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vendredi 20 décembre 2013

A qui donc pense Aurélie Filippetti lorsqu’elle envisage un site internet commun Radio France/France Télévisions ?


A qui donc pense Aurélie Filippetti lorsqu’elle envisage un site internet commun Radio France/France Télévisions ?

Il y a deux jours, « Challenges.fr » en liaison avec l’AFP publiait un article intitulé «Vers un site internet commun Radio France/France Télévisions ? », suite aux propos du Président de la République qui avait plaisanté mardi soir, lors du 50ème anniversaire de la Maison de la Radio, sur l'idée d'une fusion entre les deux groupes audiovisuels publics.

« Challenges.fr » écrit notamment « La ministre de la Culture Aurélie Filippetti et l'entourage de François Hollande ont évoqué, mercredi 18 décembre, l'hypothèse d'un rapprochement des sites internet et des contenus numériques de Radio France et de France Télévisions. »
Et d’ajouter « Le discours du président de la République écrit comportait, lui, une mention évoquant ce rapprochement des productions numériques. »

Voila donc l’explication, il y a avait deux propos :

Le discours oral où François Hollande a simplement lancé sous forme de boutade donc (dixit la minsitre) : "nous pourrions imaginer que France Télévisions et Radio France puissent rassembler leurs contenus dans un grand service public audiovisuel", ….sans faire référence donc au point précité.

Le discours écrit….qui apparemment comportait « une mention évoquant ce rapprochement des productions numériques » mais auquel le Chef de l’État n’aurait donc pas fait pas fait référence oralement !!!!

Si vous n’arrivez pas à suivre, faut le dire !     

"D'autres évolutions sont à inventer: faudra-t-il rapprocher les sites de la radio et de la télévision pour créer un grand service public audiovisuel numérique qui allie sons et images originales et spécifiques ? La question se posera certainement dans les années à venir, mais il ne m'appartient pas de la trancher", indique le texte du discours remis à l'AFP mardi soir.

La ministre de la Culture mercredi midi sur i>Télé a indiqué "Le président de la République est facétieux: il n'y aura pas de fusion entre Radio France et France Télévisons" et de poursuivre " il doit y avoir un travail sur les contenus numériques, pour voir comment valoriser les pratiques très innovantes de Radio France, comme le grand succès de France Culture en matière numérique" et "travailler ensemble entre établissements publics à travers les contenus numériques pour créer de nouvelles synergies, c'est à cela qu'il faisait allusion".
 
« L'entourage de François Hollande a tenu à indiquer qu’il ne s'agit que d'une piste de travail, mais qu'il y aurait du sens à mettre en commun les contenus audio de Radio France et les images de FTV dans un grand site internet commun » écrit encore « Challenges .fr ».  Pas François Hollande lui-même, non, son entourage !

Voilà donc comment une « boutade » a alimenté toutes les conversations et s’est transformée en volonté de l’État/actionnaire de créer « un site Radio/Télé France/France Télévisions » dont le nom du futur responsable circule déjà !

A qui Aurélie Filippetti fait-elle allusion lorsqu’elle parle de « valoriser les pratiques très innovantes en matière numérique… et de grand succès » ?

Pense-t-elle à Patino qui ne cesse de communiquer sur les soi-disant « prouesses » dont il se vante en permanence dès qu’il le peut dont voici les « derniers morceaux de bravoure ».
Un document « Francetv éditions numériques » diffusé par les services – on n’est jamais mieux servi que par soi-même – il est présenté comme une « Info » le soi-disant « nouveau record pour FTV News qui se hisse pour la première fois au 8ème rang avec 5,5 millions de vu ».

Hallucinant !!!!   Patino ne manque pas d’air. 

« FTV News » n’a rien gagné du tout car « FTV News » n’existe pas et n’est bien évidement pas « FTVInfo » mais un vocable ad’hoc composé comme il est inscrit en tout petit dans le coin droit du document, d’un agglomérat de divers sites :

notamment les sites historiques « francetv.fr » (France 2.fr ? France3.fr, etc…) et de « régions » dont Patino n’est absolument pas à l’origine.  

mais également « Culturebox » et des sites de « magazines d’info », de « météo & services », de « forums » dont pour certains il n’est pas  non plus à l’origine et enfin de « francetvinfo »  !!!

FTV News est donc une invention des dernière minute et ne peut avoir progressé de quoi que ce soit, c’est évident…sauf à comparer des choux et des carottes mis dans une recette de potée étrange et glissée dans un "tableau repeint" en toute hâte!

A cet effet, il n’est pas inutile de revenir sur le classement établi par les rédactions d’Europe1.fr, Frenchweb.fr et Le Parisien Magazine qui se sont associées pour établir la liste des 100 personnalités qui participent à la dynamique du web français dans lequel Patino avec son FTVInfo qu’il qualifie de « réussite » ne figure pas... pas plus quil ne figurait  dans le classement OJD (mars 2013) qui est quand même la référence dans l’expertise du dénombrement des médias et qui s’intéresse à certifier la fréquentation d’une même marque média au travers de ses différents supports web, mobile,TV, podcast  qui ne trouvait donc pas trace du supposé « miracle » !!!!


