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samedi 20 mars 2010

La trahison de la CGT avec ses alliés FO et CFTC éclate au grand jour...la base se révolte

La trahison de la CGT avec ses alliés FO et CFTC éclate au grand jour...les 3 larons lèvent leur préavis, la base se révolte et les salariés en Régions comme à Paris sont prêts à déborder les 3 suppots de la direction de France Télévisions.

Se foutant comme de leur premeière chemise du vote des salariés en AG pourtant souveraine, la bande des 3 lève son préavis avec pour effet de galvaniser comme si besoin était, encore un peu plus les salariés.

Le SNPCA-CGC ne lèvera pas son préavis de grève général et précise que ce dernier couvre et concerne l'ensemble des salariés des établissements de France Télévisions.

Rappel des faits: Hier soir, vendredi 19 mars à 23h00 la bande des 3 enfumeurs : "CGT/FO/ CFTC" adressait à quelques salariés "Pour information", un texte qualifié de "version définitive du protocole d'accord pour la levée du préavis de grève du 21 mars".

Des avancées qualifiées de "pacotilles" par Carole Petit pour le SNJ, au lendemain de la grève illimité du 14 mars 2010 lancée par la seule CGT. Il n'est pas inutile de rappeler que le 15 mars, la CGT levait ce préavis de grève à durée indéterminée sans avoir obtenu quoi que ce soit mais en laissant croire que des négocaitions se poursuivaient.

Cette même CGT qui avait poutant annoncé le 13 mars que ces soi-disant "négociations étaien rompues" !!!!!

Alors que FO alliée de la CGT continuait d'envoyer par mail, un peu partout pour annoncer la levée le protocole de levée du préavis, faisant tout avec l'aide de la direction pour que la grève n'ait pas lieu, la pression montait chez salariés hyper remontés contre ces 3 organisations devenues de facto "patronales".

Alors que la grève déposée le 14 mars par la CGT pour le 1er tour des élections régionales, n' avait jamais fait l'objet d'un vote en AG alors que les rois compères en avaient tenus une demi douzaine en 15 jours avec une cinquantaine de participants tout au plus, l'alliance CGCT/FO/CFTC convoquait en urgence les personnels des régies parisennes, ce 20 mars à 15h00, à voter la leveé de leur préavis.

Jean-François Téaldi, enfumeur en chef du trio infernal, (sifflé copieusement) a dit: "La CGT demande la levée du préavis" ...il a été largement conspué et hué particulièrement par des gégétsites eux-mêmes qu'on pouvait entendre lui lancer "foutage de gueule!". La délégué FO allant dans le même sens, s'est elle aussi faite abondamment sigfflée. Quant au délégué CFTC il a précisé "qu'il n'était pas question de signer un texte pareil en ajouatnt mais si les 2 autres lèvent le préavis, je devrai lever aussi"

Jean-François Téaldi a eu beau tenter de baratiner, pendant 5 bonnes minutes, aux salariés attérés que "la CGT avait obtenu la non "généralisation du forfait jour" considérée comme "une remise en cause des 35 heures"ou encore que les X % prévus ici seraient retirés (on rêve), ses salades n'ont évidemment convaincu personne.

Le même Jean-François Téaldi qui disait
Pour la CGT, "les acquis y sont suffisants pour reprendre la négociationsur la convention collective", et le syndicat a lancé une consultationde ses adhérents sur la levée du préavis.

Comble de la supercherie et de l'imposture, à lire article 9 du protocole que "La direction s'engage à étudier et à mettre en oeuvre tous les moyens permettant de respecter le délai du 7 juin 2010" [que la direction associée au trio complice considère justement comme le délai de disparition des convnetions collectives]

Ces "conventions Collectives" dont le trio de bonimenteurs constate que la fin serait prévue le 7 juin 2010 alors qu'il appelait à leur "maintien" dans son préavis!!!! Il faut quand même ne pas manquer d'air pour aller vendre une telle soupe aux salariés.

