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vendredi 14 janvier 2011

Patrice Papet DG délégué en charge de la DRH à France Télévisions qualifie à juste titre la situation de « pagaille».

Patrice Papet DG délégué en charge de la DRH à France Télévisions qualifie la situation de « pagaille».

Il était temps qu’un dirigeant de France Télévisions utilise le bon mot «pagaille» devant l’ampleur du souk que subissent au quotidien les salariés.

Seulement voila, si le mot est juste « pagaille» et que sa définition «grand désordre» colle parfaitement à ce qui se passe depuis que la seule cgt a rendu, fin 2009, un avis permettant à Carolis de tenter d’imposer sa réorganisation ubuesque, le diagnostic et le remède auxquels se livre Patrice Papet sont à dix mille lieues de la réalité.

Lorsque Patrice Papet , dans l’entretien qu’il donné à une journaliste de « Télé 2 semaines », affirme: « La pagaille, on est en train d’en sortir »; ceci n’est rien d’autre que de l’auto persuasion.

La pagaille à France Télévisions, elle est bien là et rien n’indique qu'« on est en train d’en sortir », tout au contraire.

Depuis la validation, là encore par la cgt, du "fonctionogramme", il n’y a effectivement plus aucun repères.

Il ne suffit pas comme le dit Patrice Papet de le reconnaître : « Nous n’avons jamais nié qu’il y avait un problème lié aux pertes des repères des salariés » pour laisser croire que le cyclone est passé.

Non, les collaborateurs de France Télévisions sont en plein dans l’œil du cyclone et cela risque de souffler encore plus fort à la sortie. Là encore, il ne suffit pas de déclarer que « seules 300 personnes seront concernées par des changements effectifs avant fin mars » pour que cela soit. Jamais les élus du CCE ou encore les organisations syndicales n’ont été informé de ces « 300 personnes seulement à être concernées » !

D’où sort ce chiffre de 300 ? Quant au 11.000 et quelques autres salariés, il faut donc supposer que leurs postes ne bougeront pas !

D’ailleurs s’agissant des 3 suicides et 2 tentatives à France Télévisions, là encore ne pas nier « les pertes des repères des salariés » pour juste après indiquer qu’il n’existe « pas de malaise social à FTV mais le reste d’un peu d’inquiétude les salariés », c’est évidemment paradoxal et de nature à faire perdre tout crédit au propos.

Cerise sur la gâteau, lorsque qu’en plus, le diagnostic avancé est « l’urgence qu’il y a à redonner des repères avec un projet d’entreprise pour renforcer l'identité des chaînes », la question se pose : Pourquoi alors, la direction a-t-elle voulu valider des pans entiers du dispositif Carolis soutenu par la cgt particulièrement dans des secteurs comme le secteur informatique où le malaise était l’un des plus profonds ?

Tout cela est d’autant plus insensé que juste avant et comme si le terme « pagaille» ne suffisait pas, la direction par la bouche de son DG délégué enfonce le clou en précisant qu’« Il y a effectivement un vrai flou organisationnel » !

Face à un tel contexte anxiogène et de souffrance des salariés (bien au-delà d’un reste d’inquiétudes [dixi] ) de « perte des repères, de véritable flou organisationnel et de la soi-disant sortie de pagaille » comment la direction peut-elle sérieusement prétendre que « d’ici la fin du mois de mars elle va produire un organigramme par secteurs où seulement 300 personnes sur 11.500 seront concernées avec 2 urgences : « réorganiser l’information et redonner des repères avec un projet d’entreprise renforçant l’identité des chaînes » ?

Cela fait des mois que les élus majoritaires au CCE : SNPCA-CGC, CFDT, SNJ et SUD ont demandé que leur soit communiqué ce « projet d’entreprise renforçant l’identité des chaîne et l’organigramme qui va avec » ! C’est entre autres en l’absence de ces documents que la direction assure de mois en mois qu’elle va les donner sans jamais le faire, que le CCE a voté un droit d’alerte, en décembre 2010 ( un an presque jour pour jour après le passeport délivré à Carolis par la cgt).

Si pour le SNPCA-CGC, les constats employés par le DG délgué « pagaille et flou organisationnel et de la soi-disant sortie de pagaille » sont tout à fait idoines, la proche sortie de crise que prévoie la direction est loin de convaincre…..et cela sans compter ce PLAN SOCIAL dont elle parle aux syndicats depuis plusieurs jours en leur demandant leur position à ce sujet !!!!!