Comme quoi en matière de tableaux,  il vaut toujours mieux avoir les originaux !!! 

jeudi 19 décembre 2013

France Télévisions veut rendre l’État responsable de l’externalisation de l’activité de la Régie Publicitaire mais aussi de son déficit abyssal!



France Télévisions veut rendre l’État responsable de l’externalisation de l’activité de la Régie Publicitaire mais aussi de son déficit abyssal! 


Demain, les administrateurs à la séance du Conseil d’Administration, le 20 décembre 2013, vont devoir se prononcer sur la « dernière » version projet de budget 2014 (le document a effet été remis sous différentes versions  qu’il s’agisse du Comité d’Audit, de la Commission économique et financière du CCE et des ses élus et des membres du Conseil d’Administration) qu’ils n’ont reçu que ce lundi 16 au matin donc en totale violation avec les délais légaux.


Le 17 décembre les élus unanimes du CCE ont rejeté le projet de budget 2014, après avoir entendu la direction leur confirmer que plusieurs versions avaient bien été adressées aux uns et aux autres considérant, entre autres, que les écarts entre les divers documents étaient inexplicables.


C’est maintenant et surtout au tour des administrateurs de se prononcer.


Pire, ils  vont devoir « également prendre acte » d’un contrat signé avec Corse Matin du groupe Nice Matin « la privatisation partielle de la Régie Publicitaire » que France télévisions demande simplement aux administrateurs « d’acter » –  rien que ça –  via un projet de délibération dont voici le libellé :


« Projet de délibération

Le conseil autorise, sur ces bases, la signature d’un avenant au contrat de régie entre France Télévisions et France Télévisions Publicité aux termes duquel Via Stella sera intégrée au périmètre du contrat de régie moyennant un taux de régie dérogatoire de 40% (au lieu de 15% pour les autres services).

Le Conseil prend acte du projet de sous-régie qui lui a été exposé. »

Autrement dit, France Télévisions a donc contracté avec Corse Matin, filiale du groupe  Nice Matin appartenant à Bernard Tapie et Philippe Hersant, « une Convention de sous-régie entre FTP et CORSE MATIN » avec 3 clauses de commercialisation qui porterait principalement sur les éléments suivants :

-  convention exclusive, à l’exception des opérations d’échanges et des clients captifs de FTP, portant uniquement sur les espaces publicitaires et de parrainage en TV, la  commercialisation du site Internet de VIA STELLA pouvant être intégrée, sous réserve de contraintes techniques et d’un accord des parties.
- durée d’une année, non renouvelable par tacite reconduction, avec clause de rendez-vous au bout de 9 mois.
- taux de sous-régie de 30% du chiffre d’affaires net réalisé.

Dans cette "convention de sous-régie entre FTP et CORSE MATIN", Pflimlin  a le culot d'expliquer que ce choix a té fait c'est parce que FTP n'aurait pas d'équipe commerciale en Corse ! Comment fait la régie depuis tant d'années pour vendre France 3 Corse ?  

Et puis quel contrat !!!!! "Monsieur Corse matin" je vous fais une super offre, je baisse mes prétention habituelles de 100 % ...d'habitude j'accepte que ma régie ne prélève que 15 % sur les recettes mais là parce que c'est vous,   je baisse mes recettes de 30 % et pour que ma Régie ne râle pas, je les baisse encore de 10%!!!!! Hallucinant.

Pflimlin, Saada, Ajdari, etc....sont vraiment de drôles de négociateurs!!! Ils se posent là  lorsqu'il s'agit de taper sur les commerciaux de la Régie et s'en donnent a cœur joie jusqu'à limoger ceux qui ne sont pas dans la "mouvance" mais question rentabilité auraient bien des leçons à prendre.
A moins qu'il n'y ait derrière cette "prise d'acte" un tout autre scénario ?! Refourguer les équipe de la Régie qui se paupérise petit à petit mais qui garderait 10 % des recettes obtenues par les sous-traitants en faisant, le cas échéant, quelques cadeaux à la PQR (on ne sait jamais ce que réserve l'avenir!)

Manque de bol, cette méthode diminue les recettes global du groupe de 25 %!  Le compte est bon:  15 % de taux de Régie aujourd'hui pour une Régie régionale et demain 40% au lieu de 15 %....Soit 25 % qui s'envolent.
Personne n’imagine que l’État actionnaire puisse valider une telle privatisation fut-elle partielle de Régie Pub plus que moribonde depuis l’éviction de Santini et son remplacement par Saada !!!!

