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samedi 17 mai 2014

Le Parisien évoque "l'ambiance florentine" qui règne à France Télé et la vive polémique autour de la nomination dans son ministère de Tutelle, du financier du groupe, toujours témoin assisté dans l'instruction menée par le juge Renaud Van Ruymbeke.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir la version web de l'article du Parisien à sortir ce samedi 17 mai sur le départ du financier de France Télé et sa nomination comme directeur de cabinet de la ministre de la Culture et de la Communication.

Il semble, selon nos informations, que l'article ait déjà suscité de nombreuses réactions mais également fait soufflé un vent de panique dans les couloirs de l’entreprise unique. 

Voici l'article in extenso:

"France TV : la nomination de Martin Ajdari au cabinet de Filippetti fait polémique."

de Ronan Tésorière | Publié le 16.05.2014, 16h34 | Mise à jour : 20h23 

Martin Ajdari, ex N°2 de France Télévisions, est le nouveau directeur de cabinet de la ministre de la Culture et de la communication d'Aurélie Filippetti. Cette nomination fait polémique | MIGUEL MEDINA / AFP.

«Ambiance Florentine» voilà comment certains salariés décrivent le climat  à  France Télévisions ces derniers jours. La nomination de Martin Ajdari, jusqu'ici secrétaire général du groupe, au poste de directeur de cabinet de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti n'a pas apaisé une atmosphère déjà plombée. 




L'énarque de formation prendra ses fonctions le 26 mai, a annoncé le ministère, jeudi. Une décision qui fait polémique.

Martin Ajdari, 45 ans, était jusqu'ici secrétaire général de France Télévisions, en d'autres mots  le grand argentier du groupe. Homme-clé de ce groupe tentaculaire engagé dans un vaste plan d'économies, il était le bras droit de son , Rémy Pflimlin. Il remplace - ironiquement -  au ministère Laurence Engel, épouse de l'ex-conseiller politique de François Hollande Aquilino Morelle, qui a quitté son poste début mai, après les révélations de Mediapart sur une possible «prise illégale d'intérêts». 
 

Mais voilà, en novembre 2013, en compagnie d'autres dirigeants de France Télévisions,Martin Ajdari a été auditionné à plusieurs reprises par le juge Renaud van Ruymbeke dans le cadre de «l'affaire Bygmalion». Il est en sorti avec le statut de témoin assisté,  un statut qui peut évoluer, alors que d'autres dirigeants comme Patrick de Carolis, ou Camille Pascal sont mis en examen pour «favoritisme».

Selon nos informations, la convocation du dirigeant de France Télévisions par le juge se serait faîte «es qualité» et aurait ainsi permis aux avocats de France Télévision d'avoir accès au dossier. Seuls deux contrats avec la société Bygmalion auraient été signé par le désormais ex-secrétaire général de FTV.
[sans mise en concurrence donc en dehors des règles et alors même que Camille Pascal avait adressé un courrier à Bygmalion mis également en examen, pour les arrêter, ndlr * voir ci-après]


- La lettre de Camille Pascal


- Les contrats signés Ajdari, notamment ceux signés pour "le suivi courrier téléspectateurs" (6.000€ HT par mois sur 12 mois soit 72.0000€ HT annuels) ou/et encore "la veille internet " (7.500€ HT par mois sur 12 mois soit 90.0000€ HT annuels).... pas moins de 162.000€ sur 2010!!!!!
 
 
 

Jean-Jacques Cordival du syndicat CGC de France Télévisions, lui s'insurge contre cette nomination. « Personne ne conteste la présomption d'innocence dans cette affaire. Mais on peut s'interroger. Quel est le signal que l'on envoie aux Français sur la gestion d'une entreprise de service public lorsqu'on nomme un homme impliqué dans une telle affaire ?» s'interroge-t-il. «Cette affaire prend une tournure politique alors qu'elle était uniquement judiciaire jusque-là», conclut-il. Le syndicat est partie civile dans la plainte déposée contre les dirigeants de France Télévisions.

