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mardi 15 février 2011

Didier Lombard quitte plus tôt que prévu France Télécom : il paie ses méthodes et un bilan humain calamiteux.

Didier Lombard quitte plus tôt que prévu France Télécom : il paie ses méthodes et un bilan humain calamiteux.

Didier Lombard basculé Président non opérationnel du groupe France Telecom - Orange après la vague de suicides qui avait débouché sur l’arrivée de Stéphane Richard nommé Directeur général du groupe, quitte le groupe France Télécom. Stéphane Richard (ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde), avait progressivement pris ses marques chez France Telecom – Orange dans le courant du deuxième semestre 2009.

Didier Lombard avait déjà été amené à lâcher les commandes opérationnelles en février 2010 et n’avait conservé que le titre de Président. Les méthodes de l’ex PDG de France Télécom révélées par la Presse dans le cadre d’une réorganisation catastrophique où l’humain ne représentait rien et était considéré comme sans valeur, sont à n’en pas douter à l’origine de sa mise sur la touche conduisant aujourd’hui à son départ anticipé.

Dans le cadre d’un entretien accordé à La Tribune, le sortant annonce sa démission prochaine de la présidence du conseil d’administration du groupe et dit qu’il partira dans quelques jours, le 23 février 20111, alors que son mandat ne devait expirer qu'en juin prochain. Avec le départ de Didier Lombard, seul Didier Richard reste aux commandes chez France Telecom – Orange.

Rappelons que sa réorganisation (*) avait montré que toute réforme faite sans y associer les personnels engendrant morosité, inquiétudes et souffrances, élaborée sans réel projet d’entreprise et surtout basée sur des repositionnements arbitraires, des milliers de suppressions de postes voire une pression sans nom poussant « au mieux » le salarié à la démission et « au pire » au geste du désespoir.

(*) La réorganisation de France Télécom était largement axée sur la méthode mise, à l’époque, en lumière par les média et appelée « processus du deuil », qui traite le salarié comme de la crotte de bique et donne au « managers » le mode d’emploi pour tirer sur la corde (humiliation, dépression, démission) jusqu’à ce que, parfois, elle lâche.

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