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lundi 25 mars 2013

Pflimlin et sa drôle de conception du partage…une fois de plus il met en cause l’État et joue les victimes.



Dans un article du 20 mars dernier « Pflimlin voudrait pousser l’État à la faute en utilisant son Conseil d’Administration qu’il ne s’y prendrait pas autrement ! », soit deux jours avant la tenue de l’instance vendredi 22, le blog CGC Média révélait les 4,5 scenarii que Pflimlin présenterait aux administrateurs.

Le but pour Pflimlin : obtenir un mandat pour mettre en place l’un d’entre eux…lequel d’ailleurs ? La version 1,2,3, 4 ou 4bis, à moins qu’il ne sortît à la dernière minute un « plan patchwork » un peu fourre-tout.

Seulement voilà, son plan éventé par le blog CGC dès l’avant-veille, il était risqué pour Pflimlin de soumettre aux administrateurs pour approbation quoi que ce soit, au risque d’être mis en minorité et de devoir en tirer la seule conséquence logique qui s’impose en pareil cas : la démission.

C’est d’autant plus probable que dans une communication interne de parfaite propagande dont il est coutumier, Pflimlin indique aux salariés : « partager avec le Conseil d’Administration la nécessité, en tout état de cause, d’engager à court terme les premières mesures fondant le retour des comptes de France Télévisions à l’équilibre. »

Si Pflimlin avait partagé avec les administrateurs la moindre mise en place de premières mesures, ces derniers lui auraient donné mandat  or il n’en a pas! Comment imaginer ces femmes et ces hommes, administrateurs du Conseil à qui Pflimlin présente plusieurs scénarii et qui  devraient se prononcer sur des mesures génériques sans savoir finalement lesquelles seront retenues ?

L’habillage verbeux habituel de Pflimlin « Dans un environnement économique et concurrentiel particulièrement difficile, France Télévisions engage une nouvelle étape de sa transformation et doit définir les conditions d’un retour durable de ses comptes à l’équilibre en 2015. » en ajoutant pour faire un peu plus langue de bois « Cette étape passe par l’affirmation de ses priorités stratégiques et l’équité des efforts auxquels tous seront invités. » ne changera rien à l’affaire.

Quant à l’éternel refrain sur la responsabilité de l’État « Bien que les négociations conduites depuis la fin de l’automne avec l’État sur certains points sur l’avenant au contrat d’objectifs et de moyens (COM) de l’entreprise, restent à finaliser alors que les perspectives en matière de ressources publiques et publicitaires se traduisent par une dégradation de plus de 10% en 2015 par rapport au COM conclu en 2011, et que son budget pour 2013 [de France Télé] a été voté en perte de 42 M€. [ça c’est pas de la faute de l’actionnaire ! ndlr], il est éculé et prend l’eau et tire chaque jour un peu plus l’entreprise vers le fond.

Selon Pflimlin « La direction sera conduite dans ce cadre à présenter, dès le Comité Central d’Entreprise d’avril, les dispositions relatives à l’emploi, incluant la perspective d’un plan de départs volontaires dont le principe avait été porté à la connaissance des instances représentatives du personnel et des collaborateurs à l’automne 2012 qui se traduiront entre autres se traduiront dans les prochaines semaines par la renégociation ou l’arrêt de nombreux contrats, concernant les programmes ainsi que d’autres dépenses. » Foutaise.

De quel cadre Pflimlin parle-t-il ? De celui que ni les administrateurs, ni l’État, ne lui ont confié !!!!! Quand le processus d’information/consultation sur les soi-disant « dispositions relatives à l’emploi, incluant la perspective d’un plan de départs volontaires dont le principe » qui auraient  « été porté à la connaissance des instances représentatives du personnel et des collaborateurs à l’automne 2012 » alors que seule la Presse en a été informée, a-t-il été engagé ? Dans les rêves de Pflimlin qui les prend surement pour des réalités.

Le pompon, c’est lorsque Pflimlin écrit « Ces efforts qui concerneront tous les secteurs de l’entreprise [à part le numérique de Patino où 60M€ sont sanctuarisé, ndlr] s’appuieront tant sur les gains de productivité interne que sur une démarche de renégociation de l’ensemble des contrats de France Télévisions. » Quelle mascarade !

Patino qui selon Pflimlin aurait,  « le 21 mars, décliné ses orientations aux équipes des antennes nationales, sur le plan éditorial, s’agissant notamment de la pleine intégration de la stratégie numérique au cœur de la démarche éditoriale des programmes, du renouvellement de l’offre de création et particulièrement de fiction, ainsi que du repositionnement de France 4. ». Tu parles !
S’agissant de cette dernière (France 4) et de sa directrice des programmes Sandrine Roustan à qui Patino n’a jamais laissé la parole, lui préférant Boris Razon (le monsieur nouvelles écritures), il y a beaucoup à dire mais cela fera l’objet d’un article dédié.
de l’entreprise
Il n’y a plus aucune cohérence à France Télé entre le pseudo «projet de transformation » dont parle Pflimlin qui prévoirait « le partage des efforts dans un souci d’équité entre les différentes missions de l’entreprise, au siège comme en région, comme entre ses collaborateurs et ses partenaires extérieurs, qui tous contribuent au service rendu par France Télévisions à la collectivité… L’unité et la solidarité au sein de l’entreprise étant à ce prix » et les « orientations que l’État lui aurait demandé de mettre en œuvre». Sinon pourquoi n’aurait-il toujours pas obtenu un mandat clair de son C.A. et un avenant au COM déjà signé !?????

Il n’existe aucune entreprise en France a fortiori dont l’État est propriétaire où le dirigeant nommé par son Chef, soit en tel décalage et dans un tel bras de fer.

Le Président de la République va-t-il tolérer encore longtemps une telle situation aussi catastrophique dans laquelle se retrouvent pris en tenaille les salariés ?

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