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mardi 19 octobre 2010

Le SNPCA-CGC a lu en séance du CCE de France Télé ce 20 octobre 2010, une dernière alerte avant mise en demeure.

Dernière alerte

Le 16 septembre 2010, le SNPCA-CGC lisait une déclaration en séance du CCE dénonçant l’hypercentralisation fondement de la réorganisation voulue par Patrick de Carolis avec les conséquences particulièrement néfastes qu’elle avait depuis des mois sur l’ensemble des personnels.

Le SNPCA-CGC avait cru être entendu suite aux déclarations du Président Rémy PFLIMLIN sur l’arrêt de cette hypercentralisation et le retour à des repères culturels que chacun avait dans sa chaîne d’origine. Tel n’est visiblement pas le cas.

Preuve en est que la direction s’entête à mettre de façon unilatérale un point à l’ordre du jour concernant la mise en place temporaire de la réorganisation sur quatre secteurs de France Télévisions, notamment celui de l’informatique où ont eu lieu les deux récentes tentatives de suicide.

Ceci n’est pas acceptable, surtout depuis que la direction a annoncé à la Presse qu’elle mettait en œuvre une direction des risques sociaux.

En l’occurrence, le SNPCA-CGC rappelle à l’employeur ses obligations sécuritaires pour protéger la santé physique et mentale de ses salariés visées dans les articles L.4121-1 et suivants du Code du Travail.

Après les avis négatifs du CCE, les avis négatifs rendus par plusieurs CHS-CT, les rapports Sextant, Cedaet, celui de la médecine du travail, les deux suicides et les deux tentatives de suicide, le SNPCA-CGC met en demeure la direction de se conformer à la Loi.

Le SNPCA-CGC ne cesse de répéter depuis des mois que cette réorganisation et son « fonctionnogramme » ne reposent sur aucun fondement légal.

Le SNPCA-CGC exige donc le gel immédiat de la « désorganisation » concoctée par Patrick de Carolis avec ses méthodes de management ainsi que ses conséquences sur l’emploi et les conditions de travail contre lesquelles, encore aujourd’hui le pôle Nord-Est est en grève.

Le SNPCA-CGC ne peut imaginer qu’à l’instar de Patrick de Carolis, la direction en restant sourde à la souffrance des salariés et au malaise ambiant, pousse le syndicat à aller en Justice afin d’engager une procédure en référé devant le TGI de Paris pour exiger l’arrêt de la mise en place de ladite réorganisation car les éléments cités précédemment, principalement l’article L.4121-1 et suivants sont de nature à démontrer les fautes inexcusables de l’employeur.

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