, ce dernier n’a toujours pas fait l’objet d’une consultation du C.C.E.
Il n’est donc pas applicable.

En conséquence, la Direction gèle ce « fonctionnigramme » tel qu’il est prévu, et s’engage avec tous les secteurs de l’entreprise, tous les établissements, à voir comment intégrer les fonctionnements de ces derniers, leurs organigrammes respectifs et les usages, en consultant l’ensemble des instances représentatives des personnels ainsi que l’ensemble des salariés."

Seul restait René Siacci qui confirmait n'être pas mandaté pour discuter autour de ce texte!

Les délégués du SNPCA-CGC l'ont donc laissé à ses réflexions, lui indiquant que le préavis débutait dans moins d'une heure.

La direction a pensé pendant 5 jours que le deal passé avec l'alliance CGT/FO suffirait à embobiner les salariés, il n'en est rien....elle a, quelques heures avant l'entrée en vigueur de la grève, tenté de montrer au SNPCA-CGC qu'elle l'avait toujours estimé et jamais vomi !!!! Tu parles. C'était un peu tard.

La direction veut voir sa soirée électorale se dérouler ?! Il ne tient qu'à elle de signer le texte du SNPCA-CGC.




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