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mercredi 12 mai 2010

France Télévisions : la direction qui reconnait finalement ne pas être en mesure d’aboutir à un texte le 7 juin, propose d’aller jusqu’au 31 octobre!

France Télévisions : la direction qui reconnait finalement ne pas être en mesure d’aboutir à un texte le 7 juin 2010, propose d’aller jusqu’au 31 octobre pour y parvenir.

Dès le 20 mars 2009, il y a donc plus d’un an, le SNPCA-CGC " exigeait que France Télévisions s’engage à appliquer l’ensemble des dispositions, avenants et protocoles annexés de la CCCPA (Convention Collective de la Communication et de la Production Audiovisuelle) et l’Avenant Audiovisuel à la Convention Collective Nationale de Travail des Journalistes…. "

Le SNPCA-CGC, à de multiples reprises, a indiqué que « le calendrier que fixait la direction n’était pas tenable, ne l’avait jamais été et ne pourrait en aucun cas être tenu ».

En fin de semaine dernière, encore, le SNPCA-CGC publiait un énième article intitulé

A 3 semaines de l’échéance illusoire du 7 juin 2010, la direction reconnaît en séance ce que le SNPCA-CGC répète depuis tout ce temps, qu' « il n’est pas possible d’aboutir à la rédaction d’une nouvelle convention collective à cette date et encore moins avant ».

La direction, totalement discréditée, propose à présent de poursuivre les négociations jusqu’au 31 octobre prochain à une condition :« que les organisations syndicales signent un accord de substitution »
[qui se substituerait comme son nom l’indique aux textes en vigueur et viendrait en lieu et place].
Le 31 octobre 2010 alors que dans quelques jours le nom du successeur de Carolis (partant au plus tard en août) va être donné par le Chef de l’Etat…c’est d’un ridicule consommé. La direction ne sera plus là.

La direction se fout, tout simplement, du monde…elle va même jusqu’à vouloir intégrer dans ce texte dit de substitution, les « points » de la (nouvelle) convention collective soi-disant négociés et plus particulièrement le chapitre sur l’organisation du temps de travail que le SNPCA-CGC considère comme une véritable provocation de toute façon « insignable ».

La direction oublie sûrement que pour toute nouvelle « organisation du temps de travail », le CHS-CT doit impérativement être consulté…qu’il dispose de 45 jours pour désigner un expert qui lui-même dispose de quelques mois pour rendre son rapport sur les répercussions engendrées !

Cet accord de substitution serait "révisable" et constituerait, selon la direction « le socle de la nouvelle convention collective des salariés de France Télévisions »…cette bonne blague. Quant aux chapitres manquants, c’est-à-dire, TOUS, ils seraient abordés plus tard pendant la période du 8 juin au 31 octobre !

Ce texte serait proposé à la signature entre le 4 et le 7 juin (donc un week-end) après l’arrêt de la Cour d’Appel saisie par l’alliance SNPCA-CGC/CFDT/SNJ.

Si l’avenir de textes et accords couvrant quelques 11.000 salariés n’était en jeu, cela serait risible mais face aux vaines manœuvres de cette direction sur le départ, il ne peut y avoir que profond dégoût.

La direction n’espère sûrement pas que les organisations syndicales avalent la couleuvre, elle est bien trop grosse. Ces dernières, à 18h00 ce mardi 11 mai 2010, attendaient encore la proposition de texte visant à proroger les conventions collectives et accords existants que la direction devait leur remettre.

Les organisations syndicales refusant de signer cet accord de substitution, ce n’est pas le Code du travail a minima qui s’appliquerait - contrairement à ce que voudraient faire croire certains – mais au moins l’accord FTV SA, la CCNTJ (convention collective des journalistes) étendue ainsi que l’ensemble de tous les avantages individuels acquis (AIA) pour chaque salarié (et ces avantages émanent bien de l'ensemble des différents accords en vigueur depuis des années et des années).

Ce serait de toute façon, cent fois, mille fois mieux pour les salariés que le « socle de substitution révisable » que la direction essaie de refourguer.

Le SNPCA-CGC ne signera bien évidemment pas de texte de substitution
, peu importe son contenu…ce serait comme signer pour les salariés : LEUR ARRÊT DE MORT.

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