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vendredi 7 février 2014

Les propos tenus par Olivier Debargue directeur des achats de France Télé, « décideur achats » de l’année 2012, ont de quoi interpeller.

L’année dernière, le jury composé de professionnels, de représentants de la Rédaction du magazine « Décision Achats »  de ses partenaires, avait élu Olivier  Debargue directeur des achats hors programmes à France Télé depuis 2003: « décideur achats » de l’année 2012. 

Les propos tenus lors d’une des interviews qu’a donnée Olivier Debargue, vont en intéresser plus d’un.

Extrait : « Les achats chez France télévisions c’est 550M€ d'achats/an. 

Pour les gérer, nous sommes une petite équipe de 5 personnes (ø) qui se concentre sur l'essentiel. Nous avons mis en place « une stratégie commando » pour s’occuper du « Sourcing » (¤) qui laisse aux opérationnels, le processus d'engagements, de commandes et de gestion au quotidien des fournisseurs. 

Nous sommes plus sur la partie:

Marketing achats, 

Pilotage des consultations et des mises en concurrence, 

Négociation des contrats 

mais aussi sur le pilotage de l'outil achat dématérialisé avec un « e-proc » (*) qui permet de mettre à disposition des solutions pour les utilisateurs.

La stratégie de France Télévisions, basée sur plusieurs facteurs avec une montée en puissance et une professionnalisation de l'achat public - ce qui était improbable il y a quelques années devient secteur d'achat qui s’est beaucoup professionnalisé avec une dynamique très privée en concurrence dans un contexte difficile où il convient de respecter les contraintes de l'achat public: 

Respecter les impératifs opérationnels

Respecter les impératifs économiques très forts

Respecter les contraintes de l'achat public... 

Olivier Debargue d’inscrire son action dans le principe de ce qu’il appelle « les 3S : Simplicity, Speed, Self-Confidence » …comprenez « Confiance en soi, vitesse et simplicité ».



(ø) Une petite équipe de 5 personnes 

A qui fait référence Olivier Debargue, positionné à côté de la directrice juridique Sylvie Courbarien-Legal, tous deux rattachés à Kim Pham dépendant lui-même directement de Martin Ajdari dans l’organigramme de France Télé visant la direction générale déléguée à la gestion aux finances et aux moyens ?

Deux choses ressortent de cette interview : 

La négociation des contrats dans le respect des contraintes juridiques de l'achat public. 

Justement ces contraintes publiques qu’elles sont-elles ?

Celles de l'ordonnance du 6 juin 2005.

France Télévisions qui était avant sous un processus d’achats de type privé, a dû sur décisions des 2 Tutelles (Finances et Culture) se soumettre à cette ordonnance.

Les règles applicables qui sont celles de l'ordonnance du décret ont été progressivement mises en place entre 2006 et 2007 à France Télévisions pour être définitivement adoptées fin 2007,  au moment d’ailleurs où Ajdari dégé de Radio France, en charge du secteur financier, devaient à peu près les mettre également en place !

Ces principes intangibles que décrit Olivier Debargue reposent sur un  mode de fonctionnement extrêmement formalisé relatif à la commande publique:

La publicité (au Journal Officiel de l'Union Européenne)

L'égalité de traitement des candidats

La transparence

L'efficacité économique.

Au-dessus d'un seuil qui serait, aujourd'hui, fixé à 207.000 €, il faut passer un appel d’offre formalisé pour les services prioritaires et les achats d’équipements.

Tous les autres achats s’engagent dans le cadre d’une procédure dite adaptée MAPA avec une mise en concurrence plus souple, à savoir pas d'obligation de publicité au Journal Officiel de l'Union Européenne. 

Pour les contrats inférieurs à 207.000 € les règles applicables sont celles des procédures adaptées :

Obligation de publicité sur le site de France télévisions au-delà de 100.000€.

Mise en concurrence des fournisseurs, soit déjà identifiés soit candidat au vu de la publicité sur le site France télévisions

Puis, choix définitif du fournisseur au vu des critères pertinents pour le marché considéré.

En deçà de 100.000 €, les règles applicables sont les mêmes sauf l’obligation de publicité sur le site France Télévisions.

