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jeudi 15 novembre 2012

Les Pipo et Mario du PAF enchaînent échec sur échec à France Télévisions…dernier en date, après plus de 3 ans passés à ridiculiser les syndicats, ils s’étonnent que rien ne soit signé !

Les Pipo et Mario du PAF enchaînent échec sur échec à France Télévisions…dernier en date, après plus de 3 ans passés à ridiculiser les syndicats, ils s’étonnent que rien ne soit signé !

Les duettistes Pflimlin&Papet, viennent ce matin d’adresser aux salariés de France Télévisions un message de propagande comme ils en ont l’habitude. (en bas de post)
Depuis l’été 2010 où ils sont arrivés, les Pipo et Mario du PAF n’ont rien fait pour parvenir à un accord. Pire, entre annulations intempestives des réunions, diverses périodes de gel des discussions, retour permanents sur des versions de textes pourtant rejetées unanimement, « emmêlage » de crayons systématiques, escalades verbales et piques régulières contre nombre de négociateurs et surtout attente de la signature d’une conventions de télés privées qui n’a pas eu lieu mais à laquelle ils espéraient peut-être se « raccrocher »,ils n’ont bien entendu, rien fait pour aboutir.

L'échéance approchant, il valait mieux tirer sur la Ministre, sur Martine Martinel la députée qui ose dire la vérité sur la situation de France Télé, monter du doigt le vilain actionnaire qui prend à la gorge, prendre en otage les salariés comme les contribuables en menaçant de licenciements (500 pour commencer et 1.000 à présent) en forme de chantage, tenter (sans aucune chance d'y parvenir) de masquer ce nouvel échec et essayer de passer pour des victimes.

Dans ce texte adressé aux salariés que Papet et Pflimlin se sont bien gardés de faire parvenir aux Tutelles, ils osent encore poser la question : « Fallait-il pour autant parler d’un échec des négociations ? » … et y répondre « Certainement pas ».
Ils ont de l’humour les nez rouges. Évidemment qu’il faut parler d’échec …. un de plus faudrait-il dire, venant de cette équipe qui les accumule !
C’est même un échec cuisant pour ceux qui n’ont cessé de jouer les hommes invisibles pendant ces 2 ans et demi.
Encore ce soir, voyant que personne ne signerait – Papet qui écrit dans sa note « Pour autant pour des raisons diverses, force de constater que cette issue [la signature d’un accord donc] est loin d'être acquise avec la majorité des organisations syndicales représentatives. »ce dernier à qui les syndicats demandaient justement de « pendre ses responsabilités à défaut d'une signature » et d’apposer la sienne de signature au bas d’un texte en forme de constat de désaccord pour confirmer « l'application unilatérale de l'essentiel du dispositif », a pris vers 19h45 la poudre d’escampette et n’est jamais revenu.
« Loin d'être acquise avec la majorité des organisations syndicales », indique Papet ! Tu parles, Charles ! Tout ça pour ne pas dire qu’ils ont perdu toute crédibilité et que plus personne ne leur fait confiance…C’est énorme !
Et de continuer la langue de bois et le boniment en tout genre: « Jusqu'à la dernière minute la direction recherchera le consensus et la signature d'un accord. » Pipeau.
Le pompon c’est quand même l’affirmation la plus bidon qui soit et que personne ne gobe « Parce qu’elle est conscience de l’attente pressante des collaborateurs quant au devenir de leur statut et parce que France Télévisions a besoin plus que jamais de se retrouver en ordre de marche, la direction prendra ses responsabilités et décidera, à défaut d'une signature, l'application de l'essentiel du dispositif tel qu'il a été construit au fil du dialogue avec les organisations syndicales. »
Mais c’est se foutre du monde. Depuis des mois les collaborateurs ne demandent qu’une chose, c’est si la Convention Collective continue de s’appliquer et si leurs contrats de travail vont rester les mêmes…alors « l’attente pressante des collaborateurs quant au devenir de leur statut… », ça en fait se tordre plus d’un !
Quant aux Tutelles, à la DGMIC ex Direction des média, Papet martèle qu’ils n’ont pas leur mot à dire…les écrits de l’ineffable duo le posent clairement « la direction [et elle seule] pendra ses responsabilités à défaut d'une signature et lancera l'application unilatérale de l'essentiel du dispositif »…Bonjour le foutoir.
Papet l’éternel ravi permanent, l’indéfectible sourire aux lèvres (il l’avait quand même un peu perdu ce soir), mêlant le geste à la parole, expliquait en coulisses qu’il allait maintenant pouvoir partir à la pêche.
Après Pflimlin à la chaîne « Poker », Papet pourrait bien aller prodiguer ses conseils sur «Chasse et pêche », la chaîne thématique spécialisée.



Pflimlin et Papet les hors la loi de la télé publique…le SNPCA-CGC annonce saisir la Justice dans le cadre d’une procédure collective d’ampleur pour chaque salarié dont le contrat de travail serait modifié unilatéralement.

Pflimlin et Papet les hors la loi de la télé publique…le SNPCA-CGC annonce saisir la Justice dans le cadre d’une procédure collective d’ampleur pour chaque salarié dont le contrat de travail serait modifié unilatéralement.


