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lundi 12 janvier 2015

Pflimlin peut bien lever son crayon...La Justice a réaffirmé la Liberté d'Expression et condamné la tentative de musèlement du blog CGC Média.

Le blog CGC Média a souhaité attendre que soit passée, ce dimanche,  la formidable journée nationale de mobilisation qui a dit non à l'insoutenable et porté haut et fort  les valeurs de la République, à commencer par le principe de Liberté d'Expression pour publier ce post.

Pflimlin ès qualité, avait saisi au second semestre 2012, la 17ème chambre correctionnelle de Paris afin qu'elle condamne le responsable de publication du blog  pour un article du 1er juin intitulé "Pflimlin enchaîne les déjeuners malencontreux : Jean-luc Hees, Bertrand Mosca...à qui le tour?"

Celui que Sarkozy nommait à France Télé à l'été 2010 demandait entre autres, à la 17ème chambre correctionnelle de: 

- Déclarer le responsable de publication, coupable de diffamation publique envers un particulier;

- En conséquence, le condamner à verser la société France Télévisions au titre de dommages-intérêts la somme de 1€ en réparation de l'atteinte portée à son honneur et à sa considération; 
- Ordonner la publication du dispositif du jugement à intervenir, aux frais exclusifs du responsable des publications dans trois journaux au choix de la société France Télévisions sans que chaque insertion ne dépasse 3000 € hors-taxes; 
- Condamner le responsable de publication à verser la somme de 3000€ la société France Télévisions en application des dispositions de l'article 475–1 du Code de procédure pénale et aux entiers dépens.


Pflimlin tellement attaché à la Liberté d'expression qui dans le hall de France Télé, le lendemain de la tuerie survenue dans les locaux de Charlie Hebdo, levait son crayon et brandissait sa pancarte: "Je suis Charlie" a donc perdu sa procédure.

Non seulement la 17ème chambre du Tribunal correctionnelle l'a débouté de ses demandes mais a prononcé une condamnation à hauteur de 3.000€.

Cette condamnation va d'ailleurs bien au delà de celle prononcée par le Tribunal correctionnel de Paris, par exemple, à l'encontre de l'animateur de France 2 Laurent Ruquier condamné à 1.000 euros d'amende avec sursis, en mai 2014, pour avoir montré à l'antenne en 2011, dans son émission On n'est pas couché, un dessin représentant Marine Le Pen au centre d'un arbre généalogique en forme de croix gammée, tout comme le pédégé de France Télévisions Rémy Pflimlin, également condamné pour injure publique, par ledit Tribunal, à la même peine en tant que directeur de la publication. 

Pflimlin qui ne s'en est pas vanté, devrait aussi se souvenir de ce qu'il disait en septembre 2012 dans le cadre de sa mise en examen avec Charb de Charlie Hebdo pour le passage, toujours sur France 2 toujours dans une émission de Ruquier qui avait montré tout un tas de caricatures d'affiches de campagne pour les candidats à la présidentielle de cette même année!



Sans commentaire, le blog CGC Média le renvoie aux propos tenus à l'époque que relayait le blog de Jean-Marc Morandini (intégralité du blog de JMM en fin de post)

Extrait:

"Je suis considéré comme complice pour avoir fait ce dessin mais ce dessin a été publié quelques jours avant dans Charlie Hebdo, qui n'a pas été poursuivi. Logiquement c'est le magazine qui aurait dû être poursuivi", s'est-il étonné. 

"C'est un peu disproportionné pour un dessin! D'autres politiques n'aiment pas qu'on les caricaturent mais ils ont l'intelligence de ne pas nous attaquer parce qu'ils savent que Charlie Hebdo est un journal satirique", estime-t-il. 

Il est bon de rappeler à ceux qui viennent soudainement lever comme étendard, aujourd'hui, la Liberté d'Expression...que celle-ci n'est pas à géométrie variable.

Le blog CGC Média, en guise de conclusion, rappelle également la levée de boucliers du monde des médias et de la Presse suite aux propos de Rémy Pflimlin contre les journalistes de Médiapart.


