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vendredi 21 septembre 2012

C’est l’histoire d’un Minc…vous la connaissez ? Qui "vend" Patino à la Gauche comme il avait "vendu" Bompard à la Droite !


C’est l’histoire d’un Minc…vous la connaissez ? Qui "vend" Patino à la Gauche comme il avait "vendu"  Bompard à la Droite ! 

Chacun se souvient évidemment des nombreux articles écrits sur l’ex « visiteur du soir » de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, à commencer par ceux du blog CGC Média particulièrement celui du 17 avril 2010 intitulé : « Ni Alain Minc, ni Anne Méaux ne feront changer Alexandre Bompard d’avis…il devrait annoncer qu’il n’a jamais été question pour lui d’aller à France Télévisions » 

Tout le monde pouvait penser que le « conseiller vespéral» dont l’interventionnisme en matière de télévisions publique a été copieusement commenté, après le départ de Nicolas Sarkozy l’aurait un peu mis en veilleuse.

Il n’en est rien. Revoilà donc Alain Minc qui se pique aujourd’hui de promouvoir à Gauche, Bruno Patino son « bébé Sarko » comme il avait tout fait pour promouvoir à Droite Alexandre Bompard son autre « poulain ». 

Comment Alain Minc qui interrogé par « LeMonde.fr » à la mi-mai 2012 après l’élection de François Hollande et juste avant les législatives qui tapait en ces termes sur la Gauche : "le faible écart avec François Hollande montre que la France n'est pas de gauche et que celle-ci ne peut gagner que par effraction", peut-il aujourd’hui imaginer souffler ses choix à l’oreille du Chef de l’Etat et/ou de son entourage pour pousser un de ces « mousquetaires Sarko » ? 

Le « consultant » qui a une haute idée de sa personne: "a part Nicolas Bazire (vice-président de LVMH et ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur) et moi-même, je ne suis pas sûr qu'il y avait beaucoup d'autres personnes que Nicolas Sarkozy voyait sans Claude Guéant"  est donc toujours bien à la tâche ! 

Rappelez-vous du dossier de Renaud Revel, publié dans l’Express le 20/03/2009 intitulé: « Minc coache la génération Sarkozy » dont voici l’extrait tiré de  l’intégralité que vous pourrez lire en fin de post (*): 

« Ils sont quatre à figurer en bonne place dans le carnet d'adresses de Nicolas Sarkozy, Ils incarnent la jeune génération. En réserve de la République, ce sont les chevau-légers de l'essayiste et conseiller du chef de l'Etat Alain Minc - "Mes bébés", dit-il - dont il suit les carrières à la loupe, avec l'attention d'un entraîneur de pur-sang convaincu d'avoir eu la main heureuse en les intégrant dans son bercail. Le plus jeune a 37 ans; le plus vieux, 46. A eux quatre, Alexandre Bompard, Stéphane Courbit, Bruno Patino et Jacques Veyrat ils forment une phalange de dirigeants pressentis pour occuper un jour prochain les plus hauts postes. C'est, en tout cas, le vœu et le pronostic de leur mentor. Alain Minc l'affirme: "Comme il y a eu dans le domaine des affaires et du monde de l'entreprise une génération Mitterrand, il y aura une génération Sarkozy." 

Les responsables de la Gauche, auraient-ils si peu d’idées qu’il faille que Minc les conseille et les oriente !!!!!!  Ce dernier, n’a-t-il pas entendu dire que le « changement c’était maintenant »  et que donc tirer les mêmes ficelles était voué à l’échec !!! 

Au moment où Pflimlin enchaîne communiqué sur communiqué, annonce sur annonce  pour parler de la crise, des efforts solidaires qui lui seraient demandés et donc du plan social qu’il met en avant – surtout pas sa gestion catastrophique et presstalisienne de l’entreprise  -  Bruno Patino serait donc le sauveur !!!!!!! Ben voyons… 

Mais qu’a fait ce transfuge du « Monde » à France Télé à part recruter en masse et mettre quasiment sur la touche les salariés qui étaient en place? 

Le bloc CGC Média écrivait dès le 23 juin 2011 « Patino aurait le feu vert de Pflimlin pour recruter une trentaine de journalistes…en interne la grogne monte et la masse salariale explose. » 

BFM Business écrivait également ces derniers jours  « Recrutements importants dans le numérique » : 

« Sous Patrick de Carolis, le groupe à la demande du gouvernement, a accordé des statuts de  permanents à beaucoup d'intermittents. Ainsi, l'emploi précaire est tombé de 22,4% à 16,2% de l'effectif entre 2004 et 2009, mais il a ensuite à nouveau explosé, remontant à 19,1% en 2011. Explication officielle: la mise en place de l'entreprise commune entraîne un surcroit temporaire de travail pour unifier l'informatique, [alors que c’est une entreprise extérieure qui pour un cout exorbitant a la marché sans aucun impact sur la messe salariale]  les RH, les finances... Résultat: une hausse des effectifs purement "conjoncturelle", qui s'inversera -c'est promis- une fois l'entreprise unique mise en place... Le contrat d'objectifs et de moyens conclu l'an dernier promet d'ailleurs une baisse de 5% des effectifs entre 2013 et 2015. 

