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samedi 23 janvier 2010

Une réorganisation "improvisée", qui "désorganise complètement le travail", "véritable travail de sape", "lisse, convenue, aseptisée, sans cohérence"

Une réorganisation "improvisée", " qui désorganise complètement le travail", "véritable travail de sape", "lisse, convenue, aseptisée, sans cohérence", voici quelques formules parmi d'autres qui caractérise l'espèce de foutoir organisationnel que Carolis et ses quelques fidèles tente d'imposer à marche forcé.

A l'instar du référendum organisé pour l'ensemble des salariés de France télévisions, la Société des journalistes (SDJ) a consulté, jeudi dernier, les journalistes de la rédaction de France 3 qui craignent un "démantèlement" sur le "nouveau projet éditorial".

La rédaction nationale de France 3 a rejeté le nouveau projet éditorial à 78,22%.

A la question :
"Adhérez-vous au projet éditorial de la direction?", 97 journalistes ont répondu "non" (78,22%), 27 "oui"(21,78%),
sur un total de 190 inscrits et 130 votants, détaille la SDJ dans un communiqué.

Interrogée par l'AFP, la direction n'a fait aucun commentaire. La direction avait présenté le 5 janvier un "nouveau projet éditorial", à la suite d'un Livre blanc remis en juin par la SDJ qui tirait la sonnette d'alarme et demandait une "refonte éditoriale", sur fond d'inquiétudes d'une éventuelle "fusion" avec la rédaction de France 2.

Mais le nouveau projet éditorial "lisse, convenu et aseptisé, manque totalement d'ambition et de cohérence", écrit la SDJ. Et d'ajouter "la présidence de France Télévisions se désintéresse totalement des journaux nationaux de France 3"."Il [le nouveau projet éditorial] ne marque pas suffisamment notre identité, notre différence et nous fragilise dans un contexte de concurrence accrue. Nous redoutons désormais le pire : le démantèlement pur et simple de notre rédaction".

Ce nouveau projet "ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes et il n'y a pas un mot sur l'internet!", a regretté un membre de la SDJ.
La SDJ réclame un "vrai projet éditorial, ambitieux et cohérent" d'ici le 15 février. Elle estime par ailleurs que la réorganisation des services en cours,"calquée sur celle de France 2", a été "improvisée" et "désorganise complètement le travail".

"La réorganisation de France Télévisions en entreprise unique (effective depuis le 4 janvier depuis le vote en CCE de la CGT) s'apparente chez nous en véritable travail de sape" conclut le communiqué.

"Cette réorgansiation représente un véritable travail de sape"...Comment ne pas être mille fois, cent mille fois d'accord avec cette analyse. C'est du n'importe quoi.

Combien de temps encore, le Chef de l'Etat qui détient aujourd'hui le pouvoir de désigner le successeur de Carolis, va-t-il attendre pour mettre un terme à cette CHIENLIT qui si elle n'est pas stoppée nette et sans délai va produire sur les personnels les mêmes funestes effets qu'à France Télécom? (*)

(*) Des membres de la direction ayant évoqué (annoncé même) la semaine dernière en interne lors d'une réunion, un suicide à RFO Malakoff, nous sommes bien décidés au SNPCA-CGC à exiger que toute la lumière soit faite sur le décès de ce salarié d'une cinquantaine d'années quitte à saisir l'Inspection du travail ou les services compétents afin qu'ils mènent une enquête approffondie.

Après avoir violé régulièrement l'accord de méthodologie signé avec l'alliance CGT/FO, France Télévisions voudrait un nouvel accord de méthodologie!

Après avoir violé régulièrement l'accord dit de méthodologie signé avec l'alliance CGT/FO/CFTC et qualifié dans un courrier de l'Inspection du travail: "illégal sur bien des points", France Télévisions proposerait de signer un nouvel accord de méthodologie!

