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jeudi 20 novembre 2014

On a perdu Daniel Saada...cherchez-le avec nous!

Dans la série "Cherchez Charlie" ....le cas échéant "Cherchez Dany",



le blog CGC Média vous propose d'essayer de retrouver Dany Saada sur la photo ci-après!

 
Nous avons essayé d'y retrouver celui que Pflimlin a placé à la Régie pub de France Télé après avoir viré Santini...nous n'y sommes pas parvenus! 

Pourtant dans le texte de présentation que diffuse le SNPTV (en fin de post), France TV Publicité est bien citée... 

Il est quand même écrit : "A l'occasion, le 19 novembre dernier de la soirée de présentation de la campagne "Mixité des  Métiers de la Fondation Égalité-Mixité", sous l'égide de FACE, signée par l’agence Citizen Republic (MPG Groupe), le SNPTV [Le Syndicat National de la Publicité TéléVisée qui regroupe l'ensemble de ses RÉGIES  membres, TF1 Publicité, M6 Publicité, France TV Publicité, Canal + Régie, TMC Régie, Next Régie, Lagardère Publicité et Viacom International Media Networks, diffusant gracieusement le film sur leurs antennes.]

"La campagne Mixité des Métiers: "Au travail, c'est le talent qui compte !" a été présentée en présence de :

Madame  Najat Vallaud-Belkacem, 
Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Madame Marisol Touraine, 
Ministre des Affaires sociales, de la Santé  et des Droits des femmes

Madame Pascale Boistard 
Secrétaire d’État chargée des Droits des femmes


et en présence des membres fondateurs de la Fondation Égalité-Mixité (Axa, GDF SUEZ, Michelin et Orange) et des Présidents des régies membres du SNPTV [dont fait normalement partie Dany Saada!] 

Alors que s'est-il passé? Où donc est Dany? 


Espérons seulement que Daniel Saada « l'homme à tout faire de la RÉGIE publicitaire de France Télévisions »  (315.000€/an dont 180.000€ de fixe ...révélations BFM Business sous la plume de Jamal Henni dans un article intitulé "Rémy Pflimlin, patron le mieux payé de l'audiovisuel public" ) qui a récemment choisi d’aller chez Mickey faire son « show » alors même que la régie continue d’enregistrer des pertes abyssales cumulées depuis son arrivée, ne s'est pas perdu dans le parc!
 



La directrice de l'école de journalisme de Sciences Po suspendue par le numéro 2 de France Télé.



La directrice de l'école de journalisme de Sciences Po suspendue par le numéro 2 de France Télé. 

Cette affaire dans toutes les têtes et surtout sur toutes les lèvres depuis quelques jours, ne cesse de faire parler d’elle.


Dans un mail interne à l’école, Patino écrit "Vous avez peut-être pris connaissance des articles de presse qui accusent Agnès Chauveau de plagiat dans le cadre de ses chroniques publiées sur le site Huffington Post. Le plagiat est une affaire sérieuse en matière de journalisme…
Et d’ajouter « L'école, qui enseigne la déontologie, ne peut prendre ce genre de chose à la légère. C'est pourquoi, après en avoir parlé avec Agnès, je vais demander une évaluation indépendante des faits reprochés à notre directrice exécutive (...). Dans l'intervalle, Agnès sera en congé de ses fonctions". 

Il semble que ce soit le site « Arrêt sur Images » qui faisant plusieurs chroniques d'Agnès Chauveau publiées dans le Huffington Post dans le « filtre » d'un logiciel anti-plagiat, aurait détecté, copies d'écran à l'appui, des passages tirés d'autres articles, sans en citer la source. « Certains paragraphes ou phrases proviennent ainsi d'articles de « RFI », de « Mediapart », du « Monde » ou d’« d'Arrêt sur Images », ce dernier précisant que "Sur près de la moitié de ses 20 chroniques au moins une phrase (et le plus souvent deux ou trois) a été reprise telle quelle d'une source antérieure…Ces chroniques sur le Huffington Post reprennent quelques jours plus tard les scripts des chroniques d'Agnès Chauveau sur France Culture, station où elle est productrice. »

Ce n'est pas le fond de cette affaire qui intéresse le blog CGC Média mais son contexte. 

