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jeudi 19 juillet 2012

Qui a pensé que le montage « TVous/France 24/France Télévisions » passerait comme une lettre à la poste ?


Qui a pensé que le montage « TVous/France 24/France Télévisions »  passerait comme une lettre à la poste ?

De très nombreuses questions - il serait plus juste de dire : de trop nombreuses questions - se posent après la publication, ce mercredi 18 juillet, de l’article du « Canard enchaîné » intitulé : « Une drôle de télé grandit sous l’aile de l'Élysée » avec un sous titre plus que parlant « La chaine privée TVous va carburer aux programmes publics avec la bénédiction du conseiller audiovisuel de François Hollande, qui avait participé à sa création ». (en fin de post)


  
L’affaire est grave et elle est loin d’être terminée. Elle pourrait d’ailleurs être l’occasion, sous peu, de développements judiciaires induits avec la mise en lumière de certains des noms cités par « Le Canard »!


QUESTIONS :

1°) Qui le conseiller audiovisuel de l’Élysée cherchait-il à impliquer dans ses déclarations au « Canard enchaîné » ?

Lorsque David Kessler précise au « Canard » que Pascal Houzelot, pédégé de la chaîne TVous avec qui il a défendu il y a seulement quelques semaines le dossier devant le CSA et qu’il reçoit au Château : «était venu voir quelqu'un d'autre à l’Élysée, qu’il est passé "amicalement" boire un café.», qui vise-t-il ? 

Quel est donc ce « quelqu'un d'autre à l’Élysée » que Pascal Houzelot, pédégé de la chaîne TVous et ami de 15 ans de David Kessler, allait donc voir au Palais 55, rue du faubourg Saint-Honoré ?

Cela devrait être facile à trouver car tout ceci doit à l’évidence être consigné sur un registre. Non seulement, il y faut montrer patte blanche, décliner son identité mais surtout y être attendu et avoir un rendez-vous en bonne et due forme…on vous demande d’ailleurs, à l’accueil, le nom de la personne qui vous attend…

Puisque ce n’était pas David Kessler (selon ses dires) que le pédégé de TVous allait voir, qui allait-il donc rencontrer à l’Élysée?? 

2°) Lorsque le conseiller audiovisuel de l’Élysée ajoute au « Canard » : «Pascal [Houzelot] je le connais depuis quinze ans, il était passé "amicalement" boire un café » ….qui peut penser une seule seconde que l’Élysée est ouverte à tous les vents et que n’importe qui peut y rentrer prendre un café comme ça !!!! 

Au regard des nombreux dossiers à traiter et des agendas chargés (c’est en général la réponse qui est faite à l’heure actuelle) comment croire qu’un ami de 15 ans se pointe à l’improviste pour prendre un café alors qu’il n’avait pas rendez-vous…en tout cas pas avec vous ? 
En général, vu le contexte et dans ce genre de situation, on s’arrange pour se voir « entre amis » à l’extérieur !

3°) Passons maintenant, au fond de l’affaire…Lorsque le conseiller audiovisuel de l’Élysée affirme au « Canard » : « II n'y a pas de conflit d'intérêts;  je "ne sui[s] pas" l'aventure TVous depuis son bureau de l'Elysée...» comment là aussi ne pas légitimement en douter!?

Il suffit pour cela de revenir quelques semaines en arrière lorsque le CSA auditionnait les candidats à l’attribution des fréquences pour les 6 nouvelles chaînes de la TNT et qu’il auditionnait. Pour être le plus complet possible, il vous faut lire l’article publié dans « Stratégie.fr » par Amaury de Rochegonde, le  9 mars, intitulé « Pascal Houzelot vise 35 millions de recettes publicitaires avec TVous » ou encore celui de Paule Gonzales dans « Lefigaro.fr »  intitulé « TVous : la surprise du PAF » qui écrivait: « La nouvelle venue de la TNT se veut la chaîne de toutes les diversités, du handicap à la famille monoparentale »…

