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vendredi 3 février 2012

La direction de France Télévisions utilise le Pôle Nord-Est comme laboratoire ignominieux de la casse sociale que le groupe souhaite généraliser.

La direction de France Télévisions utilise le Pôle Nord-Est comme laboratoire ignominieux de la casse sociale que le groupe souhaite étendre et généraliser.

L’intersyndicale CFDT, SNPCA-CGC, SNJ et SUD a lu lors de la séance plénière du Comité d'Établissement France Télévisions Pôle Nord-Est, le 20 janvier 2012, une déclaration liminaire intitulée: "A qui le tour ?", la direction virant un salarié du pôle nord-est de France Télévisions pour « insuffisance professionnelle ».

Au Siège, scénario identique avec une salariée virée à 54 ans pour « insuffisance professionnelle ». Voila les pratiques illégale d'une direction plus que controversée tous azimuts…Il n’y a pas un Conseil de Prud’hommes pour sanctionner ce genre de licenciement pour « insuffisance professionnelle » sans le requalifier en « licenciement sans cause réelle et sérieuse » en accordant des indemnités pour le préjudice subi par le licencié.

La direction depuis l’avis rendu en CCE par la seule cgt permettant à Carolis de commencer la casse de l’entreprise et à son successeur de la poursuivre en l’amplifiant avec en prime un foutoir sans nom, se sert de ce pôle où le syndicat est majoritaire, comme laboratoire de la casse sociale en vue de son extension.

Cette direction qui essaie de se maintenir à tous prix pour survivre à juin 2012 et qui demande à ses "soutiens" de se "serrer les coudes", n’a qu’un seul crédo : casser jour après jour l'entreprise.

Voici le texte lu en séance :

" Déclaration liminaire des élus CFDT, SNPCA-CGC, SNJ et SUD au Comité d'Établissement France Télévisions Pôle Nord-Est du 20/01/12

A qui le tour ?

Décembre 2011, un salarié du pôle nord-est de France Télévisions se voit notifier son licenciement pour insuffisance professionnelle. Malgré la demande solennelle des élus du Comité d'Établissement et des organisations syndicales faite à la Direction de revenir sur sa décision, rien. Une fois de plus, l’Humain avec un grand H est traité comme une simple variable des Ressources Humaines.

Alors à qui le tour ? Quel monteur, quel opérateur de prise de son, quel opérateur de prise de vues, quel journaliste, quel agent administratif, quel encadrant sera victime d’un rapport pour un noir antenne, un blanc sonore, une faute de français, ou une erreur de planning ? Les motifs sont nombreux.
N’oublions pas la Direction également. Qui va la sanctionner pour ses manquements ? C’est elle qui a recruté le salarié incriminé, et qui n’a pas appliqué de période d’essai. Période qui lui aurait permis de juger des compétences réelles de ce dernier. Et même si elle avait perçu les insuffisances reprochées au salarié, ne pouvait-elle mettre en œuvre une formation digne de ce nom ? A qui le tour donc ?

Notre métier, « Faire de la télévision », a toujours été fait par des salariés bien en chair et non par des calculatrices. Combien d’études, d’expertises, de rapports « Vacquin » faudra-t-il pour qu’enfin on change de méthode de management ? Que les responsables de cette affaire en tirent les conclusions, et qu’ils acceptent le même sort que ce salarié jeté de notre entreprise sans ménagement.

2012 doit voir une suite au rapport « Vacquin ». Souhaitons que le plan d’action qui en découlera ne reste pas sans lendemain, et que cette nouvelle année soit propice à l’épanouissement professionnel des salariés du pôle.

Les élus CFDT, SNPCA-CGC, SNJ et SUD.

Strasbourg le 20 janvier 2012"

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