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jeudi 26 juin 2014

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'excellent analyse de Daniel Schneidermann qui revient sur le 20h de Pujadas « bygmalionnisé »!

Dire que le blog CGC Média souscrit totalement à l'analyse de Daniel Schneidermann qui revient dans "Arrêts sur image" sur le 20h de Pujadas qui prétend parler de l'affaire Bygmalion, est une évidence.
 
Dans son article intitulé "Horreur : France 2 se découvre « bygmalionnisée » !" le journaliste débute son propos par l'adage "Mieux vaut tard que jamais".
 
Alors que l'ensemble des média ne parle depuis des semaines de cet invraisemblable scandale, "La Deux" où monte la grogne a finalement décidé de passer au "service minimum".

La chaîne s'est même fendu d'un invraisemblable tweet, affirmant sans rire" avoir largement évoquer l'affaire".... il faut oser:
20 Heures France 2: "On a déjà largement évoqué l'affaire #Bygmalion dans son volet "fausses factures à l'#UMP". Si l'entreprise de communication opérait au cœur du pouvoir politique, elle opérait aussi au cœur des pouvoirs économique et médiatique."
 
Pitoyable et mensonger.
 
Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'intégralité de l'article d'"Arrêts sur image".
 
"Ce 24 juin, David Pujadas a décidé d’investiguer. Et sur un gros morceau : l’affaire Bygmalion. Plus précisément (même s’il ne le mentionne pas dans le titre), l’implication dans le scandale de France Télévisions, son entreprise. Il était temps : cela ne fait guère que deux mois, que l’ex-PDG Carolis a été mis en examen.
 
Capture d’écran de Carolis et Bastien Millot (ex-Bygmalion) (France 2)
 
Illustration : un plan de trois quarts de seconde montre le visage de Carolis, mais aucun plan ne montre son successeur, Rémy Pflimlin, également sur la sellette.
 
« Sollicitée, l’actuelle direction de France Télévisions n’a pas souhaité prendre la parole sur les procédures judiciaires en cours. Elle souligne que les prestations de Bygmalion ont été évaluées, après le départ de Patrick de Carolis, et jugées nécessaires », explique pudiquement le commentaire du reportage de France 2.
 
Comme il faut bien, dans cette « enquête », donner la parole à quelqu’un, France 2 interroge Pierre-Olivier Lambert, présenté comme avocat « d’une partie civile » Une partie civile ? Mais pourquoi ne pas la nommer ? Pourquoi cette étrange pudeur, d’autant que les images le montrent sortant du siège de France Télévisions ?

L’ennemi intérieur

Heureusement, deux clics suffisent, pour identifier cette mystérieuse « partie civile » : il s’agit du syndicat CGC de France Télévisions, à l’origine de la plainte ayant abouti à la mise en examen de Carolis, et manifestement en pointe sur les révélations à propos de la « bygmalionnisation » du groupe public, encore aujourd’hui.
 

 Capture d’écran de Pierre-Olivier Lambert l'avocat du SNPCA-CGC à l'origine de la plainte....
 
Mais sans doute Pujadas souhaite-t-il éviter de donner trop de publicité à cet ennemi de la direction qui, chaque jour ou presque, sur son blog, fait état d’un nouveau contrat entre l’actuelle direction de France Télévisions et Bygmalion (au total, et en ne considérant que les contrats connus à ce jour, Pflimlin en aurait signé quasiment autant que Carolis, 975.000 euros contre 1.288 000 euros).
 
Et ce n’est pas tout. Le syndicat ne se prive pas non plus de rappeler d’autres faits, comme cette collusion passée, par exemple, entre l’actuel directeur de la communication du groupe, Frédéric Olivennes, et Bygmalion.

Pujadas ne peut plus ne pas voir

Résumons. France Télévisions est bygmalionnisée jusqu’au cou, au point que même Pujadas, du haut de son donjon, ne peut plus faire semblant de ne pas le voir. Chaque jour apporte sa découverte surréelle, comme par exemple cet aveu incident de Pflimlin au Monde, dans une interview d’autojustification : le groupe a payé à Carolis une mission de conseil... pour redresser les audiences de sa propre émission, « Des racines et des ailes » (l’info avait été publiée quelques mois plus tôt dans Charlie Hebdo).
 
Mais le mal s’étend aussi plus haut, comme le montre la très étrange nomination de Martin Ajdari, ex-directeur financier sous Pflimlin, témoin assisté dans l’instruction, comme directeur de cabinet de Aurélie Filippetti, ministre de tutelle du groupe.
 
A ce stade, une question s’impose. Les différents signataires de contrats avec Bygmalion ont-ils seulement fait preuve d’une incompétence remarquable et remarquablement reconduite d’une équipe de direction à l’autre ? Ou bien ont-ils alimenté, en connaissance de cause, une officine de financement politique ? Au moins, maintenant qu’il est prévenu, est-on certains que Pujadas ne va pas lâcher l’affaire."

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