Rappelons que c'est pour faire dire à la Justice que ces Conventions Collectives sont et seront toujours applicables au delà du 7 juin, ne sarait-ce qu'en considérant leur délai de survivance plus favorables que le SNPCA-CGC, le SNJ et la CFDT plaidant le 16 février dernier devant le TGI de Paris. (jugement le 7 avril)

Résultat du vote de l'AG des régies parisennes à laquelle ont pu participer les personnels présents ce week-end (sur 65 votants):

L'AG souveraine à 88% a voté massivement la grève.
(3 votes pour la levée, 5 abstentions, 57 votes pour).

Téaldi faisant fi de toute démocratie, une habitude pour les 3 larons (ils vont d'ailleurs voir dans le cadre des futures élections comment les salariés vont leur faire payer cette trahison) a indiqué que des AG avaient également lieu en régions et qu'il faudrait additionner les votes!!!!

Que les salariés trahis ne se fassent aucune illusion, le trio de marchands de soupe: CGCT/FO/CFTC est allé lever son préavis en dépit du vote de l'AG. Redisons-le
Le SNPCA-CGC ne lèvera pas son préavis de grève général qui couvre donc et concerne tous les salariés des établissements de France Télévisions qui se mettront en grève ce 21 mars 2010.

Le texte avec lequel le trio CGT/FO/CFTC s'apprête à lever le préavis du 21 mars 2010: DU VENT

Vendredi 19 mars à 23h00 voici le mail que FO a adressé à quelques salariés seulement pour annoncer la levée du préavis. Les 3 syndicats qui dans leur revendications appelaient les salariés comme le 14 mars, à faire grève pour l'arrêt de la réorganisation et le maintien des textes conventonnels, par ce texte installe la réorgansiation avec la mise en oeuvre du nouvel accord a minima que pourrait signer les 3 enfumeurs. (*)

Il n'est pas inutile de souligner que les soi-disant négociations menées avec la direction se sont faites autour du nouveau texte que la direction veut imposer [celui que le trio de mystificateurs CGT/FO/CFTC dénonçait il y a 2 ou 3 semaines comme "une déclaration de guerre"] et dans le cadre de la nouvelle organisation dont la CGT a permis la mise en oeuvre en rendant un avis au CCE le 15 décembre 2009.

Cette pseudo négociation n'est jamais partie des Conventions collectives, celles dont la bande des 3 CGT/FO/CFTC exigeait le maintien et dont elle dénonçait (pour tromper la galerie et trahir les salariés) la "casse".

Cette pseudo négociation avec les 5 pages de texte de sortie de grève, consacre clairement la "réorganisation" de Carolis dont la bande des 3 CGT/FO/CFTC exigeait (pour tromper la galerie et trahir les salariés) l'arrêt.

Les salariés ne sont pas dupes et feront payer très cher aux 3 "négociateurs" l'énorme mystification dont ils sont victimes.

Bien entendu, le préavis de grève déposé par le SNPCA-CGC pour la journée du 21 mars 2010 et ne sera pas levé...la direction qui n'a rien proposé au syndicat et n'a pas souhaité négocier quoi que ce soit, porte l'entière responsabilité de ce conflit.

(*) voici donc le mail avec les 5 pages de VENT


"Pour information, veuillez trouver ci-joint la version définitive du protocole d'accord pour la levée du préavis de grève du 21 mars


bureau syndical central FO France Télévision"











vendredi 19 mars 2010

Le plateau d'Envoyé Spécial à Boulogne pour la soirée électorale du 21 mars

France Télévisions est allé devant le Tribunal de Grande Instance, jeudi 18 mars 2010 à 14h00 pour demander l’annulation du préavis de grève déposé par le SNPCA-CGC pour le lundi 22 mars.

France Télévisions y a notamment plaidé l’irrégularité du préavis de grève au motif que l’article 57, II, de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication visant notamment à encadrer « la continuité du service et à en assurer les conditions », ne le permettait pas.