Cela ne s’invente pas. Dans le cadre de  l’auditions de "TVous" (soi-disant chaîne de la diversité) étaient là pour soutenir et défendre le projet devant l’instance :

-     David Kessler, salarié en tant que directeur général de Matthieu Pigasse (de la banque Lazard) propriétaire des "Inrockuptibles"  actuel conseiller audiovisuel de l’Élysée,
-           Valérie Hernis, directrice générale adjointe de GDF-Suez,
-         Damien Cuier, coordinateur du projet et ex directeur général adjoint chargé des finances à France Télévisions et futur dg de TVous, 
-     Pascal Houzelot, président de la société Diversité TV France et patron fondateur de la chaîne gay à péage Pink TV.


Selon les intéressés et en fonction de ce qui ressort maintenant de leur audition, voilà en substance ce qui a été « vendu » aux sages dans le cadre du projet de nouvelle chaîne dont l’un des membres du CSA joint par « Le Canard » n’hésite pas à dire : « Pascal Hou­zelot, cet homme de réseau au carnet d'adresses bien épais, ex-lobbyiste de TF1, qui a déjà lancé, en 2004, la confidentielle Pink TV, "a défendu le projet le moins convaincant".

Voila comment ils ont présenté la chaîne: « TVous, la nouvelle chaîne de la diversité, n’est pas une mini généraliste. Elle sera une chaîne semi-thématique : Diversité, découverte, décryptage, proximité.

Comme le dit notre sage, léger et "peu convaincant" ! Rachid Arhab lors de cette audition a rappellé que le CSA souhaitait que « la diversité soit présente sur toutes les chaines et pas seulement sur une seule qui soit alors un alibi ». Ce que balaie d’un revers de manche l’équipe de Tvous qui répond en prenant Arte comme exemple « Arte est une bonne analogie, elle fait de la culture, mais les autres chaines continuent à faire de la culture. »

Ceci étant rappelé, la suite de l’argumentaire de TVous est conforme à l’analyse faite par notre membre du CSA au « Le Canard »….en voici un extrait : « TVous contribuera a l’apprentissage d’un meilleur vivre ensemble. Elle sera ouverte à tous et luttera contre le repli communautaire. Elle ne sera pas une chaine alibi mais contribuera à la diversité sociale, la diversité des origines comme celle des modèles familiaux, sans oublier la parité, les cultures du monde et les conditions physiques, c'est-à-dire les handicaps…La Diversité, source de richesse, est une chance pour chacun d’entre nous ; elle doit refléter la société telle qu’elle est.

C’est pourquoi TVous mélangera donc les diversités. Elle sera un Incubateur, carrefour pour les nouveaux talents, il pourra y avoir également des collaborations avec les Inrocks. En revanche, il n’ya aura pas de rapport avec Pink TV (pas la même équipe) même si elle a le même président [Pascal Hou­zelot]. Alors qu’un rapprochement avait été annoncé entre TVous et Urb TV, finalement, il n’y aura pas de liens réels avec l’équipe de Urb TV qui a rejoint le projet, mais c’est tout. Pas d’engagement dans le choix éditorial; Urb ne changera pas le projet..(*) »…

Quasiment rien sur le modèle économique, si ce n’est que « TVous va sur-traiter ce qui n’est pas traité par les autres chaines…dans cette optique, elle vise un petit équilibre en 2015 avec un coût de grille à peu près comparable au coût de diffusion pour une audience espérée 1.8% et l’objectif de  collecter 35 millions d'euros de recettes publicitaires. » 

A la lecture du « Canard », on comprend mieux comment, les dirigeants comptaient s’y prendre !!!

Enfin et c’est là l’apothéose de cette pantomime médiatique…les défenseurs du projet déclarent en cœur au CSA « Il n’y aura pas d’information… mais d’ajouter immédiatement derrière : « il y pourra toutefois  y avoir de liens avec France 24. »

HALLUCINANT !

La lecture du paragraphe du dernier paragraphe du « Canard » intitulé « Grille sur un plateau » [ci-après], nous montre effectivement toute la pertinence de cet engagement !!!

