Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

vendredi 26 mars 2010

Le couple CGT/FO partenaire indéfectible de la direction, continuera ses bobards jusqu’à la signature d’un nouvel accord minimaliste dit « socle »....

Le couple CGT/FO partenaire indéfectible de la direction, continuera ses bobards jusqu’à la signature d’un nouvel accord minimaliste dit « socle » qui se substituera aux Conventions Collectives et scellera leur mort définitive…


Le SNPCA-CGC n’a pas l’intention de laisser faire le binôme CGT/FO serviteur zélé de la direction pour qu’il signe avec cette dernière, avant le jugement du Tribunal de Grande Instance de Paris saisi par le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ prévu pour le 7 avril 2010, un texte qui se substituerait aux Conventions Collectives et scellerait leur mort sans appel !
Il faut quand même entendre Chauvelot dire en réunion pour négocier et signer un 2ème accord de méthodologie: « Avec cette signature, la CGT veut ajouter du droit au droit »…Des comme ça, fallait oser !!!!!

Il faut également entendre les relais CGT, en Régions comme à Paris, expliquer pour justifier la levée du préavis de grève, affirmer: « Qu’après le 7 juin 2010, il n’y a plus rien »…C’est totalement faux et leur soi-disant protocole de sortie de grève qui « garantirait » aux salariés « un minimum de couverture » plutôt que l’application simple du Code du travail » est un leurre.

Voila pourquoi leur protocole est du vent :

S’agissant de la Convention Collective dont faut-il le rappeler, le duo CGT/FO demandait le maintien:

1/ La CGT/FO prétend avoir obtenu des « garanties de progression salariale pour tous et tout au long de la vie » ! PIPEAU.
« tout au long de la vie »
!!! Comme si les salariés travaillaient de la naissance à la mort !!! Quelle fumisterie, particulièrement, au moment où il est question de reculer l’âge de la retraite. De surcroît, la progression salariale était déjà garantie par 2 éléments de rémunération automatiques de la Convention Collective applicables à tous : l’ancienneté et les niveaux tous les 4 ans…qui disparaissent du nouveau texte validé par le trio CGT/FO/DIRECTION.

Donc du vent, aucune avancée bien évidemment mais un net recul…et lorsqu’on lit « La direction s'engage à faire évoluer ses dernières propositions dans le cadre de la négociation », chacun aura compris ce que valent les engagements de la direction. Le reste du texte n’est que foutaise « la revalorisation annuelle des minima salariaux » qui seront tellement bas que quasiment personne ne sera concerné… « un comité suivi des salaires » qui n’aura aucun pouvoir et se fera balader en permanence…et « un dispositif prévoyant la revalorisation annuelle des minima salariaux dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire N.A.O. » qui est en réalité une réunion obligatoire annuelle prévue par le Code du travail.

2) La CGT/FO prétend avoir obtenu le « Respect des métiers et reconnaissance des qualifications, l’abandon de nouvelles fonctions, notamment (TAR (technicien audiovisuel de reportage) et JPQ (journaliste pluri- qualifié) » ! PIPEAU.
« La définition des métiers et des emplois, en cohérence avec celle retenue dans le champ professionnel ainsi que le positionnement des métiers et des emplois dans la classification » était déjà garantis par la Convention Collective dont CGT/FO demandait le maintien…points qui disparaissent du nouveau texte validé par le trio CGT/FO/DIRECTION. Aucune avancée bien évidemment mais un net recul.

3) La CGT/FO prétend avoir obtenu le «respect et la reconnaissance de l’expérience pour les fonctions administratives »…parce que ce n’était pas le cas avant ????? PIPEAU.

Et de s’empresser de préciser que: « chaque collaborateur peut accéder au cours de sa carrière professionnelle au statut "Confirmé" puis au statut "Expert" selon des modalités à définir dans le cadre de la négociation de la convention collective. ». Quelle fumisterie, là aussi. « Des modalités à définir » dans le nouveau texte que veut mettre en place la direction ! Au passage la direction en profite pour glisser la notion de "Confirmé" avant celle d’ "Expert" qui n’était pas dans la Convention Collective dont CGT/FO demandait le maintien…palier supplémentaire compris dans le nouveau texte validé par le trio CGT/FO/DIRECTION. Aucune avancée bien évidemment mais un net recul.

Et l’on passe sur le baratin «analyse des carrières et de l’expérience des personnels administratifs ayant une ancienneté importante pour s’assurer de l’équité de traitement au moment de l’intégration dans le nouveau système rémunération ». La direction n’avait-elle pas balancé ses salades, fin 2009, avec les 1.800 mesures qui tenaient soi-disant compte de ces critères !!!!!

