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jeudi 20 janvier 2011

Tous les signaux sont au rouge, la direction de France Télé refuse de répondre au JDD qui publie une analyse on ne peut plus juste

Dans une analyse on ne peut plus juste de la situation à France Télévisions :"3 suicides et 2 tentatives, une immense détresse humaine, un rapport d'expertise qui rend un rapport accablant de 230 pages, la démotivation totale des salariés, un foutoir sans nom avec la mise en place à marche forcée de cette usine à gaz où personne ne sait plus qui fait quoi, micmac incompréhensible, tous les signaux au rouge..." le Journal Du Dimanche a récemment publié un article édifiant intitulé "Ambiance délétère à France TV"(* voir l'article ci dessous)

Le JDD écrit "Reste que la direction a refusé de répondre à nos questions ..."

Eh! oui le JDD n'a pas plus de chance que les syndicats à France Télévisions....les questions restent constamment sans réponse. Le dialogue social qui n'existait pas avec l'équipe Carolis n'est pas comme beaucoup pouvaient l'espérer réapparu....il est toujours au abonnés absents.

Et quoi, la direction qui trouve le moindre écrit syndical "déplacé dans le contexte" va-t-elle attaquer en diffamation le JDD pour les propos qu'il tient ?

Il y a même des responsables de la nouvelle équipe qui considèrent "les négociations comme les discussions du Café du commerce et ironisent en coulisses: Croyez moi , la buvette on va la fermer"

C'est d'ailleurs face à la surdité de la direction, à l'absence de stratégie propre qu'il faille remettre sur la table sans cesse la cauchemardesque réorganisation Carolis, à la suspicion grandissante d'une entreprise dont la viabilité et l'existence tant financière que fonctionnelle sont de plus en plus sujettes à caution, au plan social sur lequel les syndicats se sont vu demandé leur position sur le sujet, qu'un DROIT D'ALERTE a été voté à la mi décembre en CCE par les élus SNPCA-CGC, CFDT, SNJ et SUD.

Près d'un mois plus tard, le cabinet SEXTANT mandaté officiellement par le CCE n'a toujours pas reçu le moindre document pour pouvoir démarrer sa mission d'analyse alors que la direction communique à la Presse lui expliquant que ce sont les méchants syndicats qui bloquent la réorganisation. Tu parles, Charles!

Quant aux CHS-CT particulièrement inquiets eux aussi qui n'ont toujours pas rendu d'avis tant que l'expert dont il ont voté la désignation n'aura pas remis ses travaux, la direction fait aussi comme si elle pouvait s'en affranchir et passer outre malgré tous ses discours sur le respect des procédures et celui des IRP....là encore, tu parles, Charles!

La direction, elle fait comme si ce droit d'alerte n'existait pas et dans l'entrave quotidienne, elle revient chaque jour à la charge avec des demandes de CCE extraordinaires (20 ou 25 points à l'ordre du jour!) permettant de mettre enfin en œuvre la réforme Carolis....parce qu'elle n'en a pas d'autre.

Extrêmement curieux du reste alors que Patrice Papet DG délégué en charge de la DRH à France Télévisions dans son interview à "Télé 2 semaines" indique « d’ici la fin du mois de mars, la direction va produire un organigramme par secteurs où seulement 300 personnes sur 11.500 seront concernées" !!!!

A part un PLAN SOCIAL à France Télévisions, un PLAN il y en a un autre ?

Voici l'article du JDD:

"Ambiance délétère à France TV"

Des rédactions en grève, des tentatives de suicide, des salariés déprimés et inquiets pour leur avenir… Il ne fait pas bon travailler à France Télévisions en ce moment. A peine arrivé, Rémy Pflimlin, P-DG du groupe, doit faire face à une situation de crise, générée par la réorganisation du groupe engagée par Patrick de Carolis avant lui. LeJDD.fr a tenté d'en savoir plus.

Rémy Pflimlin

Rémy Pflimlin doit faire face à la vive inquiétude de ses salariés. (Maxppp)

"Aujourd'hui, il y a une grande détresse humaine à France Télévisions, et tous les rapports le prouvent." Un membre du Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHS-CT) du groupe, qui s'est longuement confié au JDD.fr -"surtout ne dites pas mon nom svp…", a répété la source une bonne dizaine de fois…-, est en colère. Très en colère. En moins de quatre mois, deux salariés se sont suicidés*, et deux autres ont tenté de mettre fin à leurs jours. En régions, les grèves se multiplient. Et la situation est loin de s'apaiser. En cause, selon le personnel et les syndicats, la réorganisation du groupe engagée suite à la loi du 7 mars 2009.