Pour aller vite à l’essentiel, la loi du 30 septembre 1986 précise qu’un décret en Conseil d’Etat viendra en déterminer les modalités d’application, en définissant notamment les services et les catégories de personnels strictement indispensables, personnels qui pourront d’ailleurs être requis.

Or, le décret en Conseil d’Etat prévu à la fin du paragraphe II n’a jamais été pris.

La conséquence que le Conseil d’Etat tire de la carence du pouvoir réglementaire sur l’entrée en vigueur de l’article 57 de la loi de 1986 est la suivante : « une loi nouvelle ne peut enter en vigueur tant que ses règlements d’application ne sont pas intervenus, dès lors que l’application de la loi est manifestement impossible en l’absence de textes d’application » (Conseil d’Etat 10 janv 1958).

En l’absence de décret, l’application de l’article 57 de ladite loi est impossible.

C'est d'ailleurs, le constat du TGI.

Que dit également l’article 57 : « Le président de chaque société est tenu de prendre les mesures nécessaires à l'exécution du service que le nombre et les catégories de personnels présents permettent d'assurer ».

Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’il convient de ne passer que par des personnels présents non grévistes…il n’est donc légalement pas possible de casser la grève, en la contournant. C’est pourtant ce que s’apprête à faire France Télévisions qui a effectivement plusieurs discours. Devant le Président du TGI, France Télévisions plaide le respect de l’article 57 pour mieux le violer ensuite.

Selon nos informations, malgré les demandes faites pour éclairer le studio de la Régie Finale de France 2 (environ 25m2) dans lequel devait se succéder plusieurs journalistes qui auraient donné les résultats mais sans invités ni débats et en l’absence de tout intervenant politique, France Télévisions imagine faire son édition pour le 2ème tour des régionales depuis le plateau de «ENVOYÉ SPÉCIAL» avec les personnels de la SFP.

Toujours selon nos informations, l’émission « MOTS CROISÉS » qui devait avoir lieu lundi soir depuis les studios de France 2 se ferait également à l’extérieur avec les personnels de la SFP.

Cela ne gêne visiblement pas France Télévisions.

Le TGI vient de dire que le préavis du lundi 22 mars était irrégulier et que « l’article 57 ne prenant pas en compte la motivation du préavis, il trouve matière à s’appliquer quelle que soit cette motivation » SNPCA-CGC fait appel de ce jugement et saisit immédiatement son avocat pour assigner France Télévisions en Justice qui tente de briser illégalement la grève en ne respectant pas les dispositions de l’article 57 dont elle exige le respect.




Approchez, approchez ! Vous verrez des contorsionnistes, des clowns et des illusionnistes.

Approchez, approchez ! Vous verrez des contorsionnistes, des clowns et des illusionnistes.

Entrez mesdames, messieurs, ce vendredi 19 mars 2010 vous devriez voir le grand numéro de passe-passe que le trio de choc « CGT/FO/CFTC » vous présente avec en apothéose et sous vos yeux ébahis : une levée de préavis….Un des plus grands numéros d’illusionniste de ces dernières années auquel sont conviés les salariés de France Télé.

Sans trucage, ce numéro est l’un des plus périlleux tenté sans filet.

Voici sans trop trahir le tour, quelques détails : les trois acolytes « CGT/FO/CFTC » vous présentent un document sur lequel sont inscrits clairement 2 « NON »:
« NON à la réorganisation et NON à l’abandon des conventions et accords collectifs »

Vous l’avez tous vu, vous l’avez tous lu….Vous croyez à ce que avez vu écrit ! Eh ! bien, vous vous trompez.

Ces 2 « NON » sans concession, vont se transformer sans que personne n’ait le temps de comprendre quoi que ce soit, en 6 « OUI » sur:
1) le temps de travail, 2) les programmes régionaux, 3) le rôle de l’encadrement, 4) le devenir de l’emploi administratif, 5) l’harmonisation par le haut des systèmes de France 2 / France 3 / RFO avec la réintroduction d’un système de progression salariale annuelle "tout au long de la vie", 6) La mobilité choisie !!!!!