Quant aux répercussions sur le budget, elles sont évidentes mais personne n’en dit mot.
La question a du reste été posée en CCE par les élus au financier de France Télé, Martin Ajdari, sur l’aspect « où iront les recettes publicitaires que Corse Matin aura en charge pour ViaStella dont il prendra au passage 30%»’informations du Canard enchaîné il y a 15 jours.

 
« Au pot commun » a répondu Ajdari.

Tout le monde se demande donc logiquement pourquoi aller donner 40% à Corse Matin pour commercialiser des espaces pub dont les recettes ne reviendront pas à ViaStella (vous avez, le modèle que vante Pflimlin) alors que la régie Pub document de France Télé l’aurait fait pour 15% sans que ViaStella n’en voit également la couleur !!!!! 

Les questions se posent aussi après les déclarations de Patino à Satellifax «  Bien sûr que YouTube nous rapporte de l’argent ».
Qui a signé le contrat avec YouTube ? (pas la Régie apparemment)
Où va l’argent ? « Au pot commun » il fait croire !!!!...et pour quel montant sachant que sur les comptes de France Télé, il n’y a aucune ligne sur les recettes numériques ?  
Quel est le montant laissé aux américains qui commercialisent, cela dit en passant, des images payées par la redevance des contribuables français ?

Rappelons
Comment, ne serait-ce qu’en fonction de ce qui précède, l’ensemble des administrateurs pourrait-il voter le budget ????? Et avec ce qui va suivre, il est dès lors impensable qu’ils le votent sauf à en assumer solidairement la responsabilité pénale et juridique.

La commercialisation de You Tube est grave car si la Régie ne facture pas, alors qui facture?
Si France Tél devait facturer directement, ce serait en totale violation de la Loi et des règles édictées par Bruxelles qui interdisent à France Télévisons d'avoir une activité commerciale!

Nonobstant les zones d’ombre de ce budget 2014 et plus particulièrement le fait de ramener les déficits à des niveaux correspondant au COM – rappelons qu’en matière de comptes et de budgets, le « déficit » soit  il est là et il est de tant, soit il n’est pas là, mais vouloir le ramener à des niveaux moindres pour coller à un Contrat d’Objectifs, ce n’est tout bonnement pas possible  – les chiffres annoncés qui ont fait l’objet d’un document additionnel intitulé « l’équilibre du budget 2014 » qui n’avait pas été transmis avec le projet de budget ne manquent pas d’interpeller.

Il y a cinq colonnes au document…et celle-là ne sont pas à la une :
 
Budget 2013 ;

Budget 2013 yc PDV.

Reprev 2013 (décembre) ;

B.P. 2014 .

B. 2014

Le blog GCG Média qui a déjà abondement analysé ce projet invraisemblable de budget dans 2 articles « France Télévisions essaie d’impliquer le Comité d’Audit  dans  la remise de 2 projets de budgets aux administrateurs » et « Comment Pflimlin espère embobiner les administrateurs du Conseil d’administration le 20 décembre prochain et ainsi impliquer l’État ? », livre à l’actionnaire et à ses représentants quelques réflexions complémentaires liées à la dernière version du document: 

Sur la pub, France Télévisions dans son document re prévisions 2013 (décembre) affiche un chiffre de recettes publicitaires à 321,2 M€ + autres recettes en 3,1 M€, ce qui fait au total 324,3M€.

En prenant ces 324,3M€ (chiffres de fin novembre), desquels il faudrait , en réalité, enlever 10 millions de recettes dites "recettes affectées" qui ne devraient pas entrer dans le chiffre d'affaires car elles ne sont  que des "échanges en nature" qui  correspondent à des logos, des affichages, des événements qui ne sont pas formellement des recettes pécuniaires. Le chiffre d'affaires pub qui ne serait donc que de 314,3M€, est loin des 340M€ prévus dans l'avenant au COM...et ça ne s'arrête pas là!

Il n'existe sur le document, aucune ligne budgétaire "recettes numériques" sur le document .

En revanche, figure une ligne "Dépréciations et fins de droits"  qui passe de 30,1M€ à 22,7M€ et affiche un écart de près de 8M€ en quelques semaines.
Sachant qu'il n'y a pas franchement de "baromètre" pour estimer ces dépréciations et que c'est souvent la "technique du doigt mouillé" qui est utilisée, comment donc expliquer ce décrochage de 8M€.

Le projet de budget montre un différentiel énorme dans le même laps de temps sur "les coûts de diffusion' qui passent de 98,8M€ à 89,6M€ ... bilan 9M€ volatilisés...

Tous ces millions qui s'additionnent porteraient le déficit réellement aux environs de - 170M€ au lieu des - 126,4M€ qui sont notés en "reprévisions" pour décembre 2013.

L'Expression est sans appel "les jours de Rémy Pflimlin sont apparemment comptés."



Il y est également question des sempiternelles et lancinantes  allégations de la direction à l'adresse des commerciaux de la régie pub qu'elle taxe ainsi de mauvaise foi  "La régie fait toujours des estimations basses pour avoir de bons résultats puisque le salaire des commerciaux repose en partie sur la réalisation d'objectifs»... - les intéressés  apprécieront !