Constituée jusque-là d'une quarantaine de sociétés, France Télévisions est désormais une entreprise unique, avec des services unifiés. Première conséquence: "Les gens doivent apprendre à travailler ensemble, alors qu'avant ils étaient en concurrence. Donc tout le monde se regarde en chien de faïence", explique notre source, qui rappelle "le complexe de supériorité de France 2, et d'infériorité de France 3." Difficile dans ces conditions de travailler efficacement, d'autant qu'il y a "beaucoup de doublons, avec des gens qui n'ont pas de missions définies, donc qui ne font rien. Il y a même des coquilles vides dans la hiérarchie! D'où le sentiment de déprime et d'abandon…"

La direction reconnaît "l'existence d'un malaise"

Une sensation accentuée par le fait que "les salariés ont été très peu concertés sur cette grande réforme" et que, pendant des mois "on a vécu au gré des rumeurs, lues ici ou là", confie un autre salarié du groupe au JDD.fr. "On a évidemment dénoncé ce climat à la direction, s'emporte un cadre du syndicat CGC, joint au téléphone. Elle n'a pas réagi. Nous demandons purement et simplement l'abandon de cette réforme 'carolisienne'". Ils devront pourtant faire avec. Reste que la direction - qui a refusé de répondre à nos questions- est sortie de son silence, bien consciente que le mutisme observé par le passé n'était plus tenable.

Suite à la révélation par un blog de la rédaction du Monde des deux tentatives de suicide, le groupe a en effet annoncé la création d'une direction de la prévention des risques du travail. "Une nouvelle fumisterie", raille un journaliste de France 2, toujours sous couvert d'anonymat. Rémy Pflimlin et ses équipes se sont également adressés aux salariés dans un communiqué. Ils y reconnaissent "l'existence d'un malaise" et d'une "inquiétude". "C'est bien la preuve qu'ils ont conscience que tous les signaux sont au rouge", conclut le membre du CHS-CT.

Rémy Pflimlin déçoit les salariés

Comme pour tout déménagement dans une entreprise d'au moins 50 salariés, le CHSCT a été sollicité. "Nous n'avions pas les capacités de faire cet audit, donc on a mandaté un cabinet d'expertise indépendant, qui a rendu un rapport de 230 pages. Ce document est sur la table de la direction. Il est accablant, à tous les niveaux!", assure notre source. "Et il y en a eu cinq avec les mêmes conclusions", enchérit la CGC, qui accuse Patrick de Carolis d'avoir "créé une usine à gaz, que personne ne comprend, avec une seule idée en tête: 'Comme personne ne comprend rien à part moi, il faut me reconduire à la présidence de France Télévisions'." Raté.

Présenté comme un homme de consensus, Rémy Pflimlin, qui connaît bien la boutique, était très attendu. Il déçoit. "Il aurait pu se désolidariser tout de suite de ce micmac incompréhensible lancé par Carolis", avance un journaliste de France 3. "Repartir sur des bases saines, c'était compliqué, mais possible. Il a choisi la facilité", glisse un autre. Et histoire de perdre le peu de crédit qu'il lui restait, Rémy Pflimlin - nommé par le chef de l'Etat , rappelons-le- s'est fendu d'une attaque contre Mediapart digne des Estrosi, Bertrand ou autre Morano. "Ce qu'il a dit sur l'affaire Bettencourt et sur Mediapart, c'est surréaliste. Encore une ou deux boulettes de ce genre et les rédactions vont s'enflammer!, menace notre source du CHSCT. De toute façon, depuis l'affaire du off de France 3, nous avons tous l'intime conviction que Sarkozy veut notre tête…"

*Des enquêtes sont actuellement en cours pour déterminer l'éventuelle responsabilité de France Télévisions dans ces décès.

copyright le JDD

Le dialogue social est en berne à France Télévisions

A l’instar du syndicat SUD qui a saisi la DIRECCTE d’Ille et Vilaine pour contester plusieurs points des protocoles préélectoraux DP et CE tout comme cela a été fait également dans le Sud Ouest, le SNPCA-CFE-CGC a saisi Mr RICOCHON le responsable de la DIRECCTE de Paris compétente, faut-il le répéter, pour France Télévisions dans son ensemble.

Cette saisine est concomitante avec la requête déposée devant le Tribunal d’Instance de Paris 15ème visant à obtenir la reprise du processus électoral donc le report des élections le temps que soit mis un terme aux nombreuses irrégularités constatées.

Pour l’heure la direction ne veut rien entendre alors qu’elle a pourtant informé les salariés par note de service de la suspension du processus le temps que la DIRECCTE statue dans les deux pôles précités.

Il ne suffit pas que le président écrive aux délégués syndicaux «rester attentif au bon fonctionnement des IRP, réaffirmer attachement au dialogue social et à sa pratique dans le respect mutuel des positions de chacun… » pour que cela soit vrai. Ce n’est bien évidemment pas ce qui se passe.

