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jeudi 27 février 2014

Le blog CGC Média rappelle comme l’AFP d’ailleurs que le juge Van Ruymbeke instruit la plainte pour favoritisme portant notamment sur les contrats avec Bygmalion.

Le blog CGC Média qui a découvert comme tout un chacun, ce jeudi 27 février, l’article publié par "Le Point" et repris par la Presse unanime sur le montant des factures payées à Bygmalion la société des deux proches de Jean-François Copé, n’a pu s’empêcher de faire un rapprochement avec l’instruction judiciaire que mène actuellement le juge Renaud Van Ruymbeke concernant les nombreux contrats signés et les conditions d’obtention des marchés attribués par France Télévisons avec cette dernière.
Contrats signés sans mise en concurrence, dès 2008, par Camille Pascal ex Conseiller Audiovisuel de Nicolas Sarkozy mais également ex Secrétaire Général de France Télévisions puis signés toujours sans mise en concurrence, en 2010 par Martin Ajdari, l’argentier de France Télévisons, son actuel Secrétaire général et candidat visiblement écarté de la présidence de Radio France. Et dans les mêms conditions en 2011 pat Yves Rolland  lui aussi ex Secrétaire Général.

Le blog CGC Média  vous propose de découvrir la dépêche AFP signée Nadège PULJA  sur le sujet qui rappelle dans sa conclusion cette procédure:

PARIS, 27 fév 2014 (AFP) - A un mois des municipales, le président de  l'UMP Jean-François Copé est accusé par Le Point d'avoir favorisé une société  de communication de deux de ses proches avec l'argent de son parti, accusation  immédiatement balayée par l'intéressé, qui dénonce un "coup monté" et porte  plainte.

La magazine reproche au responsable UMP d'avoir puisé dans la cassette de  son parti pour surfacturer des prestations de Bygmalion, une agence de communication fondée par deux de ses proches, Bastien Millot, qui fut son directeur de cabinet à Meaux, ville dont il est le maire, et Guy Alvès, son ancien chef de cabinet à Bercy, quand il était ministre du Budget.
Les attaques du Point partent dans plusieurs directions: vers Bygmalion, créée en 2008, dans laquelle le journal voit une "machine de guerre au service de Copé pour le servir" et une "boîte noire à l'actionnariat aussi opaque que ses comptes", et vers Events and Cie, sa filiale événementielle.
"Events and Cie aurait empoché au moins 8 millions d'euros durant la campagne de 2012" de Nicolas Sarkozy, et "profité de la période faste de la présidentielle pour charger la mule sur certaines prestations facturées à l'UMP hors appel d'offres", affirme le journal.

Pendant que Bygmalion jouit d'une santé financière "florissante", l'UMP a dû faire appel à ses sympathisants pour éponger les 11 millions manquants après l'invalidation des comptes du candidat Nicolas Sarkozy, affirme également l'hebdomadaire.

Le Point évoque des "surcoûts" confirmés par des "professionnels" à qui il a présenté des "bordereaux d'Events" et par "un interlocuteur Rue de Solférino", où se situé le siège du Parti socialiste, sans donner de détails.
Le Point évoque également "le mystère sur l'origine des fonds" de Bygmalion, un "investisseur fantôme", Emmanuel Limido, qui "utilise une SARL luxembourgeoise", a racheté le club de foot de l'AJ Auxerre, gère un fonds d'investissement "largement abondés par les Qatariens"....
"C'est un papier de commande", a réagi Bastien Millot sur Europe 1, où il assure une chronique quotidienne, en dénonçant des "amalgames", des "rumeurs" et des "affabulations". "S'il y a lieu d'attaquer, j'attaquerai", a-t-il dit. 'absolument immonde, selon Copé'

Dans Le Point, il est également question de la vente à des Qatariens de deux biens immobiliers d'Etat à Paris, l'hôtel Kinski et le centre Kléber, du temps où M. Copé était à Bercy, avec l'implication de M. Limido pour la vente de ce dernier.

"C'est absolument immonde", "c'est un coup monté" et "un tissu de mensonges", a réagi M. Copé, qui a décidé de porter plainte pour diffamation.
Il met en cause le directeur de la publication du Point Franz-Olivier Giesbert "qui depuis des mois et des mois nous attaque, Nicolas Sarkozy comme moi-même, pour nous détruire".

Le directeur du Point, habitué des diatribes contre le président de l'UMP - il avait été particulièrement virulent à son encontre sur le plateau de France 2 en octobre 2013, en l'accusant de ne pas avoir d'autorité ou d'avoir triché pour prendre le parti - lui a rétorqué jeudi sur lepoint.fr que "le complotisme (était) une maladie".

Alors que la situation de l'UMP s'est apaisée depuis la grave crise autour de la présidence du parti fin 2012 entre copéistes et fillonistes, François Fillon ne souhaite apparemment pas envenimer le climat.
Pressé de question par les journalistes alors qu'il visitait le Salon de l'agriculture, l'ancien Premier ministre a préféré botté en touche, affirmant que pour lui cette affaire n'était "pas un sujet".
Seul le député Lionel Tardy (qui avait pris partie pour Fillon fin 2012) s'est risqué à un tweet peu amène: "Tout le monde savait pour àjfïcope: c'est la raison pour laquelle je n'ai pas participé au îSarkothon". Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de M. Copé, a immédiatement annoncé qu'il portait plainte contre lui pour "diffamation".

Ce n'est pas la première fois que le nom de la société Bygmalion apparaît dans la presse: elle est l'une de celles concernées par une enquête du juge Renaud van Ruymbeke sur des contrats passés par France Télévisions avec des cabinets de consultants, notamment en 2009-2010. Selon le syndicat des médias SNPCA-CGC, la société aurait facturé plus d'1 million d'euros de prestations à France Télévisions.

npk/rh/jag

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