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'article de "L'Expression" dans le droit fil de tout ce que nous écrivons semaine après semaine et mois après mois, chiffres et données à l'appui:

"Rien ne va plus à France Télévisions. Une querelle sur la politique menée en matière de publicité par Rémy Pflimlin, le P-DG de France Télévisions, commence à créer une grande polémique dans le milieu de l'audiovisuel public.
Motif du conflit: les rentrées publicitaires de 2014. En octobre, les responsables avaient déjà demandé que soit révisé à la baisse le montant des recettes prévues l'année prochaine.
Les dirigeants du groupe avaient fixé un premier objectif à 350 millions d'euros, conforme au contrat d'objectifs et de moyens (COM) signé entre France Télévisions et l'État. Mais d'après la régie qui a fait ses comptes, elle ne s'attend pas à engranger plus de 291 millions d'euros.
Cela revient à dire en clair que les recettes publicitaires du groupe audiovisuel afficheraient une baisse de 10% en 2014, alors que le marché de la publicité télé devrait connaître un recul de 0,5%, selon les prévisions de l'agence Zénith Optimédia.

Martin Ajdari, le secrétaire général de France Télévisions aurait déjà accepté de baisser le budget prévisionnel de 2014 à 320 millions.

Du côté de l'équipe dirigeante, on relativise: «En 2013, le chiffre d'affaires publicitaire sera légèrement supérieur à 325 millions d'euros. Présenter en 2014 un budget en diminution à 320 millions, ce n'est quand même pas faire preuve d'assurance! La régie fait toujours des estimations basses pour avoir de bons résultats puisque le salaire des commerciaux repose en partie sur la réalisation d'objectifs». 

Le groupe audiovisuel public est effectivement confronté à une baisse des audiences, un contexte économique difficile et doit surtout faire face à sa propre situation.

D'abord, le groupe subit l'effet retard de l'arrêt de la pub après 20 heures. Pendant trois ans, les annonceurs ont maintenu leurs investissements chez France Télévisions pour éviter de se retrouver face à TF1 et M6. Mais avec la crise, ils ont décidé de concentrer leurs dépenses sur les grands carrefours d'audience: l'après 20 h.

Ensuite, la ligne éditoriale encore trop vague de France 4, future chaîne jeunesse et des nouvelles écritures du groupe, inquiète les annonceurs. Or, la chaîne rapporte chaque année environ 14 millions d'euros. Les recettes de l'année 2014 seront très probablement nettement inférieures. A cela s'ajoute un déficit politique. Le gouvernement privilégie le groupe Médias France au groupe France Télévisions. Du coup, la grande couverture de la visite du Premier ministre français à Alger n'a pas été confiée à France Télévisions mais à Médias France et à ses trois médias: France 24, RFI et RMD. Alors que d'habitude, c'est la première télévision qui avait l'exclusivité des grandes couvertures sur l'Algérie.
De plus, Rémy Pflimlin avait été le premier groupe français audiovisuel à signer une convention de coopération avec l'Eptv en novembre 2012.
 
Lâché par les politiques, contesté par les syndicats et les travailleurs, les jours de Rémy Pflimlin sont apparemment comptés."

mercredi 18 décembre 2013

Effondrement des recettes à France Télé Distribution (près de 50% de moins) mais Chapellon son PDG continue son Marathon aux licenciements !



Effondrement des recettes à France Télé Distribution (près de 50% de moins) mais Chapellon  son PDG continue son Marathon aux licenciements ! 

A l’heure où France Télévisons annonce plus de 600 départs soi-disant « volontaires » de l’entreprise avec son pseudo PDV, Yann Chapellon PDG de FTD France Télévisions Distribution, a son propre « plan ».

Pas un plan com…évidemment ! Que pourrait encore bien raconter Chapellon aux médias pour masquer la dégringolade du chiffre d’affaire de la filiale commerciale qui depuis son arrivée ne cesse de s’effondrer :


Rappelons que Santini avait été viré de la régie pub avec un chiffre d’affaire, à son départ, de 425M€ alors que Saada son remplaçant à FTP sera à peine au dessus de 300M€.

Le maintien de Chapellon dans de telles conditions est dès lors incompréhensible !!!

Revenons au « plan », celui que Chapellon essaie de mettre en œuvre à FTD et qui s’inspire à l’évidence de celui qu’a mis en place Saada le PDG de FTP l’autre filiale commerciale du groupe qui vient de virer Olivier Douffiagues le directeur commercial de cette dernière.

Chapellon, lui, décide de licencier Justine Goulard, chef de produit prétextant des difficultés de rentabilité du département des droits privés qu’elle gérait.