Mardi 13 novembre 2012 dans une communication mensongère dont la direction a l’habitude, relayée d’ailleurs par une note de fo sur le soi-disant «accord d’entreprise FTV – Volet emplois, classification et rémunération » et ses implications, Pflimlin et Papet annoncent vouloir mettre en application unilatéralement le texte non signé donc.

Pflimlin et Papet procèdent de la sorte pour tenter de masquer l’inertie qu’ils ont largement développée depuis près de 3 ans sur ces pseudos négos mais plus grave, la technique grosse comme une ficelle de plantage qu’ils avaient en tête dès le départ.

Il convient juridiquement de redire et redire ce que le blog CGC Média a déjà eu l’occasion de rappeler Papet et Pflimlin qui sont tous deux hors la loi tout au long de l’année : 
- tout d’abord, un accord est une convention conclue entre plusieurs parties, s’il n’y a qu’un partie, ce texte est réputé non écrit et n’a donc aucune existence légale ;
- ensuite, la direction ne peut TRANSPOSER UNILATÉRALEMENT quelque contrat de travail de tout salarié que ce soit, c’est illégal.

Alors ces bulletins d’information sur leur « nouveau système » avec 4 classifications et 11 niveaux par classifications qui peuvent le cas échéant se subdiviser, soit 44 paliers à franchir au minimum, à l’attention de salariés inquiets qui contactent sans discontinuer le  SNPCA-CGC – on le serait à moins  –ce sont des salades.

Papet a beau expliquer qu’il n’y est pour rien que c’est une demande formelle des Tutelles dont il explique pourtant en coulisses qu’il n’a que faire de l’avis, la loi est la loi et s’applique à tous y compris au duo Pflimlin/ Papet.

Rappel de la loi :
Que le salarié soit sous contrat à durée déterminée ou sous contrat à durée indéterminée, l’employeur ne peut généralement pas lui imposer des changements substantiels dans son contrat de travail comme rémunération, classification, etc… sans son accord.
En l’occurrence, depuis le 10 juillet 1996, la chambre sociale de la Cour de Cassation a même posé clairement une nouvelle distinction entre les modifications du contrat de travail et les changements des conditions de travail.  

Les modifications du contrat de travail relèvent, comme le nom l'indique, du contrat de travail. De ce fait, l'employeur ne peut agir seul et il lui est nécessaire d'obtenir l'acceptation du salarié. C'est le cas notamment du changement de la rémunération ou du changement du temps de travail. (les conditions de travail peuvent, certes, ne pas être considérés comme faisant partie du contrat mais relevant du pouvoir de direction de l'employeur,  dès l’instant où elles ne relèvent pas des A.I.A. Avantages Individuels Acquis qui en deviennent faut-il le redire partie intégrante)  
La menace permanente à l’adresse des organisations syndicales et le chantage permanent auxquels se livrent le trio Pflimlin/ Papet/Charles, n’a que trop duré…et l’on parle à présent du retour de Cécile Lefèvre partie depuis une paire d’années sur TV5 qui revendrait à France Télé pour renforcer l’équipe de négociateurs !!!! Voila surement qui devrait faire avancer le Schmilblick.

Que le tiercé ou le quarté de spécialistes de la casse sociale se rassurent, le SNPCA-CGC mettra en ouvre toute procédure collective ad hoc devant les Juridictions compétentes pour faire valoir le droit des salariés.

Jusqu’à quand le Gouvernement et le Chef l’État vont-ils tolérer de se faire pointer du doigt et d’être rendu responsable de tous les maux par Pflimlin la fausse victime qui manie chantage et menaces au quotidien ?

Jusqu’à quand le Gouvernement et le Chef l’État vont-ils tolérer de se faire pointer du doigt et d’être rendu responsable de tous les maux par Pflimlin la fausse victime qui manie chantage et menaces au quotidien ?

Dans un article signé Marie de Vergès paru dans « Le Monde.fr » du 13/11/12 et intitulé : «France Télévisions : la réduction de la masse salariale au centre des débats», on penserait presque que la journaliste tente de faire passer Pflimlin pour une victime ! «  La direction du groupe public ne cesse d’alerter les pouvoirs publics sur les "dommages" que risque d'occasionner la diète qui lui est imposée. Ce, alors même que France Télévisions est confrontée à une chute de ses ressources publicitaires évaluées à plus de 60 millions d'euros. »
Pour un peu, le lecteur pourrait croire à un mauvais conte où :
- l’État serait le grand méchant loup,
- Martine Martinel serait la vilaine fée qui se serait penché un peu trop près sur le berceau de la télé publique
- et Pflimlin serait le vilain petit canard qui subirait brimades et injustices…
IL N’EN N’EST RIEN bien évidemment…C’est même tout le contraire.
Pflimlin est en réalité le grand responsable de la chienlit qui règne à France Télévisions.