La décision a, en effet, surpris du côté de l'esplanade Henri de France, au siège de France Télévision . Les représentants du personnel ont appris la nouvelle du départ du numéro 2 de l'entreprise par la presse. «C'est une décision très surprenante. Cela fait fin de règne. Le numéro 2 de l'entreprise qui passe à l'actionnaire principal, cela donne surtout l'impression que l'on est dans une économie administrée. On est dirigé directement depuis le ministère et ça c'est frappant. Après pour ce qui est de l'affaire Bygmalion, laissons la justice faire son travail», explique Marc Chauvelot, secrétaire de la section SNRT-CGT de France Télévisions. «L'homme qui vient de signer le «contrat d'objectif et de moyens de l'entreprise jusqu'en 2015  s'en va rue de Valois, cela donne une impression de "juge et partie". C'est dérangeant. Où est l'intérêt général là-dedans ?», fait également valoir le représentant syndical.

Le candidat idéal pour le ministère

Côté rue de Valois, sollicitée, Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, actuellement au Festival de Cannes, n'a pas répondu à notre demande de commentaire. Au ministère, de sources proches du dossier, la nomination du dirigeant de France télévisions ne prête pas à discussion et on affirme «qu'il est le candidat idoine pour le poste». Toujours selon nos informations, cette nomination est surtout  le fruit d'une relation de confiance qui lient Aurélie Filipetti à son futur conseiller, depuis des années.

Le CV de Martin Ajdari  parlerait donc pour lui. Depuis sa sortie de l'ENA il y a 20 ans, Martin Ajdari, gestionnaire réputé pour sa rigueur, a fait toute sa carrière dans la sphère publique, avec des allers-retours entre cabinets ministériels et institutions culturelles. Il a démarré au ministère de l'Economie et des Finances dans les années 1990, puis en 1999, il est devenu directeur administratif et financier de RFI.

Revenant à Bercy, il intègre le cabinet de Laurent Fabius, ministre des Finances, et de Florence Parly, secrétaire d'Etat au Budget, de 2000 à 2002. Il rejoint ensuite la direction du Trésor, puis devient directeur général de Radio France de 2004 à 2009. Après le départ de Jean-Paul Cluzel de Radio France, en juin 2009, il devient directeur adjoint de l'Opéra de Paris où il avait eu à faire face à une grosse grève, puis, en septembre 2010, rejoint France Télévisions. Il a été en février candidat malheureux à la présidence de Radio France, pour laquelle le CSA a préféré Mathieu Gallet.

A France Télévisions, on s'apprête donc à rentrer dans une nouvelle zone de turbulences. On doute de la capacité de Fabrice Lacroix, l'adjoint d'Ajdari à prendre la succession de l'ex bras droit de Pflimlin. Ce départ acté n'est pas un bon signe pour les représentants des syndicats puisque ce n'est pas le seul. Le départ de Thierry Langlois, patron de France 3 sera effectif le 18 juillet prochain et on annonce aussi  celui de Claude Esclatine, directeur général adjoint et membre du comité exécutif vers... France Bleu.

Son départ ne fait pas les affaires de Rémy Pflimlin, dont le mandat s'achève mi-2015.
Le départ de son numéro 2 affaiblit encore plus Rémy Pflimlin à un an du renouvellement de la présidence du groupe public. «Depuis sa candidature à la présidence de Radio France, j'avais bien sûr évoqué et anticipé l'hypothèse de son départ avec lui et nous sommes donc prêts. Nous en reparlerons dans quelques jours», a toutefois expliqué le président de France Télévisions à l'AFP.

«Martin Ajdari a accompli un travail considérable pour construire une entreprise unique financièrement gouvernable», dans un «contexte d'une dureté inédite avec le plan d'économie prévu dans le Contrat d'Objectif et de Moyens et la crise publicitaire», a-t-il souligné. Au ministère de la Culture on n'aurait pas dit mieux."

jeudi 15 mai 2014

En pleine instruction judiciaire autour des contrats entre France télé et Bygmalion qu’a signés dès 2010 sans mise en concurrence, Martin Ajdari toujours témoin assisté dans l’instruction menée par Renaud Van Ruymbeke, la ministre de la Culture le nomme son directeur de cabinet !