4) La CGT/FO prétend avoir obtenu « des droits individuels garantis collectivement pour les cadres » ! Parce que, là aussi, ce n’était pas le cas avant ????? PIPEAU.

Et la direction place en douce avec la bénédiction des 2 compères « un niveau confirmé et un niveau expert pour tous les salariés avec une soi-disant une augmentation salariale de x % et que toute promotion entraîne une augmentation d’au moins x % ». (sans dire ce que représente X et sans aucune garantie). Ben voyons !

La direction dans ses documents annonce 4% alors que la Convention Collective dont CGT/FO demandait le maintien, prévoyait 3,5% pour un avancement et 7,5% pour une promotion.
Voila ce que valide la CGT/FO qui indique par ailleurs que «chaque salarié, quel que soit son statut dans l’entreprise, peut se faire assister, s’il le souhaite, par une personne salariée de l’entreprise lorsqu’il sollicite un entretien avec son supérieur hiérarchique » mais cela a toujours été et cette disposition figure dans la Convention Collective dont CGT/FO demandait le maintien, notamment son préambule sur les usages et les accords d’entreprise.

La plus grosse supercherie ce sont les « modules de des formations destinées à l’encadrement sur son rôle social à France Télévisions ». Aucune avancée bien évidemment mais une incroyable langue de bois.

5) La CGT/FO prétend avoir obtenu « Un déroulement de carrière qui tienne compte des qualifications, de la formation, de l'expérience, de l'ancienneté »…« La direction s’engage à ce que la formation, la qualification, reconnues par des diplômes et certifications, ainsi que l’expérience occupent une place incontournable dans le déroulement des carrières ». PIPEAU.

Encore heureux, vous faites des formations, vous passez des diplômes et la direction n’en tiendrait pas compte ????
Tout cela était écrit noir sur blanc dans la Convention Collective dont CGT/FO demandait le maintien, mais qui plus est s’agissant de la formation professionnelle fait l’objet d’accord nationaux étendus et signés par l’ensemble de s partenaires sociaux. Aucune avancée bien évidemment mais le respect des textes et accords existants !

Le plus gros et ce que le duo CGT/FO a le plus de mal à faire gober, c’est le phrase « l’ensemble de ces éléments sera examiné lors de la négociation de la convention collective. »…Le texte que veut refourguer la direction…..rien n’est donc acquis !

6) La CGT/FO prétend avoir obtenu « la garantie que la mobilité sera choisie et que le principe de la mobilité géographique relèvera d’un choix du salarié sera inscrit dans la convention collective » ! PIPEAU.

Rappelons que l’employeur qui tente de modifier unilatéralement le contrat de travail du salarié, viole l'article du code du travail L.1224-2 (ex L. 122-12-1).
Le contrat de travail du salarié « des ex chaînes de FTV» continue de produire ses effets sans qu’il soit besoin de signer un nouveau contrat de travail ou même un avenant, la loi du 7 mars 2009 renforce même dans le cadre de la « fusion-absorption » ce principe.

Tout cela était écrit noir sur blanc dans la Convention Collective dont CGT/FO demandait le maintien, mais qui plus est dans le Code du travail. Aucune avancée bien évidemment mais le respect des textes et du Code du travail.

7) La CGT/FO prétend avoir obtenu « Le respect des durées maximales du travail, des temps de transport, et la non généralisation du forfait jour, le maintien de l'accord du dimanche et son extension au samedi, l’abandon de la coupure des 4 heures dans une vacation quotidienne » ! PIPEAU.

« La direction garantit, que quel que soit le mode d’organisation du travail, elle assure que les limites légales applicables en matière de durée du travail seront respectées pour toutes catégories de personnels » mais c’est la loi !!! Tout cela était écrit noir sur blanc dans la Convention Collective dont CGT/FO demandait le maintien, mais qui plus est dans le Code du travail. Aucune avancée bien évidemment mais le respect des textes et du Code du travail.

Concernant spécifiquement le forfait jours, personne n’en a jamais parlé sauf la direction et seul le couple CGT/FO qui prétend avoir arraché sa « non généralisation » alors le sujet n’a rein à voir avec le maintien de Convention Collective demandé par la CGT et FO.

8) La CGT/FO prétend avoir obtenu «un paritarisme rénové pour un dialogue social digne de ce nom ». PIPEAU.