Ceci étant dit et clairement dit, Olivier Debargue, l’homme toujours en poste à France Télévisons qui déclare ni ne signer, ni n’engager les contrats, va devoir expliquer quel a été son rôle concernant plusieurs contrats :

Oracle (regroupant les 2 progiciels de gestion intégrés communs à FTV Ariane 1 et Ariane 2)

SFR (le contrat de téléphonie mobile du groupe)

Microsoft

HP, etc...

(*) e-Procurement

Le terme « e-Procurement » (pour Electronic Procurement, parfois noté eprocurement, traduisez « fourniture électronique ») désigne l'utilisation des nouvelles technologies pour automatiser et optimiser la fonction achat de l'entreprise. 

(¤) Sourcing

Le mot sourcing est employé dans le monde des affaires pour qualifier l'acte qui vise à réduire le coût général des achats. Cette expression anglo-saxonne (recherche d’une source) est utilisée pour désigner l’action de recherche, localisation et évaluation d’un fournisseur ad hoc afin de répondre à un besoin identifié (en matière de biens ou de services) formulé par une entreprise ou par un service ou un département de cette entreprise.
  • Identifier et développer de nouveaux fournisseurs à l'international
  • Élargir le panel des fournisseurs aptes pour un marché
  • « Vendre le besoin » « Marketing de l’achat »
  • Augmentation de la concurrence dans le panel des fournisseurs existants
  • Comparaison continue du prix et de la qualité sur le marché mondial
  • Destruction ou prévention des monopoles
  • Découverte d’innovations apportées par de nouveaux fournisseurs
  • Le sourcing peut consister à laisser une entreprise autre que la sienne gérer la partie achat dans un pays autre que le sien, ainsi que toutes les activités qui en découlent (négociation des prix, suivi et contrôle de la marchandise, logistique de transport et de dédouanement, gestion du service après-vente).

Voir également les 3 questions posées à l’intéressé : C’était le 26 octobre 2010 au site web « Ecoprod » qui lui posait trois questions .

C'est fait les alliés cgt/fo ont entériné le Plan de licenciements collectifs à France Télé en signant l'accord de méthode.

 
"C'est le plan social d'une entreprise menacée d'un redressement judiciaire" s'insurgeait courageusement et avec pertinence, Dominique Pradalié, déléguée syndicale centrale du SNJ à France Télévisions, citée par Le Figaro

Dominique Pradalié d'ajouter "Les volontaires sont en réalité montrés du doigt. Il ne manque plus que les noms !"

Cela est tellement vrai ! 

Alors quand à France Télévisions, la représentante pour fo au CCE ordinaire du 4 février 2014, récemment recondamnée plus lourdement par la Cour d'Appel pour harcèlement moral et nullité du licenciement d'une ex secrétaire qu'elle avait illégalement virée  lance en pleine séance du CCE De nombreux salariés attendent ce plan...il y a a beaucoup qui veulent partir....il y a efefctivement de quoi s'insurger mais pas contre la direction uniquement.

Depuis cette indécente déclaration relayée un peu partout dans l'entreprise, la colère gronde...elle s'est d'ailleurs immédiatement manifestée lors de la réunion de l'instance par la voix d'élus CFDT et  CGC qui ont rétorqué du tac au tac "Ce qui est inquiétant, c’est le sort de ceux qui ne sont pas volontaires mais dont le poste était supprimé et plus largement celui de ceux qui restent".
 
Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’intégralité du texte où figure juste en dessous de la signature de Papet, celles de la cgt et fo.




 











jeudi 6 février 2014

"La théorie du genre" en débat à France Télévisions Sud Ouest.

"Le Canard enchaîné" de ce mercredi 5 février 2014, venait en écho à l’article de "Libération" signé Gilbert Laval de la veille intitulé "France 3 : «conflit d’autorité» au pôle Sud-Ouest ?"

La petite ville tarn-et-garonnaise de Caussade a fait quatre apparitions en deux ans au 19/20 de France 3 Midi-Pyrénées. De taille équivalente, sa voisine Moissac s’y est affichée 32 fois. Pourquoi ? La même réponse sort des bureaux les plus divers de la rédaction toulousaine de la station régionale : parce que le directeur du pôle Sud-Ouest de France 3, Gérard Vallès, y est conseiller municipal. 

Lequel Gérard Vallès balaie l’argument : «N’y ayant aucune responsabilité éditoriale, je me fais une règle de ne jamais intervenir auprès des rédactions du pôle.» 

