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jeudi 25 février 2010

Que la direction de France Télévisions fasse bien attention aux accusations qu'elle lance!

"Le Parisien" a publié ce jeudi un article intitulé: "Ce soir, l'émission de Guillaume Durand en panne"

Voici l'article :
"L'émission de Guillaume Durand, "L'Objet du scandale" ne sera pas diffusée ce mercredi soir comme annoncée à 23 h 10 sur 2. Elle est remplacée par un best-of de «Panique dans l'oreillette». Une panne d'alimentation du car-régie situé à l'extérieur du bâtiment de Télévision ( XVè) a empêché l'enregistrement de l'émission en fin d'après-midi.

Le débat Daniel Cohn-Bendit-Claude Allègre, qui n'a pas eu lieu, a été reprogrammé pour le 10 mars. "


Voila qui est factuel et plutôt prudent.

France Télévisions dont une poignée de dirigeants étaient réunis hier soir en situation de "crise" lançant des propos plutôt scabreux laissant entendre qu'il pourrait s'agir de "faits graves" visant même certains salariés:

"France Télévisions a immmédiatement diligenté une enquête interne. Quelles en sont les raisons et les circonstances?"

Guillaume Durand d'ajouter "il y a un type qui a été identifié", qui pourrait être un membre de l'équipe.

Allégations graves. Selon nos informations, le car-régie situé à l'extérieur du bâtiment ayant "dijoncté", plusieurs techniciens sur place ont cherché à trouver pourquoi et commnent y remédier....le car a dijoncté à nouveau, ce qui aurait eu pour pour effet de faire "sauter" plusieurs mémoires dont celle de la console "son"....la panne a donc été totale.

Guillaume Durand peut bien qualifier d' "incompréhensible" l'incident technique d'hier soir qui a provoqué l'annulation de l'enregistrement de l'Objet du scandale, parler de mystère et indiquer que cela ressemble "a une énorme maladresse" d'un "type qui a été identifié", c'est pour le moins léger sinon un brin nauséabond même en pondérant le propos juste après avec "je refuse de croire à un acte de sabotage contre mon émission".

En conclusion et l'affaire Soumaré devrait inciter France Télévisions à une profonde retenue, écarter d'office un problème technique en laissant planner un doute sur une "intervention humaine malveillente" est, dans le climat actuel, très risqué et de nature à mettre le feu aux poudres.

mercredi 24 février 2010

Les quelques jours qui séparent Carolis de son départ se noircissent de plus en plus.

Il est bien loin l'été 2007, où comme le révélait à David Pujadas, l'ex ministre de la Culture et de la Communication qui rejoint France Télécom Christine Albanel, Carolis faisait illusion.
" C'est Patrick de Carolis qui souhaitait la création de cette société unique, il l'avait demandée à l'été 2007, pas l'Etat ...Ce n'est pas l'État qui dit vous allez faire ça, ça et ça. Le rôle de l'État c'est quoi? C'est de fixer le cap, d'exprimer une ambition, des attentes et de garantir les financements c'est ça qui est important. " disait la ministre au au JT de 20h sur France 2, le 21 octobre 2008.

Aujourd'hui, alors que le nom du successeur de PdC devrait être connu après les élections régionales, c'est une fois de plus, une fin de mandat en forme de chienlit où, ni le premier responsable PdC, ni sa garde rapprochée, ni ses équipes ne maîtrisent plus rien.

Comme le disait aujourd'hui même un des dirigeants "des grèves on peut gérer, mais le bord...on ne sait pas"...Et à voir comment Carolis "gère ses grèves":

- Le syndicat ayant déposé le préavis, à la direction "Vous avez des propositions?"

- La direction répondant au syndicat: "On a rien à vous dire"....personne ne peut être étonné de la tournure que vont prendre les derniers jours de son mandat.

Une fin de mandat que PdC a essayé d'enjoliver au maximum par une communication outrancière sur fond de fronde globale des salariés et d'affaires plus mal engagées les unes que les autres.

