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vendredi 19 décembre 2014

Pflimlin/Chapellon/Patino épinglés par la Cour des comptes pour leur folie des grandeurs qui conduit France Télé à la faillite.



Pflimlin/Chapellon/Patino épinglés par la Cour des comptes pour leur folie des grandeurs qui conduit France Télé à la faillite. 


La mystification a assez duré pour Pflimlin et ses lieutenants qui, quelques semaines avant leur départ, tentent d’enfumer une dernière fois la collectivité sur « le respect des engagements »….Aucun des engagements n’a été respecté sinon pourquoi aurait-il fallu signer, l’année dernière, un avenant au COM le constatant et ramenant tous les objectifs pourtant fixés jusqu’en 2015 à des seuils nettement en dessous !!!???



Au fait, pourquoi la collectivité devrait-elle attendre l’été 2010, le départ de toute cette équipe qui a plongé l’entreprise dans le rouge voire l’écarlate, alors qu’il suffirait à Pflimlin qu’il arrête de prendre tout le monde en tenaille et s’en aille maintenant pour éviter de savonner la planche à son successeur.



Contrairement à ce que Pflimlin martèle depuis quelques jours, relayé par une poignée de média, la situation de France Télévisions est catastrophique à tous les niveaux, à commencer par le premier d’entre eux : les finances.



Dans un article publié, ce 19 décembre par « BFM BUSINESS » intitulé « France Télévisions: enquête de la Cour des comptes sur la diversification », le journaliste révèle comme le blog CGC Média le fait depuis près de 4 ans, dernièrement dans son article intitulé "France Télévisions : la tartufferie numérique ou la technique du trou",  les pertes abyssales de la filiale gérée par le monsieur Pflimlin de la diversification Yann Chapellon tout dernièrement promu par son copain Patino « Directeur de FTVEN ». (*voici le communiqué interne)

 (*) Nomination à France Télévisions Editions Numériques (FTVEN) - 20/11/2014


« Sur proposition de Bruno Patino, directeur général délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques de France Télévisions, Rémy Pflimlin nomme Yann Chapellon directeur de France Télévisions Éditions Numériques en remplacement de Laurent Frisch qui rejoint Radio France en janvier 2015.

Cette nomination a pris effet le 17 novembre 2014.

Par ailleurs, Yann Chapellon poursuit ses fonctions de président-directeur général de Francetv distribution et de directeur de la diversification et du développement des recettes de France Télévisions. »

Dire qu'il y a quelques semaines, Chapellon payé avec l'argent du contribuable roulait pour Nice-MatIn ...

et dire qu’il y a encore quelques jours, Pflimlin se répandait encore dans la Presse pour expliquer le groupe allait «frôler, en 2015, le retour à l’équilibre ».


« Le groupe rate(rait) de quelques millions d’euros l’équilibre prévu dans son contrat d’objectifs et de moyens (COM), signé avec l’Etat avec une perte prévue pour 2015 ne représentant qu’un infime pourcentage de son budget (2,8 milliards d’euros) » pouvaient même lire incrédules nombre de spécialistes du secteur et surtout d’économistes qui savent que pas un mot de tout cela n’est vrai.


Il faut quand même ne pas manquer d’air pour écrire « France Télé rate de quelques millions d’euros l’équilibre prévu dans son contrat d’objectifs et de moyens (COM).signé avec l’État »comme le dit, le plus logiquement qui soit, Jamal Henni le journaliste de BFM Business auteur « France Télévisions a été incapable de tenir les objectifs qui lui ont été assignés : ni le budget élaboré chaque année pour l'exercice à venir, ni le plan stratégique adopté mi-2011 qui promettait un chiffre d'affaires toujours plus important, ni le contrat d'objectifs et de moyens (COM) passé avec l’État en 2011 pour la période 2011-2015 »…. sinon, redisons-le pourquoi a-t-il fallu signer un avenant au COM à peu près 2 ans après le COM ?



Voyez un peu la crédibilité lorsque Pflimlin déclare « En 2015, le groupe table sur une progression de ses recettes publicitaires l’an prochain »et quelques jours plus tard, lorsqu’il explique qu’il va remettre la pub en régions après 20h « Qu’il peut espérer jusqu’ à 10 M€ sur les régions de F3 de hausse de pub » …alors même que les prévisions les plus optimistes sont bien en dessous des 5M€ (virtuels, en tout été de cause) !

C’est se foutre du monde !!!!


D’ailleurs, après le CSA et le communiqué du déni que lui a envoyé dans les gencives Pflimlin qui faisait suite à divers autres démentis envoyés à certains titres de Presse qui avaient eu « l’outrecuidance » de ne pas dire du bien de la « gestion » de ce dernier, va-t-il adresser un nouvel écrit pourfendeur à « la Cour des comptes qui vient [semble-t-il, ndlr] de finaliser un rapport confidentiel sur la filiale France Télévisions Distribution, dont les résultats se sont effondrés depuis 2010 [c’est un fait, ndlr]» indiquant qu’elle se trompe et que "le rapport irait plutôt dans le bon sens" ?