L’omnipotent Patino nommé numéro 2 par Pflimlin lui même nommé numéro 1 par Sarkozy à l’été 2010, probablement très pris par son « numérique» et « ses programmes », n’a pas dû avoir le temps de relire les écrits de la directrice de l'école de journalisme qu’il dirige !!!! 

Qu’elle est dure la vie ! Il n’a plus un instant à lui Patino…il est partout et en tout lieu ! 

Enfin pas toujours comme le révélait « Marianne » le 6 juin dernier dans son dossier explosif , puisqu’il a dû  " faire bosser son coauteur"  [en page 3 du dossier  "France Télé, le grand détournement" (ci-après)]

Marianne indiquait Le renvoi d'ascenseur est une pratique bien ancrée à France Télévisions. Un exemple: le directeur des programmes et du numérique, Bruno Patino, a fait travailler comme consultant le coauteur de ses derniers livres, Jean-François Fogel. "Un professionnel reconnu" selon Patino. 
Pour le rémunérer France  Télévisions à réglé en 2011 à une société de portage salarial, Himalaya Conseil, une "mission de conseil pour le pilotage numérique, la vision stratégique et le suivi des chantiers numériques". 
Montant de la facture dénichée par Marianne 120.780 € pour cent-vingt deux jours de boulot, soit 990 € par jour. Un bon investissement " [concluait t le magazine]

Le salarié lambda de France Télé qui aurait 2 jobs en même temps, serait évidemment viré pour cela…Seulement voila dans l’alphabet grec, Patino n’est pas « lambda »,  il se voit surement plus comme « l’alpha et l’oméga »… grosso-modo « l’essentiel » en matière de numérique et de programmation télé, nonobstant l’accumulation d’approximations et d’échecs dans les deux secteurs !!!!!!!

mercredi 19 novembre 2014

Après l’anarchie revendiquée par Pflimlin sur France 4, voici en application en direct la théorie du chaos sur France Télé !



Après l’anarchie revendiquée par Pflimlin sur France 4, voici en application en direct la théorie du chaos sur France Télé !

A quelques jours de sa dernière audition par la commission des affaires culturelles et la commission des finances, le 26 novembre prochain semble-t-il (quasiment un an, jour pour jour, après celle du 20 novembre 2013) Pflimlin qui imagine une fois encore embobiner les parlementaires alors que son catastrophique mandat laisse l’entreprise en situation de quasi faillite, a choisi de mettre le feu en région.

Dans une communication intersyndicale intitulée «Pression sur les effectifs des locales du Languedoc-Roussillon à Noël : Non ! » qui débute ainsi « Plus rien n’arrête notre direction dans sa gestion nocive des locales. Les locales excentrées de Nîmes et Perpignan sont une fois de plus sur la sellette. », le ras-le-bol des personnels est à son comble.
L’ensemble des salariés dénonce, une nouvelle fois, les méthodes de la direction de France Télé et évoque même en coulisses un vote de  DÉFIANCE…la direction laissant entendre qu’elle se ficherait éperdument d’un mouvement de grève !!!!!!     
La direction qui ne sait plus depuis belle lurette ce que dialogue social signifie, n’en aurait cure. Elle a décidé de passer en force que ça plaise ou non ! « Vous ferez à 2 équipes ce que vous êtes censés faire à 3, c’est comme cela, on n’a pas le choix ! ».
Quelle est la situation ? « Après la diminution des effectifs de 7 à 6 journalistes en 2011 pour une même durée de JT. Après la diminution des éditions de 7 à 5 minutes avec diminution des effectifs pendant les vacances, voilà la nouveauté : la diminution des effectifs mais sans diminution de la durée du JT local pour les vacances de Noël! ». 

Les justifications de cette nouvelle « politique » imposée par la direction du « pôle » à la locale de Perpignan, fera l’objet d’une conférence de rédaction en présence du directeur régional de l'antenne de proximité qui devrait tenter « officiellement » d’exposer la position  de Pflimlin avant son départ. 

Cette mesure est la conséquence directe du soi-disant « manque de productivité » des locales de la chaîne France 3  qu’aurait mis en lumière » les  « résultats » donnés par leur super outil " ARGOS"».