Tout d'abord les conditions de cession de la régie publicitaire qui font couler beaucoup d'encre et suscitent de plus en plus d'interrogations. Derniers articles en date, celui de Marianne : "La face cachée de la cession de France télévissions Publicité" ou encore celui de Médiapart signé Laurent Mauduit : "France Télévisions: un scandale peut en cacher un autre" qui débute ainsi:

"La privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions au profit de l'homme d'affaires Stéphane Courbit, allié pour la circonstance au groupe Publicis et conseillé par Alain Minc, apparaît de jour en jour plus opaque. Mediapart a déjà révélé les conflits d'intérêts d'Alain Minc dans ce dossier ou encore les documents confidentiels du conseil d'administration du groupe public faisant apparaître un prix de cession très enjolivé. Mais selon notre enquête, le groupe public pourrait, de surcroît, avoir violé la loi en ne procédant pas à un appel d'offres pour le renouvellement de son contrat de régie, le 31 juillet 2009, ce qui est impératif en cas d'ouverture de capital. Interrogée par Mediapart, la direction de France Télévisions conteste avoir dérogé à ses obligations. Ce pourrait être, toutefois, l'irrégularité de trop, ouvrant la porte à une cascade de recours devant la justice. Enquête...."

Les soi-disant négociations qui , sur les rails, seraient sur le point d'aboutir selon Carolis. Cela n'a jamais été le cas et il a fallu attendre 7 mois pour que dans la plus extrême déloyauté qui soit, un deuxième texte (après qu'un premier tellement minable, ait été retiré) "assez creux" (dixit la direction) soit remis fin janvier 2010 aux syndciats. Ce qui a eu pour effet radical de provoquer une véritable fronde et plusieurs communiqués parlant clairement de "déclaration de guerre".

A ceux qui se seraient laissés attrapper par PdC, il convient de confirmer que depuis mars 2009, seules les quelques lignes (2 pages) d'introduction de la Convention "idéale" que prévoit Carolis, ont fait l'objet de réunions...

Il est on ne peut plus clair que la centaine de pages de l'avenant audiovisuel à la Convention des Journalistes et les quelques 300/400 pages que compte la Convention Collective de l'Audiovisuel avec ses avenants et protocoles que Carolis veut remettre à plat, ne peuvent en toute logique et en aucun cas faire l'objet d'un accord en moins de 2 mois.


Quant à ceux qui prétendent encore comme le dit Carolis que la date butoir est celle du 7 juin et qu'elle "serait bien l'ultime étape de la réforme" pour l'interessé, ils ne font que relayer le disours sans chercher à en vérifier le fond.

Le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ qui ont saisi le TGI, le 16 février, ne l'ont pas saisi pour "réclamer l'allongement de la durée de la négociation portant sur la nouvelle convention collective"comme certains ont pu l'écrire le plus faussement qui soit mais l'application de la loi sur les dispositions conventionnelles plus favorables que celles du Code du travail sur le délai de surivance des textes en cas de leur "mise en cause ou de leur dénonciation" , si tant est que le Tribunal décide que leur application (des convnetions) ne s'imposerait plus.

Là aussi pour tordre le cou à certaines inepties lues ici et là dont certains ont l'habitude "la loi audiovisuelle du 5 mars 2009 n' a jamais fixé à 15 mois la période qui permettrait à Carolis d'achever son quinquennat sur une signature des accords au 7 juin prochain", ce n'est là que pur élucubration et celui qui écrit trouver cela dans la loi, ne l'a, à l'évidence, pas lue.

Cerise sur le gateau, aller s'interroger sur le fait que "le juge du TGI qui rendra son jugement le 7 avril, ne peut ignorer un délai fixé par une loi" , en ajoutant "en principe non, mais sait-on jamais... " c'est intellectuellement malhonnête et insultant pout le Tribunal puisque ce soi-disant délai carolisien n'est justement pas contenu dans la loi du 5 mars.

