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lundi 28 janvier 2013

François Hollande va-t-il réussir pour France Télévisions ce que Nicolas Sarkozy n’avait pas pu faire ?


"L’homme qui murmurait à l’oreille de Nicolas" va-t-il parvenir à faire avec son successeur ce qu’il n’a pas pu faire avec le précédent ?


Minc après Courbit, va-t-il réussir son coup avec Patino ? Celui qui déclarait, le 24 janvier dernier, face à Arnaud Montebourg le ministre du Redressement productif dans l’émission “des paroles et des actes” sur une chaîne de télé publique France 2  « Il vaut mieux être ouvrier en Allemagne qu’ouvrier en France » ….va-t-il être suivi ?  

Rappel :

S’il ne fallait prendre qu’un article parmi la multitude de ceux qui sont sortis à l’époque, le blog CGC Média vous propose celui de Renaud Revel publié sur le site de « l’Express.fr » le 11 avril 2012 et intitulé « France Télévisions: les 48 heures qui ont mis le feu à l'Élysée ».

Voici comment débute cet excellent papier : 

« C’est un vent de panique et de colère qui a secoué l’Élysée tout ce week-end. La publication dans la Presse d’informations précises indiquant que le patron d’Europe 1, Alexandre Bompard, était en passe d’être nommé, dans les tous prochains jours, à la présidence de France Télévisions, (ce que j’écris régulièrement depuis des mois), a déclenché une tornade à l’Élysée et obligé Nicolas Sarkozy à réagir au quart de tour... La colère de Nicolas Sarkozy est grande et l’obsédant dossier de la privatisation de France Télévisions Publicité ayant mis le feu aux poudres, il ne peut risquer un début de campagne où l’opposition s’en donnerait à cœur  joie.
Rendu furieux par la tonalité critique d’un certain nombre d’articles, (dont un publié sur le site Médiapart) et par de nombreuses fuites en direction de la presse, le Chef de l’État a convoqué samedi soir à la Lanterne une réunion de crise à laquelle ont participé un poignée de conseillers du président, ainsi qu’un représentant du groupe Lagardère dont Alexandre Bompard est le salarié.
Et Sarkozy a tonné. Furieux, il a reproché à ceux qui sont aux premières loges de ce dossier de s’être trop agité, d’avoir trop parlé avant que son choix ne soit définitivement annoncé. Houleuse, cette réunion s’est achevée sur une consigne stricte: plus un mot à l’extérieur ! Et sur une décision: je sursoie à toute nomination….Sarkozy n’est pas le seul à être en colère. Patrick de Carolis, aussi, l’a saumâtre. Aucunement informé des projets de l’Elysée - où le chef de l’Etat n’a pas l’intention de le recevoir - le PDG de France Télévisions a le sentiment de ne déjà plus exister. C’est à Claude Guéant d’ailleurs que reviendra, le moment venu, la tache de convoquer l’intéressé pour lui signifier la fin de la partie.
Il est vrai que si Alexandre Bompard, (photo) dont le nom a été à maintes reprises avancé pour le poste, a fait preuve d’une infinie discrétion, on ne peut pas en dire autant de Stéphane Courbit et d’Alain Minc qui a téléphoné au patron de Lagardère Active, Didier Quillot, afin de lui annoncer qu’il allait perdre le patron d’Europe 1 et qu’il fallait qu’il se cherche un nouveau dirigeant pour la station de la rue François 1er.  En coulisses les deux hommes ont œuvré ces derniers jours en prenant de très nombreux contacts dans Paris, avec l’objectif de contribuer à la composition de la nouvelle équipe de France Télévisions: convaincus que l’affaire était "pliée", ils ont foncé. C’était oublié que Nicolas Sarkozy devait d’abord annoncer son choix, avant que les choses ne s’emballent et qu’Alain Minc, Stéphane Courbit et Alexandre Bompard ne prennent les choses en main »…

« Protégé d'Alain Minc, l'économiste décèle chez lui "les chromosomes des grands entrepreneurs", quand l'actuel patron d'Europe 1, Denis Olivennes [le frère de celui qui est à la com de France Télé] le voit comme une "pointure". Pourtant rien ne prédestinait ce fils d'une postière de Montélimar à devenir une coqueluche du capitalisme français. » écrit encore Renaud Revel sur le site de « l’Express.fr » dans un autre article du 12/06/12 intitulé  « Stéphane Courbit: itinéraire d'un enfant gâté ».

Nous sommes en janvier 2013, soit 10 mois après les 48 heures qui ont mis le feu à l’Elysée » et il suffirait de remplacer le nom de Courbit par celui de Patino en changeant quelques dates de références pour avoir une situation à l’identique !

En guise de conclusion pour rester dans la lignée, il nous reste à citer un troisième article de Renaud Revel publié, cette fois-ci, le 20/03/2009 intitulé: « Minc coache la génération Sarkozy » dont voici quelques lignes (*): « Ils sont quatre à figurer en bonne place dans le carnet d'adresses de Nicolas Sarkozy, Ils incarnent la jeune génération. En réserve de la République, ce sont les chevau-légers de l'essayiste et conseiller du chef de l'État Alain Minc - "Mes bébés", dit-il - dont il suit les carrières à la loupe, avec l'attention d'un entraîneur de pur-sang convaincu d'avoir eu la main heureuse en les intégrant dans son bercail. Le plus jeune a 37 ans; le plus vieux, 46. A eux quatre, Alexandre Bompard, Stéphane Courbit, Bruno Patino et Jacques Veyrat ils forment une phalange de dirigeants pressentis pour occuper un jour prochain les plus hauts postes. C'est, en tout cas, le vœu et le pronostic de leur mentor. Alain Minc l'affirme: "Comme il y a eu dans le domaine des affaires et du monde de l'entreprise une génération Mitterrand, il y aura une génération Sarkozy." 

L’axe « Sarkozy – Guéant – Minc – Courbit » (décrit par Renaud Revel) est-il en train de faire place à un nouvel axe « Hollande – Kessler – Minc – Patino » ?? Minc va-t-il avec l’appui du conseiller à l’Élysée David Kessler,  arriver à placer un de "ses bébés Sarko" à la tête de France Télévisions ??

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