A cela s'ajoute toutefois d'autres explications moins reluisantes. En particulier, chaque nouveau patron fait venir son équipe à  lui. Ainsi, Bruno Patino, le directeur général délégué au numérique arrivé fin 2010, a procédé à moult recrutements. Selon des sources internes, il aurait embauché plus de 60 personnes, auxquelles s'ajoutent au moins 20 consultants présents en permanence. Des chiffres non confirmés par la direction, qui assure que seules "22 personnes ont été recrutées en 2011 dans le numérique". Quant aux consultants, "ils ne sont présents que sur des missions ponctuelles et des projets bien identifiés et ciblés dans le temps"…

Pflimlin sous pression dont le mandat en cours sera interrompu avant son terme, va au moins connaitre l’un des noms que certains font circuler et donnent pour acquis, pour le remplacer. 

Cela dit, Alexandre Bompard  soufflé par Minc à l’oreille de Sarkozy n’avait pas été choisi pour devenir pédége de France Télé…

On peut logiquement penser que le nom de Bruno Patino régulièrement avancé par le même Minc aux Tutelles, aux politiques mais aussi à  plusieurs « personnes autorisées » (vous savez les gagnants par effraction, dixit Minc) pour que cela finisse de convaincre François Hollande, devrait essuyer la même fin de non recevoir ! 

(*) Voici le dossier de l'Express intitulé "Médias: Minc coache la génération Sarkozy"

Par Renaud Revel, publié le 20/03/2009 à 10:25
Parrainées par Alain Minc, ces quatre figures de l'audiovisuel et des télécoms sont déjà dans les petits papiers du président. Et demain aux premières loges?
Ils sont quatre à figurer en bonne place dans le carnet d'adresses de Nicolas Sarkozy. Ils incarnent la jeune génération. En réserve de la République, ce sont les chevau-légers de l'essayiste et conseiller du chef de l'Etat Alain Minc - "Mes bébés", dit-il - dont il suit les carrières à la loupe, avec l'attention d'un entraîneur de pur-sang convaincu d'avoir eu la main heureuse en les intégrant dans son bercail. 


Le plus jeune a 37 ans; le plus vieux, 46. A eux quatre, Alexandre Bompard, Stéphane Courbit, Bruno Patino et Jacques Veyrat forment une phalange de dirigeants pressentis pour occuper un jour prochain les plus hauts postes. C'est, en tout cas, le voeu et le pronostic de leur mentor. Alain Minc l'affirme: "Comme il y a eu dans le domaine des affaires et du monde de l'entreprise une génération Mitterrand, il y aura une génération Sarkozy." 
Stéphane Courbit d'abord. A bientôt 44 ans, l'ancien patron d'Endemol France, l'empire de la télé-réalité, a la réputation d'un bâtisseur solitaire. Celui qui a séduit, tour à tour, les industriels François Pinault et Bernard Arnault "possède les chromosomes d'un entrepreneur hors pair", souligne, enthousiaste, son parrain dans le monde des affaires. 

Les mousquetaires de Minc:

- BRUNO PATINO
Sa fonction: directeur de France Culture. Son point de chute éventuel : direction des NMPP, présidence de Radio France.

- JACQUES VEYRAT
Sa fonction: directeur du groupe Robert Louis-Dreyfus. Son point de chute éventuel:président de France Télécom.

- STÉPHANE COURBIT
Sa fonction: PDG de la financière LOV. Son ambition: devenir le n° 1 européen des jeux en ligne.  

- ALEXANDRE BOMPARD
Sa fonction: président d'Europe 1. Son point de chute éventuel: PDG de France Télévisions. 

Depuis son départ d'Endemol, Courbit, que l'on dit à la tête d'une fortune personnelle évaluée à plus de 200 millions d'euros, s'est reconverti dans le business des jeux en ligne. Il veut devenir un géant européen du secteur. A la tête d'une constellation de sociétés, coiffées par son holding, la Financière Lov, il a déjà mis la main sur BetClic et NordicBet. Il n'en garde pas moins un pied dans la production audiovisuelle, prenant tour à tour des participations significatives dans les sociétés de Sébastien Cauet, Nagui, Benjamin Castaldi ou encore Alexandre Devoise et Alexia Laroche-Joubert
Proche également de Vincent Bolloré - rencontré au Siècle, ce cercle où évolue l'establishment - Courbit n'a plus rien du saltimbanque d'hier, mais tout d'un homme d'affaires averti et bien introduit. Lors de son mariage, en septembre 2004, à Saint-Tropez, le Tout-Paris de l'industrie et des médias se bousculait. Il ne manquait plus que le chef de l'Etat. 