En sermonnant, pilonnant, en accusant et en menaçant les pouvoirs publics au quotidien par voie de Presse, il essaie de jouer les victimes en pointant du doigt le « coupable » idéal: l’État qu’il prend ainsi en otage sous le mensonger prétexte qu’il serait « le seul rempart » contre lui !

C’est minable d’aller impliquer ainsi fallacieusement l’actionnaire sur les soi-disant  « conséquences de cette austérité » comme Pflimlin le fait et avait déjà tenté de le faire, devant le Sénat le 24 octobre dernier en le faisant passer pour l’infâme responsable de tout ceci qu’on va jusqu’à menacer s’il n’allonge pas plus de pèze :"Ce sont bien plus de rediffusions, c'est la question de notre place en régions et en outre-mer, ce sont moins d'investissements dans la création, ce sont des conséquences sévères sur l’emploi à France Télévisions et dans les secteurs qui vivent des commandes de l'entreprise…".
Lamentable.
En coulisses Pflimlin n’a pas de mots assez violents contre la très sérieuse députée PS Martine Martinel particulièrement soucieuse de l’utilisation des deniers publics et « auteure » de plusieurs rapports sur l'audiovisuel public où dans le dernier en date, elle constatait notamment "un pilotage insatisfaisant des effectifs qui n’ont cessé de croître",  avec Pflmlin. (voir la dépêche AFP en fin de post)
A l’arrivée de Pflimlin les ETP étaient de 10.300 pour une masse salariale de 848M€.
Deux ans plus tard, ils ont fait un bon à quasiment 10.581 et une masse salariale de 931M€…chiffre qui devrait encore augmenter et passer à 10.757 en 2013 pour atteindre une masse salariale de 945 M€ que Pflimlin a fait passer à quasiment d’1 milliard d’euros pour le groupe France Télévisions fin 2012
Voyez le tableau ci-dessous.

Martine Martinel notait, entre autres, que le plans de départ mis en place par l'entreprise, sous Carolis avait " coûté 58 millions d'euros sans impact sur les effectifs". au lieu de faire les économies annoncés aux Tutelles.
Pflimlin peut bien expliquer à qui veut encore l’entendre (il n’y a quasiment plus personne) que Martine Martinel raconte n’importe quoi et que les recrutements dont elle parle étaient bien compris dans la masse salariale, sont des régularisations et non des embauches, c’est faux et archi faux. C’est Martine Martinel qui dit la vérité et c’est même Ajdari le financier de Pflimlin qui le confirmait avec ses 650 départs dans son interview encore au quotidien «Le Monde » le 6 décembre 2011.
En parfaite cohérence avec « La Lettre A » du 19/10/12 qui indiquait : « Conduire un plan de départs volontaires tout en faisant bondir la masse salariale: c'est la curieuse équation tenue ces deux dernières années par le PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin. Selon un document Interne, le plan social mené en 2011 et 2012 aura touché 650 postes à la fin de l'année. Mais dans le même temps, les effectifs de France Télévisions, auront crû de 10.292 à 10.581 équivalents temps plein (ETP). Loin de la "stabilisation" annoncée l’an passe par Martin Ajdari, le DG délégué à la gestion, dans le cadre du contrat d'objectifs et de Moyens (COM) conclu avec l’État.
Le plus étonnant réside dans l’explosion de la masse salariale, passée de 863 à 931 millions d'euros en deux ans. Explication vraisemblable, la direction de France Télévisions a surtout recruté des directeurs, en marge du plan social. II apparait ainsi que le coût salarial moyen (annuel) bondit de 83.800€ à 88.000 €. Au total, le surcoût de la masse salariale de 2010 à 2013 atteindrait 97,2 millions d’euros. Soit à peu près le montant de l’économie réalisée par le groupe sur les coûts  de diffusion liés à la fin de l'analogique. Elle aura donc été vite mangée. »


Pflimlin le Pinocchio du PAF raconte donc des craques alors que Martine Martinel et « La Lettre A » disent vrai. 

Passer de 10.292 en 2010 à 10.757 fin 2012, soit 465 de delta en plus en ayant perdu quelques 650 emplois au passage (dixit Ajdari donc), ça veut dire que ce  "delta" n’étaient donc pas dans la masse salariale, sinon pourquoi aurait-elle explosé ?!et qu'avec quasiment 11.000  ETP au global au niveau du groupe Pflimlin a recruté autant comme autant en créant plus de 1.100 emplois.

Faire fuiter ensuite de pseudos infos sur les 500 licenciements d’un plan social comme l’écrit donc « Le Monde » et qui pourraient "très probablement s’élargir selon une source proche de la direction"  en doublant pour atteindre 1.000 départs, chiffre donné hier par une dépêche  « AFP » mais aussi dans « Le Figaro », c’est pitoyable.
Le Chef l’État, le Gouvernement, les Tutelles, les Chambres ne peuvent tolérer plus longtemps d’être traînés dans le boue et d’être rendus responsables de maux à venir mais surtout passés dont Pflimlin, la fausse victime, est absolument responsable.