« A partir de là, des négociations (toujours en cours) ont été entamées pour que France 24 lui vende, « chaque matin, entre deux et trois heures d'émissions d'info », confirme Damien Cuier, ancien argentier de France Télévisions et futur directeur général de TVous. 

Pour France 24, ce partenariat est le moyen de débarquer en loucedé sur la TNT gratuite. Pour la minuscule « chaîne de la diversité »- c'est l'affaire du siècle : les novices Pigasse et  Houzelot mettent ainsi la main sur des programmes matinaux qui tiennent la route, à même de drainer des millions de recettes publicitaires. Finauds, ils viennent d'ailleurs de proposer à France Télévisions Publicité, qui assure déjà la régie de France 24, d'assurer la leur. Et ils exigent que ladite régie s'engage à leur verser un minimum garanti de 5 à 10 millions d'euros de rentrées annuelles pendant les deux premières années !« Ils font effectivement preuve d'une étonnante assurance », ricane un pubard.

Celle que donne la certitude d'avoir les meilleurs témoins pour célébrer le beau mariage entre TVous et France 24? »

4°) Depuis quand le CSA est-il devenu compétent pour entamer une négociation visant à accorder à une chaîne totalement privée, le droit de se fournir et de commercialiser des émissions de l’audiovisuel public !?

« Le 5 juin, lors de la signature de sa convention [avec France 24…soi-disant « toujours en négociations, selon les propos de Damien Cuier au « Canard »], TVous a d'abord obtenu l'accord inédit du CSA pour se fournir en émissions dans l'audiovisuel public. »

D’autant que la chaîne d’information internationale française qui diffuse dans une centaine de   pays à travers le monde, en versions française, anglaise et arabe,  et dont la diffusion estprévue sur le câble et le satellite, ne peut pas diffuser en hertzien sur le territoire national.

Il serait donc étonnant que le CSA contourne ces dispositions de notoriété publique et accorde comme l’écrit « Le Canard », son feu vert au « partenariat entre Tvous et   France 24, véritable moyen de débarquer en loucedé sur la TNT gratuite. » !!!

Qui au CSA a bien pu donner un tel accord ? Prendre de tels engagements ? Bafouer ainsi les règles et décisions prise par l’État actionnaire ?

Particulièrement, lorsqu’on apprend toujours en lisant « Le Canard » que : « Quelques minutes après sa conversation avec David Kessler [qui dit ne pas s’occuper du dossier et déclare "l’avoir dit à Remy Pflimlin, le pédégé de France Télévisions et ses collègues de Matignon et de la Rue de Valois" ] la réponse qu’il a  aussi obtenue du cabinet d'Aurélie Filippetti avec un étonnant rebondissement a la clé, a été "chez la ministre, on indique que la DGMIC Direction générale des médias et des industries culturelles s'est opposée, « il y a déjà un mois », au rapprochement entre TVous et France 24. "

Tout ceci est extrêmement étrange lorsqu’on apprend qu’à peine nommé suite à la démission d’Alain de Pouzilhac de l'Audiovisuel Extérieur de la France (AEF), Pierre Hanotaux, l'ex directeur de cabinet de Frédéric Mitterrand (prédécesseur d'Aurélie Filippetti) qui avait succédé à Christine Ockrent comme numéro deux le holding publique qui regroupe France 24, RFI et TV5 et assure finalement l'intérim en attendant que la Présidence laissée vacante pour l’heure, a annoncé publiquement  en conférence de rédaction, vendredi 13 juillet dernier, comme l’une de ses premières décisions que : « TVous en partenariat avec   France 24, allait reprendre le signal du matin avec ses 2 ou 3 heures d’antenne pour permettre d’être ainsi présente sur la TNT gratuite….et si ça pouvait rapporter un peu de sous, tant mieux » 

Pierre Hanotaux, n’imaginait tout de même pas à peine nommé Président de l’AEF par intérim, contrecarrer la volonté de la Ministre et de la DGMIC qui " s'étaient  opposées, il y a déjà un mois, à ce rapprochement entre TVous et France 24. "

5°) Cerise sur le gâteau, Pourquoi Diable, David Kessler conseiller audiovisuel de l’Élysée qui ne suit pas l’aventure TVous comme il le dit au  « Canard enchaîné », a-t-il dit à Pflimlin qu’il ne s’occupait pas du dossier ? Pourquoi Pflimlin ? 