L'année 2011 devrait donc être mouvementée et le SNPCA-CGC avec ses partenaires se tient prêt à s'opposer à une " cette stratégie que prévoit l'entreprise : externalisation à outrance pour dégonfler la masse salariale sur fond de pagaille généralisée"

jeudi 13 janvier 2011

Un Tribunal d’Instance suspend le processus électoral dans le Sud Ouest; à Paris le SNPCA-CGC dépose une requête pour annulation des protocoles à FTV

Selon nos informations, un Tribunal d’Instance suspend le processus électoral dans le Sud Ouest; ce 13 janvier 2010, le SNPCA-CGC dépose ce jour une requête pour devant le T.I. de Paris 15ème visant à l’annulation des protocoles électoraux et la reprise du processus électoral à France Télévisions.

La direction qui visiblement vante devant les média l’importance du dialogue social, ne veut pas en entendre parler en interne et choisit de mener des « actions » plus entachées d’irrégularités les unes que les autres.

La direction n’a en réalité que faire des discussions avec les organisations syndicales.

Dernier exemple en date, la direction leur écrit s’agissant des élections pour les représentants des salariés au Conseil d’Administration qui sont en cours, pour leur demander de réfléchir à des propositions destinées à corriger les erreurs du scrutin qui s’accumulent!

Malgré les demandes légitimes du SNPCA-CGC, de la CFDT, du SNJ ou encore de SUD concernant les prochaines élections des délégués du personnel et des représentants du personnel au C.E., la direction va au pas de charge et réplique « si cela ne vous convient pas , vous n’avez qu’à saisir les tribunaux ».

La direction ne laisse finalement guère d’alternative au SNPCA-CGC que de saisir la Justice compétente pour être entendue. Cela est navrant…On se croirait revenu au dernier semestre 2010.

Le SNPCA-CGC lui demande entre autres :

- d’annuler les divers protocoles préélectoraux initiés dans l’ensemble des « structures » de France Télévisions (La direction ayant décidé de ne pas les transmettre aux instances administratives du travail).

En l’occurrence, il semble bien que la cgt les ait tous signés partout (quasiment seule d’ailleurs)…

Cela ne surprendra personne car qu’il s’agisse de quelque document que ce soit, la cgt les signe avec cette direction comme elle les signait avec la précédente avec autant d’empressement.

Cela dit sans la transmission de ces documents, ni le SNPCA-CGC, ni la CFDT, ni le SNJ ni SUD, ne peuvent émettre la moindre réserve SUR que ce soit ou bien saisir l’inspection du travail ou la Justice pour les contester, ne serait-ce que sur les conditions impératives d’unanimité !

C’est dans un tel contexte que le SNPCA-CGC est contraint de demander également au T.I. d’ordonner la reprise du processus électoral au niveau de l’entreprise France Télévisions autour de la négociation de deux textes : un protocole préélectoral pour l’élection des délégués du personnel et un autre protocole préélectoral pour l’élection des représentants du personnel au C.E. et de constater aussi que le calendrier unilatéral que la direction impose est de facto caduc.


mardi 11 janvier 2011

France Télévisions virerait en silence mais recruterait en fanfare....

France Télévisions voudrait sûrement faire croire avec un questionnaire en 5 points qu'elle adresse à chaque salarié, qu'elle place ce dernier au cœur de sa nouvelle organisation ! Il n'en est rien...Les salariés déboussolés, inquiets, désabusés et totalement démotivés comptent visiblement pour du beurre.

Il n'y a que les chargés de missions, conseillers et autres directeurs nouvellement recrutés (fiche de paie en rapport avec leur "charge") qui sont fréquentables.

Dans son blog du 5 janvier 2011 intitulé «Mission dégraissage à France Télévisions qui continue le recrutement de conseillers secrets», le SNPCA-CGC dénonçait les projets sournois d’une direction qui a décidé voila quelques semaines, en très petit comité, de tout mettre en œuvre pour réduire de 10 % la masse salariale et donc supprimer les effectifs correspondant.