Voici la dépêche AFP mentionnant des extraits du dernier rapport Martinel:
« Un rapport parlementaire sur l'audiovisuel public, publié mercredi, dénonce "des efforts de gestion insuffisants" chez France Télévisions et le "bilan financier désastreux" des plans de départs  volontaires lancés au sein du groupe entre 2009 et 2012.
Son rapporteur, la députée PS Martine Martinel, tacle aussi l’État, qui "ne  sait pas ce qu'il attend du groupe. Il ne cesse de multiplier ses missions, tout en lui demandant de réaliser des économies. Il lui demande de se défaire de la contrainte de l'audience tout en exigeant de ses programmes qu'ils fédèrent le plus large public".
Ce rapport sur les crédits en faveur de l'audiovisuel public en 2013 a été adopté mercredi en commission des Affaires culturelles pour avis. Une large place y est consacrée à France Télévisions. La députée se montre tout particulièrement critique quant à la gestion du groupe public, qui emploie 10.000 personnes.
"Si le pilotage d'une entreprise totalement dépourvue de visibilité sur ses ressources et ses missions ne saurait être une tâche aisée, force est de  constater que la direction du groupe n'a pas fait les efforts de gestion auxquels elle s'est engagée", constate Mme Martinel.
Les effectifs ont augmenté de 1,8% en 2011, selon le rapport, alors que le  groupe s'était engagé à une stabilité en 2011 et 2012, puis à une "inflexion"  de 5% entre 2013 et 2015.
Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, a réaffirmé mercredi devant  le Sénat que la réduction des effectifs pourrait aller au-delà de 5% dès 2013,  en raison d'une baisse des dotations publiques.
"Au cours des premiers mois de 2012, l'augmentation des effectifs s'est  poursuivie à France Télévisions" tant en terme de permanents que non permanents, "ce qui traduit un pilotage insatisfaisant des effectifs même si le calendrier électoral a pu engendrer ponctuellement un surcroît d'activité", selon le rapport.
"Il est paradoxal de constater une augmentation globale des effectifs alors  que la mise en place de l'entreprise unique et le dispositif de départ volontaire à la retraite (2009-2012) auraient dû conduire à une diminution de ces derniers", relève-t-il.
Martine Martinel se montre encore plus sévère avec Patrick de Carolis, le prédécesseur de M. Pflimlin, dont le plan de départ à la retraite sur la période 2009-2012 aura coûté "58 millions d'euros sans impact sur les effectifs". Pour elle, le bilan de ce plan est "financièrement désastreux".
La mise en place de l'entreprise unique, voulue par Nicolas Sarkozy et mise en place par M. de Carolis, est "une erreur", selon ce rapport.
France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô sont réunies au sein d'une entreprise unique depuis la loi du 5 mars 2009 réformant l'audiovisuel public: or cette nouvelle structure "n'a permis de dégager aucune économie et les effectifs ont continué d'augmenter", affirme le document. »...

mardi 13 novembre 2012

Pour Papet, les Tutelles n’ont rien à voir dans son « accord » qu’il appliquera unilatéralement et pour lequel il « passera en force », que ça plaise ou non !


Pour Papet, les Tutelles n’ont rien à voir dans son « accord » qu’il appliquera unilatéralement et pour lequel il «passera en force», que ça plaise ou non! 

Hier, lundi 12 novembre 21012, le blog CGC Média publiait un article intitulé : «Patrice Papet le DGA/DRH de France Télévisions prend ses désirs pour des réalités devant quelques salariés du groupe en impliquant les syndicats ».

Il y était question de la petite conférence organisée par Papet donc Pflimlin pour annoncer devant quelques dizaines de personnes seulement, la mise en place unilatérale de «l’accord d’entreprise FTV – Volet emplois, classification et rémunération ».

Comme le blog CGC Média a déjà eu l’occasion de rappeler au sieur Papet la définition du mot « accord » : « nom masculin, règlement, arrangement, convention conclu entre plusieurs parties », ce mot n’est donc pas valable.

Papet a beau répéter que ce texte qui «représente une véritable avancée sociale » (avec 4 niveaux pour 11 classifications, soit 44 paliers à franchir –  qui peuvent, le cas échéant, encore se subdiviser et où nombre de salariés ne se retrouvent même pas alors que l’employeur procéderait seul à la transposition d’un système salarial à un autre) sera mis en place sans la signature des syndicats comme à Radio France et que l’avis des Tutelles chacun s’en passera, cela n’en fait pas pour autant une vérité...

Papet est même allé jusqu’à expliquer que c’était par souci «d’équité» qu’il agissait en abandonnant les « automatismes », laissant ainsi toute latitude aux managers pour donner plus souvent une mesure pécuniaire aux plus "méritants" dans leur service (un peu à la tête du client) … «en moyenne tous les 4 ans au lieu des 6 actuellement » (dixit Papet)

Invraisemblable. Et nous qui pensions que État actionnaire, avait pourtant son mot à dire !!!!

Primo à Radio France, qui dit droit d'opposition déposé par trois organisations syndicales contre deux signataires, dit « texte réputé non écrit donc qui n’existe pas ».  Deuxio, les Tutelles comme la DGMIC qui sont censées vérifier l’utilisation des deniers publics doivent « valider » les dispositions globales d’un tel texte…que ça plaise ou non à Papet. 

