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mercredi 4 mars 2015

Orange, Odésespoir...! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Stéphane Richard revisite Corneille pour France Télévisions

Dans un article intitulé " Fuite des cerveaux chez Orange, mais que fait Stéphane Richard ? " (en bas de post) signé Julie David "Le journal économique" pose clairement la question "Que fait le pédégé d'Orange ?".

La journaliste commence ainsi son papier :
 
"On l’ignorait, mais il semblerait qu’Orange soit devenu le cabinet de recrutement spécialisé de France Télévisions.
 
Véritable vivier de candidats, l’opérateur a vu, ces derniers jours, trois de ses cadres ou anciens cadres être cités comme candidats probables à la présidence du groupe d’audiovisuel public.
Si, on le verra, ces noms ne sont pas forcément ceux que l’on aurait attendus pour prétendre à un poste d’une telle envergure, leur apparition subite dans le dossier France Télévisions montre aussi autre chose : la difficulté de Stéphane Richard, PDG d’Orange, à tenir ses équipes, et le climat délétère qui règne chez l’opérateur....

Et de poursuivre "Delphine Ernotte-Cunci. Ce nom ne vous dit peut-être rien, celle que l’Opinion décrit comme une « quadra discrète » a pourtant réussi à gravir (presque) tous les échelons de la hiérarchie de France Télécom, devenu Orange, pour venir s’installer à la droite du père Stéphane Richard, qui la propulse numéro deux du groupe en 2011.

DG d’Orange France, Delphine Ernotte a deux problèmes majeurs : le premier, c’est qu’elle a effectué toute sa carrière chez l’opérateur, et n’a donc aucune idée concrète de la façon dont fonctionne un groupe audiovisuel.  Le second, ce sont ses liens un peu trop étroits avec un certain Xavier Couture.
 
Xavier Couture, ancien directeur de la communication d’Orange et actuellement « conseiller » du groupe, appuierait Ernotte-Cunci dans sa campagne pour prendre la tête de France Télévisions.

Quel est le problème ? Le problème, c’est que ce même Couture vient de copiloter une étude pour l’Institut Montaigne, étude s’intéressant au secteur de l’audiovisuel et de laquelle il ressort notamment qu’il faudrait « passer d’un objectif de diversité des producteurs à une logique de diversité des œuvres.
 
Traduction : le texte de Couture and Co constitue une véritable déclaration de guerre contre la production indépendante, et souhaite poser les bases d’un audiovisuel public où règnerait la concentration de tous les contrats entre les mains de quelques mastodontes, au détriment (au mépris) des nombreuses PME du secteur, formant pourtant le tissu vivant de notre économie.

Quand on connait l’influence de Couture sur Ernotte-Cunci, il y a de quoi s’inquiéter : Est-ce là, la vision que cette dernière se fait également du rôle de président(e) de France Télévisions ?..."
 
Que dire de l'attitude de cette potentielle postulante concernant les méthodes utilisées à France Télécom (Orange aujourd'hui donc) qui ont débouché sur un millier de licenciements ? ..."silencieux" selon certains récents mais vains soutiens !

Le blog CGC Médias dans un post intitulé "Toubib, Ernotte, Toubib…telle est la question à France Télévisions.." reprenait l'interview de Delphine Ernotte réalisée par les « InRockuptibles » en septembre 2010 «  Humiliation, dépression, démission: l’offre triple play de France Télécom »,  au sujet des méthodes utilisées sous sa coupe à France Télécom à savoir Le « processus du deuil » (*)
 
Les « InRock » ont donc interrogé Delphine Ernotte, la directrice exécutive adjointe du groupe France Télécom Orange, dans son bureau à Arcueil sur ses méthodes : 

“Qu’est-ce qu’un outil comme la ‘courbe de deuil’ vient faire entre les mains d’un manager ? 
– Ce qu’on voulait, c’était accompagner au maximum les employés. Mais peut-être était-ce maladroit.
 
Vous aviez prévu des dépressions : c’est écrit dans les documents. Vous auriez pu prévoir que certains allaient craquer, non ? 
– Non. On ne l’a pas du tout imaginé.” 

Le schéma pernicieux dit « processus du deuil » dont parle les "Inrocks" qu'a mis en ouvre Delphine Ernotte, consiste en une douzaine de  phases successives destinées  à provoquer chez le salarié que l’entreprise prévoit de repositionner (lorsque ce n’est pas pour le pousser au départ) des sentiments croissants tendant à le culpabiliser jusqu’à la résignation.


Autrement dit, il s’agit pour l’employeur de jouer sur les émotions, les peurs...créer un « choc » destiné à susciter des sentiments divers et contradictoires qui vont tour à tour submerger le salarié, le déstabiliser et l’empêcher de « raisonner » normalement...allant jusqu'à provoquer un changement brutal dans son environnement professionnel qui va générer des sentiments complexes et parfois violents la spirale de l’échec l’emporte.

Le salarié a l’impression de ne plus maîtriser son comportement.



 
Le blog CGC Média publiera  très prochainement les documents que remettaient la direction à ses managers pour mettre en route la machine à broyer, sous l'autorité de la directrice exécutive adjointe du groupe France Télécom Orange Delphine Ernotte. 

Qui imaginerait  sérieusement  pousser une telle candidature à la tête d'une entreprise en ruines comme France Télé ?????

Voici la fin de l'article du  "Journal économique" sur les deux autres candidatures.

"....En plus de cette dernière, Pierre Louette, Di­rec­teur exé­cu­tif auprès du se­cré­ta­riat gé­né­ral chez Orange France, souhaiterait s’imposer au sommet de la hiérarchie de France TV. Etiqueté à droite (il a été membre du cabinet d’Edouard Balladur), l’homme n’a cependant que peu de chances de s’imposer.
 
Enfin, dernière transfuge d’Orange, Patricia Langrand a notamment été Directeur général des activités Media du groupe, et est aujourd’hui Vice présidente exécutive chargée du « business development » et du marketing chez Steria. Elle aussi semble considérer que son passage chez Orange constitue un tremplin rêvé pour France Télévisions, idée apparemment répandue dans les couloirs du siège social de l’opérateur, mais dont on a du mal à comprendre les fondements.
 
Cette litanie de noms de cadres partis ou candidats au départ d’Orange laisse songeur.

Elle possède indéniablement un petit côté « fuite des cerveaux », et pose des questions sur la gestion managériale d’une entreprise ayant déjà connu par le passé de sombres heures.
 Comme si, coûte que coûte, et même si l’on a priori pas les compétences nécessaires pour l’occuper, l’important était de trouver un nouveau job, de s’évader d’Orange.
 
Un constat que devrait prendre au sérieux Stéphane Richard, qui aurait tout intérêt à remobiliser ses équipes avant que l’on ne jase.

D’autant que se tient en ce moment le forum de Barcelone : World Mobile, un événement majeur dans le secteur des Télécoms. Y voir les cadres d’Orange en train de retaper leurs CV ferait désordre…"

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