Il ne suffit pas de fixer juste après que l’ensemble des syndicats ait quitté la table des négociations, un nouveau rendez-vous afin de reprendre des négociations comme si rien ne s’était passé, en justifiant du courrier du président pour que les syndicats reviennent.

mercredi 19 janvier 2011

Cécile Lefèvre l'ex égérie de l'équipe DRH façon Maisonneuve quitte France Télévisions pour TV5.

Le 16 décembre 2010, sur ce blog, nous nous inquiétions du sort réservé à Cécile Lefèvre de "égérie" de l'ex équipe DRH mise en place par René Maisonneuve ex futur DGA-DRH parti au pôle emploi mais dont la période d'éssai n'a pas été confirmée.

Depuis quelques jours nous le savons, Cécile Lefèvre part comme DRH sur TV5.

Il convient, dès lors, de donner un conseil aux collègues de TV5 quand même un peu filiale de France Télévisions, c'est de lui acheter dès son arrivée:
- un dictionnaire pour qu'elle y découvre ce que la formule "dialogue social" signifie
- mais également un Code du travail annoté pour qu'elle y découvre qu'en France il y a des règles qui sont faites pour être respectées.

Enfin, pour les collègues de TV5 nous recommandons le petit livre de Stéphane Hessel dont on parle beaucoup aujourd'hui "INDIGNEZ VOUS"...ils auront déjà, rien qu'avec le titre, une bonne idée de ce que les syndicalistes de France Télévisions ont ressenti.

Patricia Boutinard-Rouelle quitte France Télévisions..cela n'empêchera pas le SNPCA-CGC de poser des questions au CCE et suite au droit d’alerte

Patricia Boutinard-Rouelle quitte France Télévisions mais cela n'empêchera pas le SNPCA-CGC poser des questions dans la cadre du droit d’alerte et du CCE.

Et dire qu’il y a encore quelques semaines, on donnait Patricia Boutinard-Rouelle aux commandes tout ce qui était programmes et productions à la direction des programmes de France 2 !

C’est du reste Rémy Pflimlin qui défendait lui-même la candidature de la responsable des documentaires du groupe malgré pourtant de nombreuses oppositions.

Qu’est-ce qui a donc cloché? Dans quelle boîte de prod va-t-elle atterrir ?

Le SNPCA-CGC dans le cadre du droit d’alerte voté par le CCE va transmettre au cabinet Sextant qui en est chargé, toutes une série de questions sur les modes de fonctionnement du « secteur » qu’elle avait en charge ; plus particulièrement les très nombreux contrats passés avec la société de productions « Boréales » dont Frédéric Fougea est le patron.

Frédéric Fougea qui aux côtés de Patricia Boutinard-Rouelle co-animait, justement, il y a peu et comme cela est indiqué sur le site des éditions DIXIT qui l’organisait : une session de leur formation (conventionnée AFDAS - formation professionnelle- facturée par participant près de 3.000€ TTC) intitulée « Le documentaire dans tous ses états ».

Le SNPCA-CGC va entre autre demander quels rapports existent entre Patricia Boutinard-Rouelle, Directrice des magazines et des documentaires de France 2 et Frédéric Fougea, auteur, producteur, dirigeant de la société BOREALES (c’est comme cela qu’ils sont présentés sur le site) qui distillent cette formation.

Il est clair et les textes le rappellent bien, que le poste qu’occupait l’ex de l’équipe Duhamel nommée en janvier 2010 à France Télévisions : Directrice de l’unité de programmes et documentaires, ne pouvait souffrir aucune suspicion notamment celle de privilégier tel ou tel producteur.

L’exigence d’indépendance mais surtout le devoir d’exemplarité requis par ce genre de responsabilités sont bien évidemment fondamentaux à leur exercice.

Combien de fois tel ou tel journaliste des médias n’a-t-il mis en avant le fait que telle ou tel dirigeant avait des relations avec ici une boîte de production, qu’il y ait des parts ou qu’il y ait un proche, ou bien encore qu’il la privilégie anormalement?

Pour que quelque donneur d’ordre que ce soit, le comportement se doit d'être irréprochable ?

C’est dans cet esprit déontologique et éthique que le SNPCA-CGC va donc exiger de connaître combien de co-productions ont été engagées et signées par Patricia Boutinard-Rouelle ès qualité avec la société de production de son co-animateur de stages : « BOREALES » ?

C’est également dans ce même esprit et surtout dans la cadre du droit d’alerte que le SNPCA-CGC va également demander quels montants de « co-productions » global sur les 5 dernières années (année par année) ont été signés avec la société BOREALES lorsque Patricia Boutinard-Rouelle était aux responsabilités ?

Le SNPCA-CGC va, de plus, demander la liste de ces « émissions » et la facturation totale pour chacune d’elles avec un point de comparaison concernant des produits similaires et leur coût.