Alors Papet peut bien raconter qu’il n’a pas besoin du mandat des Tutelles et que sans signature « il passera en force », il faut le redire, il prend ses désirs pour des réalités. Aller, à présent, raconter à qui veut l’entendre que « la CFDT  aurait signé mais qu’elle ne le ferait pas parce qu’elle a son congrès la semaine prochaine …qu’il ne voit guère que fo, ne pensant pas (plus) pouvoir s’appuyer sur la cgt », tout ça n’est destiné qu’à une chose, tenter de masquer l’échec social et la chienlit organisationnelle qui s’en suit dont lui et ses 2 acolytes sont pleinement responsables.

lundi 12 novembre 2012

Tout prouve que Pflimlin a menti et que Martine Martinel dans ses différents rapports a vu juste…La chute programmée de France Télévisons était connue depuis des mois.

Tout prouve que Pflimlin a menti et que Martine Martinel dans ses différents rapports a vu juste…La chute programmée de France Télévisons était connue depuis des mois.
 
Le 9 janvier 2012 – il y a presque 1 an à présent -  le blog CGC Média dans un article intitulé : « Rémy Pflimlin prend les administrateurs de l’État pour des truffes et les élus de France Télé pour des moins que rien. » révélait les conclusions de l’étude réalisée en 2011 par le cabinet de conseil « Analysys Mason » qui prévoyait bel et bien un effondrement des recettes publicitaires d'ici 2015 dont Pflimlin se serait bien passé.
 
«Les Échos» écrivaient également en janvier de la même année « France Télévisions Publicité termine 2011 avec 422 millions d'euros de recettes, légèrement en-dessous des 425 millions prévus dans le Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) qui définit la stratégie du groupe pour les quatre ans à venir et qui a été adopté au Parlement à l'automne. [2011 donc] Mais les prévisions faites dans le COM, qui tablent sur une hausse des recettes de 425 millions d'euros en 2012, un chiffre confirmé jeudi à l'issue d'un conseil d'administration, à 450 millions en 2015, posent de sérieuses questions ».
Aujourd’hui Renaud Revel dans un article publié sur l’Express.fr : « France Télévisions: des recettes publicitaires en chute libre à l'horizon 2015 » fait référence, lui aussi, à ce « rapport confidentiel commandé par la Direction des Médias et des industries culturelles du ministère de la Culture et de la Communication, ainsi que par France Télévisions, rapport réalisé par une société d'études indépendante, Analysys Mason qui dresse un constat alarmant des perspectives de recettes publicitaires pour le groupe présidé par Rémy Pflimlin, à l'horizon 2015 ».
Il ajoute « Ce sont là, des perspectives sombres que trace l'étude en question. Des chiffres d'autant plus inquiétants que selon les experts les investissements publicitaires globaux à la télévision devraient croitre à l'horizon 2015: 3, 942 milliards d'euros, contre 3,761 milliards aujourd'hui. Et quand on examine, chaîne par chaîne, la dégradation des recettes pub de France Télés sur les trois années qui viennent, c'est France 2 qui semble de loin la plus exposée : avec 239 millions de recettes en 2011, la chaîne se voit créditer, dans cette enquête, d'un portefeuille publicitaire de 187 millions d'euros, en 2015 ! Quant à France 3, ses 136 millions de recettes publicitaires, en 2011, deviennent 102 millions en 2015. »
Renaud Revel écrit encore « Transmise à Aurélie Filipetti et aux différents cabinets, de l'Elysée à Matignon, cette étude, menée entre le 6 juin et le 24 juin dernier, met d'abord en lueur les très importantes divergences d'analyses entre les équipes de la régie publicitaire de France Télévisions (FTP) et la direction de France Télés ; tandis que Rémy Pflimlin et son staff tablent sur des recettes en légère croissance, à 445 millions d'euros en 2015, (dont 20 millions de recettes internet), les équipes de France Télévision Publicité prévoient des recettes de l'ordre de 332 millions d'euros, à ce même horizon. On le sait aujourd'hui, ce décalage et ces divergences d'analyses sont à l’origine du limogeage express cet été de l'ancien patron de la régie publicitaire de France Télés, Philippe Santini ».
Il est à l’évidence question de la même étude réalisée par la société d'études indépendante, Analysys Mason (que « Les Echos » et le blog CGC Médias révélaient de concert dès janvier 2011 et que cite l’Express) qui prouve que Pflimlin dans ses perspectives de recettes publicitaires irréalisables pour le groupe a raconté des craques à l’actionnaire en toute connaissance de cause afin qu’il signât le COM ….ce que Martine Martinel députée rapporteur de la commission des affaires culturelles de l’éducation sur le projet de loi de finances pour 2012, dénonçait dans l’avis qu’elle a rendu sous la référence n° 3806 dans le cadre des auditions de Pflimlin et ses troupes, à l’Assemblée Nationale courant octobre 2011.
Martine Martinel - à qui il faut rendre hommage pour son analyse et son travail méticuleux - qui lui valent aujourd’hui les foudres de l’équipe dirigeante de France Télé écrivait, notamment dans son rapport page 19 et 20 de son rapport : c) Un nouveau COM bâti sur une trajectoire financière insincère et hypocrite...
« Le nouveau président de France Télévisions, qui a pris ses fonctions à la fin août 2010, a demandé à bénéficier de la possibilité de négocier un nouveau COM pour la durée de son mandat, soit jusqu’en 2015, en exprimant le souhait d’une visibilité suffisante sur l’évolution du financement du groupe. Il convient d’abord de souligner que les documents fournis à l’appui du COM sont difficilement exploitables voire inexploitables en raison de l’absence de chiffrage précis et détaillé du plan d’affaires (ce dernier, qui explicite 5 années de financement d’un groupe financé à hauteur de plus de 2,5 milliards par des deniers publics, tient en un maigre tableau) mais aussi de l’imprécision des différents indicateurs…. De plus, il convient de constater que la régie publicitaire de France Télévisions n’a pas été consultée sur les prévisions de recettes publicitaires, contrairement à l’usage, comme a indiqué M. Philippe Santini, directeur général de ladite régie.» (viré par Pflimlin depuis)