Eh oui, en fin de mandature, les rapports sur ceci ou sur cela pour tenter de  montrer que Pflimlin aurait tenu le cap devraient se multiplier en fin de mandature…quel cap d’ailleurs puisque « l’éditorial » importe peu !

Il va sans dire  tout le personnel est contre cette proposition, justement parce que  ces conditions ne tiennent pas compte de « l’éditorial ».

Non, au projet de vouloir développer des lignes éditoriales dépourvues d’ambition et centrées sur d’indigestes rediffusions de reportage.
Non, à la volonté d’enfoncer un peu plus les locales excentrées alors qu’elles sont le pilier de la proximité. Proximité tant défendue à France 3.
Non, à la volonté de transformer et pérenniser les locales comme variable d’ajustement économique.
Non, à la diminution des effectifs qui met directement en danger les équipes des locales en leur infligeant des conditions de travail clairement dégradées.
Oui, notre mission de service public est d’assurer quotidiennement une information de proximité  de qualité. Cette qualité n’est pas compatible avec la réduction d’effectifs pour une même durée de JT local. Si notre rédaction en chef défend avec nous cette même conception de la qualité des éditions, alors elle pourra compter sur ses troupes. Sinon…

Ce « Oui » revêt ici toute son importance et s’oppose évidemment à l’intransigeance de la direction. C’est pourquoi, devant  ces « directives » imposée à marche forcée, le personnel a fait une proposition à la direction dont elle attend une réponse…Pourtant les retours « officieux »  montrent que  leur proposition ne sera pas acceptée et que celle de la direction sera confirmée demain matin par la rédactrice en chef Laure Cornejo présente à la conférence de rédaction.

Si Pflimlin pense qu'après lui ce sera le déluge, il se trompe dans les grandes largeurs...s'il pense que sur la terre brûlée plus rien ne repousse, il va s'apercevoir qu'après son départ France Télévisions va enfin pouvoir renaitre. 

 P.S: Il semble que le direction qui n'a pas dû manquer de lire le bloc CGC Média, ait décidé d'opter finalement pour la proposition faite par le personnel. (mis à jour le 20/11/14 0 12H30

mardi 18 novembre 2014

Ajdari placé sous statut de témoin assisté par Renaud Van Ruymbeke pourrait se retrouver en face de son ex adjoint de France Télé....

Le 31 octobre dernier, le blog CGC Média révélait qu'Ajadari allait être remplacé comme directeur de cabinet de Fleur Pellerin par Fabrice Bakhouche qui a conseillé l'ex Premier Ministre Jean-Marc Ayrault à Matignon sur les médias et l'économie numérique.

Le décret est enfin paru au journal officiel en date du 10 novembre dernier avec en article premier "Il est mis fin sur sa demande, aux fonctions de Martin Ajdari en qualité de directeur de cabinet [du ministère de la Culture et de la Communication]"
Le blog CGC Média dans un autre article indiquait que l'ex financier  à France Télé qui avait rejoint le cabinet d'Aurélie Filippetti alors même qu'il venait d'être placé par le Juge Renaud Van Ruymbeke sous statut de témoin assisté comme Pflimlin d'ailleurs dans le volet "Bygmalion" de la plainte déposée par le SNPCA-CGC, allait rejoindre selon les informations en sa possession, la DGMIC direction générale des médias et des industries culturelles organe de contrôle, entre autres, de France Télé!!!!!

Quel poste va-t-il bien pouvoir occuper dans ce service de la Tutelle "à sa demande" après celui de directeur de cabinet au ministère ? La question peut prêter à sourire mais il se pourrait donc, se faisant, qu'Ajadari se retrouve pour certaines "négos" en face de son ex adjoint Fabrice Lacroix qui lui a succédé à FTV !

Pas sûr que l’intéressé trouve cela très "anecdotique" !!!!!

lundi 17 novembre 2014

"La Quatre" diffuse en non crypté, ce soir, un "docul: le supermarché du sexe" .... pas Canal , non, France 4 la "chaîne Jeunesse" de France Télé !