Peut-être. Mais il y a au moins «conflit d’autorité», soulève le syndicat SNJ dans un tract intitulé «Campagne des élections municipales : à France Télévisions, ça commence mal !» (ci-dessous) 


En effet, si un directeur de pôle se garde de donner des consignes, les hiérarchies intermédiaires peuvent être tentées de lui complaire. En tout cas, le «soupçon», reprend le SNJ, pèsera toujours sur le travail de ses équipes. Un journaliste syndiqué en poste à Toulouse raconte ainsi comment, cet été, sa rédaction en chef préparant cette période électorale lui a passé commande d’une série de quatre reportages sur Moissac. Qu’il s’est empressé de ne pas réaliser.


Le T russe de nouveau en vogue à France Télé à la veille des J.O.


Il y a quelques semaines de cela, la direction de l'Info de FTV –Thierry Thuillier – après un débat au sein de la Rédac « T ou pas T ? » passait la consigne: SOCHI  c’est comme là-bas, sans T (voir le site officiel « sochi.ru »)

Alors même que certaines épreuves débutent aujourd’hui et que la cérémonie d’ouverture est prévue demain vendredi, une note interne est tombée ce matin : « Contrairement à la consigne initiale, la direction de l'Info de FTV a décidé d'orthographier désormais "Sotchi" (avec un "t" en français) dans nos différents RV d'info (JT, mags…) et non plus "Sochi" comme cela avait été prévu !

Imaginez un peu, les bandes annonces, les bandeaux, tout ce qui est infographie et autres habillages à l’antenne qu’il va probablement falloir refaire…qui plus est dans l'urgence ! Il est rassurant de voir tant de rigueur à la veille de ces 15 jours de jeux à venir

En ces temps d’économies prônées par Pflimlin et consort, cela fait plaisir à voir.

Et comme on dit au Pays de Poutine, un verre de vodka à la main: "Za zdarovié" qui veut dire Sans T  en russe…hic!  Santé pour être plus juste. Que voulez-vous, ce sont là les premiers effets après quelques verres de Stolichnaya !

mercredi 5 février 2014

Les recettes pub de France Télévisions pour janvier 2014 piquent du nez aussi vite que Saada dans ses réunions alibi !

Voilà environ deux ans, Pflimlin virait Santini le patron de la Régie publicitaire de France Télévisions, débarqué sur un chiffre d’affaires d’environ 425 millions d’euros et remplacé le  par Daniel Saada actuel pédégé dont les résultats n’ont cessé de chuter depuis.

Pflimlin pour le nommer, procédait alors à une modification des statuts en Conseil d’Administration  afin de permettre  à l’intéressé – 66 ans passés – de pouvoir prendre le poste après la pseudo intérim de Papet directeur général délégué aux ressources humaines de France Télévisions !

L’objectif : booster les recettes pubs de la régie pub. 

Qu’en est-il 2 ans plus tard ? 100 millions de pertes minimum  depuis l’arrivée du sauveur : « le nouvel élan » !!!!!  

Dans la foulée après l’éviction de Santini, Scherer et plus récemment du directeur commercial de la Régie pub Olivier Douffiagues,  Saada dans un message aux salariés le 13/12/13, indiquait « prendre sa place et assurer directement la prise en charge de la responsabilité commerciale, en animant hebdomadairement une réunion commerciale ».
 

Saada devait probablement penser qu'avec une petite réunion par semaine, le chiffre d’affaires se ferait tout seul (Allez hop, à Créteil, Mme Musquin!)

Eh bien, non !!!! Chacun sait maintenant que ces soi-disant réunions ne servent à rien et sûrement pas à motiver les troupes ou à insuffler une quelconque stratégie mais plutôt à former le « nouveau directeur commercial » qui visiblement n’intègre pas tout des rudiments du commerce !
Pour comprendre, faut-il encore rester éveillé lors de ces fameuses réunions .…Eh oui !

Pourtant, il lutte l'étonnant Saada mais visiblement, il a de plus en plus tendance à piquer du nez devant les commerciaux dans ces réunions qu’il organise.
Sans aucune forme de jeunisme déplacé, la question peut donc se poser : Qu’avait-il besoin Pflimlin d’aller modifier les statuts de la Régie pour empêcher les siestes intempestives ?
Saada  - 68 printemps à présent – depuis le départ de Santini n’a fait qu’enchaîner pertes sur pertes

Les premiers résultats du tout « nouveau directeur commercial de la Régie » pour janvier 2014 sont catastrophiques, est-il besoin de le préciser !
Il manque près de 3 millions d'euros pour ce premier mois de l'année…une paille !!