A quel titre David Kessler a-t-il éprouvé le besoin de parler à Pflimlin nommé par Nicolas Sarkozy il y a deux ans,  pour lui dire qu’il ne s’occupait pas d’un dossier qui ne le concernant en rien ? 

A moins qu’il n’y ait trois mois de cela, Pflimlin ait donné son feu vert pour que la régie de France Télévisions, s’occupe des recettes publicitaires de TVous reprenant les images de France 24 payées par le contribuable ?!

Selon nos informations, une réunion a eu lieu à la régie avec une dizaines de participants,  autour du concept d'un "PACK"  Tvous/FranceÔ...à en croire les défenseurs de ce concept "commun": "la régie ayant du mal à commercialiser FranceÔ, la cible de clientèle étant quasiment la même pour France Ô à savoir la Diversité et TVous (la cible homos en plus), l'idée de ce pack semble être la bonne... "


Lorsque « Le Canard enchaîné » écrit en citant un spécialiste pub: « Les novices Pigasse et  Houzelot mettent ainsi la main sur des programmes matinaux qui tiennent la route, à même de drainer des millions de recettes publicitaires. Finauds, ils viennent d'ailleurs de proposer à France Télévisions Publicité, qui assure déjà la régie de France 24, d'assurer la leur en exigeant que ladite régie s'engage à leur verser un minimum garanti de 5 à 10 millions d'euros de rentrées annuelles pendant les deux premières années !...», on ne peut que se demander  pourquoi le conseiller audiovisuel du Président de la République à l’Élysée a échangé avec Pflimlin sur un dossier dont il ne s’occupait pas !!!!!

A toutes ces questions et à beaucoup d’autres qui se posent et vont se poser, il va falloir répondre.

Qui a pensé que le montage « TVous/France 24/France Télévisions »  passerait comme une lettre à la poste…et surtout quels étaient les buts poursuivis dans un telle affaire qui tourne autour de l’un des conseillers fraichement nommé à l'Élysée ?




(*) Selon toute probabilité, TVous aurait prévu de s'installer dans la future Cité du cinéma de Luc Besson à Saint Denis. Un accord prévoirait, notamment, que que Yassine Belattar vieille connaissance de animer une émission sur TVous.
(page 43/56 du lien)

Le réalisateur a produit un documentaire de Yacine Belattar sur les émeutes de 2007 à Villiers-le-Bel. Il a ensuite produit l'émission « On achève bien l'info » présentée par l'animateur sur France 4 en 2009-2010. 

Interrogé, Pascal Houzelot s'est refusé à tout commentaire. Un porte-parole de Urb TV indique "des discussions avancées sont en cours pour nous rallier à TVous et former un partenariat éditorial, mais ces discussions n'ont pas encore aboutit à 'heure qu'il est". Enfin, la porte-parole de Luc Besson, contactée, n'a pas répondu. 





mercredi 18 juillet 2012

De Benamou à Kessler : Cinq ans d’écart et toujours rien de bien normal !


De Benamou à Kessler : Cinq ans d’écart et toujours rien de bien normal ! 

L’audiovisuel extérieur de la France porterait-il malheur à l'Élysée 

L’article du « Canard » intitulé « Une drôle de télé grandit sous l’aile de l'Élysée » qui révèle en sous titre « qu’une chaine privée TVous [dont l’un des principaux sponsors est Matthieu Pigasse de la banque Lazard, également coactionnaire du Monde] va carburer aux programmes publics [payés donc avec l’argent des contribuables] avec la bénédiction du conseiller audiovisuel de François Hollande, qui avait participé à sa création », jette un énorme pavé dans la marre. (voir la demi-page en fin de blog)


L’histoire hoquète… Benamou versus Kessler: les Présidents changent mais il semble visiblement que certains imaginent pouvoir continuer à reproduire « certaines mœurs » à l’identique !!