En pleine instruction judiciaire autour des contrats entre France télé et  Bygmalion qu’a signés dès 2010 sans mise en concurrence, Martin Ajdari toujours témoin assisté dans l’instruction menée par Renaud Van Ruymbeke,  la ministre de la Culture  le nomme son directeur de cabinet !

A peine l’épouse d'Aquilino Morelle qui vient de démissionner de son poste de conseiller de François Hollande (après le révélations de Médiapart)  Laurence Engel, vient-elle de quitter ses fonctions de directrice de cabinet d’Aurélie Filipetti pour retrouver son corps d'origine  la Cour des comptes, que la ministre de la Culture et de la Communication la remplace par Martin Ajdari l’ex argentier de France Télé déjà entendu deux fois dans l’instruction judiciaire que mène le Juge Renaud Van Ruymbeke en tant que témoin assisté.

Il y a quelques heures seulement, l’Express.fr écrivait dans un article intitulé «  Télévisions: Martin Ajdari sur le départ »

« Le numéro 2 s'apprêterait à quitter le groupe dont il est le secrétaire général. Il prendrait la direction du cabinet de la ministre de la Culture et de la Communication. 


Selon des rumeurs persistantes, le numéro 2 de France Télévisions s'apprêterait à quitter le groupe. Martin Ajdari, alors secrétaire général, rejoindrait le ministère de la Culture et de la Communication pour prendre la direction du cabinet d'Aurélie Filippetti. Il remplacerait ainsi Laurence Engel , la femme d'Aquilino Morelle, qui a quitté son poste début mai. 

Martin Ajdari, 45 ans, a toujours oscillé entre l'audiovisuel et les institutions politiques. Il a fait ses armes au ministère de l'Economie et des Finances, pour ensuite intégrer le cabinet de Laurent Fabius et Florence Parly de 2000 à 2002. 

Candidat malheureux à la présidence de Radio France, il avait rejoint la maison ronde en 2004 en tant que directeur général délégué à la gestion et à la production. Auparavant, il avait travaillé pour RFI en tant que directeur administratif et financier. 

Martin Ajdari a été auditionné à plusieurs reprises par le juge Renaud van Ruymbeke dans le cadre de l'affaire Bygmalion, suite à la mise en examen de l'ancien patron de France Télévisions, Patrick de Carolis. Son départ n'est pas une bonne nouvelle pour son principal collaborateur, Rémy Pflimlin, dans ce climat de fin de règne. » 


France Télévisions vient de confirmer le départ de celui qui, il y a quelques semaines, n’avait donc pas été retenu par le CSA pour succéder à Jean-Luc Hees à la tête de Radio France.
Alors que la Presse, à commencer par « Libération » reparle aujourd’hui des nombreux contrats de Bygmalion, sous le coup d’une enquête préliminaire (ou information judicaire) ouverte par le Parquet de Paris début mars pour « faux », « abus de biens sociaux » et « abus de confiance » mais également mise en examen (en tant que société) justement dans la procédure instruite par le juge Van Ruymbeke tout comme Bastien Millot, Camille Pascal et P.de Carolis, Ajdari qui a lui aussi signé sans mise en concurrence dès 2010 comme Yves Rolland en 2011, les nouveaux contrats entre France Télé et ladite société, sousla présidence Pflimlin, deviendrait donc directeur de cabinet de son EX ministère de Tutelle.

 Et vive la France !



Si personne ne regrettera le partant (il aurait déjà dû tirer les conséquences de son échec à Radio Franced depuis longtemps), chacun se demande comment le dirigeant d’une entreprise publique pour l’heure toujours témoin assisté dans une instruction judiciaire peut devenir le plus proche collaborateur d’une ministre alors que le conseiller du Président de la République, ni témoin assisté, ni mis en examen dans quelque procédure que ce soit, démissionne après un problème de « cirage de pompes ».