Lorsque l’Express indique encore avec force détails que les Tutelles savaient « Transmise à Aurélie Filippetti et aux différents cabinets, de l'Elysée à Matignon, cette étude des experts d'Analysys et Mason qui ont donc expertisé les comptes de France Télévisions et réalisé une projection de recettes à l'horizon des trois années qui viennent, non seulement met d'abord en lumière les très importantes divergences d'analyses entre les équipes de la régie publicitaire de France Télévisions (FTP) et la direction de France Télé mais surtout aboutit à des recettes pub de l'ordre de 382 millions d'euros en 2015, contre 447 millions d'euros en 2011», il emboîte le pas de Martine Martinel digne représentante de la Nation, soucieuse - on le serait à moins - de l’utilisation des fonds publics.
 
Enfin et pour être le plus complet possible, avec une telle étude qui démontre que ce ne seront pas 150M€ (2€+2€+2€) d’efforts fiscaux demandés aux français dans le cadre de l’augmentation de  la redevance engloutis par avance sans le moindre effet, qui feront que France Télé stoppera sa chute vertigineuse !!!!

Pflimlin a banané l’actionnaire…il ne lui suffira pas d’évoquer, à présent, le contexte ou la conjoncture pour être cru et de d'affirmer que c'est "général"!  
Le patron de M6 Nicolas de Tavernost a d’aileurs tenu à pousser un cri d'alarme sur l'avenir de la télévision en France et réuni une dizaine de journalistes pour dénoncer les « contre-vérités » qui circulent sur le marché de la télévision, à savoir que: « Le marché publicitaire ne progresse pas en fonction du nombre de chaînes. Tous ceux qui le disent se trompent» ou encore « le marché publicitaire est passé de 3,495 milliards d'euros en 2006 à 3,496 milliards en 2011 (chiffres M6), alors même que l'offre de chaînes a été multipliée par trois avec la télévision numérique terrestre » et cerise sur le gâteau que « Le marché n'a tenu que grâce à la suppression de la publicité après 20h sur le service public. Sans cette décision, des chaînes auraient fait faillite...En clair, ne pouvant plus aller sur France Télévisions après 20 heures, les annonceurs publicitaires se sont rabattus sur les nouvelles chaînes de la TNT». 
Et ce n’est pas avec l’arrivée des 6 nouvelles chaînes de la TNT  (qui seront lancées le 12 décembre) que la marché va s’améliorer. « Le marché de la télévision qui n'a pas les moyens de financer 25 chaînes, va connaître un problème de même ampleur que celui des télécommunications. (...) Il y aura des licenciements, des plans sociaux et les chaînes auront du mal à financer la production » dit Nicolas de Tavernost. «Il va inévitablement baisser avec approximativement 3,3 milliards pour 2012 et de 3,15 milliards pour 2013.»
 
Que faut-il encore aux Tutelles,  aux différents cabinets, de l’Élysée à Matignon, en possession de cette étude de Analysys Mason  en plus de 2 derniers rapports Martinel pour arrêter immédiatement les frais et stopper net Pflimlin et sa garde rapprochée qui plongent l’entreprise dans le chaos et la coulent jour après jour avec de - 200 à - 400 millions de manque encore en 2012 multipliés très possiblement par 2 entre - 400 et  - 800 millions au global en 2013.

Patrice Papet le DGA/DRH de France Télévisions prend ses désirs pour des réalités devant quelques salariés du groupe en impliquant les syndicats.



Patrice Papet le DGA/DRH de France Télévisions prend ses désirs pour des réalités devant quelques salariés du groupe en impliquant les syndicats.

Invraisemblable !!!!

Ce lundi 12 novembre 2012, Papet a organisé avec quelques salariés du Siège, une « présentation » des « négociations de l’accord d’entreprise France Télévisions».

Papet dans un document intitulé « Négociations accord d’entreprise FTV – Volet emplois, classification et rémunération » [chacun notera qu’il n’y a qu’un « s » à « emplois » mais aucun à « classification et rémunération »] est allé expliquer, sans rire que « ce volet était présenté en « exclusivité » aux Services Généraux avant qu’il le soit aux 10.400 salariés de FTV.

Et Papet d’ajouter que «mercredi et jeudi de cette semaine seront  deux jours de relecture avant signature par les syndicats ce jeudi 14 pour mise en application dès le vendredi 15»

Papet d’expliquer que 2 syndicats voire 3 signeraient ce texte dont il claironne partout qu’il le mettra en œuvre de façon unilatérale si tel n’est pas le cas SANS MANDAT DES TUTELLES
Ce matin même, d’ailleurs, le même Papet écrivait cette fois-ci à l’ensemble des salariés: « Comment ce projet a-t-il été réalisé ? En sappuyant sur les pratiques et les travaux déjà réalisés dans les ex-sociétés, son élaboration a mobilisé des professionnels RH et près de 150 managers et experts métiers des différents secteurs d’activité de l’entreprise. »

Papet doit sûrement prendre ses désirs pour des réalités et fantasmer sur ce qui ce serait soi-disant « réalisé» et aller le raconter ici et là, il est bien le seul à y croire ! Il n’est pas inutile de lui rappeler quelques définitions du dictionnaire à Papet :

« Fantasme, nom masculin, désir plus ou moins conscient. Synonymes hallucination, image, songe, vision. »
« Se réaliser, verbe pronominal – 1er sens : devenir réel,  1er sens : s’accomplir ».
« Accord, nom masculin, règlement, arrangement, convention conclu entre plusieurs parties ».

Papet peut bien répéter à l’envi quitte à l’écrire que « l’actuelle nomenclature des emplois, définie par la Convention collective de la communication et de la production audiovisuelles (CCCPA) pour la grande majorité des collaborateurs de France Télévisions qui remonte à 1984, a vieilli, n’est plus adéquate et qu’aujourd’hui, dans le cadre de l’entreprise commune, il est nécessaire de disposer d’une représentation harmonisée et d’actualiser les métiers, les emplois, en prenant en compte l’ensemble des activités de l’entreprise pour être en phase avec les évolutions de France Télévisions et de son environnement audiovisuel.», c’est de la langue de bois et rien d’autre.

Le summum c’est lorsque papet écrit: « Cette démarche d’une nomenclature concernant l’ensemble des personnels techniques et administratifs (PTA) de France Télévisions intégrant l’actualisation des métiers et emplois qui prendrait mieux en compte la diversité des emplois administratifs et des programmes, est une nouvelle étape après la nomenclature des emplois des journalistes a déjà fait l’objet d’une réactualisation concrétisée par l’accord du 15 septembre 2011. »
  
Donc il y aurait plusieurs accords dont aucun ne serait pour l’instant notifié à qui que ce soit ?! Ben voyons…

Toutes les questions que pose ensuite Papet sur sa communication (voir à la fin du post) à l’ensemble du personnel sur "Comment ce projet a été réalisé"
-     "Concrètement, en quoi consiste-t-il ?" 
-     "Tous les emplois sont-ils pris en compte ? " 
-     "A quoi cela sert-il ? " 
-     "Comment ce projet va-t-il évoluer ? "  
-     "Comment serez-vous informé(e) de votre positionnement dans cette nomenclature ? "

sont aussi peu fondée que sa communication inopportune à l’ensemble du personnel…mais vis-à-vis des tutelles, il fallait bien que Pflimlin, Papet et consort montrassent qu’ils avaient fait quelques chose depuis 2 ½ ans qu’ils sont là !!!!

Voici la com interne de Papet à FTV

Métiers et emplois des personnels techniques et administratifs : ce qu’il faut savoir.



Alors que la négociation du nouveau contrat collectif de France Télévisions se poursuit, voici sous forme de questions/réponses les informations à savoir sur le
projet de nomenclature des métiers et des emplois des PTA (personnels techniques et administratifs).

Nomenclature des métiers et des emplois : de quoi s’agit-il ?

L’actuelle nomenclature des emplois, définie par la convention collective de la communication et de la production audiovisuelles (CCCPA) pour la grande majorité des collaborateurs de France Télévisions, remonte à 1984. Aujourd’hui, dans le cadre de l’entreprise commune, il est nécessaire de disposer d’une représentation harmonisée des métiers, prenant en compte l’ensemble des activités de l’entreprise. Il s’agit d’actualiser les métiers et emplois pour être en phase avec les évolutions de France Télévisions et de son environnement audiovisuel. Le projet de nomenclature, qui prendra mieux en compte la diversité des emplois administratifs et des programmes, intègrera aussi les métiers liés au numérique et à la technologie. Cette démarche concerne l’ensemble des personnels techniques et administratifs (PTA) de France Télévisions. Pour rappel, la nomenclature des emplois des journalistes a déjà fait l’objet d’une réactualisation concrétisée par l’accord du 15 septembre 2011.

Comment ce projet a-t-il été réalisé ?

