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samedi 12 septembre 2015

Josèphe, Quillot, Hogg, Du Peloux comme aucun autre candidat n'avait la moindre chance..."Schrameck avait très tôt fait savoir qui il voulait à France Télé"!

Invraisemblables propos de Delphine Ernotte recueillis par Jean-Baptiste Diebold pour le magasine "Challenges" du 3 septembre 2015 (n° 443 ): "Après tout, Olivier Schrameck a très tôt fait savoir qu’il verrait bien à ce poste une femme de moins 50 ans issue du monde de l’entreprise."

Extrait (en bas de post - dernière page)

Challenges: "Comment a surgi la possibilité d’une candidature à France Télévisions ?"

Delphine Ernotte Cunci évoque « un ami », sans en dire plus, qui aurait poussé l’idée auprès d’elle à la rentrée 2014. L’idée lui plaît et, après tout, Olivier Schrameck a très tôt fait savoir qu’il verrait bien à ce poste une femme de moins 50 ans issue du monde de l’entreprise.

Josèphe, Quillot, Hogg, Du Peloux et tous les autres candidats n'avaient donc aucune chance..."Une femme de moins de 50 ans issue de l'entreprise"....Olivier Schrameck l'avait fait savoir très tôt " !!!!!

Mais à qui donc Olivier Schrameck qui a pourtant une impérative obligation de réserve et d'impartialité en tant que président du CSA "a-t-il fait savoir très tôt" que "pour la présidence de France Télévisions, ce serait une femme de mois de 50 ans issue du monde de l'entreprise" ????

Rappelons comme le révélait le dossier de 12 pages "France Télévisions : la désignation de la PDG entachée d’irrégularités" publié le 16 mai dernier par Laurent Maudit cofondateur de « Médiapart », que c'est Schrameck qui a décidé de modifier totalement la procédure de désignation à la présidence de France Télé par rapport à celle de Radio France.

Extrait: "Avec un CSA qui a été en partie renouvelé et une candidate mystère qui dispose d’influents parrains et d’un projet stratégique qui a fait, semble-t-il, quelques emprunts à celui d’un rival, la compétition à huis clos pour la présidence de France Télévisions prend donc une très étrange tournure, en ce début 2015.

Mais notre histoire va connaître encore un ultime emballement, avec la procédure de vote qui sera finalement retenue pour départager les candidats.
C’est le 1er avril que le dénouement commence à prendre forme. Ce jour-là, les membres du CSA sont en conclave et ouvrent les enveloppes des candidats, pour les recenser. Même si rien ne filtre, le bruit se répand donc que 33 personnes se sont mises sur les rangs.
Puis le 15 avril, nouvelle séance plénière : il s’agit cette fois pour les huit membres du CSA d’établir une « short list » : parmi les 33 candidats déclarés, il convient de voter pour savoir quels seront les 7 ou 8 candidats que les membres du CSA auditionneront les jours suivants, avant finalement de désigner le futur ou la future président(e) de France Télévisions.

Et c’est ce jour-là que tout déraille. D’abord, selon plusieurs sources qui ont accepté de violer le huis clos, Olivier Schrameck fait une déclaration liminaire.

En substance, il rappelle dans quel contexte difficile le CSA va faire son choix, marqué notamment par la crise sociale très grave qui paralyse au même moment un autre pan du service public, celui de Radio France. Il invite les membres du CSA à veiller à ne pas déstabiliser d’autres entreprises du même secteur, et évoque en particulier la situation de Marie-Christine Saragosse, la patronne de l'audiovisuel extérieur de la France.

De la sorte, le patron du CSA contribue-t-il à ruiner une candidature qui pourrait être très sérieuse ? Le président du CSA s’en défend avec énergie et fait valoir que dans cette déclaration liminaire, il a juste voulu situer les enjeux du scrutin qui allait suivre, avec les risques éventuels de jeux de chaises musicales qu’il pouvait occasionner.