"Accord de méthodologie 2". Se foutre du monde avec un tel cynisme, c'est à vous donner la nausée. Avoir écrit dans divers communiqués et bulletins internes que «le dialogue social, qui se serait déroulé sur plusieurs mois, consolidé par l’accord de méthodologie [violé en permanence depuis sa signature ne serait-ce, encore ce 15 décembre, que de l’article 4, il convient de le redire] aurait permis aux instances représentatives du personnel de disposer de moyens supplémentaires pour mener un travail rigoureux d’information, d’analyse et de propositions », c'était déjà de la provocation. Mais imaginer que les syndciats qui n'ont pas signé "l'accord de méthodologie 1" pourrait se faire rouler dans la farine en signant "l'accord de méthodologie 2", çela montre bien le profond mépris que la direction a développé à leur adresse.

Si l'alliance CGT/FO qui signe avec l'appoint parfois de la CFTC, depuis le 8 mars 2009, tout ce que lui présente la direction, ne faisant finalement que bien peu de cas du sort des 11.000 salariés, veut réitérer et continuer son enfumage permanent, c'est son problème.
La CGT et FO verront ce que ça coûte de mener en bateau les personnels.

Au fait, savez-vous pourquoi la direction veut-elle un "Accord de méthodologie 2"? Parce que contrairement à ce qu'elle raconte régulièrement à le Presse et aux Média, à l'inverse de ce qu'elle chante constamment aux politiques, aux Tutelles et à l'Etat et à ce qu'elle voudrait vainement faire croire: rien n'avance.

C'est vraisemblablement la plus grosse tromperie de ces 50 dernières années envers l'Etat actionnaire qui devra ensuite assumer.

Depuis que le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ refusent de participer à cette tromperie et à cette mystification de tous les instants, les soi-disant réunions de négociations pour un "futur texte conventionnel" n'ont tourné que sur les quelques lignes d'intoduction. (autrement appelées: préambule). RIEN D'AUTRE.

Bien sûr que la direction est bloquée. Elle ne peut continuer de raconter à l'actionnaire que le dilaogue social est là et que les choses avancent....et ne discuter qu'avec 2 syndciats. En gros, la diection est prise à son propre discours: il n'y a plus que l'alliance CGT/FO autour de cette table....

Cet "Accord de méthodologie 2" que la direction envisage de signer toujours avec l'alliance, permettrait comme "l'accord de méthodologie 1" d'impliquer, au nom de l'accord, tous les autres syndicats qui s'évertueraient comme ils l'ont fait pour le précédent, à combattre ledit accord pendant que la direction avancerait en s'y référant sans cesse mais en ne le respectant jamais.

La direction et son alliance alliée CGT/FO peuvent toujours rêver.

Aujourd’hui six syndicats (SNPCA-CGC/CFDT/SNJ/SUD/SITR/SRCTA) de France Télévisions sont UNIS pour défendre tous les salariés de France Télévisions. Ils ont mis de côté leurs différences pour tenter de construire "l'avenir". (pas celui que voudrait imposer le trio direction/CGT/FO)

Ces SIX syndicats ont d'ailleurs déposé pour la 28 janvier 2010, un préavis commun réfléchi et construit. Ensemble ces 6 syndicats ont discuté, ensemble ils ont décidé d’agir !

Ce vendredi 22 janvier, quasiment toute la journée, la dierction a dû les recevoir . Pas une heure sur un coin de table ou à la pause café, NON....le temps qu'il a fallu et qu'il faudra encore...et ça repart lundi.

Alors oui, pendant ce temps là l'alliance CGT/FO seule avec la direction à la table, trépigne de ne pouvoir signer un nouvel accord de méthologie qui planterait une fois encore le plus grand nombre...TANT MIEUX, les six syndicats (SNPCA-CGC/CFDT/SNJ/SUD/SITR/SRCTA) de France Télévisions UNIS tiendront bon et ne laisseront pas ce pathétique duo continuer ses manipulations.

Rappel. Pendant ce temps également, les salariés s'expriment en votant sur le site du référendum: http://www.referendum-tv.fr/

Préalable du SNPCA-CGC à la première réunion à France Télévisions dite de négociation sur les risques psychosociaux

Préalable du SNPCA-CGC à la première réunion à France Télévisions dite de négociation sur les risques psychosociaux

Le SNPCA-CGC exige depuis des mois que se déroule une véritable réunion sur le stress au
travail et la prévention des risques psycho-sociaux. (comme le loi le prévoit aujourd'hui)

La mise en place de l’entreprise unique, depuis le 4 Janvier, sans organigramme aucun,
a été pour les salariés un véritable coup de massue. La souffrance au travail est pour eux
devenue une réalité quotidienne.

