Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

jeudi 25 octobre 2012

Pflimlin ne peut plus rester....les salariés de France Télévisions n’ont pas à payer l’état de déliquescence totale de l’entreprise et les fautes inexcusables de"gestion" dont il est pleinement responsable.


Pflimlin  ne peut plus rester....les salariés de France Télévisions n’ont pas à payer l’état de déliquescence totale de l’entreprise et les fautes inexcusables de"gestion" dont il est pleinement responsable.

Depuis de très nombreux mois, le blog CGC Média ne cesse de commenter, jour après jour, article après article, la situation catastrophique dans laquelle Carolis a commencé de plonger France Télévisions et que Pflimlin a amplifié jusqu’à en faire un champ de ruine.

Encore la semaine dernière – documents à l’appui – le dernier article mis en ligne « Le Président de la République peut révoquer Pflimlin par décret à n’importe quel moment, notamment pour des fautes impardonnables de gestion ! » décrivait l’état de déliquescence dans lequel se trouve aujourd’hui la télé publique avec les chiffres que Pflimlin et ses lieutenants tentent de cacher depuis des mois sur fond de propagande mensongère à destination des média, de la presse, des parlementaires et des politiques.

Quelques lignes de ce que le blog CGC Média révélait :

-  « Pflimlin et ses lieutenants ont vidé les caisses de France télévisions… l’Entreprise en est réduite à emprunter jusqu’à se demander si les salariés pourront être payés en temps et en heure !..

- les économies de coûts de diffusion liés à l’extinction de l’analogique et au passage au numérique ont été faites pour 105M€ ; elles ne sont plus à faire et ne sont en aucun cas dû à mettre à un quelconque crédit de Pflimlin qui n’a fait qu’en bénéficier pour mieux les gaspiller ensuite…
  
- Pflimlin a plongé France Télévisions entreprise unique dans un cercle de déficits abyssaux qui représentent pour les contribuables des centaines de millions d’euros. 

- France Télévisions entreprise unique était en 2011 déficitaire de – 41 M€ qui devrait être de  – 68 M€ en 2012 et flirter avec les – 120M€ en 2013… 

- Quant à la trésorerie du groupe qui était encore il y a un an de quelques 200M€, Pflimlin l’a quasiment siphonnée. S’agissant de la trésorerie de France Télévisions entreprise unique, elle était de – 53M€ en 2011 et pourrait, après être passée à  -125 M€ en 2012 atteindre  - 251 M€ en 2013.

-  Concernant les effectifs avec le chiffre de 10.757 E.T.P. qui figure dans ce tableau pour 2013 et qui ne vaut que pour France Télévisions entreprise unique (S’agissant du groupe FTV le chiffre ETP qu’il faut avoir en tête c’est  + de 11.000.) avec un plan de départ de Carolis puis un nouveau PSE sous Pflimlin qui sur une période de 4 ans 2009 -2010 puis 2011-2012 sera resté sans impact sur les effectifs et aura coûté des dizaines et des dizaines de  millions d'euros. Pflimlin a recruté (surtout des directeurs et des hauts salaires) à tire larigot depuis son arrivée, en marge du plan social donc hors la loi. La masse salariale est passée sous Pflimlin de 863 à 931 millions d'euros en deux ans pour un coût salarial moyen (annuel) qui bondit de 83.800€ à 88.000 €. Au total, le surcoût de la masse salariale de 2010 à 2013 atteindrait 97,2 millions d’euros. Soit à peu près « le montant de l’économie sur les coûts  de diffusion liés à la fin de l'analogique, vite mangée.» Contrairement aux propos de Martin Ajdari le financier de France Télévisions qui déclarait au quotidien « Le Monde » le 6/12/11 : « L'organisation de France Télévisions en entreprise unique sera achevée fin 2012 et le plan de départs volontaires, annoncé en 2009, pourrait toucher 650 postes à sa clôture…plan de départs volontaires à la retraite, annoncé en 2009, a déjà touché 471 postes…Actuellement, France Télévisions compte 10.292 salariés (CDI et CDD). Le plan d'objectifs et de moyens (COM) 2011-2015 signé fin novembre prévoit "une stabilisation" des effectifs. »

- Un COM signé avec l’Etat et violé dès sa signature par Pflimlin qui le faisait signé… COM dont "la trajectoire financière était qualifiée d’insincère et d’hypocrite" dans le rapport de la députée PS Martine Martinel rapporteur parlementaire ….  S'agissant des 425M€ de recettes publicitaires qu'il a fait inscrire au COM (sans avoir sollicité l'avis de sa régie et de Philippe Santini son patron qu'il a viré, il y a peu), Pflimlin savait pertinemment que FTV ne pourrait jamais les atteindre...il avait à sa disposition suffisamment d'études et d'analyses qui le confirmaient (il n'a pas voulu en tenir compte).

