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vendredi 1 juillet 2011

France Télé: à la rentrée on supprime et on externalise.

Selon nos informations, « Génération Reporters » sur France 3 passe à la trappe à la rentrée.

« Pièces à conviction » autre émission de France 3 va, elle, être sous-traitée par une boîte extérieure.

Murielle Beretti-Charles déclare à "La letttre A": "ne rien avoir à craindre", la CGC non plus et sûrement pas l'intimidation

Murielle Beretti-Charles déclare à "La letttre A": "ne rien avoir à craindre"…elle expliquera à la Justice pourquoi elle a fait enlever en totale entrave (délit pénal) le point sur les cabinets conseils et autres consultants, qui faisait l’objet d’une demie page dans « Le Canard enchaîné » du 1er juin 2011 qui chiffrait sur 2 ans le montant payé par France Télévisions à 22,1 millions d’euros et où elle est justement citée ?!


Depuis le début de cette dernière semaine de juin, Murielle Beretti-Charles s’est fixée une mission : faire supprimer de l’ordre du jour le point sur les cabinets conseils et autres consultants où figure la société de son mari…et c’est ce qu’elle a fait.


A plusieurs reprises, épaulée par son adjoint à France télé, Frédéric Mautret ex délégué syndical CFTC à Wolters Kluwer où elle sévissait et qu’elle a fait recruter, elle s’est déclarée mandatée par le Président pour négocier l’ordre du jour de la séance du CE siège des 7 et 8 juillet et a répété à l’envi qu’elle « ne remettrait pas ce point à l’ODJ du CE». En écho, son adjoint chantant la même chanson, allant même jusqu’à indiquer que tous les deux ils en faisaient une question de principe et qu’ils s’opposaient tous deux à ce que le point sur les cabinets conseils et autres consultants porté depuis le 28 avril à l’ODJ n’y figure plus.


Il s’agit bien là d’un délit ; les élus unanimement le 16 juin dernier ont voté une résolution « constatant que la Direction les met dans l’impossibilité d’exercer correctement leur mandat au service des salariés et exigeant par conséquent, que la Direction réponde à toutes les questions posées autour du dialogue social ; ce faisant et les élus décidaient de SUSPENDRE la séance »


SUSPENDRE voila le mot ; Juridiquement l’Instance est souveraine et cette SUSPENSION ne signifie nullement que la séance aurait eu lieu et que les points à l’ordre du jour auraient été « épuisés ». Il n’en est rien, bien évidemment.


Donc, inutile pour Murielle Beretti-Charles d’essayer de « négocier » un nouvel ordre du jour.


D’ailleurs, depuis le 28 avril 2011, ce point a figuré sur l’ODJ sans que jamais la direction ne l’aborde.


- 28 avril 2011 ODJ du CE Siège avec en point 15 (sur 17 points) : « recours aux cabinets conseils et autres consultants »


- Première entrave, la direction ne remet aux élus le moindre document à ce sujet. Ce point ne pas traité. (Seulement 7 des 17 points le seront).


- Le 10 mai 2011, la séance du 28 avril se poursuivait donc sur les points non abordés….


- Deuxième entrave, la direction là encore ne remet aux élus aucun document en la matière. De nouveau, le point sur « le recours aux cabinets conseils » ne sera pas traité (Seulement 5 points le seront).


- Le 16 juin 2011, alors même que l’ODJ des 28/04 et 10/05 n’est toujours pas épuisé, la direction doit remettre les points 13 à 17 n’ayant pas été traités.


- Troisième entrave, la direction qui va changer l’ordre de passage des points et faire passer au point 9, le point anciennement 15 qui sur 13 aurait dû se retrouver logiquement en point 3 ou 4 et ne le traitera pas plus. Elle aura un mail d’un des élus au CE pour rappeler qu’en totale entrave la direction n’avait toujours remis aucun document, pour que le 26, les élus reçoivent un rappel de la loi et aux obligations faites aux entreprises publiques de faire obligatoirement un appel d’offre sans le moindre document permettant de vérifier que cela a été fait !!!!


