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mercredi 24 juin 2015

Martine Martinel, le blog CGC Média, la Cour des comptes à l'honneur sur BFM Business pour avoir vu juste.

Le 11 juin dernier, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Comptes 2014: France Télévisions, le naufrage se confirme."

Le blog CGC Média écrivait "Que se passe-t-il donc en 2014 par rapport à 2013 et même 2012 ? En fait, rien de très neuf ou plus exactement si, la situation se détériore encore.
Les pertes cumulées depuis l'arrivée de Remy Pflimlin avec aux finances Martin Ajdari de 2010 à 2014 et depuis son départ Fabrice Lacroix , atteignent à présent 206 M€, soit plus de la moitié du capital social de France Télévisions. 
Les recettes publicitaires depuis que Pflimlin a recruté à la régie publicitaire Daniel Saada – le nouvel élan – continuent de dévisser de -18 M€ en 2014, tandis que les charges de personnel augmentent, elles, de +15 M€ quand le coût des programmes et productions achetées explosent avec +147 M€ - oui, vous lisez bien -  dans un contexte de déclin des audiences et de plan de départ volontaire du personnel !!!!!"
Le blog CGC Média, chiffres à l'appui, détaillait la situation de faillite dans laquelle Pflimlin ets ses équipes l'ont plongés, notamment dès son arrivée avec un millier de recrutement dans un e très large majorité de directeurs.... de ceci, de cela, etc...

 Il y a trois jours, le premier jour de l'été, "BFM Business" dans un papier intitulé "France Télévisions peine à réduire ses effectifs" donnait raison raison au blog CGC Média et à la fiabilité de ses informations.

Découvrez l'article: "Comptes 2014: France Télévisions, le naufrage se confirme."

"L'effectif des chaînes publiques a légèrement augmenté l'an dernier, malgré un plan de départs volontaires.

Réduire l'effectif de France Télévisions, mission impossible? L'an dernier, l'effectif des chaînes publiques est reparti à la hausse. Certes, cette hausse est très légère: +11 équivalents temps plein.
Quant aux charges de personnel, qui devaient reculer de -0,2% selon le budget, elles ont finalement augmenté de +1,9%. Et leur poids dans les dépenses totales a encore augmenté...

Plus de vacances

Ces hausses sont paradoxales. Car le service public a pourtant lancé l'an dernier avec tambour et trompettes un plan de départs volontaires de 340 postes!
Toutefois, seulement un cinquième de ces départs ont eu lieu l'an dernier, l'essentiel s'effectuant sur l'exercice 2015. 
Interrogée, la direction avance une autre explication: l'effectif publié comprend aussi les non permanents, notamment ceux qui remplacent ponctuellement les permanents. Or le besoin de remplaçants a été plus élevé l'an dernier, car les permanents ont été poussés à prendre plus de vacances et de RTT par de nouvelles règles imposant de les prendre avant une date butoir. 

Provision record

Dernière explication: le service public a procédé à d'importantes embauches: 273 personnes. Ces embauches ont principalement servi à "permanentiser" des non permanents, c'est-à-dire à proposer des CDI aux précaires (CDD, intermittents, pigistes...). "Environ un millier de transformations de CDD en CDI ont été réalisées depuis 2010", note un rapport du CSA.  
Hélas, ces "permanentisations" ne s'expliquent pas par le grand coeur de la direction, mais par un risque juridique. Très souvent, les non permanents enchaînent de multiples contrats précaires, ce qui leur ouvre le droit à une requalification en CDI. La Tribune avait notamment révélé qu'un technicien monteur avait touché 206.000 euros, puis qu'un technicien vidéo avait touché 103.000 euros. Tous deux avaient enchaîné 10 ans de CDD...
En 2013, France Télévisions a ainsi passé une provision record de 28,8 millions d'euros "pour litiges liés à des contrats de travail". "La réduction en cours de l'emploi non permanent entraîne une augmentation très sensible des litiges liés à des contrats de travail temporaires", expliquent les comptes 2013.

"Bilan désastreux"

Résultat: la promesse du contrat d'objectifs et de moyens signé en 2013 -à savoir tomber à 9.750 équivalents temps plein en 2015- ne sera pas tenue, et a été discrètement repoussée à 2016, selon un document distribué à la presse début avril.

Toutefois, l'effectif diminue enfin depuis début 2015, les départs volontaires devenant enfin effectifs. Grâce à cela, le PDG Rémy Pflimlin devrait rendre en août 2015 les clés de France Télévisions avec un peu moins de salariés qu'à son arrivée. Mais avec des charges de personnel plus lourdes, car ces charges n'ont cessé d'augmenter sous son magistère (+10% entre 2010 et 2014). 
Reste que ce n'est pas la première fois qu'un tel paradoxe se produit. Sous le PDG précédent Patrick de Carolis, deux plans de départs en pré-retraite ont été menés en 2007 puis 2009 portant sur près de 900 postes, et coûtant 58 millions d'euros. Mais en réalité, ces plans ont été "sans impact sur les effectifs", a déploré la députée PS Martine Martinel, qualifiant leur bilan de "financièrement désastreux". De même, la Cour des comptes avait fustigé le plan de 2007, où 60% des départs avaient finalement été remplacés.



Part des charges de personnel dans les charges d'exploitation (en %)

2008: 36,3*
2009: 36,2*
2010: 37,2*
2011: 33,4 / 35*
2012: 34,7 / 36*
2013: 35
2014: 35,3
Source: Bercy
*hors coûts techniques de diffusion

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