Au regard de tout ce souk (pour ne pas reprendre la formeule plus explicite du dirigeant cité plus haut) les salariés qui voient par tout cela l'image de leur entreprise se ternir chaque jour un peu plus, n'attendent qu'une chose de l'Élysée: le nom du prochain président France Télévisions qui, après validation du CSA et de la commission parlementaire ad hoc, aura en toute logique la charge de conduire à son terme cette négociation capitale pour l'avenir des sociétés publiques de programmes télé et de façonner comme il l'entendra la nouvellle entité .

Carolis croit pouvoir humilier les salariés en rognant leur droit de grève….il se trompe.

Carolis recalé au test de la transapence et de la confiance....Il croit pouvoir humilier les salariés en rognant leur droit de grève mais il se trompe.

Après les propos tenus sur la confiance et la transparence à la réunion du 19 février, Carolis s'est pris les pieds dans le tapis....il pensait, une fois encore, pouvoir humilier, ridiculiser avec cynisme et mépris les salariés, il vient de montrer une fois encore que ses paroles n'étaient bieen que des paroles en l'air. Il va devoir, se rendre à l'évidence, personne et surtout pas lui ni "les équipes qu'il a choisies et à qui il a réaffirmé son soutien" ne prennent impunément les salariés pour des billes!

Le 19 février au soir, le SNPCA-CGC déposait 2 préavis de grève de 24h.

- un pour le jeudi 25 février avec comme revendications : «Le maintien des garanties conventionnelles et accords d’entreprise actuels, sous la forme de deux textes distincts, pour les PTA et les journalistes et une négociation ayant pour base les textes existants ainsi que la prorogation des conventions et accords d'entreprises en vigueur pendant le temps nécessaire à la conclusion d'accords préservant les garanties des salariés. »
- un pour le jeudi 26 février avec comme revendications : « Le gel de la restructuration mise en œuvre unilatéralement sans négociation ni concertation et sans consultation des instances représentatives des personnels (CE et CHS-CT) ».

Que s’est-il passé depuis ? Les plannings ont « viré » les productions des studios qui devaient se faire le jeudi en les décalant au mardi, l’enregistrement le Télématin du samedi qui se fait de « la régie AB » est ravancé à ce mercredi, etc…

Zut, le lendemain, la direction s’est aperçu qu’il y avait aussi un préavis pour le vendredi…on décale à nouveau donc, tout en urgence. Pour la production c’était donc réglé….Pour les émissions de flux et les JT en direct, comme d’habitude on les fera de la « régie finale ». Restait la retransmission des Jeux Olympiques sur les 2 jours que contractuellement France Télévisions est obligé d’assurer. Discrètement (enfin, le croit-elle mais pas tant que ça d’ailleurs puisque les techniciens se parlent entre eux, eh !oui) la direction va mettre en place son plan B.

Un technicien suffisamment zélé, qui a vraisemblablement bien entendu le message qu’on lui a fait passé « pensez à votre carrière professionnelle » a, lui-même demandé aux intermittents prévus ce jour là, s’ils étaient prêts à assurer. Fort de leur réponse (avaient-ils le choix) il a donc, toujours discrètement préparé le matériel afin d’assurer « le minimum syndical »la retransmission fortement dégradée.

Un bon coup pensait Carolis ! Il privait, de la sorte, les personnels, (au moins techniques) remontés contre sa réforme et quasiment tous grévistes, de l’efficacité de ces 2 jours de grève. Il mettait tout en place pour court-circuiter les préavis.

Seulement voilà, ces 2 préavis n’ont pas été déposés par hasard, ils l’ont été suite de la réunion du 19 février où Carolis n’a cessé de répéter « Vous pouvez avoir confiance, tout est fait dans la plus grande transparence ».

Ils avaient valeur de test…Force est de constater que l’on ne peut pas avoir confiance et que les salariés qu’il prétend couvrir avec son accord d’entreprise « idéal » (en réalité au rabais) auraient été les dindons de la farce; ce dont ne veut pas le SNPCA-CGC. Quant à la transparence, tant vantée, elle est aux abonnés absents.