Ce n'est pas "L’Émission pour tous" de Laurent Ruquier, mise à l'antenne depuis le 20 janvier par décision de Thierry Thuillier, qui va permettre de remonter la pente descendante.
 
Hier France 2 a même été battue en  audience par la chaîne cryptée Canal + avec son "Grand journal" sur la case stratégique de de l'access avant le JT  (7,2% de part d'audience seulement pour La Deux)


Rien visiblement n'arrive à enrayer  ce catastrophique déclin. 

Quelqu'un pourrait peut-être se dévouer pour dire à Saada que la télé représente plus de 95% des recettes et  que le seul  mot "transformation numérique" qu'il à la bouche, vacciné par le tandem Patino-Pflimlin n'est absolument pas de nature à changer quoi que soit, bien au contraire.
C'est d'ailleurs devant le vide sidéral du remplissage des écrans, particulièrement ceux de France 2 l'après-midi, que ThierryThuillier (l'homme de l'access) adressait un mail à l'imprévisible Saada qui, fraîchement auto-proclamé directeur commercial, s'offrait d’ailleurs 15 jours de vacances laissant ses troupes se débrouiller seules…Eh oui, que voulez-vous l’autopromotion (en l’occurrence la sienne) ça fatigue !!!!
A son retour, Saada ragaillardi, se décidait enfin à découvrir le monde du commerce en rencontrant quelques clients…mais au lieu d'écouter et de vendre, il ne faisait que ressasser en boucle un discours sur lui-même et ses années passées à Publicis [où il n'a pas laissé, semble-t-il, que des bons souvenirs]
Les potentiels annonceurs (les clients) en ressortaient sonnés et abasourdis, s’interrogeant devant tant d'amateurisme….Ne s’improvise pas directeur commercial qui veut !
Il n'est pas étonnant, dès lors, que les résultats de janvier soient catastrophiques.
Par rapport à l'année dernière, la Régie enregistre en moyenne un recul (pour ne pas dire une vertigineuse dégringolade) de plus de 10% sur la publicité classique et de 24% sur le parrainage!!...
A ce rythme-là, ce seront plus de 30M€ qui manqueront encore à la fin de l'année.
Quand l’État actionnaire possiblement envoûté par ce discours creux et destructeur de « la sphère numérique », se décidera-t-il à arrêter les frais pour éviter de piocher plus lourdement encore dans les poches du contribuable ?
Une toute petite embellie reste possible, celle des J.O. de Sotchi qui devraient lui laisser un peu de répit, en février. Même si Saada n'a pas jugé bon d'en tenir compte dans les objectifs, cet événement majeur génèrera mécaniquement des recettes supplémentaires qui ne cacheront que pour quelques jours tant de désinvolture (le mot est faible) !
Malheureusement pour lui, les Jeux Olympiques ne durent que 15 jours et dès le 28 février, le cours normal des choses reprendra le dessus.
Combien de temps l'actionnaire restera-t-il sans réaction?
Combien de millions perdus faudra-t-il encore pour qu'enfin il bouge ?
Quand se décidera-t-il à siffler la fin de partie et permettre au CSA de donner enfin un visage à France Télés afin de procéder à des changements indispensables  notamment à la tête de la Régie qui après avoir traversé avec succès tant de tempêtes est proche de sombrer corps et biens?
Combien de départs faudra-t-il de la Régie pour qu'il y ait enfin une prise de conscience?
Ces départs, qui risquent encore de s’amplifier depuis que Priscille Ducomet, DAF de la Régie, s'est mis dans la tête de gratter encore quelques euros sur le dos des salariés en introduisant de nouveaux critères plus contraignant sur les primes d'objectifs des commerciaux et ce afin de limiter les possibilités de dépassement
L’improvisation perpétuelle de l'équipe dirigeante sur fond de démotivation organisée, n'explique-t-elle d’ailleurs pas, l’interview du fantasque Lacombe (27/01/14) sous couvert du moins surprenant Saada de vouloir refourguer les espaces publicitaires du groupe à « La Place Média »?
L'État actionnaire va-t-il assister sans rien dire à la mort lente et programmée de la Régie ou bien taper du poing sur la table ? jusqu’à quand va-t-il pouvoir prétendre n’avoir pas su ????