« La direction s'engage dans ses propositions de négociations salariales, à laisser toute leur place aux représentants des salariés dans leur rôle de garants du respect des textes conventionnels, de l'équité de traitement des salariés » mais là encore, c’est la loi !!! Et puis, tout cela était écrit noir sur blanc dans la Convention Collective dont CGT/FO demandait le maintien, mais qui plus est dans le Code du travail. Aucune avancée bien évidemment mais le respect des textes et du Code du travail.

Cerise sur le gâteau : « La direction s’engage à réouvrir la discussion pour les niveaux de sanctions inférieures à la mise à pied. »...Qu’est-ce que cela vient faire dans la demande de maintien des Conventions ? Quant à cette échelle de sanctions, elle est inscrite dans la loi.
Et puis, tout cela était écrit noir sur blanc dans la Convention Collective dont CGT/FO demandait le maintien, mais qui plus est dans le Code du travail. Aucune avancée bien évidemment mais le respect des textes et du Code du travail.

9) La CGT/FO prétend avoir obtenu «que la direction s’engage à étudier et à mettre en oeuvre tous les moyens permettant de respecter le délai du 7 juin 2010. »
Là c’est le pompon et cela vaut d’être encadré

Le duo signataire explique avoir obtenu ce que le direction tente d’imposer depuis des mois, qui plombera définitivement les salariés et qui permettra à Carolis de finir d’appliquer sa réforme.

C’est tout simplement se foutre du monde.

Le reste avec les points 10, 11, 12, 13 et 14 c’est du même tonneau.

10) La CGT/FO prétend avoir obtenu « le maintien des 900 postes rendus vacants par les départs en retraite et leur comblement par l'embauche CDD maintenus dans la précarité » alors que la direction écrit pourtant « ne pouvoir s'engager à combler les postes rendus vacants par les départs ». ÉNORME PIPEAU….ET SURTOUT L’EXEMPLE PARFAIT DE L’ENFUMAGE.

11) La CGT/FO prétend avoir obtenu « La relance des programmes régionaux en info et au delà de l'info avec des créneaux et des moyens pour les antennes de proximité ». PIPEAU.

La direction écrit d’ailleurs qu’elle « souhaite multiplier la nouvelle dynamique mise en place… » Un souhait, tout au plus avec « une réflexion globale » mais surtout rien, ni de garanti, ni de concret.

12) La CGT/FO prétend avoir obtenu « des moyens humains dédiés aux nouveaux supports de diffusion ». PIPEAU.

La encore, la direction écrit « La mise en place des nouvelles organisations, fera l'objet de concertations avec les représentants des salariés ».
Une concertation future, sans délai fixé pour aboutir à quoi que ce soit …rien non plus, ni de garanti, ni de concret et selon un calendrier qui devrait faire l’objet d’un vote !!!!!

13) La CGT/FO prétend avoir obtenu « des télés pays de plein exercice en outre mer pour faire face à l'arrivée de la TNT avec des moyens financiers, matériels et humains suffisants ». PIPEAU.

La direction garantit 5 millions d’euros pour cela en 2010 pour « renforcer les contenus »…Non seulement ce chiffre est ridicule mais surtout, que vient-il faire dans les demandes de maintien des conventions collectives et du gel de la réorganisation ???

14) La CGT/FO prétend avoir obtenu «un contrôle effectif de la réorganisation, dans le respect des instances existantes (CCE, CE, CHSCT, DP) »

Là aussi, c’est le pompon et cela mérite comme pour le point 9 d’être encadré.

Le duo signataire explique avoir obtenu ce que le direction signe un accord de méthodologie 2 qu’elle tente d’imposer depuis des mois, qui plombera définitivement les salariés et qui permettra à Carolis de finir d’appliquer sa réforme…dans le respect des instances de représentation des salariés.

Il convient donc, de le dire et de le redire, contrairement aux salades de l’inséparable couple CGT/FO, ce soi-disant protocole, prétexte pour lever leur préavis de grève du 21 mars 2010, c’est du vent, du vent et encore du vent.

Et ce n’est pas comme certains trouvent encore le moyen de le prétendre « un plus » sur l’air de « si on n’avait pas signé ça, c’était plus rien ».

Il s’agit là, ni plus, ni moins, d’un renouvellement de passeport : celui que la CGT et FO ont donné à Carolis avec la signature de l’accord de méthodologie (et son calendrier au 4 janvier 2010) puis l’avis de la CGT le 15 décembre 2009 au CCE qui ont permis, et vont continuer de permettre, à Carolis de poursuivre son entreprise de démolition.