Le Canada Dry du plan social : le PSE des soi-disant 900 départs en retraite ayant été un fiasco, la direction qui a très vite tiré un trait sur ses promesses de renouer avec le dialogue social piétiné allègrement par les précédents, opte pour le « Si ça passe » en décidant le plus cyniquement qui soit d’externaliser au maximum tout ce qui pourrait l’être.

Eh ! bien,cela ne passe pas.

Que personne ne soit dupe; la direction veut malgré les recrutements de ces conseillers et autres directeurs qu’elle effectue à tire-larigot depuis un couple de mois, dégonfler artificiellement la masse salariale à hauteur de 10%.

Par exemple, l'un des premiers secteurs impactés, le service « informatique ».

Depuis plus d’un an, le personnel de l’informatique de l’ex-pôle France2 assiste ainsi à une destruction lente et programmée de la structure qu’ils avaient créé de A à Z.

C’est maintenant le tour du « support de proximité et des Super U ». La direction voudrait tout bonnement confier leurs tâches à une « infogérance ». (société prestataire extérieure…une de plus)

L’équipe des Super U de France2 existe depuis plus de 20 ans. Elle a toujours assuré un service de qualité dont elle est fière et cela 365 jours/an. Lors de la fusion des informatiques France2/France3, leur nouvelle direction leur avait assuré qu’une équipe Antenne allait être créée au niveau groupe et qu’ils pourraient ainsi continuer leur fonction proche dela Rédaction enrichie d’un plan de formation. Taratata comme on dit sur France 4.

Depuis rien n’a bougé. Pire, les Super U ont appris incidemment que leur service va être supprimé et que c’est une boîte de prestations extérieures qui assurera leurs missions… « Il ne faut pas le prendre mal et considérer cela comme une opportunité » martèle la direction qui oublie de dire que la loi, les différentes juridictions jusqu’à la plus haute Courde Justice la Cour de cassation interdisent et sanctionnent, le recours systématique aux prestataires.

Le personnel ? La direction n’en a rien à faire !!!! Qu’il se soit investi dans cette tâche depuis plus de 20 ans en horaires décalés, elle n’en a cure ! C’est sûrement en virant ses collaborateurs que la direction imagine récompenser leurs efforts !!!! Voila bien la nouvelle façon de gérer le personnel de l’informatique de l’ex-pôle France2 : s’en débarrasser pour les faire disparaître de la masse salariale ?

depuis plus de 20Alors qu’aucun organigramme officiel n’a été validé comme le confirmait Rémy Pflimlin, vendredi dernier, devant un parterre de directeurs et conseillers de programmes : « Nous sommes bien dans le cadre d’une modification des structures…information/consultation, CHS-CT, dispositif légal, c'est-à-dire qu’au moment où je vous parle, rien n’est officiel ….les affectations ne sont pas officielles bien que nous ayons pris sur nous de lancer la machine », la direction fait le contraire de ce qu’elle annonce.

Elle choisit par exemple, ici, de remplacer le personnel statutaire par une infogérance extérieure (ce n’est pas le même centre de coût).

Après deux tentatives de suicides dans ce secteur, ils ne sont déjà plus crédibles les engagements de la directions qui affirmait prendre sérieusement en compte la souffrance de salariés et les risques psychosociaux engendrés par la« restructuration ». A ce titre, le 24 septembre dernier, Patrice Papet DGA-DFH de FTV s’était alors engagé afin de prendre en compte l’état psychologique et fébrile du service informatique.

Le traitement est aujourd’hui sans appel : supprimer tout simplement les « Super U » statutaires !

P.S : Demain à qui le tour ? Si comme les « Super U » statutaires vous avez la curiosité de vous rendre sur l'intranet de France Télé et que vous tapez sur « Kiosque RH » pour voir votre profil de carrière (avec vos codes perso lorsque ce sont les bons), vous y découvrirez peut-être comme eux « POSTE A AFFECTER »

Tout ceci est tout autant scandaleux qu’illégal. Le personnel comme les organisations syndicales qui les défendent ne comptent ni en rester là, ni se laisser faire.

Comment voulez-vous souhaiter une bonne année à toute celles et ceux qui viennent travailler à reculons, qui vivent l'angoisse au quotidien, qui ne savent plus à qui s'adresser [qui fait quoi, qui s'occupe de quoi, qui est en charge de quoi ?... une vraie pétaudière] et qui n'en peuvent plus du foutoir qui enfle un peu plus chaque jour ?