Carolis a cru pouvoir, à nouveau, jouer le mépris, le cynisme dans l’opacité totale contre les salariés et leur faire payer le prix fort d’une grève presque sans effet.

Le SNPCA-CGC n’est pas dupe et n’entend pas laisser Carolis continuer de ridiculiser ainsi les salariés.
Il agit, d’ailleurs, avec les salariés comme avec les I.R.P (Instance de Représentation des Personnels), il s’en bat l’œil et les contourne allègrement. Le SNPCA-CGC suspend son 1er préavis du jeudi 25 et décidera demain de la suite à donner à ce mépris affiché.

QUE CAROLIS SE RASSURE : ON A TOUS LA FLAMME!!!!

Une direction désormais incapable de conclure un quelconque accord !

Une direction désormais incapable de conclure un quelconque accord !

Suite à la réorganisation aux conséquences désastreuses qui a débuté le 4 janvier, la direction a "ouvert" des discussions très techniques concernant la mise en place de nouvelles Instances Représentatives du Personnel
(CE, DP et CHSCT).

Ces discussions, segmentées en trois phases, devraient déboucher, après l’été, à des élections professionnelles!

Au cours de la réunion du 23 février la direction a proposé de mettre en place une quinzaine de comités d’établissements qui s’articuleraient de la manière suivante :

1 pour le siège (ex France 2 siège, France 3 siège et Malakoff),

1 pour chaque pôle de gouvernance et 9 autres regroupant la Corse et les établissements d’Outre-mer.

S’opposant à cette vision impersonnelle de l’entreprise dont le seul but est de construire des instances où seraient diluées les préoccupations des salariés, le SNPCA-CGC a proposé un découpage de l’entreprise
épousant les communautés de travail existantes et tenant compte de leurs spécificités.

Ainsi nous proposons par exemple un CE pour chaque antenne de proximité, chaque établissement d’Outre-mer et chaque antenne nationale.

Au cours des échanges nous avons constaté une fois de plus les propos d’une direction voulant nous imposer une vision centralisée de l’entreprise et sans aucune marge de négociation.

Qui plus est , les incohérences du calendrier mis en avant par la direction est venu percuter, une fois de plus, l’échéance prochaine de la fin de mandat de l’équipe actuelle.

Ainsi pour ce qui est de la gestion des oeuvres sociales la direction a indiqué, que dans son schéma, les CE garderaient des moyens humains spécifiques dans tous les anciens établissements. Hélas, au vu de l’étalement des discussions, nul ne peut affirmer que les engagements oraux d’aujourd’hui seront les propositions écrites de la direction à échéance des élections, soit à l’automne prochain !

Devant l’absence, une fois de plus, de documents précis et chiffrés de la direction, les discussions se sont achevées sur un désaccord unanime avec les propositions de la direction.

Depuis les positions communes de toutes les organisations syndicales et le rejet massif des textes proposés par la direction concernant les textes collectifs, le SNPCA-CGC pose clairement la question :

La direction actuelle est-elle encore en mesure de négocier quoi que ce soit dans l’entreprise ?

La réponse est évidente et devrait inciter la direction à prendre les pleines mesures du climat social qui règne dans l’entreprise et en tirer toutes les conséquences !

mardi 23 février 2010

Carolis a compris lors de la réunion du 19 février 2010, que l’étape suivante était la défiance.

Carolis a compris lors de la réunion du 19 février 2010, que l’étape suivante était la défiance.

Après que l’ensemble des syndicats ait quitté la table des négociations sur ce projet de nouvel accord malgré les explications emberlificotées de F. Chazaud qui d’une voix éraillée a affirmé « ne pas avoir vraiment quitté la table des négociations »…tout en ajoutant « On ne veut pas quitter la table » alors qu’elle l’a quittée comme il est dit dans la déclaration du 4 février qu’elle a signée et où le texte parle de « déclaration de guerre », Carolis a donc contraint et forcé rencontré les syndicats pour soi-disant s’expliquer. « Se soumettre à la question » ironisait-il !