Ce 21 janvier plus de 95% des salariés de France Télévisions ne savent toujours pas avec qui ils vont travailler et ce qu’ils vont faire !

Pire, certains de ceux qui ont le triste privilège de recevoir leur courrier d’affectation découvrent avec horreur que ce dernier ne fait aucune mention du lieu géographique où ils vont travailler !

Aujourd’hui à France Télévisions les salariés rongés par la peur du lendemain s’interrogent, comme le SNPCA-CGC sur ce que peut bien représenter la notion de rapports humains pour la direction. ("s'interroger" est un moindre mot, il vaudrait mieux dire : les salariés constatent que la notion de rapports humains pour la direction ne représente rien)

Le SNPCA-CGC ne laissera pas les 11.000 salariés de France Télévisions devenir une simple ligne dans les CV des 234 directeurs et directeurs délégués de France Télévisions nommés en
début d’année !

vendredi 22 janvier 2010

Référendum à France Télévisions : C’est parti et bien parti !!!

Référendum à France Télévisions : C’est parti et bien parti !!!

Depuis l’après midi du 17 janvier l’ensemble des salariés de France Télévisions a été informé que le site de vote dédié au référendum organisé par le SNPCA-CGC, la CFDT, SUD, le SNJ, le SITR et le SRCTA, était activé. Ce site a été développé par un ingénieur informaticien extérieur dit « développeur » qui n’a rien à voir avec France Télévisions.

Comment a été crée ce site ? Ce site est un site internet SÉCURISÉ – propriété exclusive des syndicats organisateurs qui en ont acheté le nom en même temps qu’ils faisaient la déclaration préalable à la CNIL.

Quelle est l’adresse de ce site ? Son adresse internet est la suivante : http://www.referendum-tv.fr/. C’est là où l’ensemble des salariés de France Télévisions se rend de FAÇON TOTALEMENT ANONYME pour voter. Après 4 jours de vote, vous êtes déjà plus d’un millier à vous être rendus sur ce site pour vous exprimer.

Quelles sont les deux questions posées ?

1ère question : Estimez-vous avoir été suffisamment informé(e) sur votre place, votre fonction et vos conditions de travail dans la nouvelle organisation ?

2ème question : Souhaitez-vous le maintien des garanties de vos textes conventionnels P.T.A. et Journalistes ainsi que de vos accords d’entreprise ?

Quand et comment voter ? Vous pouvez voter 24h/24 depuis votre PC professionnel ou de chez vous (il existe un lien spécifique), une seule fois avec votre adresse perso : prénom.nom@francetv.fr.

Victime de notre succès comme pour tout lancement de site, nous avons dès le départ subi un « engorgement » technique et quelques salariés souhaitant voter n’ont pu y parvenir, recevant du reste un message d’erreur…ces petits soucis techniques ont été très vite réglés [entre autres le fait le mail ne se trouvait pas dans votre boîte aux lettres, et qu’il était basculé directement dans votre boîte « courrier indésirable », comme le seraient les « spam »]. Il n’y a normalement plus de problème. Pour vous assurer que vous avez voté, vous recevez le message suivant : « équipe référendum France Télévisions : merci pour votre participation au référendum, les résultats seront diffusés sur le site le jeudi 28 ». Si vous n’avez pas eu ce message, c’est que votre vote n’a pas été pris en compte. Comme vous ne pouvez voter qu’une seule fois, réessayez pour vérifier si cela a été fait…si le message est là , vous vous êtes exprimé…sinon recommencez.

Quelques rumeurs absurdes que vous entendez ici et là auxquelles il faut tordre le cou?

· La direction pourrait savoir ce que chacun vote ! FAUX et ARCHI FAUX. Personne ne connaît le vote de chacun, il est parfaitement ANONYME.

· Ce vote ne servirait pas à grand-chose. FAUX et ARCHI FAUX. Ce vote, une fois les pourcentages aux 2 questions connus, sera analysé et transmis pour que la suite qui s’impose y soit donnée.