Mensonges. Souvenez-vous encore lorsque Pflimlin convoquait la Presse pour faire son numéro de contorsionniste habituel et affirmait en juin de cette année que les recettes publicitaires « allaient s'améliorer notamment grâce au J.O. et où il indiquait en septembre ne jamais l’avoir dit, seulement que les -30M€ de déficit pub était la situation dans laquelle FTV se trouvait à fin août comme à fin juin donc une situation qui ne s’est pas dégradée par rapport aux prévisions au cours des trois derniers mois »….

- Cerise sur le gâteau, lorsque Pflimlin affirme encore et toujours aux sénateurs – décidément ! – hier mercredi 24/10/12 qu’il avait fait des économies sur les "Frais généraux, achats et charges externes " alors que la réalité est bien différente puisqu’il les a fait exploser en 2 ans avec un surcout de  76M€l’économie faite sur les coûts de diffusion n’étant absolument pas du fait de Pflimlin et d’une quelconque bonne gestion, NON, mais est simplement liée au passage de l’analogique (jusqu’à extinction) au numérique comme le blog CGC Média le prouve avec le tableau (source FTV).

Aujourd’hui, le rapport de la députée rapporteur Martine Martinel que l’AFP rend public dans un article intitulé : « TV: efforts de gestion "insuffisants", selon un rapport parlementaire » donne 100% raison au blog CGC.

Voici la dépêche AFP:

« Un rapport parlementaire sur l'audiovisuel public, publié mercredi, dénonce "des efforts de gestion insuffisants" chez France Télévisions et le "bilan financier désastreux" des plans de départs  volontaires lancés au sein du groupe entre 2009 et 2012.

Son rapporteur, la députée PS Martine Martinel, tacle aussi l’État, qui "ne  sait pas ce qu'il attend du groupe. Il ne cesse de multiplier ses missions, tout en lui demandant de réaliser des économies. Il lui demande de se défaire de la contrainte de l'audience tout en exigeant de ses programmes qu'ils fédèrent le plus large public".

Ce rapport sur les crédits en faveur de l'audiovisuel public en 2013 a été adopté mercredi en commission des Affaires culturelles pour avis. Une large place y est consacrée à France Télévisions. La députée se montre tout particulièrement critique quant à la gestion du groupe public, qui emploie 10.000 personnes.

"Si le pilotage d'une entreprise totalement dépourvue de visibilité sur ses ressources et ses missions ne saurait être une tâche aisée, force est de  constater que la direction du groupe n'a pas fait les efforts de gestion auxquels elle s'est engagée", constate Mme Martinel.

Les effectifs ont augmenté de 1,8% en 2011, selon le rapport, alors que le  groupe s'était engagé à une stabilité en 2011 et 2012, puis à une "inflexion"  de 5% entre 2013 et 2015.

Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, a réaffirmé mercredi devant  le Sénat que la réduction des effectifs pourrait aller au-delà de 5% dès 2013,  en raison d'une baisse des dotations publiques.

"Au cours des premiers mois de 2012, l'augmentation des effectifs s'est  poursuivie à France Télévisions" tant en terme de permanents que non permanents, "ce qui traduit un pilotage insatisfaisant des effectifs même si le calendrier électoral a pu engendrer ponctuellement un surcroît d'activité", selon le rapport.

"Il est paradoxal de constater une augmentation globale des effectifs alors  que la mise en place de l'entreprise unique et le dispositif de départ volontaire à la retraite (2009-2012) auraient dû conduire à une diminution de ces derniers", relève-t-il.

Martine Martinel se montre encore plus sévère avec Patrick de Carolis, le prédécesseur de M. Pflimlin, dont le plan de départ à la retraite sur la période 2009-2012 aura coûté "58 millions d'euros sans impact sur les effectifs". Pour elle, le bilan de ce plan est "financièrement désastreux".

La mise en place de l'entreprise unique, voulue par Nicolas Sarkozy et mise en place par M. de Carolis, est "une erreur", selon ce rapport.

France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô sont réunies au sein d'une entreprise unique depuis la loi du 5 mars 2009 réformant l'audiovisuel public: or cette nouvelle structure "n'a permis de dégager aucune économie et les effectifs ont continué d'augmenter", affirme le document. »

Autrement dit, Pflimlin a tellement raconté de craques qu’il n’est plus crédible…un peu comme le pyromane qui crie au feu tout le temps ! Pire au lieu de redresser l’entreprise, il l’a précipité vers le gouffre par "un pilotage d'entreprise totalement dépourvue de visibilité sur ses ressources et ses missions avec un constat accablant, celui d’une direction du groupe qui n'a pas fait les efforts de gestion auxquels elle s'est engagée". Redisons le, les salariés de France Télévisions n’ont pas à payer les fautes inexcusables de Pflimlin pleinement responsable de l’état de déliquescence totale de l’entreprise… Pflimlin ne peut plus rester.


Vous relirez aussi quelques articles du blog CGC Média:

Aucun commentaire: