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mercredi 15 juillet 2015

Schrameck s'emmêle les pinceaux avec ses propos sous serment...

Le 13 juillet dernier, le blog CGC Média s'interrogeait "Olivier Schrameck a-t-il pris, sous serment, les sénateurs pour des billes ? "

Il semble que "le Canard enchaîné" du jour soit sur la même longueur d'onde de ce que le blog CGC Média.

Le blog CGC Média qui a déjà relaté plusieurs des interventions d’Olivier Schrameck s'exprimant - faut-il le redire-  sous serment devant la commission d’enquête du Sénat et qui reprenait les propos de ce dernier en réponse eu sénateurs sur le dossier "Numéro 23" ainsi que les suites que s'apprêtait à donner le CSA à ce que la Presse (hormis "Le Monde" donc) a qualifié de "scandale d'État".

 
Schrameck expliquait aux sénateur - juré, craché - « attendre des services du CSA, le rapport dont il ne connait pas plus que vous [la commission d’enquête, ndlr] à ce stade et selon l'étude d'impact qui est en cours d'élaboration… » avant que le CSA n'accordât  l'agrément à la vente de "Numéro 23" la chaîne de son pote Houzelot.
 
 
 
Le bloc CGC Média s'était bien évidemment étonné du fait que alors que « le Monde » du 9 juillet - écrit donc le 8 dans l’après- midi avec un bouclage fin de matinée ait pu indiqué quasiment simultanément avec moult commentaires dans son article «Le rapport du CSA ne préconise pas d’enlever son autorisation à Numéro 23 » : "Une des plus grosses menaces qui plane sur « Numéro 23 » s’éloigne : dans son rapport rendu le jeudi 9 juillet, que Le Monde a pu consulter, le rapporteur indépendant du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) « ne propose pas au CSA de retirer, sur le fondement de l’article 42-3 de la loi du 30 septembre 1986, l’autorisation qu’il a accordée [...] à la société Diversité TV France ». Une sanction qui s’applique en cas de changement de contrôle au sein de la société qui édite une chaîne...."
 
La commission d'enquête du Sénat qui lit régulièrement la Presse comme le rappelait le duo de percutants sénateurs - le rapporteur Jacques Mézard sous l'autorité de la présidente Marie-Hélène Des Esgaulx - aura inévitablement porté un regard tout particulier à cet article du "Canard enchainé" de ce 15 juillet qui rend soudainement les déclarations de Schrameck... comment dire: "étranges" (*)

 
"« LE MONDE » dont les hommes d'affaires Xavier Niel et Pascal Houzelot sont respectivement copropriétaire et membres du conseil de surveillance, publie régulièrement de forts bons articles pour la chaîne « Numéro 23 » dont Xavier Niel et Pascal Houzelot sont respectivement actionnaire et pédégé.
 
Ceci n'ayant assurément rien à voir avec cela, le quotidien de référence a continué, jeudi 9, en publiant en exclusivité le rapport du Conseil d'État chargé donc été sur la drôle d'actionnaires russes de numéro 23 le canard du 17.
 
Ce rapport qui estime grosso modo qu'il n'y a pas de problème avec cette chaîne et les montages financiers d’ Houzelot est arrivé la rédaction du « Monde » en un temps record au même moment qu’au CSA.
 
Le temps de prendre l'ascenseur ?"
 
(*)  Voici ce que  Schrameck déclare  la veille "Il apparaît mais  nous attendons le rapport et je ne le connais pas plus que vous, des services du CSA à ce stade et selon l'étude d'impact est en cours d'élaboration, que l'ensemble des critères qui sont énumérés par les articles 29, 30, 30-1 et 31 de la loi, sont susceptibles d'être appliqués.
Nous verrons quelle sera la consistance de l'étude d'impact qui sera élaborée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel...  
Face au contrat qui a été annoncé, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a usé des deux voies qui lui sont ouvertes par la loi: la première est la vérification des modifications de contrôle qui ont été opérées et ce en application des alinéas un et deux de l'article 42-3 de la loi.
Elle a débouché sur la saisine par le directeur général, en vertu de l'a article L.42–7 du rapporteur indépendant du conseil d'État lequel a, presque immédiatement dans un délai de 48 heures, notifié des griefs notamment au vu d'un pacte d'actionnaires à la société "Numéro 23" et très prochainement, il rendra public son rapport comme la loi le prévoit et le  décret d'application, en laissant un délai minimal, ce qui ressort lui des travaux préparatoires, de 15 jours pour qu'il puisse en être discutés par les parties y compris lors d'une séance publique où ce rapport sera présenté...."
Puisqu'on vous dit le 7/07 qu'il pourrait y avoir un voire des problèmes - EN TOUT CAS ON N'EN SAIT ENCORE RIEN  - et que le 8/07, on vous dit qu'il n'y en a pas, mesdames, messieurs les sénateurs...enfin qu'est-ce que vous voulez de plus ?
 

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