Puis surtout, plusieurs membres du CSA sont surpris quand, l’instant d’après, Olivier Schrameck annonce les modalités du vote.


Rompant avec la formule qui avait été retenue lors de l’élection par le CSA de Mathieu Gallet, au terme de laquelle chaque membre du conseil pointait tous les candidats pour lesquels il souhaitait une audition, le président du CSA annonce que cette fois les noms des 33 candidats seront appelés à tour de rôle et qu’à chaque fois les membres du collège voteront « oui » ou « non », étant entendu qu’il faudra au moins cinq voix pour qu’un candidat soit retenu, en prévision des prochaines auditions.

Un membre du CSA, Nicolas About, s’en étonne et demande à Olivier Schrameck pourquoi ce changement de procédure a été choisi. Il souhaite également savoir si une solution de repêchage peut être envisagée, si d’aventure un ou plusieurs candidats ayant de l’expérience passe d’emblée à la trappe. Mais les remarques ne sont pas prises en compte par le président du CSA, et le collège passe ensuite au vote.
Avec le recul, quand on l’interroge sur l’incident, le président du CSA conteste qu’il y ait eu le moindre changement important de procédure et fait valoir qu'avec la première méthode, celle retenue pour Mathieu Gallet, ou avec la seconde, cela serait revenu arithmétiquement strictement au même.
Pourtant, comme le craignaient certains membres du CSA, le scrutin qui commence s’apparente vite à un vote guillotine. Marie-Christine Saragosse à la trappe : 2 voix seulement ! Didier Quillot à la trappe : 4 voix seulement ! Emmanuel Hogg à la trappe : 4 voix également ! Si beaucoup de candidats inconnus sont éliminés, d’autres, qui connaissent par cœur les problématiques de la télévision ou de la presse, sont également écartés, sans avoir pu être entendus par le CSA, alors qu’ils travaillent depuis des mois sur le sujet. Et même si le vote est secret, tout le monde au CSA sait comment les choses se sont passées : la coalition des votes d’Olivier Schrameck, des deux nouveaux entrants et de Sylvie Pierre-Brossolette a fait barrage. 
Le 21 avril, le CSA commence donc les auditions des 7 candidats encore en lice. Et le 22 avril, après l’achèvement de ces auditions, une nouvelle séance de vote commence, qui va tourner au psychodrame. Car, selon de très bonnes sources, Olivier Schrameck, les deux nouveaux entrants et Sylvie Pierre-Brossolette apportent chacun leur voix à Delphine Ernotte, tandis que Pascal Josèphe obtient 3 voix et Rémy Pflimlin 1 voix. En quelque sorte, la même coalition de votes est toujours à l'œuvre…"

Enfin jeudi, un récent article "France Télévisions : qui paiera l'addition ?" signé du consultant international Georges Fischer pour  le quotidien "Les Échos" finissait d'enfoncer le clou " : 

"Comment a été choisi le patron de France Télévision ?
 
On espère que le choix du CSA a été effectué objectivement, au vu des capacités des candidats et, surtout, de leurs projets pour l’avenir de France Télévisions.
 
Et c’est là où le bât blesse !

Soit Mme Ernotte a occulté ses projets et surtout le caractère peu crédible de leur financement, soit elle a fait preuve de transparence et c’est le CSA qui s’est montré incompétent en ne relevant pas l’irréalité de ce projet.

Dans les deux cas, le menu est indigeste et les cuisiniers pas qualifiés… mais ce sera encore au contribuable de payer l'addition."

C'est dans ce contexte indigne d'une démocratie, que le SNPCA-CGC et la CFDT qui ont chacun porté plainte et saisi également le Conseil d'État on décidé d'aller plus loin....avant que ne reprennent au Sénat les auditions dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire à ce sujet, probablement dans les jours qui viennent et que ne soit désigné un juge d'instruction avant consignation.
 

 
 

 

 

 

 
 
 
 
 





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