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samedi 13 juillet 2013

Combien de temps les contribuables vont-ils encore devoir payer la gestion calamiteuse de Pflimlin ?



Hier, c’était le jour du Conseil d’Administration à France Télévisions. Malgré une nouvelle dégradation des comptes, Pflimlin a continué d’affirmer qu’il était content des avancées de l’État dans « L’avant-projet d’avenant au COM présenté au Conseil d’administration »… Des propos visiblement différents de ceux qu’il a tenus la veille face aux élus du CCE…

Attention, il ne s’agit pas de l’avenant au COM lui-même, ni de l’avenant  COM mais de « L’avant-projet ».
 Autrement dit ce n’est pas le film, ni même la bande annonce…non, tout juste le « story-board ».
Quel pitoyable spectacle. Rappelons que la signature de « l’avenant au COM » avait été initialement prévue pour décembre 2012 !

Quelques jours avant l’arrivée d’août, Pflimlin continue « ravi » de déballer son auto satisfécit en n’oubliant pas de toujours cartonner au passage l’État actionnaire « en dépit d’un contexte économique plus contraint, difficile et incertain, [ça c’est pour l’Etat] le maintien d’objectifs ambitieux [ça c’est pour lui] permettra de doter France Télévisions et ses salariés d’une feuille de route stratégique  [ça c’est encore pour lui] partagée avec son actionnaire… »

Comme d’habitude même s’il se réjouit que les 2 euros de redevance supplémentaires sur les 6 euros d’augmentation totale soient maintenus au titre de la prochaine année fiscale [ouf, les voilà  rassurés les contribuables…ils vont pouvoir continuer à payer la descente vers les bas-fonds que Pflimlin réserve au Groupe]

Et comme à chaque fois qu’il se réjouit et « se veut serein » en se félicitant encore et toujours d’une « étape décisive » - un peu comme les coureurs du Tour de France sur lequel il est déjà allé se balader à plusieurs reprises - il y met  derrière un « mais » ! 

Pflimlin  a tacle à nouveau l’Etat « Pour autant «l'aléa» d'une cinquantaine de millions d'euros, soulevé par l'état-major du groupe durant les négociations, n'est pas levé ». Pflimlin refait ensuite, le coup de « la feuille de route » et de « l’effort d’économies sans précédent que l’entreprise a commencé à mettre en œuvre  qui permettront d’accompagner sa stratégie… ». Quelle langue de bois !

Personne ne peut imaginer une seule seconde que cela prenne encore !!!! Et pour se sentir moins seul, Pflimilin « a souligné les assurances qu’il a reçues du Gouvernement » et mouillé les administrateurs  qui avec validation par le CA «  Le conseil d'administration qui s'est tenu hier a validé le texte à l'exception de trois voix contre [«c’est un risque qui reste lié à la vie normale d'une entreprise» selon lui !] lui ont donné quitus !

Sur combien de votants d’ailleurs ?...et Patrick Bloche est-il resté pour le vote ?  

Sur la « La dette »  qui continue de grossir, grossir, grossir à France Télévisions, Pflimlin a été moins disert. « L’entreprise enregistre cependant, à ce stade de l’année, une dégradation sensible de ses ressources prévisionnelles par rapport au budget 2013, liée pour une part au gel, pour 31 M€, de la subvention de compensation de l’arrêt de la publicité, et pour le reste à une dégradation de ses perspectives de recettes publicitaires de l’ordre de 8 M€ sur le premier semestre. »

A part ça, tout va bien...tout juste « l'état-major de France Télévisions a-t-il demandé à l'État une clause de revoyure dès début 2014 pour éventuellement corriger la trajectoire si la donne publicitaire venait encore à se dégrader. » Encore quelques mois de gagnés !

Si France Télévisions réalise 320M€ cette année ce sera un miracle !

Le mot de la fin, il convient de la laisser à Christophe Beaux Pdg de « La Monnaie de Paris » et administrateur de France Télé, face à « l'intenable équation financière qui ne tiendra pas sans le recours à l'endettement assez conséquent puisqu'évalué à 250 millions d'euros contre une centaine de millions aujourd'hui »: 
 «En somme, cela revient à ce que l'État finance France Télévisions par la dette».

Combien de temps les contribuables vont-ils  encore devoir payer la gestion calamiteuse de Pflimlin ? Qui va siffler l’arrêt de cette casse organisée de l’entreprise et de sa chute inexorable, l’Élysée ou bien le CSA !?

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