Le juge Van Ruymbeke lira sûrement avec intérêt le dossier-enquête de Charlie hebdo qui cite un témoin dans le dossier France Télé

C'est une édition collector que sort aujourd'hui Charlie Hebdo à plus d'un titre.

Tout d'abord parce que le journal satirique pleure son créateur, François Cavanna décédé ce mercredi 29 janvier 2014 à l’âge de 90 ans qui avait créé avec Georges Bernier, alias le Professeur Choron, le magazine.

Ensuite parce que dans ce numéro spécial figure un dossier-enquête de deux pages intitulé "France Télévisions: Argent public, copinages et marchés suspects".

Le blog CGC Média y apprend notamment que dans le cadre de l'enquête confiée à Renaud Van Ruymbeke, "l'hebdo a retrouvé un ancien cadre de France Télévisions qui témoigne pour Charlie à condition de rester anonyme: Il y avait une sorte de grosse flemme générale à faire respecter les grands principes de la commande publique, tout se passait de manière artisanale".

Voila donc qui devrait particulièrement intéresser le juge qui a déjà procédé à plusieurs auditions visiblement en contradiction les unes avec les autres!

Le blog CGC Média qui a adoré les illustrations de l'article et qui en propose à ses lecteurs, ici, un avant goût, ne peut que recommander à tous l'achat de ce numéro spécial et plus particulièrement la lecture de ces deux pages explosives.







mardi 4 février 2014

La cgt comme le blog CGC Média l'avait indiqué hier, va signer l'accord de méthode entérinant le Plan de licenciements à France Télé

Comme le blog CGC Média l'avait annoncé dès hier soir dans son article intitulé "La cgt devrait valider le plan de licenciements collectifs à France Télé en signant l’accord de méthode qui l'entérine", seuls les élus cgt au CCE ont voté à la 2ème réunion "le principe de le désignation d'un expert, Jacques Denoyelle du cabinet Secafi sous réserve de la signature de l'accord de méthode?".

Pour ceux qui n'auraient  pas pu prendre connaissance du scénario tellement prévisible qu'ont joué ce mardi 23 février la cgt et la direction en séance du CCE, le revoici accompagné une fois encore de l'article du Canard paru il y a 3 semaines.


Suite à deux élections dans les départements et territoires d’Outremer qui font chacune l’objet de contestations, la direction a convoqué un CCE extraordinaire avant la séance ordinaire ce 4/02/14 (c’était l’inverse dans une configuration défavorable à la direction: ordinaire avant extraordinaire)…le but faire que l’instance soit reprise par la cgt.
Dans la foulée, la cgt et fo  (très vraisemblablement) signent l’accord de méthode qui entérine le plan et qui ne fait que repousser de 2 mois ses effets (15/04/14).
La cgt nomme le cabinet Secafi à la 2ème réunion (relire ci-après, l'article du "Canard enchaîné", il y a 3 semaines) donc hors la loi, espérant faire que la direction déclare péremptoirement l’expertise du cabinet Sextant nommé, lui, en toute légalité dès la 1ère réunion du CE Siège inopérante. Ben voyons!


Quelques jours avant le 14 avril 2014, la cgt rendra un avis négatif comme elle le fait à chaque fois avec une communication de circonstance « c’est scandaleux, le syndicat s’oppose au Plan, etc, etc..» qui ne trompe plus personne !
L’avis étant rendu, si «négatif » fut-il, la direction indiquera en prendre acte et annoncera qu'après l'avis ainsi rendu, le PDV peut être mis en œuvre.

Sandrine Roustan virée finalement pour avoir eu raison !

L’ex directrice des programmes de France 4 et seule femme aux commandes d’une chaîne de France Télévisions, virée il y a peu, avait finalement raison.


Peu de temps après avoir été l’invitée, le 17/10/13 de l’émission de Jean-Marc Morandini sur Europe 1 où, ès qualité, elle a évoqué l'avenir de la chaîne du service public, Sandrine Roustan a été licenciée.