- C’est donc le 16 juin qu’est votée la résolution unanime de l’Instance souveraine qui SUSPEND le CE dans l’attente de réponses de la direction.


Et c’est là qu’intervient Murielle Beretti-Charles qui n’est pas, faut-il le répéter, présidente du CE mais qui déclare agir en son nom afin de tout mettre en œuvre pour « négocier » [illégalement, bien entendu], un nouvel ordre du jour d’où elle fera supprimer ce fameux point sur les cabinets conseils et autres consultants pourtant inscrit depuis le 28 avril 2011 mais JAMAIS traité !!!!!


Voyant que le Secrétaire du CE, respectueux du vote unanime des élus actant la SUSPENSION de séance, ne signerait pas un nouvel ODJ puisque celui du 16 juin n’avait pas été épuisé puisque pas abordé, elle a fait signer en Quatrième entrave, un ODJ unilatéral où le point ne figure plus.


C’est entre autres cela que devrait expliquer Murielle Beretti-Charles à la JUSTICE :


- Quelle qualité avait-elle avec son adjoint pour négocier un nouvel ODJ ?


- Au nom de qui a-t-elle déclaré, qu’elle ne remettrait pas ce point à l’ODJ,


- Comment alors qu’elle est directement concernée (cf l’article du Canard enchaîné) a-t-elle pu être en charge de l’établissement de l’ODJ au mépris d’une décision souveraine de l’Instance ?


Il conviendra, enfin de rappeler, à quelque salarié que ce soit, les termes des contrats de travail de France Télévisions (art. 8-2) mais également les dispositions conventionnelles (art.III.6) qu’il n’est pas seulement « interdit à tout salarié de posséder soi-même ou par personne interposée, dans une entreprise en relation d’affaires avec l’entreprise des intérêts de nature à compromettre son indépendance, ainsi que d’être lié par un contrat avec une telle entreprise, quelles que soient la forme et la nature juridique de ce contrat. »; Il y est également clairement précisé … « dans une entreprise en relation d’affaires avec l’entreprise des intérêts de nature à compromettre son indépendance ou susceptible de l’être en raison de son activité… ».



jeudi 30 juin 2011

La lettre A vient de rendre publique la plainte au Pénal que dépose le SNPCA-CGC

La lettre A vient de rendre publique la plainte au Pénal que dépose le SNPCA-CGC en posant en préambule une question simple: "l'affaire des consultants fera-t-elle chuter Rémy Pflimlin comme l'affaire des animateurs/producteurs avait conduit au départ de Jean-Pierre Elkabbach en 1996? "

Voici le texte de la lettre A

Dans le même registre nous publions également la réponse du mari de Murielle-Charles Beretti directrice déléguée au dialogue social à France Télévisions, au Canard enchaîné suite à son article sur les 22,1 millions dépensés en cabinets conseils et consultants par le groupe public.

Le Canard a d'ailleurs souhaité répondre à la réponse de celui qui souhaitait répondre, en indiquant:

"Le Canard enchaîné" avait interrogé Pierre Beretti (le mari de Murielle donc) sur le même sujet [à savoir le fait qu'Altédia dont il est le pédégé travaille pour France Télévisions qui a recruté sa femme, ndlr].
Le patron d'Altédia nous avait envoyé aux pelotes, ce qui est son droit. Il est étrange qu'il se plaigne aujourd'hui de n'avoir pu s'expliquer.
En revanche, le directeur financier de France Télévisions, Martin Ajdari , a bien voulu nous répondre. Lui non plus n'aperçoit pas de conflit d'intérêts. Mais il reconnaît que l'épouse de Beretti, Murielle Charles, a pris ses fonctions alors que la société de son mari était en "queue de contrat". Bon, il n'y a donc qu'une queue de conflit d'intérêts "