Georges Marc Benamou est nommé le 18 mai 2007 conseiller pour la Culture et l’Audiovisuel auprès du Président de la République Nicolas Sarkozy. Il s’empresse de marcher sur la tête de Christine Albanel alors Ministre de la Culture et de la Communication. A sa décharge, Sarkozy  donne le ton en reléguant son Premier Ministre au rang de « collaborateur ».

Il  semble alors normal que les conseillers se sentent pousser des ailes et se prennent pour des ministres. Or donc, notre bon Georges Marc Benamou lance, à partir de l'Élysée, une réforme de l’Audiovisuel extérieur de la France qui ne tient, notamment, pas compte de la spécificité de TV5 et provoque une guerre diplomatique avec les partenaires francophones de la chaîne

Premier faux pas dramatique qui va conduire à une escalade d’affrontements entre le conseiller de l'Élysée et la Ministre. Les deux en sortent affaiblis. Benamou doit quitter ses fonctions peu de temps après. Quant à la Ministre elle tiendra deux ans avant d’être remplacée par Frédéric Mitterrand. L’image de Sarkozy est, une fois de plus, écornée. Le ridicule en politique blesse mais ne tue pas.

Le 16 mai 2012, David Kessler est nommé conseiller pour la Culture et l’Audiovisuel auprès du Président de la République François Hollande. Un Président normal dont on attend que les conseillers se comportent normalement. 

Que nenni, le nouveau conseiller comme son prédécesseur Benamou se serait-il pris pour la Ministre ?! Mission est confiée sur l’Audiovisuel Extérieur de la France à Jean Paul Cluzel qui l’a jadis nommé, lui-même, à France Culture. Embrassons-nous, Folleville, l’amitié est un lien sacré ! Puis, avec un autre ami, Pascal Houzelot Président de Pink TV « Un ami de quinze ans de David Kessler,  passé boire un café alors qu’Il était en visite à l’Élysée»… un curieux plan germe qui consiste à diffuser des programmes de France 24 (chaîne Publique payée donc par le contribuable) sur TVous (Chaîne privée) dont l’ami Houzelot est aussi le Président.

Comme si cela ne suffisait pas - la suite prend ici une saveur toute particulière -  on apprend que l’actionnaire de TVous est le banquier strausskhanien Mathieu Pigasse…cet heureux homme d’affaires est aussi le propriétaire des "Inrockuptibles" dont David Kessler était le directeur avant de rejoindre l’Elysée,  il y a 2 mois à peine.

Des sommets  sont atteints dans la confusion des rôles et des intérêts, si on sait que c’est ce même David Kessler qui est allé convaincre le CSA aux côté de son meilleur ami Houzelot, de confier cette fréquence au sémillant Matthieu Pigasse. 

La Morale faute d’autorité plus tangible ne peut que s’en indigner surtout après l’interview télévisée de François Hollande, samedi 14 juillet, qui annonçait la « la création d’une commission sur la moralisation et la rénovation de la vie politique », destinée à se pencher sur « le cumul des mandats, les modes de scrutin, le financement des campagnes électorales et surtout les conflits d’intérêts »!

L’aventure picaresque pourrait porter à rire s’il n’y avait derrière ces agissements des milliers de salariés en attente de réponses sérieuses mais également des français contribuables qui ont clairement exprimé le 6 mai dernier leur volonté de changement.

On peut comprendre que « l’ambiguïté du système tutélaire qui écartèle l’AEF entre le MAE et le Ministère de la Culture , qui l’arrime à l’un ou à l’autre ministère au gré d’intérêts divers et variés » laisse une faille dans laquelle ce genre de mauvais scénario de série B peut prendre racine mais la crainte de voir, à présent, se propager ce genre de "tripatouillage" à France Télévisions est désormais largement justifiée.

Madame la Ministre de la Culture et de la Communication, INTERVENEZ.