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jeudi 25 juillet 2013

Christian Kert (UMP) se félicite que la Ministre de la Culture l’ai enfin entendu, en donnant au CSA de nouvelles compétences !

Christian Kert (UMP) se félicite que la Ministre de la Culture l’ai enfin entendu, en donnant au CSA de nouvelles compétences !

Extrait de son intervention faite à l’Assemblée Nationale dans le cadre du projet de loi organique relatif [entre autres, ndlr] à la nomination des présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société en charge de l’audiovisuel extérieur de la France

M. Christian Kert  « Madame la ministre, votre exposé a eu le mérite de rappeler les fondements d’une réforme dont chacun conviendra qu’elle était attendue. Le sous-financement de l’audiovisuel public devenait préoccupant et l’un des principaux avantages du texte est de transformer des ressources aléatoires en ressources pérennes. Néanmoins, des problèmes subsistent qui tiennent tout d’abord à la concurrence très rude que les nombreuses chaînes qui arrivent sur le marché font subir non seulement au secteur public, mais aussi à leurs homologues privées….

Par ailleurs, envisagez-vous, madame la ministre, de donner des moyens supplémentaires au CSA pour exercer ses nouvelles compétences, notamment en matière de nouveaux services de médias à la demande [par exemple, ndlr ]? L’enjeu me semble suffisamment important pour que nous accédions à sa demande insistante… »

Christian Kert doit donc être rudement content, aujourd’hui, d’avoir été enfin entendu.

Depuis hier soir, mercredi 24 juillet 2013, le C.S.A. Conseil Supérieur de l'Audiovisuel dispose en effet de moyens supplémentaires lui permettant d’exercer ses nouvelles compétences (en réponse à Christian Kert)

Les députés ont ainsi adopté une disposition de le loi qui prévoit que « le CSA pourra mettre fin au mandat en cours des présidents des sociétés de l'audiovisuel public après promulgation de la loi sur l'indépendance ».
 
 

Rappelons que ce pouvoir, avant la modification législative et constitutionnelle qui avait permis à Nicolas Sarkozy de nommer directement Rémy Pflimlin à France Télé et Jean-Luc Hees à Radio France, était celui du CSA….Les députés ne font que le lui « rendre ».

Comme le déclarait d’ailleurs Patrick Bloche (Président de la Commission des Affaires culturelles), un de ceux qui avait clairement posé la question et défendu cette perspective "Une fois la loi promulguée, va se poser pour les mandats en cours le problème de la légitimité, voire de la crédibilité des présidents de sociétés d'audiovisuel public nommés par un ancien président de la République alors que le CSA détiendra le pouvoir de nomination".
 
La Droite a dénoncé lors d'un long débat un "bal des faux culs" pour "débarquer un certain nombre de présidents de chaînes" (Pfimlin et Hees, sachant que de toute façon,le mandat de ce dernier prend fin au printemps 2014 quoi qu’il advienne) en fustigeant les soi-disant « engagements »  du Gouvernement et la Gauche qui ont portant assuré qu'une éventuelle révocation par le CSA devrait remplir les conditions de motif légitime et de décision motivée prévues par la loi Léotard de 1986. (La Droite donc)  

 
Le blog CGC Média renvoie donc cette Droite particulièrement « amnésique », à nouveau, aux propos de Christian Kert rapporteur UMP (sous la Présidence de Jean-François Copé à la Commission), ce 19/11/08 :
 
Christian Kert « La réforme prévoit de confier au président de France Télévisions un mandat de cinq ans. Une telle précision n’est pas systématique, s’agissant des présidents des grandes entreprises publiques. Est-elle absolument nécessaire dans le cas de France Télévisions ? En ce qui concerne la révocation du président, ne faudrait-il pas, au contraire, ajouter qu’elle ne pourra intervenir qu’en cas de faute grave, par exemple ? …»
 
Mais de quoi se plaint-il, Christian Kert?
 
Voilà que la Ministre de la Culture (certes, Christine Albanel n’est plus et c’est Aurélie Filippetti qui la remplace) va dans son sens et précise que la possibilité de révocation sera assortie de "garanties très fortes" dans le cadre de ce texte qui a le mérite de "clarifier une situation qui pourrait être considérée comme incertaine", il crie au scandale et invoque la Terreur de 1793 !!!!!

Non franchement, les temps ont changé…que quelqu’un rassure Christian Kert, il y a très fort peu de chance de découvrir la tête de Pflimlin au bout d’une pique en 2013 ! 










 

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