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lundi 5 octobre 2015

Sale climat entre Delphine Ernotte et François Hollande.


Sale climat entre Delphine Ernotte et François Hollande.
 

A l'approche de la COP21, la grande conférence internationale sur le climat que la France organisera en décembre à Paris et au moment même où la Presse assez unanime dénonçait la baisse des crédits dans la loi de finances 2015  qui va  les voir passer de 6,59 milliards d'euros à 6,49 milliards d'euros dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2016, une voix dissonante à France Télé, celle de « Philippe Verdier, climatosceptique en chef à France Télévisions » (dixit Télérama) fait passer François Hollande pour un « bonimenteur ». 

"Pourquoi continuez-vous à feindre un sauvetage de la planète ?" l'interpelle-t-il !  "Je peine à percevoir dans vos paroles la sincérité, l'intention d'agir pleinement pour l'environnement de manière posée et constructive. Entre vos mains, le climat n'est qu'une fiche parmi toutes les autres" lui balance-t-il en prime !

Les dérèglements climatique c'est la faute aux religions, lui envoie-t-il encore dans les dents "Vous, président de la République, ne pouvez pas cautionner les scientifiques ultra-politisés du GIEC, les lobbies d'entreprises, les ONG environnementales, ni les chefs religieux autoproclamés nouveaux apôtres du climat."


« Il y a les scientifiques manipulés, politisés, de la corruption, des scandales sexuels puis des politiques qui ne servent que leur image et leur soif de pouvoir, des médias aveuglés qui s’emballent et censurent sous la pression de leurs actionnaires (…), des ONG mercantiles et des religions en quête de nouveaux credo » lance Philippe Verdier sous couvert de Delphine Ernotte « le seul Monsieur météo qui ait couvert ces conférences sur le changement climatique» dans un courrier au Président de la République sur l’air de « Qu’est-ce que vous racontez ? C’est du grand n’importe quoi et votre conférence ne rime à rien » !!!!!!! 

Dans un message vidéo d’une minute vingt environ (*) sur fond de musique “new age” (découvrez le texte en bas de post avec sa lettre ouverte au chef de l’État), « le climatosceptique en chef » confirmé par Delphine Ernotte affirme : « Je peux affirmer, aujourd'hui [parce qu’hier c’était vrai donc !], qu'il n'existe aucun lien mais alors aucun, entre le climat, ce qu'il est concrètement et ce que tout le monde en raconte…. Comme la conférence [COP 21 donc] se déroule à Paris, ses organisateurs, les Nations unies, le gouvernement ont besoin de donner de la consistance au sujet et pour cela ils sont déterminés à tout. Résultat on n'y comprend plus rien. Le climat est devenu un sujet complètement artificiel calé sur un calendrier diplomatique et politique et c'est ça le problème. Alors j'vais tout balancer »



Et d’ajouter «On assiste à un mélange des genres inouï entre les scientifiques, les politiques, les lobbys économiques, les O.N.G. environnementales et maintenant c'est nouveau: les religions sur le climat. C'est un matraquage sans précédent.» 

L’auteur de l’article, Samuel Gontier, publié dans le magazine télé du 30 septembre dernier publiait d’ailleurs, le 2 octobre, un nouveau papier « France 2 célèbre les vertus du réchauffement climatique » où David Pujadas annonce en ouverture du JT de 20h où Ernotte l’a confirmé « Les climatosceptiques n’ont pas disparu ». 

Philippe Verdier, bien décidé avec le soutien d’Ernotte à plomber la conférence de Hollande  qui lui a même écrit dans une lettre ouverte (¤) pour le prévenir « va tout balancer ». 

David Pujadas qui défend son collègue enfonce le clou « Aux États-Unis, dans certains États, le réchauffement est considéré comme une lubie…En France aussi. Dans un livre publié ce jeudi, un journaliste très populaire - l’auteur s’appelle Philippe Verdier, il est chef du service météo de France Télévisions - écrit ceci : « Nous sommes indubitablement sur un plateau du réchauffement et la variabilité cyclique du climat ne nous permet pas d’envisager si le rythme naturel va demain nous entraîner vers une baisse, une stagnation ou une hausse. » 

Télérama pour sa part indique « Dans le « trailer » de Climat investigation (clin d’œil à Cash investigation ?) visible sur le site de son sulfureux éditeur (Ring), Philippe Verdier menace « J’ai décidé de parler », « je vais tout balancer », « Nous sommes otages d’un scandale planétaire sur le réchauffement climatique, une machine de guerre destinée à nous maintenir dans la peur. A la base, il y a les scientifiques manipulés, politisés, de la corruption, des scandales sexuels puis des politiques qui ne servent que leur image et leur soif de pouvoir, des médias aveuglés qui s’emballent et censurent sous la pression de leurs actionnaires (…), des ONG mercantiles et des religions en quête de nouveaux credo».