Ce terme de « déclaration de guerre », PdC le récuse...."La seule guerre qu'il veut mener c'est celle venant de l'extérieur".

Le 19 février 2010 donc, PdC devait préciser en quoi le projet de statut collectif qu’il « a voulu, choisi et qu’il a validé à la virgule près » (dixit) constituait un accord « gagnant, gagnant » pour les salariés. « Un texte idéal » comme il le dit !

PdC a commencé d’emblée par une langue de bois sans pareil. « Je voulais vous dire un mot de la stratégie que nous menons depuis 5 ans et de la stratégie que nous devrons mener… » là il y a un blanc et il modifie un peu son propos « J’ai envie de vous dire, tout simplement, que devra mener France Télévisions quelles que soient les équipes ».
La phrase était lâchée : quelques soient les équipes …(dixit) Il est, évidemment, sur le départ !

Et d’ajouter « France Télévisions devra affronter et gagner les défis qui sont les siens….Laissez-moi vous dire que je suis à la tête de FTV pour gagner des batailles et relever ces défis là ».

Le SNPCA-CGC ne fait pas partie de ceux qui espéraient grand chose de cette rencontre, il n’a donc pas été surpris.

Discours convenu, emphatique, hautain et très scolaire à l’adresse de certains syndicats qu’il pointait du doigt : « Tant que vous n’aurez pas admis que nous devons évoluer dans un mode exigeant où réactivité et où extrême souplesse se côtoient, vous aurez du mal à comprendre la logique dans laquelle nous sommes ». Phrase qui a eu pour effet de provoquer un tollé parmi les syndicalistes présents pris pour des crétins.

Menaces à peine voilées, ensuite, avec son « Si à la date du 7 juin 2010, si cette date est validée légalement, nous ne sommes parvenus à aucun accord, c’est VOUS, je dis bien VOUS syndicats qui porterez cette responsabilité ».

PdC a également donné dans le « Dallas, ton univers impitoyable » : « Avec la stratégie de bouquets que l’entreprise unique, commune, nous a officiellement demandé par la loi de faire (dixit, comprennes qui pourras) nous avons montré la voie. Notre stratégie a fait école et TF1 avec le rachat de TMC et NT1 ou encore M6 avec W9 nous ont suivis ».

Summum, juste ensuite dans les propos, « Nous avons répondu à cette stratégie de bouquets par une réorganisation mise en place à partir du 4 janvier de cette année….Je pense qu’il s’agit d’une stratégie « gagnant, gagnant »….Demain, dans les 2 ans à venir, nous avons un défi à relever, NOUS ALLONS NOUS BATTRE CONTRE L’UNIVERS »

Rien que ça !!!! Et d’embrayer après ce satisfecit Carolisien « En 2010, 25% des téléviseurs seront hybrides c’est-à-dire que pendant que les téléspectateurs regarderont nos programmes, ils seront interpellés par des icônes qui les orienteront vers d’autres programmes…et il faudra les retenir. Si nous ne sommes pas dans l’univers du broadcast (où nous somme), du broad-band, du global média, nous aurons perdu la partie »

Tu parles, Charles !
Après cet étalage « historique », ce rappel à l’entreprise unique, interpellé par un des participants lui mettant le nez dans ses contradictions : « Vous avez oublié la suppression de la pub que vous avez vanté » PdC a tout bonnement eu un trou de mémoire dans sa réponse « Moi j’ai vanté la suppression de la pub ? Moi ? Ah ! oui ? ….Vous pouvez me retrouver les propos !!! J’ai bien acté…ce n’est pas un projet qui était le nôtre ».