La conclusion, elle est donnée par la direction de France Télévisions affirme n'avoir fait aucune concession aux syndicats.

Dixit Damien Cuier, directeur général de France Télévisions qui indiquait au Figaro, le 23 mars 2010, dans un article intitulé : « France Télévisions conteste avoir fait des concessions », que « les garanties données en matière de minima sociaux seraient parfaitement indolores».

Damien Cuier qui «contestait donc que France Télévisons ait fait des concessions aux syndicats» ajoutait « La direction n'a cédé sur aucun point capital….quant aux mesures générales salariales, elles ne devrait pas bouleverser le paysage dans la mesure où la totalité des salariés du groupe sont, de toute façon, au-dessus de ces minima »

Enfin, s’agissant du « plan de départs soi-disant volontaires, France Télévisions dit ne pas y renoncer, tout juste est-elle prête à jouer avec les non permanents » [autrement dit, à virer en masse les salariés non permanents].

N.B : Dans une énième séance dite de négociation, mercredi 24 mars, qui s’est soldée par une énième demande unanime de report de réunion, les syndicats ont justement demandé des explications à René Maisonneuve directeur général adjoint de France Télévisions sur ces propos tenus par Damien Cuier.

Le seule réponse René Maisonneuve a été : « JE NE SUIS PAS DAMIEN CUIER » (il est vrai qu’au 8ème c’est la débandade et que la solidarité, à quelques semaines du remplacement de Carolis, n’est plus de mise…à une exception près l’alliance CGT/FO qui ne ménage ni ses efforts, ni son soutien).

Le couple CGT/FO, ne rate du reste pas une occasion d’annoncer à la direction qu’il souhaite signer au plus vite un texte qu’ils appellent "socle".

jeudi 25 mars 2010

Vente de la régie publicitaire de France TV : 2 raisons de dire NON !

Lisez l'article mis en ligne dont voici le lien: http://www.sacd.fr/Vente-de-la-regie-publicitaire-de-France-TV-2-raisons-de-dire-NON.1548.0.html intitulé : "Vente de la régie publicitaire de France TV : 2 raisons de dire NON !"

La SACD et la SCAM regrettent vivement l’ouverture d’une négociation exclusive entre France Télévisions et le consortium LOV-Publicis concernant la vente de la régie publicitaire de France Télévisions.

Cette vente est en effet critiquable à bien des égards.

Sur le plan économique et politique, elle constitue une aberration en l’absence de toute garantie apportée par les pouvoirs publics de la suppression totale de la publicité sur le service public. Alors que de nombreuses voix de parlementaires de la majorité s’élèvent pour souhaiter le maintien de la publicité en journée après 2011 et que le flou règne sur le financement du service public à long terme, il parait inenvisageable et inopportun d’engager la régie publicitaire dans la voie de la privatisation dans un contexte qui manque singulièrement de visibilité.

En cas de maintien de la publicité après 2010, alors cette vente s’apparenterait à un effet d’aubaine pour le consortium qui l’aurait racheté.

Sur le plan déontologique, la SACD et la SCAM estiment que le risque de conflit d’intérêts est loin d’être nul, les acquéreurs ayant déjà des positions établies dans la production audiovisuelle et dans l’achat d’espaces publicitaires.

Aussi, les auteurs ne peuvent se résoudre à ce qu’aucune garantie ne soit prise pour éviter une confusion des genres entre programmes et publicité.

Afin de garantir l’indépendance éditoriale et financière de France Télévisions, la SACD et la SCAM demandent donc une clarification de l’avenir financier du service public et la suspension immédiate de la procédure de vente de la régie publicitaire du service public.

mercredi 24 mars 2010

Le couple CGT/FO a floué les salariés en levant le préavis du 21 mars sans que soit signé de protocole de sortie de grève.

Le couple CGT/FO a floué les salariés en levant le préavis du 21 mars sans que soit signé de protocole de sortie de grève.
Ils ne sont plus que quelques uns à croire encore les mensonges permanents de duo de bonimenteurs CGT/FO qui, la veille du 2ème tour des élections régionales, levait son préavis de grève, après avoir soi-disant signé un protocole.