Enfin pour être le plus exhaustif possible, voila ce qui écrit sur les contrats de travail établis par France Télévisions article 8-2:

« Il est interdit à tout salarié de posséder soi-même ou par personne interposée, dans une entreprise en relation d’affaires avec l’entreprise (ou susceptible de l’être en raison de son activité), des intérêts de nature à compromettre son indépendance, ainsi que d’être lié par un contrat avec une telle entreprise, quelles que soient la forme et la nature juridique de ce contrat. »

Patrice Papet DGA/DRH fait du bourrage de crâne sa seule stratégie…résultat : Plus personne ne croit la direction de France Télévisions.

Patrice Papet DGA/DRH fait du bourrage de crâne sa seule stratégie…résultat : Plus personne ne croit la direction de France Télévisions.


Août 2010, Rémy Pflimlin prend la place de Patrick de Carolis ; dans la foulée il nomme Patrice Papet qui était son ex DRH à France 3 lorsqu’il était dégé sous Tessier directeur général délégué en charge de la DRH à France Télévisions.


- Septembre 2010, Patrice Papet le sourire accroché aux lèvres en permanence, réunit les organisations syndicales pour leur expliquer que « Conformément aux déclarations de Rémy Pflimlin qui réinstaure un fonctionnement plutôt vertical des chaînes avec des responsables propres (A la tête de chaque chaîne mais aussi aux programmes, aux antennes, au marketing, à la communication, etc…), le « fonctionnogramme » de Carolis a vécu….qu’un organigramme sera présenté aux élus dès décembre 2010. »


- Décembre 2010 PAS D’ORGANIGRAMME mais les recrutements extérieurs continuent ou plutôt s’amplifient.


- En janvier 2011, alors que le ton monte au niveau des organisations syndicales qui pensent avoir été menées en bateau, Patrice Papet donne une interview à "Télé 2 semaines", où il affirme "la pagaille c’est fini…d’ici la fin du mois de mars 2011, la direction va produire un organigramme par secteurs".


- Mars 2011 PAS D’ORGANIGRAMME mais les recrutements extérieurs s’accélèrent.


- Les 28 et 29 mars 2011, la direction organise au CNIT-La Défense pour un coût d’environ 1,5 millions d’euros (restauration comprise) dont 300.000€ de décor, un séminaire «managérial » après celui organisé quelques semaines plus tôt Place Vendôme au Ritz.


- Patrice Papet le monsieur loyal de la dispendieuse gaudriole annonce que les téléspectateurs vont pouvoir être amis avec France Télévisons qui est sur Facebook. Il précise aussi que «les déménagements reprennent, qu’à ce titre les services DRH, Communication interne et Communication externe vont prochainement intégrer le nouveau bâtiment Valin » mais toujours PAS D’ORGANIGRAMME.


- Fin mars 2011, Patrice Papet va donc affirmer, une fois encore, devant 1.200 voire 1.500 « participants managers » que « début juin 2011, la direction fournira bien un organigramme par secteur".


- Nous sommes le 1er juillet 2011 et dans quelques heures, juin sera passé, force est de constater qu’en Juin 2011 il n’y a toujours PAS D’ORGANIGRAMME


Si la Fée bleu qui changea Pinocchio en vrai petit garçon avait été invitée aux différents séminaire et assisté à la farce, nul doute que Patrice Papet avec un nez de 15 mètres de long aurait, lui, été transformé à jamais en pantin de bois.


Patrice Papet n’a donc depuis sa prise de fonction, cessé de prendre les salariés pour des andouilles.


Plus personne ne croit la direction qui dans la bouche de Patrice Papet fidèle lieutenant de Rémy Pflimlin - loin de faire l’unanimité au sein de ses collègues (qui n’hésitent plus à le dire) – raconte salade sur salade en espérant que cela ne se remarquera pas.