· Ce vote ne concernerait qu’une partie du personnel ! FAUX et ARCHI FAUX. Ce vote concerne tous les salariés du groupe quelque soit leur statut, les Journalistes et les Personnels Techniques et Administratifs.



jeudi 21 janvier 2010

France Télévisions gonfle le chiffre des grévistes en annonçant 10% alors qu'en réalité il n'est que d'environ 7%

France Télévisions donne à l'AFP le chiffre de "10,46% de grévistes sur l'ensemble du groupe" qui ont répondu à l'appel de la CGT interne dans le cadre de la journée nationale de mobilisation des fonctionnaires, alors que le chiffre global de grévistes sur les 3 chaînes n'est que de 7% et quelques.

France Télévisions annonce pour les 3 chaînes du groupe: "2,33% à France 2 , 14,5% à France 3 et 5,28% à RFO". Pour obtenir ces pourcentages, la direction a divisé le nombre de grévistes par le nombre de salariés sur chaque chaîne. C'est-à-dire pour France 2 par exemple, sur 100 salariés, 2 d'entre eux étaient en grève, etc...En partant de 100% pour chacune des chaînes et en divisant par 3, on est évidemment en dessous de 10% c'est certain et tout cela c'est sans compter l'effectif golobal à savoir celui des 44 autres filiales où le pourcentage de grévistes était là proche de zéro.

Un flop pour la direction qui officieusement se tord de rire mais qui va annoncer un score dépassant les 10% qui permettrait à la CGT qui revendique en permanence d'être le syndicat majoritaire, de ne pas perdre la face. Seulement voila, de quelque façon que l'on se place, les chiffres ont été donnés par la direction de France Télévisions...et les bidonner n'aura servi à rien.
Une trentaine de salariés seulement en grève sur tout France 2...De Télé Matin, au JT de 20h00 en passant par le 13h ou les émissions de flux, l'ensemble des émissions et des programmes sur la chaînes devait être assuré et diffusé "normalement".

Pour France 3, Jean-François Téaldi du SNJ-CGT se disait satisfait: "A la mi-journée, les journaux télévisés nationaux et régionaux de France 3 étaient remplacés par des éditions tout en images et de nombreuses éditions locales étaient annulées". Et la direction de France Télévisions de préciser pour appuyer : " Les journaux nationaux du soir (19/20 et Soir 3), de même que l'ensemble des éditions régionales du soir, devraient être supprimés".

Il est clair que les salariés ne se sont pas laissés balader une fois de plus par la CGT de France Télévisions, qui prétextait demander le "maintien de tous les acquis sociaux dans le cadre de la renégociation de la convention collective et de la réorganisation du groupe" alors qu'elle sait pertinemment qu'en rendant à tout prix un avis au CCE du 16 décembre 2009, c'est l'organisation syndciale et elle seule qui a permis la mise en place de cette lamentable réorganisation .

mercredi 20 janvier 2010

France Télévisions ou l'armée mexicaine: un directeur pour 45 salariés

En milieu de semaine dernière, le SNPCA-CGC publiait un post intitulé: "L’entreprise publique lourde ses CDD, met sur la touche un paquet de CDI en les privant d’activités, vire ses seniors mais nomme des pages et des pages de directeurs, sous-directeurs et autres conseillers : « Vous êtes bien sur France Télévisions"


La plupart des entreprises françaises subissent de plein fouet la crise, bon nombre d’entres elles ont même dû mettre la clé sous la porte, la masse des salariés privés d’emploi ne cesse de grossir augmentant significativement les chiffres du chômage par centaines de milliers, mais France Télévisions nomme des pages et des pages de directeurs!


Pour enfoncer le clou, le Canard enchaîné sort ce jour un "Canard Plus" dénonçant l'armée mexicaine et chiffrant même le nombre de salariés par directeur...."Un directeur pour 45 salariés".


La pub pourrait rester en journée et Carolis dit l'avoir prévu dans la vente de la régie qu'il a voulue...alors pourquoi s'en débarrasser?

Début janvier, Carolis faisait du choix qu'il avait fait de liquider la régie publicitaire de France Télévisions à hauteur de 70% un soi-disant casus belli avec le Gouvernement si ce dernier n'acceptait pas le repreneur qu'il voulait!