Il convient ici de lui rafraîchir la mémoire; voila ce qu’il a écrit et adressé à tous les salariés du groupe le lendemain de l’annonce du Président de la République, le 9 janvier 2008: « A plusieurs reprises, depuis deux ans, j’ai demandé à notre actionnaire une clarification de notre mode de financement, condition sine qua non pour préserver un groupe public fort dans la perspective du basculement au tout numérique. Cette clarification [la suppression de la pub donc] est aujourd’hui faite.. Elle va permettre de renforcer encore l’identité du service public, en confortant le travail mené depuis deux ans et que nous souhaitons amplifier. »

Il devient, dès lors, très difficile d’être crédible lorsqu’on a si peu de mémoire!

- Création d’une « commission de concertation » ou « commission de suivi » (après coup forcément) qui se substituerait aux commissions paritaires dont Chazaud autour de la table est la seule à dire « On n’est pas content du système des paritaires »;

- Les 58 postes en consultation dont Carolis affirme, péremptoirement, qu’ils ne relèvent pas des commissions paritaires et qui ne répondent à aucun dispositif conventionnel, aucune nomenclature en vigueur, aucune définition de poste dans les Conventions, aucun métier existant;

- L’indispensable souplesse qui fait cruellement défaut, selon PdC. Les dispositifs conventionnels actuels et les accords d’entreprises sont trop lourds…c’est de la souplesse dont a besoin l’entreprise pour s’adapter à la concurrence;

- Le paritarisme qui serait un frein pour l’encadrement. C’est le mérite et la compétence qui doivent être les critères essentiels pris en compte avec des rendez-vous plus fréquents sur l’air de la transparence, etc….

La supplique de Carolis lancée aux syndicats.est bien inutile « Il ne tient qu’à vous de rentrer dans une négociation réelle, positive pour laquelle vous ne pourrez pas dire que nous avançons masqués »…

Mais c’est bien lui qui a fait croire à toute la Presse que « les négociations étaient sur les rails et aboutiraient en juin », qui a transmis la majeure partie des points fondamentaux à négocier avec 7 mois de retard dans la fenêtre d’un an qu’il n’a cessé de revendiquer. Il ne manque pas d’air !

Affirmer que les personnels seront gagnants alors que la masse salariale subit une réduction drastique, que toutes leurs garanties passent dans la rubrique perte et ne laisser la place qu’à l’arbitraire, faut quand même oser!

En fait, c’est bien se sentant acculé et pris à son propre piège, celui d’une communication beaucoup proche de la propagande que de l’info, que PdC se dirigeant vers la porte, cherche le clash et voudrait rendre les syndicats responsables de l’échec de la négociation dont il est le seul responsable.

Carolis a bien compris, que la partie de bluff qu’il avait jouée se termine.


Sa formule «Aucun salarié ne restera au bord de la route », a fait penser à certains, à celle-là même utilisée à TDF «Si aucun salarié n’est resté au bord de la route, beaucoup ont fini dans le fossé».

Cette « guerre » que Carolis dit « vouloir gagner, vis-à-vis de l’extérieur », il aurait peut-être pu la mener avec l’ensemble des partenaires sociaux…mais il n’est plus temps, il ne reste plus aucun espace de discussion face aux déréglementions sauvages qu’il espérait mettre en place…

La prochaine étape ne peut plus être que la défiance.

Stress en entreprise: En orange, on trouve France Télécom et France Télévisions

Lisez la dépêche AFP de Anne-Pascale REBOUL publiée le 18 février 2010 intitulé " Stress en entreprise: le gouvernement distribue bons et mauvais points "

Le gouvernement a distribué jeudi bons et mauvais points aux grandes entreprises, classées en fonction de leurs efforts de prévention du stress au travail, mais sans envisager de sanction pour celles dans le rouge, comme Bull, Goodyear Dunlop, ou KFC .

En pleine série noire de suicides de salariés à France Télécom, le ministre du Travail Xavier Darcos avait lancé début octobre un plan national d'urgence, fixant aux quelque 1.500 entreprises françaises de plus de 1.000 salariés la date-limite du 1er février pour entreprendre des démarches.