Il apparaît, ce mercredi 24 mars, que le protocole n’a jamais été signé et que le texte serait toujours dans un parafeur sur le bureau de Carolis. D’ailleurs, au cours d’une réunion qui s’est tenue, lundi 22 mars 2010 dans les locaux de France Télévisions, le SNJ, le SNPCA-CGC et la CFDT ont demandé à la direction de leur faire parvenir une copie du protocole qui aurait été signé par elle et le binôme d’illusionnistes : CGT/ FO qui les avait conduit à lever leur préavis.

Les trois organisations souhaitaient mesurer le contenu de ce document, ainsi que ses incidences sur les négociations en cours, avant de se livrer à tout commentaire.
Reniant ses engagements (c’est la ixième fois), ce soi-disant protocole n’a toujours pas été transmis à la veille des négociations. Pour cause, renseignements pris, il n’est toujours pas signé !!!! (voir tract commun CFDT et SNPCA-CGC)

La direction imagine sans doute refaire le coup de Wallis et Futuna, signer le 12 janvier 2010 et dire ensuite que la date d’effet est au 8 mars 2009. C’est pitoyable. Quand bien même, le trio indigne : DIRECTION/CGT/FO aurait signé ce texte (ce qui n’est toujours pas le cas à l’heure où nous publions), le contenu étant tellement nul et sans relation avec leur protocole, que leur numéro « pré écrit » est d’autant plus minable.

Du reste, hier, Damien Cuer le DG de France Télévisions « contestait [dans une interview au Figaro] avoir fait des concessions aux syndicats »
« La direction n'a cédé sur aucun point capital et les garanties données en matière de minima sociaux seraient
[aux yeux de Damien Cuer, directeur général] parfaitement indolores». Pour lui, «les relever autant et en même temps que «les mesures générales» salariales, ne devrait pas bouleverser le paysage dans la mesure où la totalité des salariés du groupe sont, de toute façon, au-dessus de ces minima ».
Enfin, s’agissant du « plan de départs soi-disant volontaires, France Télévisions dit ne pas y renoncer, tout juste est-elle prête à jouer avec les non permanents » [autrement dit, à virer en masse les salariés non permanents].

Soi-disant avancées que le duo de pitres : CGT/FO aurait souhaité vendre aux salariés mais que le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ ont immédiatement dénoncées.

Une chose est sure, les salariés remontés contre les 2 serviteurs zélés de la direction, la CGT et FO, vont leur monter ce que représailles signifie et surtout, vont les empêcher de signer tout nouveau texte avec la direction qui coulera encore plus l’entreprise et les femmes et les hommes qui y travaillent.

France Télévisions conteste avoir fait des concessions

Nous vous invitons à lire ci-dessous, l'article de Paule Gonzales pour le Figaro:

France Télévisions conteste avoir fait des concessions

Par Paule Gonzales 23/03/2010 | Mise à jour : 18:51

La direction affirme n'avoir fait aucune concession aux syndicats pour qu'ils lèvent le préavis de grève qui menaçait de perturber la dernière soirée électorale des régionales

La direction de France Télévisions affirme n'avoir fait aucune concession aux syndicats pour qu'ils lèvent le préavis de grève qui menaçait de perturber la dernière soirée électorale des régionales. Au contraire. Elle n'aurait cédé sur aucun point capital. Les garanties données en matière de minima sociaux, seraient aux yeux de Damien Cuer, directeur général du groupe, «parfaitement indolores». En effet, «les relever autant et en même temps que «les mesures générales» salariales, ne devrait pas bouleverser le paysage dans la mesure où la totalité des salariés du groupe sont, de toute façon, au-dessus de ces minima ».

De même, France Télévisions affirme ne pas avoir renoncé à une forfaitisation du travail à la journée contrairement à ce que prétendait la CGT. «Nous n'y renonçons pas mais nous proposons un coup de pouce salarial à tous ceux - en l'occurrence ceux de France 3 - qui seront soumis à cette nouvelle durée du temps de travail comme nous l'avions fait précédemment pour les salariés de France 2», explique encore Damien Cuer.

Quant au plan de départs volontaires, France Télévisions est loin d'y renoncer. La seule modulation que la direction aurait accepté c'est «de ne pas avoir d'objectif de réduction d'équivalent temps plein par rapport à 2009». Une modulation d'autant plus facile à accepter qu'en 2009, le nombre de départs volontaires aurait été au-dessus des projections initiales et que la formulation du protocole d'accord permet de jouer avec les non permanents. Quant aux efforts sur les programmes régionaux et les 30 millions débloqués par la direction en faveur des télévisions de pays de l'outre-mer… ils avaient été validés par des conseils d'administration antérieurs ou décidés au moment du budget à l'automne dernier.

lundi 22 mars 2010

La CGT France Télévisions pousse les seniors vers la porte avec un tract à vomir

Le SNPCA-CGC a reçu un mail qu'on lui a fait suivre et émis à l'origine par le secréatriat administratif de la CGT France Télévisions.