Les salariés ne croient plus la direction du fait des propos mensongers de Patrice Papet ;


Les journalistes ne croient plus la direction du fait des propos mensongers de Patrice Papet ;


La Presse, les média ne croient plus la direction du fait des propos mensongers de Patrice Papet ;


Les Tutelles ne croient plus la direction du fait des propos mensongers de Patrice Papet ;


Les pouvoirs publics ne croient plus la direction du fait des propos mensongers de Patrice Papet ;


Autrement dit, plus personne ne croit la direction de France Télévisions du fait des propos mensongers de son DGA/DRH Patrice Papet.

mercredi 29 juin 2011

Les contribuables pourraient revivre le même épisode que l’affaire des animateurs/producteurs avec les cabinets conseils de France Télé.

Dans son n° 1113 du 15 juin 2011, la lettre hebdomadaire d’information politique, économique, sociale et européenne peu connue du grand public puisque à destination des parlementaires, des élus locaux et des entreprises : « Le Pli », titrait en Une « France Télévisions : Pflimlin dans la ligne de mire » qui renvoyait vers un long article de 2 pages intitulé « Rémy Pflimlin est-il à la hauteur ?».

La lettre d’info y relatait, entre autres, « la convocation à l’Elysée de Rémy Pflimlin pour se faire "recadrer" » (dixit)…et d’ajouter « Rémy Pflimlin est sous haute surveillance ; en sursis peut-être ».

« En l’état, on ne peut rien faire avant la rentrée… » (septembre donc) dit l’un;

« Il est difficile de se déjuger, avant mai 2012… » dit un autre !

Pas si sûr ! « En l’état, il est difficile de se déjuger » peut-être….mais imaginons que « l’état » [avec un petit « é»] évolue et que certains événements judiciaires interviennent en pleine campagne présidentielle. A l’heure des discours sur les conflits d’intérêts et le projet de loi qu’appelle de ses vœux le Président de la République, cela risque de faire plutôt désordre.

Particulièrement après l’article du « Canard enchaîné » début juin qui révélait le système des cabinets conseils et autres consultants, utilisés très souvent sans appel d’offres et payés grassement par France Télévisions: 22,1 millions d’euros sur ces deux dernières années comme indiqué par le titre de Presse et confirmé par la direction. (en ce qui concerne la CGC ce chiffre est en dessous de la réalité!)

Cerise sur le gâteau, ce point dont le SNJ puis la CFDT avant même la CGC avaient demandé l’inscription à l’ordre du jour de différentes instances, qui avait été inscrit à l’ordre du jour du 28 avril 2011 en point 15 (sur 17 points du CE Siège) sans que la direction en totale entrave ne remette aux élus le moindre document à ce sujet, ne sera pas traité. (Seulement 7 des 17 points le seront)

Le 10 mai 2011, la séance du 28 avril se poursuivait sur les points non abordés…. La direction toujours en totale entrave, ne remettant là encore aux élus aucun document en la matière. De nouveau, le point sur le recours aux cabinets conseils ne sera pas traité (Seulement 5 points le seront).

Le 16 juin 2011, les points 13 à 17 n’ayant pas été traités, la direction était contrainte de les porter à nouveau à l’ordre du jour mais en en modifiant l’ordre (le point EXPLOSIF sur le recours aux cabinets conseils était décalé au rang 9). Aucun des points ne sera traité, une résolution unanime dénonçant le comportement de la direction vis-à-vis des IRP et en exigeant des réponses, suspendait la séance.

La direction, faisant fi de la résolution, a cru devoir communiquer sur le fait qu’elle considérait close la séance et tous les points traités.

Aujourd’hui la direction qui foule au pied, jour après jour, le dialogue social et transgresse les textes, a décidé d’un ordre du jour unilatéral (non signé par le Secrétaire) où le point sur le recours aux cabinets conseils a disparu et ne sera donc pas traité.