Alexandre Bompard, ensuite. Alain Minc dit de l'ancien patron des sports de Canal +, aujourd'hui président d'Europe1, qu'il "allie l'intelligence à la quintessence de la technocratie. Avec une dose de roublardise propre au milieu du football". A 37 ans, ce manager, surnommé "Pentium 1" par ses collaborateurs, en raison de sa vélocité, est un garçon pressé. Bosseur et attrape-tout, cet inspecteur des finances, passé par le cabinet de François Fillon aux Affaires sociales, a droit en public à l'accolade du chef de l'Etat quand les deux hommes se croisent, dans la tribune présidentielle du Stade de France, par exemple. Nommé à la tête d'Europe 1 en juin 2008, il y a vite trouvé ses marques et entamé le redressement de l'audience. Au point qu'on lui prête un bel avenir au sein du groupe Lagardère. A moins que Nicolas Sarkozy ne le débauche et ne le destine à France Télévisions, où, dit-on, il pourrait succéder, le moment venu, à Patrick de Carolis...  
Bruno Patino, maintenant. Indiscutablement, il en impose. A 44 ans, ce journaliste, ancien président du Monde interactif et de Télérama, un fidèle de l'ex-patron du quotidien Jean-Marie Colombani, est l'une des révélations de ces dernières années dans l'univers des médias. Alain Minc l'enrubanne, lui aussi : "Patino, lâche-t-il, c'est l'alchimie entre une intelligence pure et un praticien de l'entreprise qui sait penser vite."  
Installé, à l'automne, à la direction de France Culture, l'homme a fini de conquérir ses galons en prenant, à bras-le-corps, le volet Internet des derniers états généraux de la presse écrite. Si bien que, étranger à la sphère de Nicolas Sarkozy voilà encore un an, il est à présent de ceux dont on cite régulièrement le nom, à l'Elysée, pour un joli poste: un jour, à la tête des Nouvelles Messageries de la presse parisienne; un autre jour, aux commandes de Radio France

"Il me rappelle Antoine Riboud, jeune"

Jacques Veyrat, enfin, le plus âgé des quatre et le plus doué, peut-être. Celui qui inspire à Alain Minc les éloges les plus appuyés: "Il est de la trempe des managers qui font les grands patrons, explique-t-il. En cela, il me rappelle l'ancienne figure tutélaire de BSN, Antoine Riboud, jeune." 
Ce polytechnicien de 46 ans, passé à la direction du Trésor, est, de l'avis général, un surdoué des télécoms. Installé dans le sillage de l'industriel et propriétaire de l'Olympique de Marseille Robert Louis- Dreyfus, il prend la présidence de Neuf Telecom en 2004, avant de conclure, un an plus tard, la fusion avec Cegetel. Rapide lui aussi, redoutable négociateur, Veyrat a la réputation d'un bulldozer sans états d'âme. Ce n'est pas un hasard si c'est à lui que "RLD" a confié les rênes opérationnelles de l'empire familial. Mais là ne devrait pas s'arrêter sa carrière. Nicolas Sarkozy songerait à lui pour remplacer Didier Lombard à la présidence de France Télécom. Minc, qui ne le dit pas, s'y emploie assidûment en coulisses.  

Un pour tous... Si ce quartette ne chasse pas en meute, il forme en revanche une équipe soudée qui aime à développer, selon son "coach", un "sentiment de mitoyenneté assez rare dans l'univers de l'entreprise". Ainsi, Jacques Veyrat et Stéphane Courbit ont pris ensemble des parts dans le fournisseur d'électricité Direct Energie. Tandis qu'Alexandre Bompard passe des accords, avec le même Courbit, pour Europe 1... Quand il n'évoque pas, sous les lambris de l'hôtel George-V, à Paris, les grandes manœuvres en cours dans le PAF avec Bruno Patino, cette-fois-ci... Du haut des gradins, Minc observe, en bookmaker, les allées et venues de son cheptel, tout en rêvant d'un quarté gagnant.

jeudi 20 septembre 2012

Pflimlin et Thullier épinglés une nouvelle fois pour l’insincérité de leurs propos par les élus du CE siège à France Télé qui votent une résolution à l’unanimité.

Pflimlin et Thullier épinglés une nouvelle fois pour l’insincérité de leurs propos par les élus du CE siège à France Télé qui votent une résolution à l’unanimité.