Ce mail de la CGT, chacun l'aura compris, n'est bien entendu pas destiné au SNPCA-CGC mais aux sections de la CGT dans les divers établissements de France Télévisions et est donc accompagné en pièce jointe d'un projet de tract - à vomir -que chacune d'entre elles pourra "adapter".

L'émetteur ne fait aucun doute à la lecture du document. L'objet mentionné est le suivant: "Avantages individuels acquis - projet de tract ANNULE ET REMPLACE LE PRECEDENT ENVOI"

Voici maintenant le texte adressé aux sections CGT qui accompagne le projet de tract: "Je vous communique ci-joint le projet de tract que vous pouvez adapter pour vos AG, en prenant par exemple le prénom d'1 salarié/e qui douterait"

Ce tract indigne, ignoble et qui plus est mensonger, est une pression inadmissible exercée sur les salariés âgés de 60 ans pour qu'ils dégagent de l'entreprise au cas où ils n'auraient pas bien compris qu'après le 7 juin comme l'écrit la CGT "les avantages acquis et les conventions collectives tomberont et que seul le Code du travail s'appliquera"
[Ce qui est totalement faux puisque, si par extraordinaire le TGI de Paris dans son jugement qui sera rendu le 7 avril, venait à ne pas donner raison à la CGC, la CFDT et le SNJ qui l'ont saisi, les dispositions de l'accord France télévisions eux seraient applicables et s'agissant des indemnités de retraite et de licenciement, sont identiques à la Convention Collective. ndlr]

dimanche 21 mars 2010

Chapeau à tous...votre large mobilisation, toutes sensibilités confondues, nous donne encore plus de responsablité à vous défendre


Le SNPCA-CGC tient à souligner le courage de toutes celles et ceux qui ont porté haut et fort leurs convictions, qui se sont mobilisés dans le cadre du préavis de grève sur cette journée du 21 mars 2010 et qui ont adressé un message clair à la direction:

Ceux qui ont cru pouvoir abuser les salariés, en signant "un réel passeport à Carolis pour poursuivre et accélérer sa réforme avant le 7 juin 2010" vont voir la colère des salariés lorsqu'ils sont trompés.

L’analyse du SNPCA-CGC sur le texte proposé par la direction à la CGT et FO est la suivante : la direction s’engage à faire des efforts pour améliorer ses propositions actuelles (cette bonne blague !) et s’engage à signer avant le 07 juin notre enterrement à tous!

Cette grève, véritable rendez-vous des salariés qui se battent pour leur avenir, montre effectivement une chose - et ils peuvent rire ceux qui balancent des pourcentages sur le nombre total de grévistes [ 46% sur France 2 et il s'agit là du décompte de la direction prête à tout pour humilier et rabaisser les femmes et les hommes qui s'impliquent en donnant des chiffres moindres à la presse ] - que la détermination ne fait que commencer.

Oui cette grève s'est vue. (* voyez l'encart du Journal 20 Minutes). La soirée électorale de France 2 s'est déroulée dans la vingtaine de mètres carrés de la régie Finale. Sur France 3, elle à pu se faire grâce à une pression extrême de la direction sur les salariés et avec le concours de certains cadres qui se sont remis à la fabrication pour l’occasion, soit en exploitant ou encore en installant du matériel de remplacement !

Dès lundi 22 mars, nous nous réunissons avec nos partenaires CFDT, Sud, SITR, SRCTA et SNJ pour décider des actions à venir...Nous avons également prévu de voir la CFTC qui n'a pas levé son préavis et a refusé de signer un tel document.

Dimanche soir n’était qu’un début, une étape…Quand on défend ses convictions avec le cœur, on est toujours gagnant. Hier, il y avait du cœur à France Télé.

Pour les soirées électorales nationales, France Télévisions indique qu'elle fera "au mieux".

Pour le second tour des régionales, ce dimanche 21 mars au soir, France Télévisions communique à la Presse que pour "les éditions nationales, elle fera au mieux".

La direction croit dur comme fer que le scénario des Municipales 2010 où 100% des personnels avaient ,à la dernière minute, accepter quand même de faire l'émission bien que tous grévistes.

Ce qui s'est passé en 2008 ne se reproduira pas en 2010.