Les réactions sont, sans jeu de mots, unanimes et médusées « Ils sont à côté de leurs pompes » !

Pflimlin : ma voiture et moi, sinon « Le jour J » - n’en déplaise au ministre - ce sera pour une autre fois !

Pflimlin : ma voiture et moi, sinon « Le jour J » - n’en déplaise au ministre - ce sera pour une autre fois ! 
 
 
Soutenu par le ministère de la Défense, coproduit par Kilaom Productions mais aussi TV5, Planète et France 3 pour France Télévisions, ce documentaire était projeté en présence des producteurs, du réalisateur, de parlementaires, d’historiens  entre autres personnalités autour du ministre des anciens combattants représentant le Gouvernement.
Cet évènement médiatique qui mettait notamment en avant le seul officier français à avoir été à la tête de 180 hommes des forces alliées et retraçait l’itinéraire des derniers survivants mais aussi de ceux qui sont aujourd’hui disparus, à l’aide d’archives inédites retrouvées en Angleterre, de séquences de reconstitution et d’entretiens avec les derniers témoins, devait être suivi d’un cocktail.
Il est 19h30 passé, la salle est pleine et tout le monde attend que débute la séance…le temps passe et les participants s’impatientent…« Qu’est-ce qu’on attend » ? Pflimlin...il n’est toujours pas là ! Mais où est donc le retardataire ?
Il est certes arrivé en retard dans sa voiture avec chauffeur mais il est là, pas loin. 
 
«C’est au fond de la cour à une centaine mètres » lui explique celui qui l’accueille à l’entrée mais qui visiblement ne sait pas à qui il a à faire. « Je suis le président de France Télévisions qui a coproduit ce documentaire » lance Pflimlin qui exige de rentrer la voiture dans la Cour.

Impossible lui répond son interlocuteur, c’est notamment une question de sécurité… J’ai des consignes.
Le « gêneur » ne sait pas à qui il parle !!!!  Aurait il mal compris la qualité de celui qui le toise à présent de haut en bas. Il parle au responsable de la télé publique nommé par Nicolas Sarkozy…non mais tout de même !  « Vous me laissez rentrer dans la cour avec la voiture sinon je repars » lui lance l'invité passablement agacé!
Rien à faire. C’est au fond de la cour à une centaine de mètres et la voiture ne rentre pas. Pflimlin qui n’a nulle intention de faire à pied, ces quelques mètres qui séparent l’entrée de la salle de projection, va  donc rebrousser chemin et choisir de ne pas assister à la projection.
Après l’invraisemblable retard qui a obligé tout le monde à poireauter inutilement, l’affaire a fait le tour de l’assemblée.
Au cocktail,  chacun du ministre au réalisateur, y est allé de sa petite phrase, commentant ce manque flagrant de politesse et cette susceptibilité outrancière... «mais pour qui se prend-t-il ?».
Parions tout de même qu'avec voiture ou sans,  « Le jour J » pour Pflimlin qui devrait prochainement annoncer - sans rire - qu'il est candidat pour se succéder à lui-même, c'est pour très bientôt.
 
 

mercredi 14 mai 2014

Pflimlin achève de tuer France Télévisions: "Graves problèmes de santé, des AVC et des tentatives de suicide sont déjà régulièrement recensés chez les salariés"....

Le blog CGC Média qui n'a cessé de dénoncer la désorganisation qui est partout à France Télévisions, tenait à vous faire découvrir l'excellent article intitulé "France Télévisions fait un gros malaise" que Laurent Léger publie dans Charlie Hebdo cette semaine.

L'hebdomadaire a eu entre les mains, le fameux rapport pourtant remis dès le 1er avril à la coordination des CHSCT de FTV majoritairement cgt mais qui n'a été révélé que le 6 mai dernier par l'Express.fr  qui rendait publique cette analyse sans appel de 156 pages décrivant la catastrophique situation qui est devenue l'invraisemblable quotidien que quelques 11.000 femmes et hommes subissent en permanence depuis l'été 2010.