BFM Business nous rappelle, le cas échéant que « Il y a un an, la Cour des comptes a lancé une enquête sur les activités de diversifications de France Télévisions. Ces activités sont essentiellement menées par la filiale France Télévisions Distribution (FTD), qui vend les DVD des émissions des chaînes publiques, les droits de diffusion de ces émissions à l'étranger, et accorde des licences pour des produits dérivés.


Les magistrats de la rue Cambon viennent de finaliser leur rapport. Mais la Cour des comptes comme France Télévisions refusent de communiquer ce rapport, ou même d'aborder son contenu. »



Ce n’est pas le premier exercice d’enfumage à grande échelle auquel se livre  celui que Sarkozy nommait à l’été 2010 à France Télévisions…mais là, c’est le pompon.



Et de raconter, tantôt en prenant les chiffres consolidés (c’est à-dire en agrégeant les résultats des filiales) qui n’ont aucun sens, que la perte serait faible cette année !!!!! Tout le monde de répéter 40M€ mais la perte serait réellement de 47 M€ cette année, donc flirtant avec les 50M€ ? !!!



Et de mélanger à loisir, les prévisions et le reste. Le budget 2014 du groupe mentionne - 40 M€ dans le doc fournis au CCE, or il semble que le budget voté au conseil du 20 décembre 2013 était de -37 M€. (en l’occurrence, juste un petit décalage pour un atterrissage avec une perte supplémentaire de 10M€!!!! )


Ceci bien sûr, en posant comme postulat de départ que la prévision soit juste, vu que l'année dernière la "prévision" du 20 décembre était fausse de 42M€ (une paille !)
…tout comme était fausse la prévision de vente de Gulli (autour de 23M€) alors que France Télé n’en a récolté au bout du bout que 2,5M€ !


Donc avec un budget à -10 M€ en 2015, le successeur de Pflimlin pourra tabler sur  une perte réelle de -20M€ à -60 M€ (groupe) donc environ le double pour FTV….Nous sommes à des années lumière du soi-disant retour à l’équilibre vu par madame Irma !



"L'équilibre" du budget 2015 reposerait donc finalement sur ces 10M€ net d'augmentation de recettes pub (alors toutes les  prévisions précédentes n'ont jamais été tenues). Foutaises. 

Pour mémoire, de 2013 à 2014, les recettes nettes ont baissé de 23 M€.



Quant à la diversification, le fief de Chapellon, le pote de Patino…revenons-y comme le fait "BFM BUSIBNESS" elle n’a cessé de régresser depuis l’arrivée de l’équipe Pflimlin.



Voici les chiffre d'affaires en chute de - 40% à FTD que publie le journaliste de BFM avec quelques lignes de commentaire.


Les résultats de FTD ont été exécrables ces dernières années. Après vingt ans de croissance ininterrompue, cette filiale a perdu 40% de son chiffre d'affaires entre 2009 et 2012. Et sa rentabilité est devenue quasi-nulle, et même négative en 2010 et 2011.


Ces résultats avaient fini par préoccuper la direction des chaînes publiques. En 2012, lors d'un conseil d'administration de FTD, le directeur financier de France Télévisions Martin Ajdari s'était inquiété de ces pertes, soulignant que l'objet d'une filiale de diversification était quand même de contribuer positivement au résultat du groupe...


A l'extérieur, des parlementaires s'inquiètent aussi. Ainsi, il y a un an, la députée socialiste Martine Martinel rappelle <http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cedu/13-14/c1314013.asp> au PDG Rémy Pflimlin ses propos de 2010 selon lesquels une filiale commerciale "n'a de légitimité que si elle génère des profits." Mais elle n'obtiendra jamais de réponse...


Objectifs non tenus


Pour aggraver son cas, FTD a aussi été incapable de tenir les objectifs qui lui ont été assignés. Ni le budget élaboré chaque année pour l'exercice à venir. Ni le plan stratégique adopté mi-2011, qui promettait un chiffre d'affaires plus important d'un bon tiers. Ni le contrat d'objectifs et de moyens (COM) passé avec l'Etat en 2011.


Ce dernier texte fixait comme objectif que "le poids des recettes de diversification dans les recettes globales de France Télévisions se rapproche du niveau qu'elles représentent pour nos homologues allemands".