Il vient semble-t-il d’embaucher la directrice des licences commerciales chez Marathon Aude de Villarmois pour diriger « les droits dérivés » (à compter de février 2014) avec un salaire très nettement supérieur à la sortante (la sortie serait plus juste) et dont le montant annuel représente au moins une fois et demi la prime de départ qu’elle avait perçue en 2006.
Petit détail qui a son importance, l’intéressée avait passé 5 ans à FTD de 2003 à 2006 en tant que « Responsable Licences donc de la négociation des contrats de licence, développement du chiffre d’affaire » (comme le confirme son profil internet ci-après *)

Administration publique; 5 001-10 000 employés; secteur Médias radio et télédiffusés

avril 2003mars 2008 (5 ans) Région de Paris, France
Marques : Oui Oui, Foot de Rue, Winx Club, Kirikou, Thalassa, Pyramide, Des Chiffres et des Lettres


Responsable de la négociation des contrats de licence, développement du chiffre d’affaire.
• Gestion des contrats, fidélisation des licenciés et prise en charge les licences existantes.
• Développement et implémentation des plans d’actions pour les catégories de produits clés.
• Suivi de l’activité de la concurrence au sein du secteur entertainment/ Licence / Industriel.
• Management d’une commerciale et encadrement de la chargée des approbations des produits Interlocutrice privilégiée des ayant-droits internationaux au quotidien, reportings financier.
Analyse et Reporting des résultats / objectifs commerciaux auprès de l’interne et des ayants-droit.
Coordination et synergies des actions marketing avec le département Edition -Vidéo – FTVI - FTV Antennes.
MARATHON MEDIA
Société à responsabilité limitée (SRL); 51-200 employés; secteur Médias radio et télédiffusés
Avril 2008 Poste actuel (5 ans 9 mois)
Réflexion stratégique du déploiement et de la gestion directe des marques de Marathon Media.
Développement du CA Licence et suivi opérationnel des partenaires clés.
Recommandations stratégiques des plans Marketing et Retail
Opérations pluri-médias : Annonceurs / Web / Presse / TV
Coordination commerciale à l’international avec les agents locaux et/ou Co-producteurs
Participation aux comités de développements » 

50 bougies et un PACS pour l’anniversaire de Radio France!!



50 bougies et un PACS  pour l’anniversaire de Radio France!!

Ils étaient tous là hier soir pour l’anniversaire de la Maison de la Radio, inaugurée il y a cinquante ans par le Général de Gaulle: 

Le Président de la République et quelques uns de ses conseillers,

Jean-Luc Hees l’hôte des lieux et président de « la maison ronde » dont le mandat s’achève dans quelques mois,

le président du CSA aisni que les membre de l’Instance,

la ministre de la Culture,

son conseiller Kim Pham ex directeur financier mais aussi directeur de la réorganisation à France Télé sous Carolis et Pflimlin côte-à-côte avec Ajdari le secrétaire général et financier de ce dernier …pour ne citer qu’eux !

Tout le monde se congratulant chaleureusement et ne laissant rien apparaître du contexte du moment relativement lourd et tendu.

Le chef de l'État ayant évoqué "l'irruption du numérique, la création des web radios", "la profusion des images, des sons où tout est accessible, le meilleur mais aussi le pire" et dans le même temps souligné "la nécessité d'un grand service public de la radio, de la télévision"  a probablement surpris tout le monde en déclarant :  "Parmi les mutations possibles, nous pourrions imaginer que France Télévisions et Radio France puissent rassembler leurs contenus dans un grand service public audiovisuel".
Avant de se reprendre et d’enchaîner "Mais là je m'aventure peut-être, je préfère ne pas trancher, car Radio France, c'est la liberté…la liberté d'expression pour les journalistes, liberté de création pour les producteurs, les animateurs, et liberté d'imagination".

François Hollande qui souhaite, visiblement un tantinet nostalgique le retour de l’ORTF,  « le rassemblement des contenus de France Télévisions et de Radio France »  avait pour le moins été entendu puisque Hees et Pflimlin avec l’un et l’autre de leurs équipes étaient effectivement déjà rassemblés faisant presque une concurrence déloyale au  « chœur de Radio France » qu’y s’y produisait ce soir là !

mardi 17 décembre 2013

Le CCE de France Télévisions rejette unanimement le budget 2014. Pflimlin désavoué.



Le CCE de France Télévisions rejette unanimement le budget 2014. Pflimlin désavoué.

Pflimlin qui dans le cadre d’un « long, très long, très très long point » sur l’entreprise a expliqué devant les élus comme de coutume que tout allait bien (alors que la situation à tous niveaux est catastrophique) a été une nouvelle fois désavoué.

La direction et la présidence dans une lettre de propagande habituelle vont probablement écrire « le CCE a rendu un avis sur le budget…faisant part de leurs réserves et de leurs interrogations…certes l’avis a été négatif et la direction qui a indiqué vouloir apporter les réponses aux élus indique que la consultation pourra donc se poursuivre devant le Conseil d’Administration »…

La CGC a souhaité indiquer et inscrire au procès verbal très officiellement « qu’elle émettait les plus grandes réserves sur la légalité de cette consultation faite à partir de plusieurs documents intitulés  « projet de budget 23014 »  (la direction a été obligé de le reconnaitre) dont la dernière version sur laquelle les élus ont été amenés à se prononcer a été remise en toute illégalité puisque ne respectant pas le délai de communication des 8 jours impératifs, la veille pour le lendemain.