La colère gronde à France Télévisions. L’ensemble des élus CCE, CE et CHSCT en a ras-le-bol de voir Pflimlin et consort les rouler dans la farine au gré des déclarations bidons de la direction aux Tutelles, aux politiques, à la Presse et aux média.
Au moment même où le blog CGC Média révèle le départ de Martin Ajdari annoncé aujourd’hui même en séance du Comitéd’Entreprise du Siège de France Télévisions, qui dit  « quitter la présidence de l’instance que Pflimlin lui avait confiée par délégation de pouvoir », les élus du C.E. Siège tout comme ceux très inquiets des autres instances de représentation du personnel, votent une nouvelle résolution contre cette direction.
Si la situation de l’entreprise est proche de celle d’un champ de ruines, c’est bien la faute de cette direction et de cette présidence qui refusent d’assumer la catastrophe industrielle dont ils sont pourtant responsables, en rejetant la faute sur les Tutelles, le Gouvernement, l’Etat ou la crise mais surtout pas sur l’incurie générale développée ces  deux dernières années.
Ce ne sera pas aux salariés de trinquer pour les erreurs de Pflimlin et sa clique qui comme le coq a beau avoir les deux pattes dans la fiente, chante toujours !   
C’est pourquoi, derechef et en totale solidarité avec les élus du C.C.E., les élus du C.E. Siège ont voté une résolution également à l’unanimité contre cette direction à l’instar de celle votée le 11 septembre dernier actant le principe de droit d’alerte dont voici l’intégralité :
« Les élus du C.E. Siège sont très inquiets des déclarations récentes du PDG de l'entreprise lors du CCE du 11 septembre dernier et de leurs incidences sur l'emploi et leurs conditions de travail au Siège. Le regroupement annoncé des Rédactions de France 2, France 3, France Ô et des éditions numériques amène les élus à s’interroger sur la sincérité la direction. En effet depuis plusieurs mois de nombreuses questions ont été posées par les élus du CE  sièges sur le regroupement des magasins caméras de France 2 et France 3, sur la mise en place d'IFAB/INAT à France 3, sur le regroupement du PCAT de France 2 et du point d’enregistrement à France 3.
A chaque fois, la direction a affirmé qu'en aucun cas il n’était question de fusionner les Rédactions et que ces mutualisations de moyens n’auraient aucun impact éditorial. Des propos affirmés haut et fort par la direction moins d'une semaine avant les déclarations du président Pflimlin et du directeur de l'information Thierry Thuillier au C.C.E. concernant le projet « info 2015 ». En conséquence les élus constatent que la direction n'a pas respecté son obligation d'une information sincère et loyale des élus du C.E. Siège.
Rémy Pflimlin a aussi déclaré au C.C.E. concernant un éventuel plan social « si c'est ce que nous devons, nous le ferons » ; le président a ajouté « nous adapterons nos missions aux moyens ». Les élus du CE Siège se posent donc légitimement la question au vu du périmètre de cette instance, de l'impact de ces déclarations sur les salariés du Siège. D’autant que la direction avait déjà annoncé une baisse importante des effectifs. Pour toutes ces raisons, les élus du C.E. Siège sont solidaires du principe de droit d’alerte voté  à l’unanimité par les élus du C.C.E. le 11 septembre dernier. »

Martin Ajdari prépare sa sortie de France Télévisions…et fait beaucoup rire en coulisses surtout à Bercy.

Martin Ajdari prépare sa sortie de France Télévisions…et fait beaucoup rire en coulisses surtout à Bercy.

Le 30 août, le blog CGC Média avait mis en ligne un article intitulé "Martin Ajdari ne mettra pas en œuvre les préconisations du rapport Cluzel à l'A.E.F." comme suite du feuilleton de l’été pour la Présidence de l'A.E.F...dont nous rendions compte depuis plusieurs mois.

"Les Echos" de la veille écrivaient: "Une surprise : alors qu'il était donné favori, l’actuel numéro deux de France Télévisions, n'est finalement pas candidat. Martin Ajdari, préfère rester à France TV compte tenu des enjeux auxquels le groupe devra faire face dans les mois qui viennent. "
 

C’était il y a donc 3 semaines et ces propos que tout le monde commentait largement en coulisses, sont bien loin. "Compte tenu des enjeux auxquels France Télé devra faire face dans les mois à venir, Martin Ajdari préfère rester "…tu parles Charles !

Aujourd’hui en séance du Comité d’Entreprise du Siège de France Télévisions, il annonce qu’il quitte la présidence de l’instance que Pflimlin lui avait confiée par délégation de pouvoir et que c’est  Catherine Fabian-Sautter, directrice de la transformation et du développement des réseaux, ex ressources humaines France 3 qui prend sa place.

Eh ! non,  ce n’est pas Murielle Charles-Beretti donnée partante de France Télévisions qui pourtant se mêlait de « négocier » constamment l’ordre du jour de l’instance qui lui succédera pour le peu de temps à venir. OUF !

Bien évidemment, Martin Ajdari rassure tous ceux qui trouveraient curieux ce "passage de témoin" que cela ne présage pas son départ de France Télé et que c’est pour mieux se consacrer aux finances…Ben voyons, cette bonne blague !!!

Cela a dû beaucoup faire rire à Bercy…mais alors vraiment beaucoup !