L'entreprise est en train de CREVER....nombreux sont ceux qui ont écrit sur cette MORT programmée de la télé publique qui, si rien n'est fait, représentera l'un des plus grand gâchis de ces dernières années dont tous ceux qui savaient et pouvaient seront tenus pour responsables de n'avoir rien fait pour la sauver sous prétexte de ne "pas intervenir".

Il ne s'agit pas, ici, d'une intervention politique mais d'une intervention salvatrice au regard d'une entreprise en quasi situation de "mort clinique"....



Charlie Hebdo qui l'a bien compris écrit entre autres "Il y a « unanimité des agents de  France Télévisions sur la mauvaise ambiance  qui règne partout dans l’entreprise ». Avec un danger: « le manque de maîtrise globale du projet » de départs volontaires et « l’approximation des mesures d’accompagnement » risquent de conduire directement à «l’émergence de risques psycho-sociaux».
Des salariés souffrant de graves problèmes de santé, des AVC et des tentatives de suicide sont déjà régulièrement recensés, et cela risque d’empirer, à en croire le rapport. ...

Avant de conclure  "Y a-t-il un médecin à France Télévisions?"
Nul n'est besoin de rajouter aux quelques lignes du titre de Presse dont chacun trouvera l'intégralité en bas de post (*) qui démarre ainsi: "Non, ce n’est pas l’affaire judiciaire instruite par le juge Van Ruymbeke qui fiche le bourdon aux salariés de France Télévisions, avec ses premières mises en examen qui ont plutôt fait marrer dans les couloirs de la télé publique. Les causes profondes remontent à la réorganisation du groupe et à la complexité de sa mise en œuvre, après la loi de 2009 sur l’entreprise commune.
En plein plan de départs volontaires, accepté et signé fin avril par les syndicats, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du groupe a voulu faire le point sur l’état des troupes. Eh bien, le résultat n’est pas joli joli ! 

Charlie a décortiqué le rapport (lire ci-dessous) de 156 pages remis le 31 mars dernier par le cabinet Émergences, et dévoilé par L’Express sur son site. Avec son plan de départs, France Télévisions espère
se débarrasser de 361 salariés et économiser 30 millions d’euros par an.

Faut dire que, à lire ce rapport, la réorganisation du groupe a autant généré de la « confusion » que des « glissements de pouvoir » : apparition de nouvelles strates hiérarchiques, centralisation de la planification, perte d’autonomie de certaines directions, volonté de standardiser des fonctionnements se heurtant aux pratiques de terrain… Moins de chargés de production en interne, plus d’externalisation : de quoi créer des situations curieuses, car si l’externalisation n’engendre « pas systématiquement  une sous-activité des équipes techniques », ces dernières « peuvent être sollicitées par ces prestataires qui utilisent leurs ressources, les mettant ainsi en situation de prestation ». En résumé, les salariés permanents se muent ainsi en prestataires des prestataires extérieurs…
Le pire, c’est peut-être la sous-charge de travail, mal gérée, mal anticipée, qui semble s’être répandue, notamment dans les métiers les plus techniques de France Télévisions (opérateurs de prise de son et de vues, documentalistes, peintres, réalisateurs d’antenne), instillant ennui, angoisse, sentiment d’inutilité et, au final, précarisation chez les salariés concernés.

« Le fait qu’on n’a pas grand-chose à faire me fait dire qu’on ne sert pas à grand chose  », a ainsi répondu un salarié aux  enquêteurs du cabinet d’audit. S’est ainsi  développé le sentiment du « bouche-trou » invisible vécu par des salariés, souvent  dégoûtés par une mobilité interne particulièrement lourde à mettre en oeuvre et une absence de communication. 
Quant aux placards, leur nombre important a poussé les auditeurs à y revenir longuement dans leur rapport " ( * lire extrait et article ci-dessous).

mardi 13 mai 2014

Anne Baldassari en charge du musée Picasso débarquée pour "climat de travail extrêmement dégradé" dit le communiqué du ministère de la Culture…mais pas Pflimlin pour le même motif?