Le blog CGC Média écrivait d'ailleurs, le 26 septembre 2010 "Les propos de Rémy Pflimlin contre les journalistes de Médiapart posent bien des questions" 

Extrait:

Il n’aura pas fallu longtemps – à peine un mois – pour que France Télévisions soit à nouveau dans « l’œil du cyclone ».
Cette fois-ci ce sont les propos que Rémy Pflimlin a tenus contre les journalistes de Médiapart qui mettent le feu aux poudres.
Rémy Pflimlin à l’occasion d'un déplacement à Strasbourg ce 23 septembre, lors d'un "club de la presse", interrogé sur le traitement de l'affaire Woerth-Bettencourt, a cru devoir mettre en cause le travail des journalistes de Médiapart "L'affaire peut sortir, et probablement de façon plus sérieuse, moins émotionnelle, moins manipulatrice et moins publicitaire que sur Mediapart, sur les médias comme les nôtres, mais probablement aussi de façon plus respectueuse par rapport à des éthiques."

Rémy Pflimlin faisait notamment allusion aux propos de Claire Thibout, ex-comptable de Liliane Bettencourt repris par Médiapart ainsi qu'à la couverture du dossier pour lequel la justice leur a donné raison.

Alors que l’actuel président de France Télévisions, avait mis en avant pour son audition devant le CSA, l’exemplarité du service public avec des programmes et une information de qualité sur tous les supports (y compris le Net dont il disait pourtant sa méfiance au regard des rumeurs qu'il charrie assez souvent) a donc choisi de charger les journalistes su site Web en qualifiant la façon dont ils travaillent de « pas sérieuse, émotionnelle, manipulatrice et publicitaire » !

Et Rémy Pflimlin d’ajouter "On ne peut pas se permettre de sortir des infos qui sont démenties le lendemain"… cela est bien évident. Mais faut-il rappeler à l’auteur de ces propos, le lynchage médiatique dont Dominique Baudis avait été victime ou encore la diffusion de la cassette Mery, se sont déroulés à l’époque où il était directeur général de France 3 donc membre de du comité de direction sous Tessier.

Comment Edwy Plenel décrit comme participant à "une dérive à la BigBrother" pouvait-il ne pas réagir comme il l’a fait au regard de ces déclarations intempestives ?



Voici intégralement le texte du blog de Jean-Marc Morandini:

Le dessinateur Charb et le président de France Télévisions Rémy Pflimlin ont été mis en examen mercredi pour avoir respectivement dessiné et montré dans une émission de France 2 une affiche de " Charlie Hebdo " parodiant la candidate du FN, Marine Le Pen , a-t-on appris auprès des intéressés. 


Le présentateur de l'émission "On n'est pas couché", Laurent Ruquier, devrait être lui aussi mis en examen mais n'avait pas encore été entendu par le juge en fin d'après-midi, selon une source interne à France Télévisions.

M. Pflimlin et Charb ont été mis en examen par le Tribunal de grande instance de Paris pour "complicité d'injure publique envers un particulier. Au cours de son émission du 7 janvier, Laurent Ruquier avait montré des affiches électorales parodiques parues dans le numéro de Charlie Hebdo du 4 janvier. 


L'affiche, signée du dessinateur et directeur de la publication de Charlie Hebdo Charb, et mise en cause par le Front national, représente une déjection sur fond de drapeau français avec le commentaire "Le Pen, la candidate qui vous ressemble". "Aucun des autres candidats n'a porté plaine ou manifesté une quelconque colère ou énervement. Tous les autres ont dû comprendre que c'était de l'humour, sauf Marine Le Pen", a déclaré Charb. 


"C'est un peu disproportionné pour un dessin! D'autres politiques n'aiment pas qu'on les caricaturent mais ils ont l'intelligence de ne pas nous attaquer parce qu'ils savent que Charlie Hebdo est un journal satirique", estime-t-il. 


"Je suis considéré comme complice pour avoir fait ce dessin mais ce dessin a été publié quelques jours avant dans Charlie Hebdo, qui n'a pas été poursuivi. Logiquement c'est le magazine qui aurait dû être poursuivi", s'est-il étonné...."


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