 

 

mardi 18 septembre 2012

Négo collective au point mort à FTV: les "Satanas et Diabolo" de la casse sociale à France Télévisions ne rendront pas leur copie!

Négo collective au point mort à FTV: les "Satanas et Diabolo" de la casse sociale à France Télévisions ne rendront pas leur copie!
Le 6 juillet dernier, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Murielle Beretti-Charles et Patrice Papet, les pros de la casse sociale à France Télévisions plombent volontairement ce qu’ils osent appeler « négociations »"...Nous y rappelions que les lundi 2 et mardi 3 juillet, le tandem Murielle Beretti-Charles et Patrice Papet,, réunissait quelques dizaines de RH France Télévisions pour leur raconter des histoires (comme d'habitude) en leur annonçant « qu’à partir du lundi (2/07/12 donc) les dispositions « négociées » sur le temps de travail rentraient en vigueur » (dixit).

Tout cela était bien évidemment totalement faux et constituait comme de coutume, une nouvelle opération de copieux enfumage puisque rien n'était signé pas plus à cette date qu'aujourd'hui d'ailleurs. Le blog CGC Média pour le prouver, rendait public le mail que les duettistes avaient  adressé aux syndicats de France Télévisions :
« Nous vous informons que compte tenu de contraintes tenant aux agendas sociaux de pôles (notamment au Pôle Nord Est), la réunion de négociation portant sur la finalisation et la relecture du socle commun temps de travail initialement prévue le vendredi 06 juillet est reportée au lundi 09 juillet. »

Le 6 septembre 2012 soit exactement 2 mois plus tard jour pour jour, on en est toujours au même point voire pire.

Papet qui ne faillit pas à sa réputation...en 10 ans il n'a pas signé le moindre accord collectif qui soit (depuis France 3 où il était DRH sous Pflimlin dégé, en passant par Radio France DGA/DRH, le même titre qu'à France Télévisions où il est de retour)

Papet écrit aux syndicats (texte en bas de post) pour leur annoncer la prorogation des Conventions Collectives après le 8 octobre prochain... Comment pourrait-il en être autrement? 

Papet, sûrement grand fan du film "Retour vers le futur" n'a pas peur d'écrire en dernier paragraphe de sa surréaliste "DÉCLARATION DE LA DIRECTION DE FTV AUX OS"  "La direction s'engage également à conduire d'ici la fin de l’année les discussions des modalités de transposition dans le nouveau système de classification et de l'harmonisation des rémunérations avec pour objectifs la mise en œuvre au 01/01/2012"

Autrement dit, d'ici la fin de l’année 2012, la direction mettra en œuvre un système au 1er janvier 2012, soit douze mois plus tôt !!!! Savoureux , non?!

Le blog CGC Média avant de vous laisser lire cette mensongère "DÉCLARATION" à remonter le temps", va vous raconter ce qui s'est passé voila quelques semaines, un peu avant les vacances d'été à la Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles (DGMIC) ex DDM.

Les responsables de la DGMIC avaient convoqué tous les responsables des sociétés de télévisions qui dépendaient de la Convention Collective de l'Audiovisuel public avec TV5 en plus qui bien que n'étant pas adhérente, en appliquait toutes les dispositions.

Le but faire un point sur les accords dans les entreprises, à commencer par la plus grosse d'entre elles France Télévisions, sur l'avancée des négos et la nécessité d'avoir suffisamment en amont les textes aboutis (mi septembre au plus tard)  pour que  les Tutelles et les services de l’État puissent les étudier, faire leurs commentaires et proposer dans un traditionnel aller-retour, d’éventuelles modifications.

Tous les DGA/DRH ou DRH étaient donc là...Il aura fallu qu'un des patrons de la DGMIC pose deux fois la question à Papet "pensez-vous qu'à la mi-septembre vous pourrez nous adresser vos "copies"  pour que nous puissions vous faire part de nos remarques à intégrer" pour que ce dernier soit finalement contraint de répondre après avoir vainement tenté de tergiverser: "NON"

Imaginez les têtes à la DGMIC...la stupeur passée, le constat était en effet sans appel: Papet  venait de démonter qu'il n'avait quasiment rien fait depuis les 2 ans qu'il était là.

Papet  a bien tenté une pirouette, en lançant :"si rien n'est signé, la direction de France télé appliquera unilatéralement les accords"

"Quels accords" s'est-il vu rétorquer puisque rien ne sera signé! 

D'ailleurs Papet confirme cet hallucinant constat en écrivant toujours dans sa "DÉCLARATION" : "Sauf accord de substitution intervenu avant cette date  [8 octobre] la Direction proposera de proroger jusqu'au 31 décembre 2012, 

- le délai de survie de l'avenant audiovisuel à la convention collective nationale de travail des journalistes..., 
- le délai de survie de la convention collective de la communication et de la production audiovisuelles...,
- le délai de survie des accords collectifs d'entreprises et d'établissements en vigueur au sein des sociétés France 2, France 3, France 4, France 5, RFO et FTVI...