Le même Carolis qui écrivait aux salariés de la régie dès le 9 janvier 2008 - il conveint de le dire et de le redire constamment -un communiqué interne pour leur affirmer: « Je tenais pour ma part à vous assurer que je serai très vigilant sur l’impact de cette décision en matière d’organisation de notre groupe mais aussi et tout particulièrement en ce qui concerne la pérennité de votre avenir professionnel au sein de France Télévisions. Ce sera ma première préoccupation ».


Se débarasser de 300 salariés environ et oser se positionner en chevalier blanc du PAF protecteur de ces derniers, faut quand même avoir une bonne dose de cynisme.

Après donc avoir décidé de sacrifier la régie pub, voila à présent que France Télévisions évoque "l'éventualité du maintien de la publicité diurne"; en ajoutant que cette hypothèse "sera prise en compte dans la cession de FTP".

Alors que le dossier de la cession du capital de France Télévisions Publicité « n'est pas encore tranché », Patrick de Carolis indique qu'après l'audition qu'il a passée, ce jour, organisée par la commission des Affaires culturelles et de l'Education et la commission des Finances, de l'Economie générale et du Contrôle budgétaire de l'Assemblée Nationale concernant le rapport de la Cour des comptes sur le groupe public, que cela ne devrait être qu'une formalité!

Tout le monde se souvient du communiqué interne qu'il avait adressé, en interne, aux salariés indiquant le 9 janvier 2009 après l'annonce de la suppression de la pub par le Président de la République, qu'ils y travaillaient ensemble depuis 2 ans.

Interrogé à présent sur la pertinance d'une telle vente dans le cas d'un éventuel maintien de la publicité en journée (6 h-20 h), dont la suppression est programmée pour la fin 2011, il prétend maintenant que « cette possibilité (serait) prévue » et que « le dossier retenu tiendra compte de l'évolution de la loi, si la loi doit évoluer en matière publicitaire »

Selon Carolis, c'est prévu!!! Sûrement comme était prévue la liquidation des 300 salariés de la régie qu'on avait assuré de leur maintien total au sein du groupe!!!

Le préavis ASSASSIN...

Voici le tract de la CGC Lyon, en date 15 janvier 2010, intitulé: "Le préavis ASSASSIN"

Des conséquences dramatiques pour un préavis déposé dans le cadre d’une journée générale de défense des fonctionnaires, un préavis déposé par la CGT pour une journée mais étendu par la section CGT de Lyon, pour d’obscures raisons, à 72h !

L’opération spéciale des 20 et 21 Janvier qui devait servir de vitrine pour la station et qui comprenait des journaux nationaux en direct de Lyon, des émissions phares de la chaine : "Questions pour un champion", "Ce soir ou jamais"… a donc été annulée !


Résultat de cette coquetterie syndicale locale :
- des milliers d’euros en locations et réservation partis en fumée ! Selon nos informations environ 500.000€
- des téléspectateurs qui n’ont rien compris et qui se retrouvent lésés !
- des équipes (production, technique, antenne, journalistes, artistique, communication, encadrement…) investies dans leur travail et qui se retrouvent le bec dans l’eau !
- une réputation auprès des invités régionaux et des politiques locaux (de droite, comme de gauche) au plus bas ! Avec le Président socialiste de la région particulièrement remonté.
Une fois de plus la CGT est partie seule, entraînant vers le fond les salariés, dans un mouvement de grève tenant plus du coup de tête et de la démesure d’égo. Un mouvement étendu sur 72 h, sans doute pour faire oublier aux salariés de Lyon l’attitude de la CGT dans les instances nationale …

Le SNPCA-CGC rappelle aux militants de la CGT que nous ne sommes pas des fonctionnaires et que nos interlocuteurs, ceux qui mettent en place la restructuration ou qui dirigent l’entreprise France Télévisions s’appellent Patrick de Carolis, Patrice Duhamel ou encore Damien Cuier.

C’est donc bien à eux que l’expression syndicale doit s’adresser et non pas aux locataires de l’Elysée ou de Matignon.