Depuis mes récentes déclarations d'Ernotte sur "le trop plein d'hommes blancs de plus de cinquante ans à la télé" et à présent celles de son "météorologue en chef", l'anticyclone a fui durablement la zone de turbulences.

(*) « Je m'appelle Philippe Verdier et ça fait 20 ans que je suis journaliste météo à la télévision et depuis dix ans je m'intéresse de très près au climat. Je suis même le seul Monsieur météo qui ait couvert ces conférences sur le changement climatique et je peux affirmer, aujourd'hui, qu'il n'existe aucun lien mais alors aucun, entre le climat, ce qu'il est concrètement et ce que tout le monde en raconte. On assiste à un mélange des genres inouï entre les scientifiques, les politiques, les lobbys économiques, les O.N.G. environnementales et maintenant c'est nouveau: les religions sur le climat. C'est un matraquage sans précédent.

Comme la conférence se déroule à Paris, ses organisateurs, les Nations unies, le gouvernement ont besoin de donner de la consistance au sujet et pour cela ils sont déterminés à tout. Résultat on n'y comprend plus rien. Le climat est devenu un sujet complètement artificiel calé sur un calendrier diplomatique et politique et c'est ça le problème. Alors j'vais tout balancer. »

(¤) Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République:

Paris, le 1er octobre 2015

Monsieur le président de la République,

Avant votre campagne présidentielle de 2012, je présentais la météo de BFMTV. Un matin, vous vous êtes installé à quelques mètres dans le même studio pour répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin. Je commentais les cartes devant vous, vous sembliez fasciné. Était-ce une ruse pour montrer des signes de décontraction avant une entrevue musclée ? Pendant la pub, alors que je quittais discrètement les lieux, vous m'avez interpellé pour me dire à quel point le fait de parler de la pluie et du beau temps sur un fond vert vous semblait incroyable.

Aujourd'hui, à quelques semaines de la conférence de Paris, la COP21, je vous écoute parler du climat et de la météo. Depuis plus d'un an, un refrain vert sur l'avenir de la planète revient dans chacun de vos discours. Vous dramatisez pour souligner votre volonté de rassembler les puissants du monde et désamorcer un cataclysme annoncé. Monsieur le Président, n'étant pas un animal politique, je ne peux simuler le moindre intérêt lorsque vous vous exprimez sur cette question. Je peine à percevoir dans vos paroles la sincérité, l'intention d'agir pleinement pour l'environnement de manière posée et constructive. Entre vos mains, le climat n'est qu'une fiche parmi toutes les autres.

J'ai rêvé, monsieur le Président, que vous plantiez un arbre dans la cour de l'Élysée. Un arbre enraciné dans la cour de l'Élysée symboliserait le peuple français. Aujourd'hui, vos visiteurs ne connaissent que le contact des pneus des berlines sur le gravier.

Dans deux mois, la France accueille la COP21, conférence des Nations unies sur le climat. Vos services de stratégie vous ont informé qu'elle ne servira à rien comme les vingt précédentes. Alors pourquoi continuer à feindre un sauvetage de la planète ?

Vous, président de la République, ne pouvez pas cautionner les scientifiques ultra-politisés du GIEC, les lobbies d'entreprises, les ONG environnementales, ni les chefs religieux autoproclamés nouveaux apôtres du climat.

Vous pouvez vous illustrer par une action individuelle, ressentie, iconoclaste et spirituelle. Un arbre dans la cour de l'Élysée donnerait davantage de sens à la fibre environnementale que tous vos discours oubliés.

Philippe Verdier

Chef du service météo de France Télévisions. Auteur du livre Climat Investigation, à paraître  aux éditions RING.

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