La DGMIC d'enfoncer le clou: "En quoi l'application unilatérale de textes non signés de surcroît, FAIT-IL OBSTACLE A CE QUE CHAQUE SALARIÉ REVENDIQUE LES AVANTAGES INDIVIDUELS ACQUIS ?"

Cela revient à établir autant de contrats distincts que de salariés où figurent pour chacun d'eux tous les avantages (*) dont il a bénéficié, conventionnels ou issus d'accords d'entreprise, du jour de son embauche à la date butoir.

(*) L'ensemble des dispositions conventionnelles, entre autres, les classifications, les rémunérations, les congés, le temps de travail, etc.. c'est bien le contrat de travail qui prime en l’occurrence.

Jamais avare d'un bon mot, Papet pris en flagrant délit, lâche: "En tous cas, ils ne pourront pas revendiquer les indemnités de licenciement car ils n'en n'ont pas bénéficié"

Ce à quoi, face à la DGMIC particulièrement agacée, il s'est entendu dire : "Au fait, les indemnités de licenciement de l'accord France Télévisions SA dont tout le monde bénéficie, ne sont-elles pas les mêmes que dans la Convention Collective" ?!
 
Jeu, Set et match...Papet va pouvoir partir à la pêche comme il le répète à l'envi et à toute occasion mais juste avant , le blog CGC Média vous propose l'intégralité de son courrier: 



DECLARATION DE LA DIRECTION DE FTV AUX OS

(NEGOCIATIONS CONVENTION COLLECTIVE)




Plusieurs organisations syndicales ont demandé le report de l’échéance des négociations du nouvel accord collectif au-delà de la date du 8 octobre 2012 définie par la Cour d’Appel de Paris.

Tout en rappelant la nécessité d'être en ordre de marche le plus rapidement possible pour faire face aux défis auxquels l’entreprise est confrontée dans un contexte économique et concurrentiel difficile, la direction accepte d'aménager le calendrier afin de consacrer les prochaines réunions de négociation aux thèmes ci-après et de conclure d'ici le 8 octobre, les négociations sur ces thèmes:

§  les dispositions concernant le temps de travail contenues dans le «socle commun», (étant précisé qu'entre le 15 février, date de signature du relevé de conclusions, et juillet 2012, les négociations se sont poursuivies et le texte a évolué en conséquence)
§  la nomenclature générale des métiers et des emplois des PTA, la grille de classifications et le système de rémunération des PT A.

La direction proposera de poursuivre les négociations jusqu'au 31 décembre 2012 portant sur les autres dispositions du projet d'accord collectif, à savoir :

§  les annexes à l’accord portant sur le temps de travail dit « socle commun »,
§  les dispositions générales de la convention collective (incluant notamment le droit syndical, la couverture sociale, la discipline, les dispositions relatives au contrat de travail, les dispositions relatives à la rupture du contrat de travail.).
A cet effet, et sauf accord de substitution intervenu avant cette date, la Direction proposera de proroger jusqu'au 31 décembre 2012 :

  • le délai de survie de l’avenant audiovisuel à la convention collective nationale de travail des journalistes, pour les dispositions portant sur les thèmes non visés par l’accord collectif pour le personnel journaliste de FTV du 15 septembre 2011 et par les dispositions relatives au temps de travail contenues dans le projet de « socle commun »,
  • le délai de survie de la convention collective de la communication et de la production audiovisuelles pour les dispositions portant sur les thèmes non visés par les dispositions relatives à la nomenclature des métiers et des emplois PTA, la grille de classifications ainsi que la rémunération des PTA et sur les dispositions relatives au temps de travail contenues dans le projet de « socle commun »,
  • le délai de survie des accords collectifs d'entreprises et d'établissements en vigueur au sein des sociétés France 2, France 3, France 4, France 5, RFO et FTVI, à l’exception des accords qui ont ou auront cessé de produire leurs effets du fait de la conclusion des accords de substitution d'ores et déjà intervenue à la date du 8 octobre 2012 et des dispositions relatives au temps de travail contenues dans le projet de "socle commun» et des dispositions relatives à la nomenclature des métiers et des emplois PTA, la grille de classifications ainsi que la rémunération des PTA.

La direction s'engage également à conduire d'ici la fin de l’année les discussions des modalités de transposition dans le nouveau système de classification et de l’harmonisation des rémunérations avec pour objectifs la mise en œuvre au 01/01/2012.
      
PJ : calendrier des négociations

 





lundi 17 septembre 2012

Pflimlin va-t-il encore longtemps tromper son monde ? Ce sont 3.000 postes qui pourraient être concernés par le Plan !



Pflimlin va-t-il encore longtemps tromper son monde ? Ce sont 3.000 postes qui pourraient être concernés par le Plan !