Selon certains, la consigne viendrait des Tutelles voire au-dessus !!!! Comment imaginer que la semaine dernière devant les parlementaires le Ministre dans le cadre de la négociation sur le COM annonce un déficit de 26 millions d’euros pour France Télévisions - quasiment le montant sur 2 ans payés aux cabinets conseils - et qu’une consigne « consigne » de faire le black-out total ait pu être donnée ????

Après l’affaire des animateurs/producteurs qui avait, on s’en souvient, provoqué le départ d’Elkabbach….expliquer aux contribuables qu’ils pourraient par ricochet avoir payé de leur poche des dizaines de cabinets dans la plus totale opacité, cela aurait l’effet d’une bombe.





mardi 28 juin 2011

Devant une cinquantaine d'élus au CCE de France Télévisions, Partice Papet DG/DRH avoue ne pas savoir qui fait quoi!

Devant une cinquantaine d'élus au CCE de France Télévisions, Partice Papet DG/DRH avoue ne pas savoir qui fait quoi!

Ce matin 28 juin 2011, avait lieu la "première" réunion du CCE constitutif de France Télévisions avec un représentant du département français de Mayotte avant même la tenue des élections professionnelles sur place.

C'était la fenêtre de tir idéale pour la direction ayant fait ses calculs, qui en avait déduit qu'il fallait procéder à cette réunion avant les élections, pour que la cgt ait une majorité.

A l'occasion de cette réunion où Rémy Pflimlin est "passé" de 9h00 à 9h05, l'ensemble des élus a pu entendre Partice Papet directeur général adjoint en charge des ressources humaines à France Télévisions passer la parole à Frédéric Mautret (ex délégué syndical cft pour Wolters Kluwer qyue Murielle Beretti-Charles a fait venir à ses côtés) ainsi:
"...Frédéric Mautret dont je ne connais même pas la fonction au sein de l'entreprise" !!!!!

C'est, grosso modo, ce que disait Christophe Hondelatte sur son site Facebook en indiquant, hier, que Théodule qui décide tout....Théodule qui symbolise à lui seule les ixièmes recrutements effectués depuis l'arrivée de Rémy Pflimlin.Lien

lundi 27 juin 2011

La désorganistion bordélique de France Télévisons vu par Christophe Hondelatte

Nous ne résistons pas à publier le "commentaire" de Christophe Hondelatte qui sur son compte Facebook officiel, Christophe Hondelatte s'en prend au service public et à France Télévisions.

Son témoignage, n'est que le reflet de ce que ne cesse de révéler et dénoncer le Blog de la Fédération CGC Média sur Théodule qui décide tout....Théodule qui n'est que le 25.000ème « directeur d’antenne-de programme-de magazine-transversal (mais aussi un peu vertical tout de même ça serait trop simple), mais qui supporte pas son chef qui pourtant est son chef mais que c’est pas grave que de toute façon il décide rien lui même vu que c’est Théodule qui décide tout et que Théodule il t’a ans le nez ».

Voici donc les écrits de Christophe Hondelatte à qui nous rendons hommage pour son courage:

Hondelatte s'en prend violemment à France Télé

Il déclare notamment:

"Pendant 11 ans, j’ai réalisé avec Faites Entrer l’Accusé les meilleures audiences de France 2. J’ai annoncé mon intention d’arrêter il y a 2 ans maintenant, pour ne prendre personne de cours, ni mon producteur, qui est surtout mon ami, ni l’équipe avec laquelle je travaille, ni la chaine bien entendu.

Entre temps, les équipes de France 2 ont changé, et nous avons vu arriver notre 72ème « directeur d’antenne-de programme-de magazine-transversal (mais aussi un peu vertical tout de même ça serait trop simple), mais qui supporte pas son chef qui pourtant est son chef mais que c’est pas grave que de toute façon il décide rien lui même vu que c’est Théodule qui décide tout et que Théodule il t’a ans le nez » …. Ouf !

Nul ne s’est vraiment soucié à ce jour de ce que je pourrais faire sur la chaine, après Faites Entrer l’Accusé.