Le JT de 13h00 sur France 2 a été présenté depuis la Régie Finale de France 2 (un local d'une vingtaine de mètres carrés), par Laurent Delahousse en plan buste avec derrière lui un "carton" élections 2010 et qui débute ainsi: "cette édition vous l'aurez compris n'est pas réalisé dans les conditions normales du fait d'un mouvement de grèves de techniciens" .

L'édition nationale de la mi-journée sur France 3 se limitait à un "tout en image" avec pour explication le mouvement de grève.

Ce sera le même scénario pour le Journal de 20h00 de France2. L'édition du soir se déroulera dans les mêmes conditions et David Pujadas, lui aussi, devrait se retrouver en Régie Finale pour "annoncer la soirée"....La soiré électorale qui sur France2, n'aura tout simplement pas lieu.

La direction a prévu de mettre également en Régie Finale, le couple de présentateurs côte à côte, lisant des dépêches, annonçant des pourcentages, des estimations et ensuite des résultats. Quant aux débats d'après élections, aux invités politiques, la direction pourrait tous les décommander...il serait particulièrement malvenu de les faire se serrer comme des sardines dans un 20 mètres carrés.

La soiré électorale, sur France3 devrait vraisemblablement comme sur France 2, subir le même sort.

La direction qui n'a pas souhaité discuter, dans le cadre du préavis déposé lundi par le SNPCA-CGC, avec les représentants du syndicat préférant concocter avec l'alliance CGT/FO un simulacre de texte dit "de sortie de grève", en réalité une nouvelle trahison par le duo infernal contre l'ensemble des salariés, texte qui n'est que "un nouveau passeport donné par la CGT & FO à Carolis pour lui permettre de continuer sa réforme à marche forcée et imaginer la boucler avant le 7 juin 2010"!

La grève sur France Télévisions à commencé ce dimanche 21 mars à 0h00 et sera suspendue lundi 22 mars à 0h00

Contrairement à la vaine communication faite par France Télévisions relayée aussi vainement par l'alliance CGT/FO et par certains articles de presse titrant "Pas de grève dimanche à France Télévisions", la grève à l'appel du SNPCA-CGC a bel et bien débuté ce dimanche 21 mars 2010.

Contrairement également à ce que raconte certains titre de Presse, relatant que c'est grâce à "l'accord que l'alliance syndicale CGT/FO a passé avec la direction de France Télévisions et entraîné ce samedi, la levée de leur préavis de grève" que la soirée du second tour des élections régionales de dimanche se déroulera sans problème sur France Télévisions ", la soirée électorale n'aura pas lieu.

Le soi-disant "protocole d'accord" signé entre amis CGT/FO et direction, n'a rien permis du tout et surtout pas "d'apporter un certain nombre de précisions sur les dossiers sociaux, financiers et éditoriaux en cours"...La CFTC ayant semble-t-il indiqué, à la dernière minute, qu'elle ne levait pas le préavis et ne signait pas ce simulacre de protocole.

Carolis se retrouve donc, ce dimanche 21 mars avec un vrai gros problème. Il ne récolte finalement que ce qu'il a semé voire pire.

Le 15 mars 2010, le SNPCA-CGC déposait un préavis de grève de 24h pour la journée du dimanche 21 mars 2010. Carolis avait donné des consignes...pas de discussion avec la CGC.

Il était même allé soufler à l'oreille d'Arlette Chabot qui le relayait bien imprudemment en conférence de Rédaction que "le préavis demandait sa tête" !!!!!

Le 17 mars, la direction recevait à 15h00 le SNPCA-CGC pour lui signifier "nous n'avons rien à vous dire"...parallèlement la CGT/FO/CFTC déposait un préavis de grève sur les mêmes revendications, à savoir : "le maintien des Conventions Collectives et le gel de la réforme".

Là encore, Carolis avait donné des consignes, communiquez le plus possible sur les négociations avec nos partenaires CGT/FO...parlez de tout sauf de leurs revendications....proposez des textes qui n'ont rien à voir avec leurs demandes...jouez la montre...comme cela, la veille de la grève nous sortirons chacun un communiqué pour dire que nous sommes parvenus à un accord afin de lever le préavis....les salariés n'y verront que du feu.

C'est effectivement ce qui fut fait. Trois communiqués de la CGT/FO...trois AG avec moins de 50 salariés à chacune d'entre elles, pour terminer par une dernière AG sur les studios parisiens avec les salariés qui votent à près de 90% la grève et Laurel et Hardy qui la torpillent en levant le préavis!

