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lundi 8 juin 2015

Après les plaintes de Didier Quillot et du SNPCA-CGC, les révélations se poursuivent....

Dans un nouvel article que le SNPCA-CGC ne manquera pas d'ajouter à la série de pièces jointes à sa plainte, le "Immédias" de Renaud Revel enfonce le clou.

Dans un article au titre évocateur "France Télévisions: Delphine Ernotte et ses parrains" diffusé ce 8 juin 2015, le journaliste n'y va pas par quatre chemins sur le pourquoi du comment !

Pas un jour ne passe, sans que ce scandale d’État - autrement qualifié dans la presse de "mascarade, simulacre, pantalonnade, etc...." - ne défraie la chronique sur les coulisses peu reluisants de ce pitoyable spectacle dont nulle démocratie digne de ce nom ne peut s’enorgueillir.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir - sans autre commentaire - l’article précité:
  
"On commence à en savoir un peu plus sur les conditions de l’alunissage de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions et sur le rôle joué dans cette séquence par le PDG d’Orange, Stéphane Richard, dont l’impétrante était l’un de ses bras droits. Reconduit à la surprise générale, en mai 2014, sur décision de François Hollande, à la tête de l’opérateur de téléphonie, Stéphane Richard a beaucoup œuvré en coulisses afin que celle dont il souhaitait ardemment le départ de son groupe décroche la timbale. 

Il a notamment et personnellement rassuré, très tôt, le chef de l’État quant au profil politique de celle dont il s’est porté garant, après avoir salué son départ. Gaspard Gantzer, le conseiller communication de l’Élysée, était quant à lui en ligne direct avec le Mazarin de Delphine Ernotte et pygmalion de Mathieu Gallet à Radio France, Denis Pingaud : les deux hommes qui entretiennent des liens ténus ont beaucoup échangé durant ces longs mois de campagne, tricotant un canevas. 

Autre personnalité clé dans ce jeu de go audiovisuel, David Kessler : on l’a mille fois écrit, c’est cet ancien conseiller de François Hollande, -discrètement exfiltré du Château en raison notamment de son implication dans l’attribution de la chaine de la TNT Numéro 23 à Pascal Houzelot, dont il était allé physiquement défendre le dossier devant les membres du CSA-, qui a amené Delphine Ernotte au président du CSA, Olivier Schrameck. Et si aujourd’hui David Kessler s’est prudemment effacé du tableau, son empreinte reste.

Citons également dans cette galerie de portraits, un ami de François Hollande, économiste et communicant reconnu, Robert Zarader : cet habile manœuvrier et télégraphiste de l’Élysée aura baladé et berné bien des journalistes et des candidats à la présidence de France Télévisions durant ces longs mois de campagne, allumant ici des contre-feux, créant là quelques jolis leurres. Combien de candidats à France Télés l’ont quitté en lévitation au terme d’un déjeuner amical, convaincus que leur heure avait sonné, que ce Graal audiovisuel était à portée de voix au CSA !

Tout comme Julien Dray, que François Hollande avait personnellement chargé de suivre le dossier. Cet ancien militant trotskyste et artificier du PS parle la même langue que celle du fabiusien Denis Pingaud, deux hussards aux méthodes parfois rugueuses, passés en culottes courtes par les mêmes arcanes: Dray et Pingaud ont pour eux de partager en effet la même filiation politique et les mêmes appétences, -un sens poussé de la manœuvre, un goût inné pour le billard à multiples bandes. Et de la baraka.

Et puis, il y a les crocodiles en eaux profondes, ceux que les radars de la presse n‘ont pas encore repéré, mais qui ont discrètement suivi et accompagné l’ascension de la nouvelle pédégère: Ainsi de Mathieu Pigasse : ce banquier d’affaires, intime de David Kessler et actionnaire du Monde, -un groupe qui rêve de développements audiovisuels- n’est pas resté inerte. En liaison avec son complice et ami, Pascal Houzelot, également au Conseil de surveillance du Monde, Mathieu Pigasse a joué les intermédiaires et les messagers.

Nomination d’un patron de l’info et d’un responsable des programmes ; évolution du périmètre du groupe ; «deals» de production avec de nouveaux acteurs ; règlement de la délicate équation budgétaire, – les comptes de France Télévisions sont plombés-, montée en ligne des grenadioers des Républicains de  Nicolas Sarkozy et partage des dépouilles : les mois qui viennent vont voir un système en remplacer un autre. Destinée à être sacrifiée, l’équipe sortante va faire ses paquets. Reste une inconnue de taille: l’attitude des personnels de France Télévisions, ces laissés-pour-compte d’un kriegspiel qui illustre tout le mal d’une télévision publique otage du politique, de «combinazione» en tous genres et de réseaux de tous acabits. France Télés reste un château de cartes. Et Delphine Ernotte a une page blanche à écrire."

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