Il fut un temps question que le présente une fois par mois, des soirées « débat témoignages » après des fictions, format qui a plutôt bien fonctionné en audience, et en mesure qualitative auprès des téléspectateurs, lors des soirées que j’ai pu présenter cette année.

J’ai beaucoup de plaisir à présenter ce genre de soirées, qui sont à chaque fois une expérience humaine formidable.

Mais problème : Jean Luc DELARUE, sanctifié par sa tournée expiatoire en camping-car, doit retrouver dés septembre, une émission hebdomadaire. Bienvenu chez toi Jean Luc ! Donc, le « témoignage » c’est lui . Et donc ca n’est plus moi.

Le directeur « etc etc etc etc etc » regrette beaucoup, mais il n’a pas de case disponible. Enfin, je le suppose …parce qu’à ce jour, personne ne m’a rien dit. Les cachotiers !

En toute objectivité, et sauf retournement de dernière minute, je rejoins l’étrange club des animateurs et singulièrement des journalistes, que France 2 a choisi de mettre sur la touche, pour marquer enfin, la réforme tant annoncée du service public de la télé.

TADDEI, DURAND, PICCOULI, GIESBERT, DUMAS… et donc HONDELATTE qu’avons nous fait ? Nous sommes nous montrés indignes du service public de télévision ? Avons nous passés des sommets sur l’échelle de la vulgarité, au point que le CSA ait « abaissé notre note » ?

Personnellement, je peux me targuer de n’avoir jamais été condamné par les tribunaux, alors que la matière était à risque. Pendant 11 ans, tous ceux qui ont travaillé à mes cotés peuvent en témoigner, je me suis battu pour que dans la vulgarité ambiante, notre émission garde une certaine « hauteur ».

Nous n’avons jamais sacrifié aux sirènes de la reconstitution. Ce fut un combat de 10 ans, contre l’air du temps. Et une victoire, puisque cela na jamais empêche Faites Entrer l’Accusé d’être leader en audience.

Quel est le crime de Guillaume DURAND ? Un crime d’audience, point final. Et encore, les siennes n’étaient pas si mauvaises.

Pour le reste, il reste un journaliste animateur unique, dont à mon sens le service public ne peut pas se passer. Élégant, cultivé, mais profondément populaire dans sa démarche, il sait les limites du vulgaire et ne les franchit jamais.

Idem, chez Mireille DUMAS, qui a toujours pratiqué l’accroche intime, avec élégance, respect, et pour tout dire bienveillance. Bienveillance, une valeur me semble t-il de Service Public !

PICOULI lui aussi sait pratiquer la culture populaire avec élégance, et une forme de modernité dans le ton et dans la forme, qui sentait « le bon service public ». Exit.

Quand à Frédéric TADEI, je le prends pour le meilleur d’entre nous. Exigeant sur le fond, « un peu cabot mais pas trop sur la forme ».

Son émission, invention géniale de l’équipe Carolis/Duhamel, était à elle seule un plaidoyer pour une télé publique. Elle était le témoignage quotidien, qu’une autre télé est possible. Pour la peine elle deviendra hebdomadaire.

Quand à Frantz Olivier GIESBERT, il avait enfin trouvé un « format » qui fonctionnait bien, et constitué une « bande » à laquelle on s’était intellectuellement attaché. Il faut du temps pour s’attacher à Elisabeth LEVY ! Trop tard. Direction France 5, 1 fois par mois. Punition.

Donc je prépare donc à une rentrée «sans télé ». Un purgatoire sans doute nécessaire, pour celui qui a osé lâcher une émission en pleine gloire. Et bien va pour le purgatoire ! Cela me fera du bien.

Et puis il y aura une 2ème rentrée en janvier … pour remplacer les nouveaux programmes qui ne marcheront pas tous. …

De toutes façons, en septembre, je chante ! Je sais, ça n’est pas raisonnable.

Trop tard, c’est fait !"