Les salariés fort de cette annonce que diffuserait d'écho en écho la presse dans son ensemble, les salariés dans le flou donc, ne pourraient pas faire grève croyant qu'il n'y avait plus de mouvement.

Problème, le bouche à oreille a fait son œuvre et nombre de salariés encore hésitants, apprenant la traitrise des 2 associés CGT et FO, ont décidé de se mobiliser et de rejoindre le préavis de la CGC.

La supercherie ayant été éventée...les salariés ayant compris que la bande des trois: CGT/FO/DIRECTION s'était foutue d'eux, ce fut la panique.
Toute la soirée, ceux qui snobaient le SNPCA-CGC et donc les salariés par voie de conséquence, ont cherché à mettre la main sur les délégués du syndicat qui tient tête à la direction.

C'est d'abord Duhamel qui, avant de disparaître très vite, leur confirmait qu'il n'y avait finalement ni plan B, ni plan C (un temps envisagés) et qu'au mieux ce serait la régie finale!
C'est ensuite François Guilbeau qui allant dans le même sens que Duhamel enjoignait le syndicat d'être raisonnable en laissant la soirée électorale se dérouler normalement pour l'image...
Un peu plus tôt c'était Arlette Chabot qui indiquait qu'il n'y aurait pas de 13h, pas de 20h mais qu'il fallait faire comme pour les "Municipales 2008", annoncer à l'antenne que l'émission se ferait avec des personnels en grève...
et enfin René Siacci qui précisant toutefois qu'il n'était pas mandaté proposait de soumettre un texte au SNPCA-CGC.

Le texte proposé ce 20 mars, aux alentours de 23h00 -rappelons que le préavis avait été déposé cinq jours plus tôt, le 15 mars -était une véritable provocation avec une langue de bois rarement vue et pour chacune des deux revendications la formule servie à la CGT/FO/ "La direction s'engage à étudier et à mettre en œuvre tous les moyens permettant de respecter le délai du 7 juin 2010".

C'est donc passé 23h00, que le SNPCA-CGC a une nouvelle fois confirmé ses revendications (celle des salariés) en remettant un ultime texte qu'il a demandé à la direction de parapher:

"1) Dans le cadre du respect des dispositions du Code du travail qui prévoit que lorsqu’une convention est mise en cause, cette dernière perdure pendant une période de 12 mois après son préavis, sauf délai plus favorable.
Les deux Conventions Collectives (CCCPA et l’Avenant Audiovisuel à la Convention des journaliste ) mentionnent toutes deux des délais plus favorables : 3 ans pour la CCCPA et 18 mois pour l’Avenant journaliste.

En conséquence, la Direction s’engage à appliquer le délai le plus favorable, celui de la CCCPA aux deux textes, ainsi qu’aux accords d’entreprise en vigueur au sein de France Télévisions.

Elle engagera donc des discussions
[sans précipitation] pendant toute cette période de survivance pour aboutir à un nouveau texte.

2) Concernant la réorganisation, la Direction, dans un accord dit de "méthodologie"
[signé par la CGT, FO et la CFTC], s’était engagée à consulter les 27 établissements (CE et CHS-CT) recensés au sein de France Télévisions.
Tel n’a pas été le cas. S'agissant du « fonctionnigramme » lié à la réorganisation, ce dernier n’a toujours pas fait l’objet d’une consultation du C.C.E.
Il n’est donc pas applicable.

En conséquence, la Direction gèle ce « fonctionnigramme » tel qu’il est prévu, et s’engage avec tous les secteurs de l’entreprise, tous les établissements, à voir comment intégrer les fonctionnements de ces derniers, leurs organigrammes respectifs et les usages, en consultant l’ensemble des instances représentatives des personnels ainsi que l’ensemble des salariés."

Seul restait René Siacci qui confirmait n'être pas mandaté pour discuter autour de ce texte!

Les délégués du SNPCA-CGC l'ont donc laissé à ses réflexions, lui indiquant que le préavis débutait dans moins d'une heure.

La direction a pensé pendant 5 jours que le deal passé avec l'alliance CGT/FO suffirait à embobiner les salariés, il n'en est rien....elle a, quelques heures avant l'entrée en vigueur de la grève, tenté de montrer au SNPCA-CGC qu'elle l'avait toujours estimé et jamais vomi !!!! Tu parles. C'était un peu tard.

La direction veut voir sa soirée électorale se dérouler ?! Il ne tient qu'à elle de signer le texte du SNPCA-CGC.