Après l’annonce faite au CCE de France Télévisions du 11/09 par Pflimlin du « plan social » prochain (qui n’a de social que le nom !), la présidence a tenu à sortir un communiqué interne où langue de bois et baratin se côtoient comme de coutume.

Voici l’extrait du texte en question :

S’agissant des emplois supprimés, voici ce que déclare Pflimlin :

« Emploi : une diminution d’effectifs sans départs contraints

« Dans le cadre de son contrat d’objectifs et de moyens, France Télévisions s’était engagée à infléchir le volume global de l’emploi sur la période 2013-2015.
Parmi les scénarios d’évolution du COM, la question d'une accentuation du nombre de départs de l’entreprise basés sur le volontariat n'est pas exclue. »

Chacun constatera que Plimlin ne donne pas dans son communiqué le nombre de départs prévisibles !!!! Seuls ses alliés de la cgt dans un tract « service minimum » intitulé « Sauvons France télévisions ! » donnent un chiffre bidon d’ailleurs « Il est évident que les annonces du 11 septembre 2012 d’un plan social vont bien au-delà de 500 postes… ».

La cgt qui a permis après deux ans de bons et loyaux services rendus à Carolis par son avis donné en décembre 2009, la mise place de cette incommensurable pétaudière et qui a continué la même politique avec Pflimlin depuis son arrivée, ne manque pas d’air en prétendant « sauver l’entreprise unique » dont elle a permis la totale désorganisation ! 

La même cgt  qui avec ses comparses de fo, était prête à signer sous Carolis – chacun s’en souvient – un accord de substitution aux Conventions collectives (2 jours avant l’audience de la Cour d’Appel) dont le syndicat écrivait en mai 2010 « Reste à obtenir la garantie écrite que les avantages individuels acquis au soir du 7 juin en cas d'absence d'accord ne seront pas remis en cause si la négociation échoue au final. » !

La cgt qui vient, aujourd’hui, haranguer les salariés avec des slogans « choc » sur la responsabilité des autres mais ni la leur, ni celle de Pflimlin: « Il faut adresser un message clair aux Tutelles…organiser la révolte populaire….demander à François Hollande ce qu’il a à dire sur l’offre culturelle et d’information…. ». Pas un mot sur la responsabilité de Pflimlin et de son équipe !!!! A la question d’une salariée sur la masse salariale de France Télévisions, la cgt va jusqu’à dire « elle n’a pas vraiment augmenté ».

Quelle mascarade ! Le blog CGC Média, a plusieurs reprises, a révélé les embauches faites par le trio Pflimlin/Ajdari/Papet, depuis un peu plus de 2 ans qu’ils ont là, à avoir quelques 800 recrutements (un des derniers posts du 11/07/12).

Alors quand Pflimlin a le culot d’écrire « France Télévisions s’était engagée dans le cadre du COM  à infléchir le volume global de l’emploi sur la période 2013-2015 », il trompe son monde. Lorsqu’il arrange les chiffres à sa sauce afin de présenter une légère « progression » de la masse salariale mais « sans plus », là encore il se moque du monde.

Que dire des effectifs de la présidence qui sous Tessier regroupaient quelques 70/80 salariés, qui se sont retrouvés 100 de plus sous Carolis  avec quelques 170/180 personnes et qui seraient près de 250 sous Pflimlin. En ce moment même, Yves Rolland le Secrétaire Général de France Télévisions pour tenter de dégonfler le volume des effectifs, essaie de faire en sorte que des salariés qui dépendent contractuellement de la présidence soient rattachés à d’autres secteurs…. 

Quelle fumisterie…Comment espère-t-il faire gober une telle manip ? 

Comment pense-t-il  masquer l’incroyable progression des charges de personnels de la présidence qui bondit de 2011 à 2012 de presque 60% en passant de 5,6M€ à 9,5M€!?

Depuis le début de l’année, en complément du rapport de Madame Martine Martinel, députée en charge de la commission des affaires culturelles de l’éducation sur le projet de loi de finances pour 2012 (Avis qu’elle a rendu sous la référence n° 3806) concernant le COM signé par lui et l'État qui écrit que ce dernier « a été bâti sur une trajectoire financière insincère et hypocrite », le blog CGC média n’a cessé de dénoncer « les petits habillages de circonstance ».


Pflimlin va devoir expliquer aux experts mais plus particulièrement aux Tutelles et à la Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles (DGMIC) [ex DDM et ex Service Juridique et Technique de l’Information (SJTI), devenue en 1995 le SJTIC "], tout un tas de pratiques :

1°) Le montant de l’enveloppe due au recours massif aux intérimaires dont France Télévisions a usé et abusé depuis l’arrivée de Pflimlin et ses lieutenants – la quasi-totalité des fois sur des postes fixes et/ou vacants - afin de baisser les charges de personnel puisque les frais liés à l’intérim ne rentrent effectivement pas dans la masse salariale de la société. (*) Etant entendu que de telles pratiques de la part d’une entreprise publique sont inadmissibles.