Personne n’imagine que les administrateurs au Conseil d’Administration qui ont donc eux aussi reçu plusieurs versions (rappelons que la loi oblige une transmission à l’identique des documents aux 2 instances de représentation), votent l’ultime mouture relise dans les mêmes conditions donc hors délai où les écarts chiffrés sans explications se comptent en dizaines et dizaines de millions.

Pflimlin doit en tirer les conséquences et face à ce cinglant désaveu n’a d’autre alternative que de remettre sa démission.

France Télévisions essaie d’impliquer le Comité d’Audit dans la remise de 2 projets de budgets aux administrateurs.

France Télévisions essaie d’impliquer le Comité d’Audit  dans  la remise de 2 projets de budgets aux administrateurs.

Chacun se souvient sûrement du titre de l’article de Libération du 7 novembre dernier intitulé « France Télévisions, attention à la marche ».

Le quotidien y mentionnait « l’interview d’Olivier Schrameck [président du CSA] après que les Echos aient  révélé qu’Aurélie Filippetti avait envoyé un courrier à Rémy Pflimlin, s’inquiétant de la situation financière et des recettes publicitaires de France Télévisions, et demandant au groupe des réunions plus régulières de son comité d’audit. ».

Le Comité d’Audit qui aurait donc le pouvoir de modifier les projets de budgets de France Télévisions…et dire que le blog CGC Média pensait qu’il n’y avait de par la loi que deux instances au sein de l’entreprise à pouvoir « décider », le C.C.E. et le C.A. !!!!!

Le blog CGC Média qui dans un récent article « Le SNPCA-CGC va transmettre au juge Van Ruymbeke la liste actualisée des administrateurs de France Télévisions au CA du 20/12/13 » découvre donc que le Comité d’audit aurait le pouvoir de différer la parution de tel ou tel document et d’en demander sa réécriture !!!!!

En effet, comme les délais légaux impératifs l’y contraignent, France Télé a transmis, juste avant le 10 décembre, aux administrateurs du CA mais également dans les mêmes termes (comme l’impose la loi) aux élus du CCE un document intitulé « Projet de budget 2014 – Conseil d’Administration- 20 décembre 2013 »  en vue justement de la réunion de sa Commission économique et financière avant la séance du 17/12.

Ce même, le 10 décembre 2013, France Télévisons va réunir le Comité d’audit à qui visiblement un autre document sera présenté.

La commission économique du CCE de France Télévisions qui va se réunir pendant deux bonnes heures en présence du cabinet d’expertise mandaté par l’instance pour étudier les comptes, va donc « plancher » sur un document qui n’est donc pas le bon du propre aveu de France Télé.

Preuve en est, le mail hallucinant que France Télé adresse le 16 au matin aux élus qui devraient être consultés le lendemain, préalablement au CA, sur ce projet qui ne l’est plus :

 « Comme annoncé à l'occasion de la réunion de la commission économique du CCE, ce mardi 10 décembre, vous trouverez ci-joint un projet de budget qui annule et remplace celui qui vous a précédemment été transmis. Il intègre 8 M€ d'ajustements, qui ne pèsent pas sur l'activité, et permet à l'entreprise de présenter un résultat net en ligne avec son plan d'affaires. Ces 8 M€ correspondent à :

- l'intégration de l'impact du crédit d'impôt compétitivité-emploi (CICE) pour un montant net de 4 M€ (5,6 M€ d'effet CICE stricto sensu, minoré de 1,6 M€ correspondant notamment à un ajustement des charges connexes et la taxation des contrats courts) ;
- un objectif d'économies complémentaires de 1,5 M€ sur les coûts techniques de diffusion ;
- une baisse des dotations nettes aux provisions de 2,5 M€.

Ces quelques jours ont permis en outre d'affiner les prévisions de trésorerie, en cohérence avec la capacité d'autofinancement (CAF) prévisionnelle et les investissements. L'atterrissage prévisionnel en trésorerie au 31.12.2014 s'en trouve ramené à - 49 M€.

Vous trouverez enfin en pièces jointes les états de synthèse consolidés du budget 2014.
Bien cordialement »

Problème de taille, aucune annonce n’a été faite  à l'occasion de la réunion de la commission économique du CCE, ce mardi 10 décembre, pour indiquer qu’un nouveau projet de budget qui annule et remplace celui qui a été  précédemment transmis ….sinon comment même imaginer que le cabinet chargé de l’expertise des comptes par le CCE puisse poser tout un tas de questions sur un document qui n’est pas le bon !!!!???