Que lui reprochait Patino ? D’avoir répondu à la question de l’animateur sur le devenir de la chaîne, sur sa future ligne éditoriale et sur ce qui était prévu « D'abord, les arbitrages ne sont pas encore rendus… Tout est en arbitrage en ce moment».
Elle rappelait, à ce titre, ce qu’avait déclaré Patino, le lieutenant de Pflimlin aux programmes de  France Télévisions,  lors de la conférence de presse en juillet dernier, à savoir "La future ligne éditoriale de France 4, lui permettra de devenir une chaîne Jeunesse en journée et une chaîne de nouvelles écritures le soir avec une tendance laboratoire dès janvier 2014".
Et d’ajouter alors "C'est lui qui va annoncer les nouvelles grilles dans les prochaines semaines. Il y a des réflexions qui sont en train d'être faite et qui ne sont pas totalement abouties".
Qu’est-ce qui a bien pu, alors, faire que peu de temps après, la seule et unique femme aux programmes se fasse dégager aussi brutalement ?

Est-ce parce qu’elle a indiqué "Je ne vous cache pas que j'ai des réserves parce que je pense qu'une chaîne pour qu'elle soit bien lisible, il faut qu'elle soit compréhensible par tous et qu'il y ait une ligne éditoriale unique. Le terme de nouvelles écritures je pense que ce n'est pas facile à comprendre pour le téléspectateur".
Où est donc le problème ? Sandrine Roustan – le constat est implacable - avait pourtant raison.  
Il y un an environ, juste après avoir été nommé numéro deux par Pflimlin,  Patino annonçait bien à tout le monde que France 4 serait une chaine jeunesse la journée et un chaine vouée aux nouvelles écritures en soirée…et ce dès janvier 2014.
Pourquoi ce choix et qu’en est-il aujourd’hui ?
La ministre de Tutelle avait, en effet, vivement encouragé la création d’une chaine dédiée à un jeune public et souhaité que le groupe renforce son offre en ce sens.
Pourquoi alors, sans la moindre étude, ni la moindre concertation avec les équipes et encore moins auprès du public de la chaîne, Patino prenait-il la décision d’ajouter « les nouvelles écritures » en prime ?
Pour promouvoir son fidèle bras droit et ami Boris Razon directeur des nouvelles écritures qu’il plaçait justement à la tête d’un « comité éditorial chargé de réfléchir » à la nouvelle offre de France 4 et tout particulièrement à l’offre « nouvelles écritures » ?
Réflexion qui n’a semble-t-il abouti à rien, sinon à l’éviction manu militari de Sandrine Roustan remplacée justement par le co-promoteur de ces « nouvelles écritures » Razon et Tiphaine de Raguenel (directrice de la jeunesse) !
L’objectif de ce « comité éditorial chargé de réfléchir » était évidemment de légitimer les choix de Patino qui se répandait dans l’ensemble des média sur le fait qu’il allait réinventer la télé… Une des rares idées « extraordinaire » sortie de ce comité : l’offre des programmes « nouvelles écriture » devait être incarnée par un « programme phare » en direct tous les soirs en prime time : « Le HUB » appelé également « le Champignon Magique »...
Cette nouvelle offre de programme aurait dû voir le jour en janvier 2014… Un an après où en est-on ?
Force est de constater que cette « nouvelle offre de programme » vantée par le tandem Patino/Razon, n’a toujours pas démarré.
Patino déclare, à présent, qu'elle pourrait démarrer progressivement à partir de fin mars… Pourquoi progressivement ? Patino marcherait-il sur des œufs ?!
Quelques vingt boites de production ont été reçues pour ce projet-phare « Le HUB ». Apparemment, 2 boîtes ont été retenues devant chacune tourner un pilote…Il semble que ces 2 pilotes ont été jugé tellement  mauvais, que la décision de repousser « Le HUB » a été prise.
« Le HUB » ne verrait pas le jour avant septembre…pourtant, la  semaine dernière encore, Patino disait encore le contraire à la Ministre.
Patino serait même allé jusqu'à appeler de ses vœux, une programmation visant à faire baisser jusqu'à septembre, les audiences actuelles de France 4 afin de limiter l’effet de chute plus que probable qu'enregistrera la chaîne avec  cette « pseudo » nouvelle grille !
Il suffit de regarder les audiences actuelles de France 4 qui est passée de 2% à 1,6% de Pda en quelques mois …et la chute continue. 
Cerise sur le gâteau et comme le blog CGC Média l'a déjà révélé, chiffres à l'appui, les annonceurs fuient la chaine.
En effet, le service des "Études" de FTV, sur la base du nouveau projet, n'a prévu qu'une part d’audience autour de 1,1% de Pda reléguant la chaîne au niveau des scores des nouvelles chaînes HD de la TNT…  
Autre fiasco: Les audiences "Jeunesse" s’écroulent irrémédiablement. L’offre jeunesse est certes, depuis le début de l’année plus importante sur certaines tranches horaires mais c’est lorsque la plupart des enfants sont à l’école.
Pourquoi ne pas diffuser une offre jeunesse au moment où il y a une vraie demande et proposer une autre offre compatible avec un public plus large quand les jeunes sont à l’école…les annonceurs auraient au moins une visibilité en journée qu’ils n’ont plus !
Résultat, France 4 ne lancera  pas grand-chose, fin mars.
Les seules marques qui seront à l'antenne en mars seront celles lancées en 2013 par Sandrine Roustan qui a été virée par Patino. 