"La Quatre" diffuse en non crypté, ce soir, un "docul: le supermarché du sexe" .... pas Canal , non, France 4 la "chaîne Jeunesse" de France Télé !

Le 28 octobre dernier le blog CGC Média publiait un article intitulé "Patino/Pflimlin ou l’invraisemblable décadence de la télé publique…qui faisait suite à de nombreux autres articles sur le sujet, notamment celui sur le, surnom dans la Presse de France 4 aujourd'hui« La télé trash du binôme Patino/Razon voulue par la ministre Aurélie Filippetti sur fond de "Gogole World Bordello" ».

Lundi 3 novembre, le blog CGC Média enfonçait le clou avec un long papier sur le programme qui fait à peine mieux que la mire en audience "Anarchy" voulu par Boris Razon programmateur/coauteur de la série sur France 4 qui  interrogé par "Télérama" s'exprimait sur la vision que peuvent avoir les ados de l'Info....il y était notamment question des  « gonzo reporters» qui sévissent pour le site américain  Vice News et les magazines « nouvelle génération » de la chaîne Jeunesse.

Ces articles du blog CGC Média viennent en écho à celui de BFM BUSINNESS du 29/09/14 ou encore de celui du "Parisien" toujours signé Caroline  Bonacossa (fin de post) 

Eh bien ces nouveaux « gonzo reporters» vont plonger le jeune public dans  "Le super marché du sexe Tinder". (voir l’article du Parisien en fin de post et l'article des "Inrocks"de ce jour, ci-après). 

Après les jeunes soulés pour l'occasion afin de voir l'effet produit dans "Alcootest" un des nombreux ratages du quatuor Patino/Razon/Raguenel/Pflimlin qui décidément les accumule, voici aujourd'hui un nouveau genre à France Télé: le DOCUL.



Thomas Bornot et France Ortelli (Photo France 4)


Lundi soir à 23h25, France 4 diffuse la première partie de « Love me Tinder », un documentaire sur l’amour 2.0, réalisé par France Ortelli et Thomas Bornot.


“J’aurais pu m’inscrire sur Meetic ou Adopte un mec, mais Tinder, c’est l’outil de rencontre à la mode.” Ainsi commence Love me Tinder, sur le témoignage de France, 32 ans, journaliste célibataire, et réalisatrice du documentaire, qui s’est plongée pendant trois mois dans l’univers de Tinder. A ses côtés à la caméra : Thomas, 41 ans, lui aussi célibataire. “France 4 nous a commandé un documentaire gonzo, c’est-à-dire où les personnages principaux éprouvent le truc, explique France. On s’est dit : autant filmer nos histoires.” Love me Tinder montre donc leurs “errances” sur Tinder, avec beaucoup d’humour, une pointe d’auto-dérision, mais aussi de vraies réflexions sur l’amour 2.0.


“Je ne pensais pas qu’il y avait autant de filles à Paris”


Thomas vient de s’inscrire sur Tinder. “Je ne savais pas qu’il y avait autant de filles à Paris, s’étonne-t-il, et des jolies en plus.” Seul petit problème : pour l’instant, il n’a aucun “match”. Du coup, lui et France font appel à Nicolas, “très fort en Tinder” : pendant plusieurs mois, il a enchaîné les “matches” et les dates :


J’ai dû rencontrer vingt, vingt-cinq filles, […] une fois, quatre en une seule journée.”

Thomas patine un peu, ne serait-ce que pour trouver une phrase d’accroche pour aborder ses premiers “matches”. Jusqu’à rencontrer Camille, la belle ostéopathe. France, pas gênée, le suit à un “rendez-vous” dans son cabinet, caméra à la main, au grand désespoir de Thomas, allongé en caleçon…


Leur caméra s’invite à tous leurs dates, d’abord cachée, puis visible. On voit France tantôt embarrassée face à des gars qui ne sont clairement pas là pour rencontrer l’amour, tantôt amoureuse, tantôt vraiment triste. Thomas passe lui aussi par différentes phases. Un matin, on le retrouve les yeux collés, face à sa caméra :

Je ne sais pas où je suis. Il est 8h et je n’ai pas dormi chez moi. Merci Tinder…