Affaire de dextérité...et les salariés médusés n’auraient rien vu. Enfin, les trois illusionnistes « CGT/FO/CFTC » le croient-ils.

Vous pensiez que
1°) le « NON » à l’abandon des conventions et accords collectifs était bien là….alors que les 3 apprentis prestidigitateurs lui avaient déjà substitué comme base « le nouveau texte conventionnel de la direction » sur lequel portent les discussions : « Lors de la négociation du 18 mars 2010, la direction a accepté de rétablir une récupération en jour pour le week-end travaillé ainsi qu’une compensation de 20% en salaire pour chacun des jours travaillé. »; Pas du tout, vous avez "rêvé"

2°) que l’autre « NON » à la réorganisation, lui aussi était d'actualité....alors que le trio infernal, lui avait également substitué « le cadre de la restructuration où se sont hissés au premier rang des préoccupations, les questions du temps de travail et de l’emploi, avec au centre des débats, la généralisation du forfait-jour pour les journalistes et les techniciens, la coupure de 4 heures, le travail du week-end et l’enjeu majeur de l’emploi. »; Pas du tout, vous avez "rêvé"

Dépêchez-vous le 19 mars au soir, le numéro devrait se terminer par une levée magistrale de préavis que chacun croit avoir vu mais qui aura disparu au profit d’un texte en plusieurs points, sans aucun rapport, mais qui sera présenté comme une victoire !

jeudi 18 mars 2010

FTV : assignation aujourd'hui du SNPCA-CGC sur l'irrégularité du préavis de grève du 22 mars

Ci-dessous un article de Satellifax :

FTV : assignation aujourd'hui du SNPCA-CGC sur l'irrégularité du préavis de grève du 22 mars.

Selon nos informations, France Télévisions assigne aujourd’hui, à 14 h à la première chambre civile du TGI de Paris, le SNPCA CGC pour irrégularité du préavis de grève du 22 mars, selon un document dont nous avons eu copie. La direction du groupe public indique, dans son assignation, que le syndicat a déposé deux préavis de grève, « l’un pour le 21 mars, l’autre pour le 22 » et invoque l’article 57 de la loi du 30 septembre 1986. Dans cet article, France Télévisions fait référence a un alinéa où il est indiqué que : « Un nouveau préavis ne peut être déposé par la même organisation syndicale qu’à l’issue du délai de préavis initial et, éventuellement, de la grève qui a suivi ce dernier ».Rappelons que le SNPCA CGC avait appelé à la grève pour la journée du 21 mars (nos informations d’hier), tout comme le SNRT CGT, FO, l’Ucsa CGT, la CFTC et le SNJ CGT l’avaient fait lundi (nos informations de mardi).

Copyright : Satellifax du 18 03 2010

Confidentiel: départ de FTV

Selon nos information, Bruno Tezenas Du Montcel, responsable des opérations au sein du département « Fabrication, technologies et développements numériques » dirigé par François Guilbeau (nommé directeur général de France 2 suite à la démission de Philippe Baudillon), quitterait France Télévisions pour un poste sur France 24 où il retrouverait Christine Nguyen, ex-DRH de France 2. Ce départ serait le premier d’un responsable de haut niveau depuis le début de la mise en place de la nouvelle organisation décidée par Patrick de Carolis et contestée par de nombreuses organisations syndicales.

mercredi 17 mars 2010

Carolis veut la guerre avec les salariés; il saisit la Justice pour tenter de faire déclarer illégal le préavis déposé par le SNPCA-CGC.

Carolis veut la guerre avec les salariés; il saisit la Justice pour tenter de faire déclarer illégal le préavis déposé par le SNPCA-CGC.