Autrement dit virée d’avoir vu juste. Quel gâchis !!!
A suivre….
 

lundi 3 février 2014

La cgt devrait valider le plan de licenciements collectifs à France Télé en signant l’accord de méthode qui l'entérine

La mystification n’a que trop duré à France Télévisions... Le coup du message de la cgt à la direction "si vous ne retirez pas votre Plan, on suspend notre participation aux instances" [auxquelles elle ne s'est pas privée, du reste, de participer seule comme pour les négociations électorales par exemple], ça ne prend plus.

Dans les jours prochains, la cgt devrait signer avec la direction comme elle signe d'ailleurs la quasi totalité des accords qu'elle lui présente [encore dernièrement comme l'avait anticipé le blog CGC Média, « le contrat de génération » qu'elle est la seule à avoir parafé] l'accord de méthode entérinant le plan de licenciements collectif.

Rappel:

Le 15 octobre dernier, les élus du CCE étaient réunis par la direction de FTV, en séance ordinaire de l’instance afin d'être informé et consulté: 

- sur les raisons économiques conduisant une adaptation de l'organisation de France Télévisions et ses modalités d'application, au titre de l'article L.2323–30 du Code du travail (Livre II)

- sur le projet de départs volontaires (PDV) accompagnant l'évolution d'organisation envisagée à France télévisions qui de l'article L.1233–30 du Code du travail (Livre I).
Cette première réunion a fixé le point de départ du délai maximal de la procédure visée à l'article 1233–30 du Code du travail…à savoir  4 mois lorsque le nombre des licenciements est au moins égal à deux cent cinquante...C’est le cas à France Télévisions avec 361 suppressions de postes.

A cette séance du CCE la cgt s’est dite opposée au plan, elle a interpellé la direction en exigeant son retrait et comme à sa bonne habitude, a fait mine de le contrer…la direction a pris la posture de ne pas céder et au regard de son « intransigeance », la cgt a quitté la salle, entraînant la sortie de tous les élus sur l’air d'un  avertissement à son habituel cosignataire « si vous le maintenez, vous allez voir ce que vous allez voir ».
Le tour était joué…chacun a pu croire que la cgt avait réussi son obstruction au plan de licenciements et avait fait reculé la direction qui annonçait opportunément quelques jours plus tard avoir soi-disant « gelé le plan » !

Il n’en était  rien.
La direction n’a donc rien gelé du tout, bien au contraire…son avocat est même allé dire devant le TGI, il y a quelques jours seulement, exactement l'inverse ! Le processus est lancé et c'est le 14 février 2014 (dans 10 jours qu'ils s'achève normalement)

Pire la loi précise « qu’en l'absence d'avis du comité d'entreprise dans ces délais, l’instance est réputée avoir été consultée. »
 
Quant aux articles auxquels se référent Pflimlin et Papet, ils sont assez clairs… « 4 mois depuis le 15 octobre pour un nombre des licenciements supérieur à deux cent cinquante ».
C'est-à-dire qu’avant le 15 février 2014 (donc demain puisqu’il est juridiquement trop tard pour convoquer une autre réunion), « le comité d'entreprise devra rendre ses deux avis dans un délai qui ne peut être supérieur, à compter de la date de sa première réunion au cours de laquelle il est consulté sur les 1° et 2° du I, à savoir les 4 mois ».
Le texte ajoute « Une convention ou un accord collectif de travail peut prévoir des délais différents ».
D’où l’accord de méthode que va signer la cgt et le blog CGC Média est près à le parier ses alliés fo entérinant le Plan de licenciements.