On ne voulait pas un sociologue


Cécile, Ameyes, Simon, Melchior, Stuart… Aux côtés de France et Thomas, des jeunes entre 15 et 36 ans viennent témoigner de leur expérience sur Tinder, et de leur vision de l’amour. Chacun semble avoir sa propre utilisation de l’appli. Il y a Ameyes, qui avoue que Tinder, c’est plus pour flatter son ego. Ou Amandine, qui confie qu’elle a peur d’aimer un mec. La majorité d’entre eux sont d’accord sur un point : Tinder, ce n’est pas vraiment pour rencontrer l’amour. “C’est possible, mais peu probable”, pense par exemple Léo. Mais pour une amie de France, ça ne signifie pas qu’il n’y a pas des “gens bien” qui ont l’appli. Cécile, elle, dit qu’il faut voir Tinder “comme un lieu, comme un bar”, où l’on fait des rencontres.

“Notre histoire rythme ces témoignages, décrit France, on préférait avoir des avis comme ceux-là, plutôt que celui d’un sociologue”, explique France.


“Sur Tinder, tu as l’impression d’être un produit”


Au fil des 90 minutes du docu, la vision et l’utilisation de France et de Thomas sur Tinder évolue. Lui enchaîne les rendez-vous, devient un peu “addict”, soupçonne France. Elle, apparaît de plus en plus déprimée, même si elle assure qu’elle n’était partie avec aucun a priori “ni positif, ni négatif”, sur Tinder :

J’avais des rendez-vous tous les soirs, c’était un peu l’usine.”


Elle a l’impression d’être un “produit de consommation” : les mecs qu’elle rencontre ne lui plaisent pas spécialement, ne ressemblent jamais vraiment à leur photo de profil, la regardent en détails, pour parfois simplement se barrer. Comme Marc, son premier date : après quelques minutes à discuter avec elle, il s’en va. “En gros, je crois qu’il a vu qu’il pouvait pas me baiser, donc il s’est barré”, témoigne France, la mine un peu dépitée face à la caméra.


Avec le recul, elle concède que Tinder peut avoir des avantages, “si tu reviens vite dans le réel”. Mais ça peut être dangereux, assure-t-elle :

“Tu restes toujours en surface, c’est très superficiel. Si un mec ne te plaît pas, tu sais qu’il y en a des centaines d’autres, donc tu ne cherches plus à connaître les gens en profondeur.”


Une question de génération


Dans son docu, les réflexions de France sur l’amour 2.0 apparaissent, souvent en voix off. Love me Tinder cherche à savoir si les nouvelles technologies ont modifié notre façon de rencontrer l’autre, et d’avoir des relations amoureuses. La réponse semble être oui. “Mais ce n’est pas qu’à cause de Tinder, et je ne pense pas que ce soit le cas partout, tempère France. Peut-être est-ce spécifique aux grandes villes, où les réseaux comme Tinder sont très utilisés.” Pour elle, cette transformation de nos relations serait quelque chose de générationnel :

Comme on est dans une période difficile (on ne trouve pas de boulot, tout le monde nous dit depuis toujours que c’est la crise), tous les trucs qui peuvent limiter la peur de l’autre sont bons à prendre. Sur Tinder, tu n’as pas de râteau, et ça t’évite d’aborder une fille dans la rue. Et puis si tu couches le premier soir, ça t’évite de t’attacher sentimentalement.”


Autant de choses qui peuvent faire peur, et que Tinder permet de plus ou moins esquiver. On regarde les photos des autres avant de les rencontrer, on les ajoute sur Facebook, on leur envoie des messages. Deux adolescents de 15 et 16 ans interrogés par France sont d’ailleurs formels : impossible aujourd’hui d’avoir une relation avec quelqu’un sans utiliser les nouvelles technologies. La réalisatrice considère cela comme de la rationalisation de l’autre.


Et ça, ça t’empêche de prendre des risques. Pourtant, le risque, c’est ce qui fait le piment de la vie !


Si elle a tiré une seule chose de ce tournage, c’est donc celle-ci : reprendre le goût du risque et de l’aventure, et aborder les gens, conclut-elle. Sans forcément passer par Tinder.