Anne Baldassari en charge du musée Picasso débarquée pour "climat de travail extrêmement dégradé" dit le communiqué du ministère de la Culture…mais pas Pflimlin pour le même motif?
La ministre a donc mis fin au mandat de Madame Baldassari à cause des conditions de travail qu’elle a de facto jugée suffisamment inacceptables pour prendre une telle décision, tout en précisant que sa ou son remplaçant sera désigné "sous quinzaine à l'issue d'une procédure de sélection ouverte".
Anne Baldassari dans un communiqué à l’AFP a eu beau "déplorer cette manœuvre de dernière heure qui (...) tente de s'opposer à la solution d'apaisement se dégageant de sa rencontre au même moment avec le cabinet de la ministre en vue de réussir la bonne réouverture du musée dans les meilleurs délais", sa déclaration n’a pas su apaiser le ministère.
"Le ministère de la Culture n'a cessé de répéter que le climat social et les méthodes de management de la présidente le préoccupaient énormément: les agents du musée le rejoignent tout à fait sur ce constat, qu'ils partagent amplement, et attendent qu'en soient tirées des conséquences immédiates", déclarent dans un texte commun repris dans «l’Express.fr » vingt-cinq agents signataires.

C’est le même  « Express.fr » qui a révélé, le 6 mai dans le « Immédias » de Renaud Revel, le rapport au vitriol de plus de 150 pages établi par le cabinet Emergences et remis au Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) de France Télévisions qui soulignait le climat de travail extrêmement à France Télévisions «Force est de constater qu'il y a unanimité des agents de France Télévisions sur la mauvaise ambiance qui règne partout dans l'entreprise» selon les experts. Tous ces éléments contribuant à une ambiance dégradée ont d'ores et déjà un impact sur la santé des collaborateurs: «les salariés sont de plus en plus soumis à l'urgence, l'immédiateté et l'horizon de travail se réduit à la journée»….
Si Picasso est le roi du surréalisme que dire de Pflimlin et de sa Tutelle face à un tel cas d’école ? Ce qui est valable pour l’un ne le serait pas pour tout un chacun !!!!!
Un "climat de travail extrêmement dégradé" ferait virer une femme en charge d’un musée et pas un homme en charge d’une télé publique qu’il conduit à la ruine ???!!!!

 C’est bien le mot « surréaliste ».

lundi 12 mai 2014

« Ras-le-bol de l’équipe de pyromanes » à France Télévisions qui n’a fait qu’attiser le feu depuis l’été 2010.

« Ras-le-bol de l’équipe de pyromanes » à France Télévisions qui n’a fait qu’attiser le feu depuis l’été 2010.
 
Le rapport au vitriol remis au Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) de France Télévisions révélé par l'Express.fr le 6 mai et qui a ému jusqu’au plus haut niveau bon nombre d’acteurs de secteur audiovisuel, devrait continuer de faire parler de lui mais surtout provoquer enfin l’onde de choc que chacun attend.  « Startégies.fr » écrivait encore vendredi dernier « France Télévisions est au bord de l'explosion sociale si l'on se fie aux conclusions du rapport remis au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du groupe rendu fin mars et dont l'existence a été révélée par l'Express, le 6 mai dernier, alors que le groupe audiovisuel a mis en place un plan de départs volontaires afin de faire des économies.

Le rapport du cabinet Emergences, que Stratégies s'est procuré, pointe des surcharges de travail dans certains métiers et des sous-charges dans d'autres, et surtout un mal être des collaborateurs. «Force est de constater qu'il y a unanimité des agents de France Télévisions sur la mauvaise ambiance qui règne partout dans l'entreprise» selon les experts. Tous ces éléments contribuant à une ambiance dégradée ont d'ores et déjà un impact sur la santé des collaborateurs: «les salariés sont de plus en plus soumis à l'urgence, l'immédiateté et l'horizon de travail se réduit à la journée»….