Après avoir attendu 7 mois pour fournir les documents nécessaires aux négociations sur la Convention Collective, après avoir refusé de discuter des revendications de divers préavis déposés par le SNPCA-CGC [« nous n’avons rien à vous dire »] Carolis saisit aujourd’hui la Justice pour tenter de faire déclarer illégal le préavis déposé par le SNPCA-CGC.

A 16h4o un huissier a déposé au siège du syndicat une « Requête déposée devant le TGI afin d’assigner le syndicat d’heure à heure pour voir la Justice « dire que le préavis de grève est irrégulier ».

Comble de la provocation, il faut préciser que ce dépôt a eu lieu alors que les représentant du SNCPA-CCG était en réunion de "négociation" du préavis.

Les salariés sont remontés contre la « réorganisation » moyenâgeuse que tente de mettre en place, à marche forcée Patrick de Carolis. Ils ont mandaté les organisations syndicales, SNPCA-CGC en tête, pour instaurer un vrai rapport de force visant à exiger le maintien des Conventions Collectives et l’abandon de cette réorganisation que les salariés ne comprennent pas, n’ont jamais voulu et refusent à une très large majorité.

Si Carolis croit qu’il va faire plier le SNPCA-CGC en déclarant la guerre aux salariés qui ont mandatés le SNPCA-CGC en AG pour déposer à leur demande plusieurs préavis de grèves et en demandant à la Justice de se prononcer, il se trompe dans les grandes largeurs.

Vu l’agression permanente dont Patrick de Carolis fait montre à l’encontre des salariés, vu sa raideur, son cynisme et son refus systématique du dialogue, le départ de Carolis inéluctable, n’est plus qu’une question de jours.

lundi 15 mars 2010

La CGC comme ellle l'avait prévu, a déposé 2 préavis de grève un pour le 21 mars 2010 et un pour le lendemain....

Le SNPCA-CGC a déposé ce matin 2 préavis de grève générale:

-L'un pour la journée du dimanche 21 mars
-L'autre pour le lendemain....d'autres préavis seront déposés en cascade, sur les jours à venir, ce mardi ou ce mercredi.

Le SNPCA-CGC ne s'est rallié à rien du tout, ni a qui que ce soit et , contrairement à ce que certains se plaisent à colporter faussement, et n'a rien rejoint du tout.

Rappelons que le SNPCA-CGC reprend dans ces préavis les 2 revendications majeures du préavis de mars 2008 qu'elle avait déposé à l'occasion du premier tour des élections municipales, à savoir :

-Garantir le maintien des Conventions Collectives
-L'arrêt de la réforme Carolis (qui n'était pas encore devenu texte de loi) dont la mise en oeuvre des 8 chantiers à l'époque représentaient les prémices de cette pitoyable "réorganisation".

Grève que la CGT avait, à l'époque qualifié "d'action surréaliste" émananant d'un un syndicat ultraminoritaire, destiné à mettre en l'air une soirée électorale et d'autant plus scandaleux dans le contexte où se jouait la pérennité du service public de l'audiovisuel que la CGT appelit alors de ses voeux".
Voila pourquoi le SNPCA-CGC ne se rallie pas à la CGT mais a estimé bien avant la date du 14 mars (à compter du 4 janvier 2010) que la date du 21 mars, du lendemain et des jours qui suivent, constituaient un symbole fort de démonstration évident du raz-le-bol des salariés dont le syndicat défend en permanence les textes conventionnels, les métiers et l'organisation du travail.













dimanche 14 mars 2010

Le Chef de l'Etat doit dispenser Patrick de Carolis d'effectuer son préavis

Le Chef de l'Etat doit dispenser Patrick de Carolis d'effectuer son préavis en donnant maintenant le nom de son successeur.

Après avoir faussement garanti à l'Etat que sa réforme se passerait bien, qu'elle rencontrait l'adhésion des personnels et celle des syndicats, Carolis se retrouve aujourd'hui démasqué.