(*) Le contrat d'intérim est passé entre le salarié et l'agence de travail temporaire. En clair, c'est cette dernière qui devient son employeur, il ne fait donc pas partie de votre masse salariale. Ni de votre effectif, sauf dans le cas du calcul qui déclenche le taux de cotisation de la participation à la formation professionnelle continue. Ce qui n'est pas le cas d'un CDD qui est comptabilisé à la fois dans votre effectif et votre masse salariale. Or, cette dernière sert d'assiette à différentes taxes comme la taxe d'apprentissage et, pour les entreprises de plus de dix salariés, la taxe sur la formation continue et celle sur l'investissement obligatoire dans la construction. 

En outre, la dépense d'intérim étant classée d'un point de vue comptable dans les charges externes, elle vient minorer la valeur ajoutée produite par votre entreprise. Valeur ajoutée qui sert de base au possible dégrèvement de la taxe professionnelle en fonction de la valeur ajoutée. Ce qui peut représenter une économie de 3,5% du montant de la dépense d'intérim. 

2°) Le montant de l’enveloppe due au « contrats » passés avec des « auto-entrepreneurs » qui sont souvent des salariés ou des ex-salariés que France Télévisions oriente vers ce statut pour ne pas non plus avoir à s’acquitter des charges et à ne les déclarer ni dans les effectifs, ni dans la masse salariale. (*) A  ce sujet, lisez  l’article ci-après en cliquant sur « Auto-entrepreneur forcé ou comment détourner de son but un régime entrepreneurial » 

(*) Le statut d’auto-entrepreneur permet à l’employeur de ne pas payer de charges et de ne pas avoir à s’occuper de la gestion des congés payés et de l’Urssaf.
La situation peut se résumer en trois points :
  • Pour maîtriser leur masse salariale, certaines entreprises ont vu dans le régime d’auto-entrepreneur un bon moyen de bénéficier de collaborateurs (parfois d’anciens salariés) sans supporter les coûts et les risques d’un contrat de travail : elles n’ont plus à s’acquitter des charges sociales et jouissent d’une totale flexibilité. Dont acte.
  • La jurisprudence en droit du travail n’existe pas encore, du moins dans le domaine précis de l’auto-entreprise, et le vide juridique donne libre cours aux plus grands excès. Mais le droit du travail laisse penser qu’une possible requalification en contrat de travail aura lieu, à plus ou moins brève échéance, dans les cas les plus graves. A suivre.
  • Pour l’auto-entrepreneur, la perte est balancée : pas de chômage si l’aventure tourne court, mais une mission et la conservation d’une activité économique minimale, fournie par son ancien employeur…
3°)   Le montant de l’enveloppe due au recours aux « prestataires » - la plupart du temps, il s’agit de salariés originellement « intermittents » embauchés par des boîtes qui travaillent pour France Télé et donc eux aussi sortent des effectifs et de la masse salariale.

S’il n’y avait que cela !!!! Non... 

Pflimlin et sa garde rapprochée devront aussi et surtout s’expliquer devant la Justice dans le cadre de la  plainte déposée par la CGC Média pour favoritisme et prise illégale d'intérêt à l'encontre de responsables de France télévisions et de consultants officiant pour le groupe (LLA nº1506) pour laquelle le procureur de la République Nicolas Baietto diligentait une enquête préliminaire confiée à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) qui est toujours en cours…. dont « Le Canard enchaîné » en juin 2011 révélait les sommes colossales (22 M€ au bas mot) versées à divers cabinets Conseils et autres consultants !

Se défausser maintenant sur l’actionnaire, le Gouvernement et les Tutelles en indiquant « Les ressources publiques versées à l’entreprise seront en retrait sensible par rapport à ce que prévoyait le COM contrat d’objectifs et de moyens…Le redressement des finances publiques impose à tous des efforts, il est légitime que France Télévisions y contribue dans ce contexte de crise. C’est pourquoi, le COM reposant sur un équilibre entre missions, obligations de service public et moyens pour les atteindre, la direction de France Télévisions a engagé dans ce contexte une discussion avec le Gouvernement afin de redéfinir les termes de cet équilibre tout en confirmant ses missions essentielles…», c’est franchement IRRESPONSABLE. Les auteurs de la gabegie devront rendre des comptes et payer.

Pflimlin et la cgt peuvent bien crier au loup aujourd’hui, ce sont eux qui l’ont fait rentrer dans la bergerie. 

La CGC Média ne laissera pas ces femmes et ces hommes qui ont tant donné à l’entreprise toutes ces années dont certains sont d’ailleurs déjà sur la touche, être considérés comme des variables d’ajustement « virables » à moindre coût pour masquer les erreurs des directions successives, plus particulièrement celle-ci, qui ont conduit à la catastrophe industrielle que la télé publique connait aujourd’hui.