Cette "position Patrick" de Carolis la revendique haut et fort, y compris dans les réunions avec les partenaires sociaux et c’est étrange, seule la CGT ne l’a pas entendue …

Du coup Patrick de Carolis ne se rendra pas à Lyon …

Soyons clair, il est des situations où le blocage du dispositif de production est nécessaire et les prétextes sont aujourd’hui nombreux : casse des conventions collectives, restructuration mal vécue par les salariés mais il doit être employé à bon escient !
Pour le 28 Janvier six organisations syndicales CGC, CFDT, SNJ, SUD, SRCTA et SITR soutiennent un préavis UNITAIRE de 24 heures basé sur les véritables préoccupations des salariés, à savoir le gel de la restructuration et pour la défense des acquis sociaux et professionnels.




mardi 19 janvier 2010

Démissions à France Télévisions de tous ceux qui ont donné l'ordre et entrepris au nom de l'Etat, le viol manifeste des principes de la République

Mais dans quelle République, France Télévisions croit-elle être ?

Au nom de l'Etat qui est propriétaire à 100% de France Télévisions, la première semaine de janvier 2010, Carolis a envoyé dans la station de RFO Wallis qui depuis le 20 octobre 2009, n’était plus gérée comme le serait n’importe quel établissement du territoire, une 3ème mission composée des 2 « HOAREAU » à savoir l’ancien directeur de Saint-Pierre et Miquelon et l’ancien DRH de France 2 après RFO , nouvellement propulsé « Directeur des Ressources Humaines Domaine Réseaux rattaché à la Direction Générale Adjointe des Ressources Humaines » .

Le 12 janvier 2010, ce dernier a fait signer sur place un protocole validant la reconduction intégrale des Conventions Collectives signées en 1995…Ce document n'a volontairement pas été daté (voir le dit document en bas de page)

Carolis imagine sûrement qu'un document signé la 2ème semaine de janvier 2010, non daté, pourrait légalement produire des effets rétroactifs 10 mois plus tôt ??!!

Et cela se ferait, redisons-le, au nom de l'Etat qui permettrait alors qu'on signât 10 mois après (le 12/01/10), un texte qui s'appliquerait 10 mois plus tôt( 8/03/09), tout simplement parce qu'il n'y aurait pas de date au bas dudit document?!

D'ailleurs si tel était le cas, cela voudrait dire que tous les CCE que France Télévisions a réunis depuis le 8 mars 2009 sont illégaux puisque :
AUCUN REPRÉSENTANT DE L'ÉTABLISSEMENT RFO WALLIS POURTANT CLAIREMENT IMPOSÉ PAR LA DDTE - N'Y A APRTICIPÉ ALORS QUE LES CONVENTIONS ÉTAIENT SOI-DISANT RECONDUITES A CETTE DATE.

Et que France Télévisions ne vienne surtout pas prétendre que ce document a été signé il y a bien longtemps, plusieurs syndicats de RFO Wallis réunis en intresyndicale ont écrit le 13 janvier 2010 à Augustin HOAREAU l'émissaire de Patrick de Carolis, un courrier qu'ils ont demandé d'annexer au protocole comme l'a fait la CGC le 12 janvier également.

Ce texte précise que "des négociations ont été entamées entre vous (A. Hoareau) et 90% du personnel de la station représentés par leurs délégués syndicaux et le collectif"....

QUID DES 10% RESTANT ??? ILS RESTENT SUR LE CARREAU ET FRANCE TÉLÉVISIONS NE NÉGOCIE PAS AVEC LUI !!!

Voici un extrait du texte:


.../....

Nous le disons ceci est illégal. Ni les pouvoirs publics que nous saisissons officillement, ni le Conseil d'Etat ne peuvent valider cet acte particulièrement invraisemblable.

L'Etat ne peut laisser une entreprise de Service Public comme France Télévisions qui se doit d'être exemplaire dans le respect des principes républicains et des lois, les transgresser à ce point. Ni le Chef de l'Etat, ni aucun membre du Gouvernement, ni aucun ministre, ni aucun sage du Conseil d'Etat, ni aucune juridiction ne validera juridiquement que l'on fasse signer un protocole non daté sous prétexte de produire des effets rétroactifs 10 mois plus tôt ??!!

Les conséquences à tirer sans délai de tels actes, c'est bien évidemment et sans équivoque, la démission en bloc de tous ceux ont permis, donné l'ordre ou encore se sont rendus coupables de ce viol manifeste de la loi.