Selon les résultats publiés jeudi sur le site travailler-mieux.gouv.fr, 45% des entreprises sont classées en rouge (elles n'ont rien entrepris ou n'ont pas répondu au questionnaire soumis par le ministère), 35% en orange (ont engagé une ou plusieurs réunions de négociations ou de discussions) et 20% en vert (ont signé un accord de fond ou de méthode).

Pour M. Darcos, "ces résultats sont relativement positifs" et "les entreprises françaises " ont joué le jeu car le "name and shame" (nommer et faire honte, ndlr) a des conséquences sur leur image". Les listes seront actualisées chaque mois. "Je suis persuadé que la transparence suffira, qu'il serait inutile de créer une taxe", a ajouté le ministre.

Parmi les entreprises dans le rouge figurent Picard Surgelés, GSK, Bull, Goodyear Dunlop, KFC , Veolia Transport ou encore...l'Agence France Presse. Souvent, ces entreprises "assument" de ne rien faire, a noté le ministre. Picard et GSK ont assuré à l'AFP prévoir d'engager en mars des négociations. Labeyrie s'est étonné de figurer dans cette catégorie alors que le groupe agroalimentaire a lancé un plan d'actions.
Parmi les bien notées, en vert: Areva, Alstom, EDF, Eurodisney, GDF-Suez, L'Oréal, PSA, Renault. Ces entreprises déclinent ainsi l'accord interprofessionnel sur le stress au travail de juillet 2008, qui était resté quasiment lettre morte.

En orange, on trouve France Télécom, qui a commencé depuis septembre des négociations sur le point d'aboutir dans certains domaines. Chanel, Conforama, France Télévisions, la Banque Postale et Total sont également en orange.

Le Conseil d'orientation des conditions de travail examinera mercredi ces résultats ainsi qu'un rapport qui vient d'être remis au Premier ministre, soulignant la responsabilité des dirigeants et préconisant de modifier à la marge leur mode de rémunération en intégrant le niveau de santé de leurs salariés. Tous ces éléments doivent contribuer au Plan santé au travail 2010-2014, qui doit être adopté en mars.

Le problème du stress reste brûlant, comme l'illustre la tentative de suicide mardi d'un cadre de Pôle Emploi dans les locaux de la direction régionale à Ajaccio, qui a suscité une grève en Corse jeudi. "Il y a une montée considérable des risques, avec la précarité grandissante" des salariés, observe le directeur général du cabinet de conseil Technologia, Jean-Claude Delgènes. "Cette opération médiatique ne pourra laisser les entreprises dans un repli sur soi, d'autant que ce n'est pas simplement un classement: cela peut donner une indication à un juge" en cas de procédure pénale, a-t-il souligné à l'AFP. L'Anact (agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail) met en garde contre trop de précipitation, pouvant conduire à "des accords un peu vides" ou "sans réflexion sur la situation propre à l'entreprise".

La CFDT, qui a constitué un groupe de travail sur le stress, a observé des mesures "inégales" selon les entreprises, les numéros verts et formations au management étant "inefficients" selon elle, et en appelle à une analyse sur le fond des démarches.

reb/im/ag

lundi 22 février 2010

"Nous sommes de l'autre côté de la table maintenant" répond Téaldi à Carolis qui l'interpelle!

Ce vendredi 19 février, dans un exercice de provocation évidente à l'adresse des syndicats, Patrick de Carolis a tenté une nouvelle fois de prendre les représentants des salariés pour des andouilles en affirmant " qu'avec son système, il promettait un salaire plus équitable".

Dans un communiqué commun, le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ ont indiqué que :"loin de la constitution sociale vantée par Patrick de Carolis", la nouvelle convention "n'a pour but que de casser et de rogner tous les acquis des personnels".

Le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ qui ont saisi TGI de Paris pour voir dire que l'application des textes conventionnels doit se poursuivre au dela de juin 2010, attendent maintenant depuis l'audience du 16 février, le jugement du TGI de Paris pour le 4 avril 2010.

Les 3 syndicats unis s'inquiètent notamment de la disparition de facto des grilles de salaires, des conditions de travail dégradées et d'une couverture à minima que voudrait mettre en place PdC.