Aujourd’hui dans une page rajoutée avec quelques autres sur un projet dont personne ne sait plus à quoi il correspond, la direction entend impliquer pleinement le Comité d’audit. Elle écrit :

« Compte tenu de l’ensemble de ces éléments, l’exécution du budget 2014 présente des risques et aléas plus significatifs qu’à l’accoutumée. Dans ces conditions, il est prévu que le comité d’audit se réunisse régulièrement au cours du premier semestre 2014, dans le but :

- de suivre les recettes publicitaires et d’analyser les causes, structurelles et/ou conjoncturelles, de leur évolution.

- de suivre l’évolution des charges et des principaux risques sur la réalisation de certaines économies (liés notamment à la mise en œuvre du plan de départs volontaires)

- d’examiner le cas échéant, si des risques pérennes de pertes de recettes ou de hausse des charges devaient se matérialiser, des options d’ajustement des objectifs de l’entreprise susceptibles d’être mises en œuvre pour la rentrée de septembre 2014 et rendues nécessaires (à défaut d’évolution sur les ressources de France Télévisions) pour assurer le retour à l’équilibre des comptes en 2015 »

A en croire France Télévisions, ce serait donc parce que  « l’exécution du budget 2014 présente des risques et aléas plus significatifs qu’à l’accoutumée » que le Comité d’audit qui a visiblement eu des informations que ni les élus du CCE, ni les administrateurs du CA n’avaient, et en fonction « des risques pérennes de pertes de recettes ou de hausse des charges qui s’ils devaient se matérialiser » aurait procédé à ces «options d’ajustement rendues nécessaires  des objectifs de l’entreprise susceptibles d’être mises en œuvre… ».

Ce que n’a sûrement pas dû réaliser France Télé, c’est que le 10 décembre dernier lorsqu’elle réunit son Comité d’audit, sont présents des administrateurs au CA dont Christophe Beaux qui devront se prononcer le 20 sur un document qui n’est plus le bon….


Si France Télévisions communique à présent un nouveau projet de budget 2014, ce serait même sur les préconisations expresses du  Comité d’audit !!!!!

Il est peu probable que Christophe Beaux valide cette version.


La question est pourquoi donc en moins de 5 jours, France Télévisions peut-il présenter deux projets de budget 2014, le dernier affichant  un différentiel de 8M€ par rapport au précédent !?

lundi 16 décembre 2013

Le SNPCA-CGC va transmettre au juge Van Ruymbeke la liste actualisée des administrateurs de France Télévisions au CA du 20/12/13.

Le SNPCA-CGC va transmettre au juge Van Ruymbeke la liste actualisée des administrateurs de France Télévisions au CA du 20/12/13.  

Pourquoi diront certains ? Parce qu’en matière pénale mais également civile des membres du Conseil d’administration, la loi dispose que « La responsabilité pénale des personnes morales n’exclut pas celle des personnes physiques auteurs ou complices des mêmes faits (Code pénal, art. L. 121-2)….» 

Autrement dit, il faut bien comprendre que les membres du Conseil d’administration ou de l’instance dirigeante d’une entreprise, peuvent être déclarés par les tribunaux co-solidaires et pénalement  passibles des mêmes sanctions que les dirigeants en poste en cas de fautes commises dans leur gestion. 

Ce rappel essentiel étant fait, chacun agira en toute connaissance de cause et vis-à-vis de ce qui va suivre ! 

Le 10 décembre dernier la commission économique du C.C.E. de France Télévisions se réunit concernant le point mis à l’ordre du CCE de la séance du 17 décembre « Projet de budget 2014 » notamment en présence du cabinet indépendant chargé de l’expertise des comptes. 

Cabinet qui ne manquera du reste pas de s’interroger sur de nombreux aspects du document et posera de très nombreuses questions restées sans réponse.

Ce projet de budget avait donc été remis aux élus du C.C.E conformément aux dispositions légales mais surtout de l’article 2 du règlement intérieur qui a force de loi (*ci-après),  au moins 8 jours avant. 

« ARTICLE 2 : Fonctionnement du Comité Central d’Entreprise 
2.1 Périodicité des réunions
a) Le CCE se réunit en session ordinaire au moins 4 fois dans l’année, sur convocation de son (sa) Président(e).
b) Il peut se réunir en séance exceptionnelle à la demande de la majorité de ses membres ayant voix délibérative ou de son (sa) Président(e). La réunion doit se tenir dans le délai compris entre 1 mois minimum et deux au maximum. Cette demande doit s’accompagner  des points mis à l’ordre du jour.

En cas de carence du (de la) Président(e) ou de son (sa) représentant(e) et à la moitié des membres du CCE, le CCE peut être convoqué par l’inspecteur du travail et siéger sous sa présidence, conformément à l’article L.2325-14 du Code du travail.

2.2 Ordre du jour 

L’ordre du jour est arrêté conjointement par le (la) Président(e) et le (la) Secrétaire du CCE au moins 8 jours avant la date de la réunion. Il est accordé au secrétaire un délai entre la discussion et la signature de l’ordre du jour, pour permettre au bureau d’en débattre.

