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samedi 26 septembre 2015

La commission d'enquête parlementaire, vous dites?! Tout ça c'est derrière et ne débouchera sur rien !... Ah bon ?!

Ce samedi 26 septembre, le site "e-alsace" publie un article intitulé "Le CSA serait-il méprisant ?" (¤). Son auteur pour s'interroger y fait référence au courrier recommandé AR adressé au CSA par le conseil des syndicats SNPCA-CGC et CFDT, le 14 septembre dernier, demandant à l'instance comme la loi le prévoit expressément  de fournir l'ensemble des documents liés au processus de désignation à la présidence de France Télévisions. 


"Depuis... silence radio" écrit Francis Guthleben qui précise que "Le Conseil supérieur de l'audiovisuel s'enferme dans sa stratégie du secret dans le dossier de la nomination de la présidente de France Télévisions".
Cette procédure comme la commission d'enquête parlementaire présidée par Marie-Hélène Des Esgaulx (*) n'aboutira à rien; c'est derrière nous tout ça...martèlent en chœurs certains de ceux qui estiment que le 22 août étant passé, ceux qui tentent de revenir sur le passé n'ont aucune chance d'aboutir et que personne n'osera remettre en cause quoi que ce soit!
Ben voyons
(*) Un détail d'importance pourtant mérite d'être souligné. Marie-Hélène Des Esgaulx  la présidente de la commission d'enquête du Sénat qui avait fait déposer Schrameck sous serment, le 7 juillet dernier: "Votre audition est ouverte au public et à la presse. Elle fait l'objet d'une captation vidéo. Avant de vous passer la parole, je vais vous demander de prêter serment. Je suis également tenu de vous indiquer que tout faux témoignage devant la commission serait passible des peines prévues aux articles 134-13 à 134-15 du Code pénal. En conséquence je vous invite à prêter serment de dire toute la vérité rien que la vérité. Levez la main droite et dites je le jure", a repris ses travaux.
Il y a fort à penser qu'Olivier Schrameck qui, suite à la question du sénateur rapporteur Jacques Mézard,  laissait entendre que "les fuites" seraient le fait de collègues non formés et plus particulièrement "ceux dont le métier a consisté pendant des dizaines d'années à se faire l'écho et à rechercher l'information..." et que "l'on peut déduire d'un certain nombre d'articles de presse qui ne peuvent guère laisser de doutes [qu'elles sont de leur fait, ndlr] eu égard à certaines indications sur la provenance de ces indications à propos des votes qui ont lieu sur la désignation de la présidente de France Télévisions.", pourrait ne pas être déçu si ces mêmes collègues fuiteurs et peu formés devaient prochainement eux-aussi être entendus sous serment par la même commission.

"Tout ça,  derrière nous"....pas vraiment donc contrairement à ce que certains veulent croire.
Découvrez l'article en question
(¤) Le CSA serait-il méprisant ?
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel s'enferme dans sa stratégie du secret dans le dossier de la nomination de la présidente de France Télévisions.
Le 14 septembre le SNPCA-CGC et la CFDT demandaient au CSA de fournir l'ensemble des documents liés au processus de désignation de la présidente de France Télévisions. Depuis... silence radio.
Selon des informations obtenues au sein même du Conseil supérieur de l'audiovisuel, Olivier Schrameck n'aurait aucune intention de répondre à cette demande. Dans le cadre de la procédure qui a été lancée par les deux syndicats, la Commission d'accès aux documents administratifs interviendra si le CSA maintien sa position.
Depuis le 23 avril, jour de la nomination de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions, la polémique sur les conditions de sa désignation n'a jamais cessé. Rappelons que le Conseil d'État a aussi été saisi et que deux plaintes avec constitution de partie civile ont été déposées au Tribunal de grande instance de Paris par les deux syndicats.
En fournissant les documents demandés, le CSA avait la possibilité de mettre un terme à la polémique et d'apporter un peu de sérénité à Delphine Ernotte. Du coup, elle se trouve avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête sur la durée effective de son mandat. Sa désignation risque à tout moment d'être invalidée. Une situation instable et détestable pour elle.

Deux poids, deux mesures

Si le CSA maintient sa position, il témoignera d'une forme de mépris à l'égard des deux syndicats, mais plus largement à l'égard des 10 000 salariés qui aspirent à de la sérénité, des parlementaires qui ont maintes fois demandé des éclaircissements et plus largement à l'égard des Français.

Les événements de la semaine rendent un peu plus incompréhensible le secret qui a entouré la désignation du nouveau président de France Télévisions. Du 21 au 23 septembre dans le cadre de l'appel à candidatures TNT HD, les auditions ont toutes été publiques et diffusées en ligne. Ce lundi 28 septembre, les auditions seront aussi publiques pour le projet de cession de Numéro 23, au groupe NextRadioTV.
On comprend mal aussi pourquoi François Hollande qui a désigné Olivier Schrameck, président du CSA, n'intervient pas pour remettre de l'ordre dans cette affaire. Et l'indépendance du chef de l'Etat à l'égard de l'audiovisuel public ne peut pas être invoquée. Il s'est bien rendu le 16 septembre dans le bureau de Delphine Ernotte.

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