Revenons justement sur l'article publié dans le Figaro dans le trimestre par  Paule Gonzales qui a suivi l’arrivé de Pflimlin et son équipe intitulé: "Malaise social chez France Télévisions" : « Pour le moment, la direction a suspendu les mouvements de personnes et se concentre sur l'organisation de l'entreprise.
Une commission d'enquête s'est réunie mercredi. Plusieurs rapports de la direction et des organisations professionnelles mettent en avant les risques psycho-sociaux dans l'entreprise.

La pression monte à France Télévisions. Et la nouvelle direction n'est pas loin de déclarer l'état d'urgence. Plus que tout, l'état-major de Rémy Pflimlin a la hantise de voir la télévision publique atteinte d'un syndrome France Télécom….

La situation est suffisamment grave pour que le social soit devenu la priorité de la nouvelle direction. Elle a mis en place une commission qui s'est réunie mercredi dernier et dont la mission est autant d'enquêter sur ces différents cas que de trouver des solutions à un malaise social qui fait courir «des dangers graves et imminents» aux salariés les plus fragiles de l'entreprise. Un mois après son arrivée, Patrice Papet, le nouveau directeur des ressources humaines, a commandé un rapport au cabinet « Entreprise & Personnel » aux conclusions sans appel. Rapport que personne n’a jamais vu et qui est resté lettre morte mais ce qui est pire, extrêmement grave et interdit par les textes conventionnels donc la loi, rapport qui avait été commandé à « Entreprises & Personnel », l’entreprise où Papet dga/drh de France Télévisions est membre du Conseil d’Administration qu’il faisait donc travailler pour l’entreprise audiovisuelle sans y voir le moindre problème, le moindre conflit d’intérêt ou la moindre violation de la disposition d’exclusivité qui le lie à l’entreprise comme le révélait le blog CGC Média à l’époque.

Cet article faisait suite à celui du blog CGC Média fin novembre 2009 intitulé « France Télévisions: inquiétude et souffrance des salariés à la mode France Télécom » suite à la diffusion par le magazine Marianne d’un papier particulièrement cinglant qui commençait ainsi: « Vent de paranoïa à France Télé : «  Absence de communication de la direction », « interrogation sur la stratégie générale »Un an après le début de la réorganisation de France Télévisions en entreprise unique les salariés sont déboussolés.
C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par le cabinet Sexant Expertise à la demande du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail CHS-CT de France 3 que Marianne a pu consulter…. »

De 2009 à 2014, qu’a fait la direction ? RIEN c’est évident…ou plutôt si, elle s’est assise sur les différents rapports ne faisant qu’exacerber la situation explosive, en allumant des incendies tous azimuts et en stressant à les salariés à outrance pensant probablement que le vieil adage « diviser pour mieux régner » marcherait !!! Tu parles  d'une "stratégie" !
 
Le « ras-le-bol » général à France Télé, c’est celui des salariés qui ne supporte plus les bobards de cette équipe de pyromanes qui crie au feu alors qu’elle l’a elle-même allumé !!!!  
 
Traitement inhumain et asocial des salariés qui déguste chaque jour un peu plus et en ont effectivement MARRE…. Anecdote qui a son poids, en parlent de « traitement »  (salarial celui-là) depuis 5 mois (début 2014 donc) les collaborateurs salariés de France Télévisions, 6 ans après la mise en place de l’entreprise unique, perçoivent des fiches de paies auxquelles ils ne comprennent rien car quasiment toutes erronées. (ce qui a fait que les élus de CE Siège ont suspendu le traitement de l'ensemble des points à l'ordre du jour de l'instance à la dernière séance)
 
Pflimlin peut crier au feu et accuser les autres de sa propre pyromanie, les salariés ne veulent qu’une chose : que tous ces  bonimenteurs partent maintenant et mettent enfin l’entreprise dans de nouvelles mains, seul solution pour sauver la société de la ruine où ils l’ont conduite.