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vendredi 17 février 2012

Les manipulations d’un syndicat pyromane qui crie vainement au feu mais dont les mensonges ne résistent pas aux faits…La preuve par "trois"...

Les manipulations d’un syndicat pyromane qui crie vainement au feu mais dont les mensonges ne résistent pas aux faits… La CFDT, le SNJ et le SNPCA-CGC le prouvent.

Chronologie
:

- La direction avait fixé au 15 février 2012 à 23h59 la fin des tous les accords d’entreprise de France Télévisions prorogés jusqu’alors.

- Le 15 février au matin, la cgt tractait partout en annonçant « l’apocalypse » si un syndicat osait signer le moindre texte qu’elle qualifiait de régression sociale. [Commentaire: il ne faut pas manquer d’air].

Chacun se souvient du projet d’accord de substitution que la cgt et leurs alliés de fo étaient sur le point de signer en 2010 avec de Carolis qu’ils défendaient bec et ongles et dans lequel la remise en cause des 35 heures, le forfait-jours, l’annualisation, la modulation figuraient sans contrepartie.

Parenthèse : Ni les élucubrations, ni les cris de vierge effarouchée des pyromanes cégétistes qui ont prôné puis réclamé par écrits entre autres et à marche forcée, la mise en place de l’entreprise unique en donnant un blanc seing à Carolis grâce à l’avis rendu en décembre 2009 au CCE, ne parviendront à berner les salariés.

Tout le monde a également en mémoire, le fait qu’en 1984 l’ensemble des organisations syndicales conférées signaient la Convention Collective de l’Audiovisuel Public que la cgt qualifiait alors de régression sociale et qu’elle n’a signée que 10 ans plus tard en 1994 au moment où le premier des 24 avenants se discutait.

Chronologie suite :

- Le 15 février tout au long de la journée, la cgt a continué par mail, par tracts et par colportages, à apeurer. Si les choses étaient un peu plus avancées chez les journalistes que chez les PTA, le dossier « temps de travail » n’était pas finalisé, loin de là.

En l’occurrence, les négociations relatives au temps de travail avaient pris beaucoup plus de temps que prévu, au regard de la complexité de certains dossiers mais surtout de la capacité naturelle et le processus d’obstruction systématique développé par certains pour enterrer les débats sur les vrais problèmes.

Alors que « l’intransigeance » affichée de la direction risquait de faire tomber l’ensemble des accords d’entreprise relatifs à la question, les négociateurs ont choisi d’acter les points qui avaient fait l’objet d’un consensus et d’établir la liste de tous les dossiers qui devaient faire l’objet de négociations plus approfondies. (soit que certains points faisaient toujours l’objet de désaccords forts avec la direction, soit que tous les angles de ces dossiers n’avaient pas été examinés exhaustivement).

La direction avait d’ailleurs elle-même reconnu qu’il ne lui serait pas possible d’appliquer un accord, avant le début 2013, invoquant tant des raisons logistiques (informatique, etc…) que la nécessité d’une période d’adaptation et de transition…et puis d’ici 2013 de l’eau aura coulé sous les ponts.

C’est dans ces conditions que la CFDT et le SNJ ont portés leur signature à un texte qui n’est qu’un relevé de conclusions. Non un accord qui se substituerait immédiatement aux dispositions en vigueur comme a essayé de la faire croire la cgt.

Les négociations vont donc pouvoir se poursuivre visant notamment à :

La finalisation du dispositif général, concernant, tant les PTA que les Journalistes, car il n’est pas souhaitable d’établir un accord séparé pour chaque catégorie;

Négociation de plusieurs annexes, en raison de la spécificité de certains dossiers, celles-ci ne pouvant être négociées, en toute logique, qu’après définition du système général.

Bien évidemment le SNPCA-CGC apporte son entier soutien à la CFDT et au SNJ dans cette signature.