Cette réunion ne fut qu'une vaste fumisterie qui ne trompe personne...quant aux pseudos déclarations de Téladi du SNJ-CGT qui y voit "une réunion de dupe", elles non plus elles ne trompent personne.

Le même qui ose qualifier la rencontre de "très tendue des deux côtés" (il doit parler pour lui et son syndciat) mais ajoute aussitôt "On a l'impression que Patrick de Carolis qui refuse de toucher au moindre point de la convention cherche le conflit avec les syndicats pour ne pas arriver à un accord".

S'il y avait besoin d'une preuve supplémentaire sur le double jeu et sur les intentions de la CGT, les voila ainsi résumées "Carolis refuse de toucher au moindre point de la convention"...autrement dit, le but poursuivi par la CGT était bien que Carolis touchât à la Convention avec le plein et entier soutien du syndicat donc!

Seulement, la CGT qui a été prise les doigts dans le pot de confiture que la direction lui avait refilé, ne sait plus quelle parade inventer pour faire croire qu'elle n'y serait pour rien. C'est peine perdue.

Le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ ne s'y laissent, bien évidemment, pas prendre....et la remarque lors de la réunion du 19/02, entendue par tous, de Téaldi répondant à Carolis qui l'interpellait sur la responsabilité de son syndicat dans le blocage des négociations : "Nous sommes de l'autre côté de la table maintenant", est plus qu'édifiante.

Chacun appréciera, le "maintenant"...




Au sujet de cette réunion totalement provoc, voyez ci après le tract de nos amis de la CFDT.

France Télévisions débouté dans son référé contre Mediapart

France Télévisions débouté dans son référé contre Mediapart

Vendredi 19 février à 18 heures, France Télévisions et France Télévisions Publicité ont décidé d'introduire une procédure d'heure à heure visant à demander le retrait de documents adressés aux administrateurs du Conseil d'Administration de France Télévisions, que le site d'information Mediapart avait publiés.

C'est donc lors de cette réunion que France Télévisions a fait voter aux administrateurs la décision "d'entamer des négociations exclusives avec le duo Stéphane Courbit/Publicis en vue de la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions".

D'autre part, Christophe Girard, responsable de la culture à la mairie de Paris, a saisi le Conseil d’Etat pour demander l’annulation de la décision du conseil d’administration de France Télévisions mandatant son président pour qu’il ouvre des négociations exclusives avec Financière Lov de Stéphane Courbit et le groupe Publicis; Catherine Tasca, vice-présidente du Sénat, lui a emboîté le pas en exigeant des explications sur ce dossier.

Ils sont de plus en plus nombreux, d'ailleurs, à s'interroger à commencer même par des parlementaires de la majorité sur les conditions de cette cession - à présent exclusive! - qui n'a pas fait l'objet de la moindre publicité à la vente alors que l'ensemble des privatisations dans le passé ont pourtant eu droit à des communications officielles!!!! Etonnant pour une régie publicitaire de ne pas avoir fait de pub!!!!

Tout a semble-t-il été concocté dans la plus grand secret depuis le départ...France Télévisions et sa filiale France Télévisions Publicité ont donc choisi d'assiger le site dans une procédure d'urgence, le "référé-interdiction", demandant "le retrait des documents confidentiels issus du conseil d'administration de France Télévisions dont la teneur pourraitcompromettre la négociation". Les deux plaignants demandaient le retrait immédiat des documents.
Samedi à 11 heures, le juge des référés de la première chambre du Tribunal correctionnel de Paris, a débouté les plaignants de leur demande, estimant qu'elle « représenterait une restriction excessive et disproportionnée à la liberté d'informer ». Le tribunal a ainsi jugé qu'il n'y avait pas lieu à référé et les a invité « à se pourvoir devant le juge du fond si elles l'estiment opportun ».

Enfin, France Télévisions et FTP ont été condamnés à rembourser les frais de justice de Mediapart à hauteur de 3 000 euros.