Sa "réorganisation" car il s'agit bien de sa réorgansiation et non de celle de l'Etat comme il tente de le faire croire partout en insistant sur "son opposition de notoriété publique" et qu'il entretient par communiqués de presse interposés, est rejetée massivement.

Son sectarisme, son cynisme, sa condescendance, le mépris des personnels et de leurs représentants, comme ces derniers fidèles et lui-même arborent font qu'il est avec ces derniers, entièrement responsable de cet échec total.

Il va le comprendre encore plus ces prochains jours, la semaine du 2ème tour des élections régionales...les salariés qui veulent en découdre, vont lui montrer encore plus radicalement comment ils entendent répondre à ses provocations, cette morgue et cette violence permanentes qu'il développe à leur encontre.

Il est donc plus que temps que le nom de son remplaçant soit connu et qu' une fois rendu l'avis du CSA et de la commission parlementaire ad hoc, il puisse enfin commencer à "organiser l'entreprise comme, lui, le souhaite pour les 5 ans cruciaux à venir.

Après avoir été "hors la loi" [ du 5 janvier au 7 mars 2009, entre autres, comme en a conclu le Conseil d'Etat récemment], PdC et totalement "hors jeu"...le seul geste qui puisse maintenant satisfaire les salariés: c'est sa démission, celle qu'il a menacé de donner tant de fois (sans jamais le faire) et qui est rendue de facto inéluctable.

Au fait vous aviez vu la date ?!

Suite: Au fait vous aviez vu la date ?!


Comment la direction de FTV pousse les salariés à se mettre en grève

Depuis ce matin les membres de la direction pousse sciemment des salariés qui ne souhaitaient pas s'associer à CE mouvement de grève (particulier) à y entrer malgré eux.

Description d'une scène parmi tant d'autres.
Question de la direction au salarié: "Vous êtes gréviste sur votre poste ?"

Réponse du salarié: "NON, je ne suis pas en grève"

Provocation de la direction au salarié: "OK, on va vous envoyer à tel endroit [un autre secteur que le sien] pour remplacer un salarié gréviste" [alors que la loi interdit à l'employeur le remplacement d'un grévisté par un non gréviste]

Réponse du salarié ainsi provoqué et quasiment forcé à se mettre en grève : "Dans ce cas là, je me déclare gréviste"

Et cette scène se répète depuis ce matin à chaque occasion que trouve la direction de gonfler le chiffre des grévistes sur le préavis de la CGT afin de victimiser un peu plus Patrick de Carolis qui déclarait comme à de coutume,cynique et sectaire, à "La Nouvelle République" de ce dimanche: "Ce n'est pas à l'environnement économique de s'adapter à France Télévisions mais à France Télévisions à s'adapter à s'adapter à son environnement".

Patrick de Carolis pourrait ainsi continuer de jouer les martyrs, lui qui entretient depuis l'été 2008 par voie de Presse, son opposition au Chef de l'Etat, et aller expliquer qu'il serait victime de l'arbitraire.

PdC n'est victime que d'une chose, de n'avoir jamais tenu ses engagements, d'avoir imagané que son nom resterait dans l'histoire de l'audiovisuel pour avoir mené une "réorganisation" qui renvoie la télé publique au "moyen-âge" en recréant l'ORTF et enfin d'avoir prétendu pour la faire valider que sa réforme avait l'adhésion des personnels et des syndicats - ce qui à part l'alliance CGT/FO est totalement faux.

Alors oui, début avril, pour paraphraser ou presque PdC "Ce n'est plus à lui qu'il icombe d'imposer aux 11.000 salariés de France Télévisions sa vision archaïque des choses mais aux 11.000 salariés de France Télévisions d'en discuter à présent avec son successeur".

Vivement avril que le Chef de l'Etat dispense donc PdC d'effectuer son préavis en donnant le nom de successeur qui, une fois rendu l'avis du CSA et de la commission parlementaire ad hoc, pourra enfin commencer à "organiser l'entreprise comme, lui, le souhaite pour les 5 ans cruciaux à venir.