Pour donner la change, la direction voudrait faire gober qu’elle “privilégierait la voie du dialogue social” ...Foutaise.
Elle écrit dans son projet d’accord “Sans préjuger des résultats de cette négociation, les parties ont souhaité par le présent accord de méthode:

- rallonger le délai prévu l'article L.1233-30 précité
- fixer un calendrier de la procédure d'information-consultation et de la négociation menée parallèlement avec les organisations syndicales.

Par conséquent, il est convenu un allongement du délai prévu à l'article L.1233-30 du Code du travail allant jusqu’au 14 avril 2014 [ la direction se donne 2 mois en plus, ÉNORME, NDLR!!!!!] ; la société souhaitant privilégier du dialogue social...

La direction accepte que par dérogation aux dispositions de l'article L.1233–34 alinéa premier du Code du travail, le CCE puisse désigner un expert-comptable dès la deuxième réunion d'Information/Consultation” [la loi précise "dès la première", ndlr]

C’est d’ailleurs bien ce qui s’est passé dès la 1ère réunion du CE Siège. La direction avait mis comme la loi l'y contraint, un point à l'ordre du jour sur son soi-disant PDV (Plan de Départs Volontaires)...lors de cette première réunion, les élus du CE Siège sur le sujet ont voté à l'unanimité une résolution mandatant le cabinet Sextant Expertise pour l'examen détaillé et précis de ce plan de licenciement collectifs.

La résolution indiquant clairement que "la direction devra transmettre au cabinet Sextant Expertise  les documents et informations que lui demandera ce dernier. Ce, dans les plus brefs délais" afin que le cabinet Sextant [qui avait déjà été mandaté dans le cadre du droit d'alerte voté" par le CCE] puisse mener à bien et en temps utile, les missions qui lui sont confiées. Les élus "mandatant leur Secrétaire pour négocier et signer toutes conventions d’assistance avec un Cabinet d’avocat."

Ce vote n'a effectivement été, ni du goût de Pflimlin, ni du goût de Papet le DRH/DGA de FTV, qui a déclaré "en prendre acte" en ajoutant " Concernant la nomination d'un expert dans le cadre du PDV, l'article 1233-36 de la loi de sécurisation de l'emploi prévoit  dans une configuration comme France Télévisions que la désignation d'une expert se fait au niveau du CCE. France Télé a prévu d'accorder au CCE cette possibilité lors de la deuxième réunion de l'instance - ce qui est passage plus favorable que la loi-  il apparait que si le CCE devait utiliser cette possibilité, cela rendrait caduque cette désignation d'un expert par le CE sur le même sujet"

Foutaises encore !  La ficelle est un peu grosse.

La loi ne prévoit nullement que le vote d'un CE de recourir dans les règles, à un cabinet d'expertises, soit caduque au cas où le CCE voterait autrement . 
Voici le scénario plus que probable.
Suite à deux élections dans les départements et territoires d’Outremer qui font chacune l’objet de contestations, la direction a convoqué un CCE extraordinaire avant la séance ordinaire ce 4/02/14 (c’était l’inverse dans une configuration défavorable à la direction: ordinaire avant extraordinaire)…le but faire que l’instance soit reprise par la cgt.
Dans la foulée, la cgt et fo  (très vraisemblablement) signent l’accord de méthode qui entérine le plan et qui ne fait que repousser de 2 mois ses effets (15/04/14).
La cgt nomme le cabinet Secafi à la 2ème réunion (relire ci-après, l'article du "Canard enchaîné", il y a 3 semaines) donc hors la loi, espérant faire que la direction déclare péremptoirement l’expertise du cabinet Sextant nommé, lui, en toute légalité dès la 1ère réunion du CE Siège inopérante. Ben voyons!


Quelques jours avant le 14 avril 2014, la cgt rendra un avis négatif comme elle le fait à chaque fois avec une communication de circonstance « c’est scandaleux, le syndicat s’oppose au Plan, etc, etc..» qui ne trompe plus personne !
L’avis étant rendu, si «négatif » fut-il, la direction indiquera en prendre acte et annoncera qu'après l'avis ainsi rendu, le PDV peut être mis en œuvre.

Certains scenarii  vous reviennent parfois, dans la réalité, comme un boomerang en pleine figure...surtout les plus alambiqués !!