S’appuyant sur les pratiques et les travaux déjà réalisés dans les ex-sociétés, son élaboration a mobilisé des professionnels RH et près de 150 managers et experts métiers des différents secteurs d’activité de l’entreprise.

Concrètement, en quoi consiste-t-il ?

Le projet de nomenclature, également appelée référentiel, définit les principaux emplois de l’entreprise et reflète ainsi les activités majeures de France Télévisions, à savoir les programmes, la production, la fabrication, la diffusion, la technologie, la communication, les ressources humaines, la finance, les moyens généraux, le juridique, etc…

Ces emplois, dit « emplois génériques », sont regroupés par métier au sein d’une famille professionnelle.

Exemple, l’emploi de « contrôleur de gestion » est positionné au sein des métiers de la comptabilité et de la finance, rattachés à la famille professionnelle « gestion d’entreprise ».
Autre exemple : l’emploi de « chef monteur » est positionné au sein des métiers d’exploitation des moyens audiovisuels, rattachés à la famille professionnelle « production – fabrication – technologies ».

Pour les PTA, ce projet de nomenclature est structuré en 5 familles professionnelles incluant différents métiers

Tous les emplois sont-ils pris en compte ?

On recense environ 140 emplois pour les PTA à ce stade de la négociation. Le projet de
nomenclature a vocation à définir les principaux emplois de l’entreprise, c'est-à-dire ceux qui sont les plus représentatifs. Aussi, les emplois « uniques » ou « spécifiques », autrement dit exercés par un nombre limité de collaborateurs dans l’entreprise, n’y figurent pas actuellement, mais ils pourront l’intégrer s’ils devaient concerner un nombre plus important de personnels.

Vous pouvez consulter le projet de nomenclature métiers/emplois dans sa version du 8 novembre à la fin de ce document.

A quoi cela sert-il ?

De façon pratique et immédiate, ce projet de nomenclature sera la référence pour la gestion des activités de recrutement, de publication de postes, de mobilité ou pour les entretiens annuels. Sa construction par famille professionnelle et par métier facilitera l’élaboration des parcours professionnels au sein d’une même famille de métiers ou entre plusieurs familles de métiers. Elle permettra également de définir des programmes de formation par métiers.

Ce projet de nomenclature, partagé par l’ensemble de l’entreprise, est la première étape
pour la construction de parcours de carrière (mobilité professionnelle) pour l’ensemble des collaborateurs. C’est aussi le socle indispensable pour développer une politique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) permettant de mieux anticiper l’évolution des métiers.

Comment ce projet va-t-il évoluer ?

C’est un dispositif vivant. Il est conçu pour intégrer les changements ayant des effets sur les emplois. C’est pourquoi, une instance consacrée aux évolutions des métiers sera créée :

« l’espace métiers, emplois et compétences », composé de représentants de la fonction ressources humaines, d’experts métiers et de membres des organisations syndicales représentatives de France Télévisions. Conçue comme étant une structure d’échanges et de discussion sur les évolutions des métiers et des emplois de l’entreprise, cette instance travaillera sur les grands changements qui impactent les métiers et permettra de maintenir à jour la nomenclature pour qu’elle soit la plus représentative des activités de l’entreprise et toujours en phase avec les pratiques dans le secteur de l’audiovisuel.

Comment serez-vous informé(e) de votre positionnement dans cette nomenclature ?

Une fois la nomenclature finalisée à l’issue de la négociation en cours, chaque collaborateur sera informé par son manager et sa direction des ressources humaines de l’emploi auquel son poste est rattaché. A terme, la nomenclature sera également accessible via l’intranet monespace.

Que faut-il comprendre par famille professionnelle/métier/emploi/poste ?

Une nomenclature des emplois est construite selon un système de « poupée russe ».

Une famille regroupe les métiers qui contribuent à un même objectif professionnel, proches en terme de compétences et complémentaires dans le processus de travail.
Exemple, la famille professionnelle « programmes ».

Un métier regroupe des emplois ayant des finalités proches, donc des activités et des
compétences proches et complémentaires.

Exemple : au sein de la famille professionnelle « programmes », les métiers de « conception et suivi des programmes ».

Un emploi regroupe des situations de travail proches ou similaires en termes d’activités et de compétences. Chaque emploi peut se décliner dans l’entreprise en un ou plusieurs poste(s) de travail (ou situation individuelle de travail), tenant compte notamment des spécificités liées à l’organisation opérationnelle, au périmètre d’activité, aux conditions d’exercice, aux processus, aux méthodes ou aux outils de travail… Il y a donc dans l’entreprise autant de postes que de collaborateurs. L’emploi rassemble différents postes de collaborateurs ayant la même mission principale. Dans la nomenclature, il ne s’agit pas de décrire le poste de chaque salarié mais de dire ce qui est commun à tous, quel que soit l’endroit où l’emploi est exercé.

Exemple : dans la famille « programmes », métiers de « conception et suivi des programmes », tous les « documentalistes », quels que soient le lieu, l’environnement ou les outils de travail, sont rattachés à ce même emploi générique.

La prochaine lettre contrat collectif sera consacrée au projet de nouvelle grille de classification et au dispositif de rémunération associé pour les PTA.