2.3 Convocation

Les convocations sont adressées au plus tard 15 jours avant aux membres du CCE, titulaires, suppléants et représentants syndicaux par courrier et  par leur messagerie. Ce délai peut être écourté et ramené à 8 jours en cas de réunion extraordinaire.

L'ordre du jour et l'ensemble des documents afférents à la réunion seront communiqués au secrétariat administratif du CCE et aux représentants du personnel le plus tôt possible et au plus tard 8 jours avant la date de la réunion. Ce délai peut être écourté en cas de réunion extraordinaire. » 

Ce document serait le même que celui adressé aux administrateurs en vue du Conseil d’Administration du 20 décembre prochain qui doit se prononcer sur ledit budget.

Méga problème tout de même, le même jour, le 10 décembre 2013, France Télévisons va présenter un autre document avec pourtant le même intitulé au « Comité d’Audit » qui se réunissait en présence, entre autres, d’administrateurs représentants de l’État, du personnel mais également et surtout de Christophe Beaux qui a récemment écrit à Pflimlin. 

Ce lundi 16 décembre, la direction en totale violation de la loi, écrit un mail aux élus pour leur annoncer qu’ils auront, la veille pour le lendemain, à se prononcer sur un nouveau document. 

Le mail suivant en est la preuve. Il est ainsi rédigé « Comme annoncé à l'occasion de la réunion de la commission économique du CCE, ce mardi 10 décembre, vous trouverez ci-joint un projet de budget qui annule et remplace celui qui vous a précédemment été transmis. Il intègre 8 M€ d'ajustements, qui ne pèsent pas sur l'activité, et permet à l'entreprise de présenter un résultat net en ligne avec son plan d'affaires. Ces 8 M€ correspondent à :


- l'intégration de l'impact du crédit d'impôt compétitivité-emploi (CICE) pour un montant net de 4 M€ (5,6 M€ d'effet CICE stricto sensu, minoré de 1,6 M€ correspondant notamment à un ajustement des charges connexes et la taxation des contrats courts) ;



- un objectif d'économies complémentaires de 1,5 M€ sur les coûts techniques de diffusion ;



- une baisse des dotations nettes aux provisions de 2,5 M€.



Ces quelques jours ont permis en outre d'affiner les prévisions de trésorerie, en cohérence avec la capacité d'autofinancement (CAF) prévisionnelle et les investissements. L'atterrissage prévisionnel en trésorerie au 31.12.2014 s'en trouve ramené à - 49 M€.



Vous trouverez enfin en pièces jointes les états de synthèse consolidés du budget 2014.



Bien cordialement » 

Autre méga problème, aucune annonce n’a été faite  à l'occasion de la réunion de la commission économique du CCE, ce mardi 10 décembre, pour indiquer qu’un nouveau projet de budget qui annule et remplace celui qui a été  précédemment transmis ….sinon comment même imaginer que le cabinet chargé de l’expertise des comptes par le CCE puisse poser tout un tas de questions sur un document qui n’est pas le bon !!!!

Par exemple à 15 jours de la fin de l’année, comment France Télévisions peut encore indiquer rajouter sans aucune vérification possible des lignes telles que celle  fixant « un objectif d'économies complémentaires de 1,5 M€ sur les coûts techniques de diffusion  » ?  

Il est bien évidemment hors de question que les élus au C.C.E. comme les membres du Conseil d’Administration qui viennent de recevoir en dehors de tout délai légal,  deux documents, respectivement la veille pour les uns et deux ou trois jours avant pour les autres, de se prononcer dans de telles conditions.

Cerise sur le gâteau, l’ensemble des intéressés appréciera les explications vaseuses de la direction avec dans les première page du texte à la rubrique "glissement de certaines charges", la phrase suivante :

"glissement tendanciel: forte croissance des dotations aux amortissement, en raison des investissements des années passées, notamment des projets de convergence des outils liés à la fusion"

Chacun appréciera les circonvolutions pour qualifier les « charges immobilisées »  dans le compte de résultat en 2011 et 2012 (mais pas en trésorerie) : "projets de convergence des outils liés à la fusion"…charges qui ressortent à présent sous forme d'amortissements !

Eh oui, certains cadavres finissent toujours par ressortir du placard! 

Ce glissement des charges de dotations aux amortissements que France Télé espère voir validé par les administrateurs, correspond aux 101,2 millions d’euros dont « Le Canard enchainé » révélait l’existence, le 16 octobre dernier dans son article "100 bâtons pour ne pas gagner un rond" et dont le juge Renaud Van Ruymbeke est saisi dans le cadre de la plainte qu'il instruit pour "délit de favoritisme, prise illégale d'intérêts et non respect de l'ordonnance sur l'obligation d'appels d'offres dans le cadre de la passation des marchés publics".