Le nouveau PDG de FTD, Yann Chapellon,  précisait ensuite dans une interview<http://www.lefigaro.fr/medias/2012/06/29/20004-20120629ARTFIG00571-yann-chapellon-invite-du-buzz-media-orange-le-figaro.php>: "l'objectif à 2015 est que les diversifications représentent plus de 5% du budget de France Télévisions, soit un peu plus de 130 millions d'euros, ce qui nous mettra en ligne avec nos camarades de la ZDF, la télévision publique allemande". Las! Cet objectif, aujourd'hui totalement hors de portée, est désormais abandonné, et a même été retiré de la nouvelle version du COM adopté en 2013...


Interrogé, FTD répond que le budget devrait enfin être tenu en 2014, voire même légèrement dépassé pour le chiffre d'affaires.


Proche de Bruno Patino


Comment expliquer ces mauvais résultats? Interrogé, FTD met cela sur le dos de facteurs externes: "les marchés du DVD et des licences se sont effondrés".


Mais on peut se demander si cela n'est pas aussi dû à des facteurs internes. D'abord, France Télévisions a placé en 2010 à la tête de cette activité un nouveau patron, Yann Chapellon, qui n'avait aucune expérience du domaine. Mais il avait pour lui d'être un proche du directeur général délégué des chaînes publiques, Bruno Patino, avec qui il a travaillé au Monde entre 2000 et 2008.


Puis, Yann Chapellon après son arrivée, a remercié tous les membres du comité stratégique de FTD, sauf un (un autre reviendra un an plus tard). L'un d'eux contestera même -avec succès- son licenciement aux prud'hommes. "Ces départs se sont étalés entre fin 2010 et 2013, et sont des cas individuels dus à des raisons différentes", répond FTD.


Enfin, Yann Chapellon décidera aussi de mettre fin à plusieurs partenariats historiques de FTD, comme ceux avec la Maïf ou avec Fleurus Presse, générant des litiges avec ces partenaires (cf. ci-dessous).


Toutefois, France Télévisions ne semble pas faire aucun grief à Yann Chapellon de ces résultats: il vient d'être promu

http://www.francetelevisions.fr/actualite_spip/spip.php?article3063> à la tête des activités numériques, poste qu'il cumulera avec celui de patron de la diversification...


Litige avec Fleurus Presse


Fleurus co-éditait depuis 2005 les magazines les Zouzous et le Monde des ados adaptés
des émissions du même nom. Après son arrivée, Yann Chapellon a mis fin à ce contrat pour le confier à Bayard à la grande fureur de Fleurus, qui a porté plainte contre FTD devant le tribunal de commerce de Paris. Fleurus réclamait 368.074 euros de réparation de préjudice, arguant d'une "rupture brutale" du contrat. Finalement, l'affaire sera réglée à l'amiable en 2013.

Mais il n'en sera pas de même avec Le Bon petit diable<http://www.lebonpetitdiable.com/>, l'éditeur qui rédigeait le magazine les Zouzous, et qui avait aussi perdu son contrat. Le Bon petit diable a lui aussi porté plainte devant le tribunal de commerce de Paris, qui finalement a condamné FTD et Fleurus à lui payer 54.800 euros en octobre 2012.


Interrogé, Fleurus s'est refusé à tout commentaire. De son côté, FTD explique que "c'est Fleurus qui voulait passer d'un contrat de co-édition à un contrat de licence, ce dont nous ne voulions pas. Nous avons donc mis fin au contrat en respectant les préavis prévus."

Les chiffres clés


Chiffre d'affaires (en millions d'euros)


2009 : réalisé : 62,3

2010 : budget : 56 / réalisé : 47,4

2011 : budget : 52,8 / réalisé : 45,3

2012 : plan stratégique 2011 : 59 / budget : 53,2 / réalisé : 36,2

2013 : plan stratégique 2011 : 62 / budget : 45,5 / réalisé : 40

2014 : plan stratégique 2011 : 65 / budget : 42,4

2015 : plan stratégique 2011 : 69 / plan d'affaires Greenwich : 44,8


Résultat d'exploitation (en millions d'euros)

2009 : réalisé : +3,6

2010 : budget : +1,9 / réalisé : -0,35

2011 : budget : +0,6 / réalisé : -1,3

2012 : budget : +0,7 / réalisé : +0,5

2013 : plan stratégique 2011 : +2,5 / budget : +0,4 / réalisé : +0,1

2014 : plan stratégique 2011 : +3,5 / budget : +0,2

2015 : plan stratégique 2011 : +4,5 / COM 2011 : +3,7 / avenant au COM de 2013 : +1


Résultat net (en millions d'euros)

2009 : réalisé : +2,1

2010 : réalisé : -0,1

2011 : budget : +0,3 / réalisé : -1,1

2012 : budget : +0,4 / réalisé : +0,3

2013 : budget : +0,2 / réalisé : +0,01

2014 : budget : +0,1 / réalisé : +1


Sources: Comptes de FTD, COM, BFM Business

Écrit par Jamal Henni

Comme dit l"adage "Ça suffit...Chaque jour qui passe est un jour de trop".

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