- Le 15 février en fin d’après midi, le SNPCA-CGC publiait même sur son blog un article intitulé : « Dialogue social” aviez-vous dit Monsieur le Président de la République! Êtes-vous pleinement informé du fait que la direction de France Télé le piétine allègrement en votre nom? ». Le SNPCA-CGC y indiquait que ne pas signer la prorogation des accords et mettre un terme à la poursuite des négociations, « c’était un peu comme si, l’ensemble des salariés de France Télévisions conservaient le bénéfice des avantages acquis et donc accumulés par accords depuis leur date d’entrée dans la maison...un peu comme si France Télé avait à gérer autant de contrats individuels spécifiques que de salariés.

- Le 16 février alors que la cgt continuait son opération désinformation, elle tentait de reprendre sans succès ce papier en essayant de le tourner à son intérêt en imaginant diviser et en prétendant que c’est ce qu’ils diraient.

Il n’en est rien. Redisons-le, le SNPCA-CGC est avec la CFDT et le SNJ et à cent mille lieues des manigances de la cgt ou de leurs alliés de fo.

Contrairement à certaines rumeurs ou déclarations, propagées par tract ou dans les couloirs, ce n’est pas la fin des 35 heures et de tout ce qui garantit la durée du travail des personnels. Bien au contraire.

Tous les accords d’entreprise relatifs au temps de travail sont prorogés jusqu’au 8 octobre 2012 qui coïncide normalement au délai de survivance de la Convention Collective de l’Audiovisuel pour les P.T.A. [Personnels Techniques et Administratifs].

D’ici là, le temps nécessaire pour négocier les questions importantes qui restent à régler sera mis à profit. Les dossiers comme l’organisation de travail réduite (VSD), les missions longues, les équipes de Reportage (Paris, régions, Outre-Mer), la filière Production, qu’il s’agisse des fictions, de la vidéo mobile, des équipes légères, des postproductions ou de la production à Paris, les éditions matinales, la Rédactions et les services sur 4 jours, la diffusion (régies finales, vérification), pourront être traités rationnellement et fonctionnellement, sans précipitation.

L’ensemble des organisations syndicales continuera donc de participer aux négociations relatives au temps de travail afin d’aboutir à un texte définitif qui intègrerait, tant les points de consensus déjà recensés que les points restant à négocier qui feront, bien évidemment, l’objet d’un accord.

Comme conclut la CFDT dans le tract que nous vous invitons à lire ci après : « Dans le cas où il serait impossible de parvenir à un texte d’ensemble, seul les points d’accords recensés dans le relevé de conclusions qui vient d’être signé seraient applicables, le reste relevant d’une application unilatérale de la Direction et/ou du rapport de force qui pourrait s’en suivre. »


jeudi 16 février 2012

Une fois de plus la CGC Médias avait vu juste avant tout le monde...lisez l'article du Nouvel Obs pour le constater

Le 27 janvier 2012, la CGC Média publiait un article intitulé: "Bertrand Mosca pousse France 2 dans le ridicule et Pflimlin la télé publique dans le gouffre".

Nous y révélion s que "Bertrand Mosca, le nouveau directeur de France 2 succédant à Claude-Yves Robin débarqué par Pflimlin, s’apprêtait à nommer Rachel Kahn à la direction de l’antenne de France 2".

Une fois encore, la CGC Média avait vu juste avant tout le monde.

Lisez pour le constater l'article du Nouvel Obs intitulé: "Rémy Pflimlin calme le jeu à France 2" ( en photo ci-dessous, encore à Tahiti ces derniers jours)

Le président de France Télévisions a refusé la direction des programmes à Rachel Kahn.

La réorganisation de France 2 ne se fait pas sans mal. Bertrand Mosca, le nouveau directeur général de la chaîne, a voulu mettre la productrice Rachel Kahn aux commandes de la direction des programmes. Logique, puisqu’ils travaillaient ensemble sur France 3 il y a quelques années… Mais la nouvelle a fuité dans la presse, avant même d’arriver aux oreilles de Rémy Pfimlin, le PDG de France Télévisions. Devant la levée de boucliers en interne – et l’échec d’"Avant-premières", l’émission culturelle de la chaîne que produit justement Rachel Kahn – il a refusé cette nomination.

Article paru dans Le nouvel Observateur du 16 février 2012