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lundi 22 juin 2015

Boyon charge Schrameck que son corps d'origine vient de sanctionner et Françoise Miquel craint le pire...

Depuis le très récent article du blog CGC Média intitulé "Comment Françoise Miquel, la contrôleuse financière pour France Télévisions rattachée à Bercy a-t-elle rencontrée et aidée Delphine Ernotte ? ", celle que "Le Canard enchaîné" qui avait révélé l'étude pour un "dégraissage" massif à France Télé, surnomme "La pétroleuse de Bercy "n'est pas dans son assiette, c'est le moins qu'on puisse dire.
Au moment où "Le Parisien" (voir l'article en fin de post), ce 20 juin, titre dans sa rubrique "Loisirs et Spectacles": " Zizanie au CSA" qui débute ainsi "La crise au Conseil supérieur de l'audiovisuel, critiqué pour plusieurs décisions, révèle des tensions en interne....", Françoise Miquel va donc devoir expliquer le pourquoi du comment de l'impensable rendez-vous!
Surtout dans le cadre des deux recours et des trois plaintes déposées l'une par Didier Quillot l'un des 33 "candidats", les deux autres avec constitution de partie civile introduites par le SNPCA-CGC et la CFDT ayant pour effet la nomination d'un juge d'instruction.
Rendez-vous que "BFM Business" relatait d'ailleurs ainsi, le 24 avril dernier dans son article « histoire secrète d’une nomination »  «...Notre candidate va aussi voir Vincent Meslet, directeur éditorial d'Arte après avoir effectué toute sa carrière à France Télévisions. Mais ce professionnel réputé préférera se rallier à une autre candidate, Nathalie Collin. Contacté, l'intéressé confirme juste avoir répondu aux questions de "certains candidats", et dit n'avoir "aucune intention" de rejoindre l'équipe Ernotte.  
Enfin, la tournée de Delphine Ernotte aurait aussi inclus la contrôleuse financière de France Télévisions Françoise Miquel, le producteur Thomas Anargyros, et même le ministre de l'économie Emmanuel Macron (contactés, aucun d'eux n'a répondu). » 
Françoise Miquel proche, très proche, de Nathalie Sonnac que le président de l'Assemblée Nationale nommait au CSA, va devoir s'expliquer car  il faut le redire, non seulement les deux femmes ont créé "un groupe de réflexion consacré à l’audiovisuel et au numérique" mais surtout "Françoise Miquel, encore et toujours, donne des cours à Assas où Nathalie Sonnac a justement créé sa chaire" (comme le montrent clairement des plannings universitaires) .
Françoise Miquel, haut fonctionnaire, savait pertinemment qu'un tel rendez-vous était inconcevable...elle savait qu'en y prenant part, elle violait ses obligations de réserve mais surtout qu'elle privilégiait de facto la candidate à qui elle "accordait ses   faveurs". (dixit le Canard)
Le titre du livre qu'elle publiait, il y a peu, aux "Presses de la Renaissance" : "Une femme dans les coulisses du pouvoir", prend ici une résonance toute particulière dans un tel contexte !
Voici l'article du Parisien signé Caroline Bonacossa et Carine Didier avec Philippe Martinat:
" Le paquebot CSA prend-il l’eau ?
Ballotté par la grève historique à Radio France un an après avoir désigné Mathieu Gallet à sa tête, secoué par les accusations d'opacité lors de la nomination de la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte, le Conseil supérieur de l'audiovisuel vient d'essuyer un coup dur: l'annulation par le Conseil d'État pour vice de procédure, de son refus de faire passer en gratuit les chaînes LCI et Paris Première. Un désaveu pour une institution dans le président Olivier Schrameck, issu du Conseil d'État, ne cesse de répéter son attachement au respect des lois.

Une bourde de procédure qui fait tâche. Le CSA est prié de réétudier la demande des deux chaînes payantes pour passer sur la TNT gratuite. Motif : il avait publié les études d'impact économique requises en même temps que ses décisions de refus le 29 juillet 2014 et non avant. Erreur de débutant ? « C'est assez cocasse pour une institution bardée de juristes à tous les étages », analyse un observateur. « Une fine lame juridique contré par le Conseil d'État sur la forme voilà qui fait désordre », renchérit une sommité de l'audiovisuel.
Dans la tour Mirabeau, à Paris ce revers fait l'effet d'une mini bombe. On ne s'attendait pas à une décision de rejet et encore moins sur ce fondement, reconnaît-on auprès d'Olivier Schrameck. L'institution n'est pas en position de force, s'inquiète pour sa part l'un des sages. Après un tel camouflet, on va y regarder à deux fois avant de décider.
Une opacité décriée. Les critiques se multiplient sur d'autres fronts. Si le choix de Mathieu Gallet pour diriger Radio France a surpris, l'élection de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions n'en finit pas de faire des vagues depuis fin avril. Pointée du doigt, l'éviction de candidats jugés sérieux. Sans parler de la liste des 33 postulants, jamais publiée, et de l'absence des auditions publiques des finalistes. Voire de suspicions, de pressions avant le vote décisif.
Plaintes et recours en annulation auprès du Conseil d'État s’accumulent. « Le délibéré du CSA n'a manqué à aucun de ses devoirs fondamentaux » s’est défendu  Olivier Schrameck devant les députés. « Il faut que le législateur change les textes pour que la désignation des responsables de l’audiovisuel soit plus transparente »,insiste-t-on autant au sein de son cabinet. « Avec une procédure aussi sophistiquée qu'un cérémonial chinois, il est difficile de justifier que les auditions ne soit pas publique même au nom d'une ancienne décision du conseil constitutionnel » avance pour sa part Michel Boyon ex président du CSA.
Un collège à couteaux tirés.
L'affaire accentue les dissensions parmi les huit sages. « L'ambiance est tendue. Le collège est coupé en deux, ce qui rend les prises de décision plus difficile. Et Olivier Schrameck est dur avec les services » insiste un initié. Un connaisseur va plus loin : « Les sages manques d'envergure et Schrameck n'a peut-être pas pris la mesure du secteur. Il lui faut plus de psychologie. »
Une planche de salut. La revente au groupe Next Radio (RMC, BFM) pour plus de 88 millions d'euros de la chaîne « Numéro 23 » octroyée gratuitement par le CSA à Pascal Houzelot choque. Le dossier sur le bureau des sages. En interne, certains parlent d'«enrichissement sur le dos du bien public ». La décision du gendarme de l'audiovisuel sera scrutée commentée de très près."



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