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mardi 24 novembre 2015

La casse sociale continue de plus belle à France Télé dans le déni permanent des dirigeants.

La méthodologie est de plus en plus calquée sur celle défiant les lois du travail qui avait cours à "Orange" à une certaine époque...celle des 22.000 démissions et des 27 suicides.

La situation à France Télévisions se dégrade de jours en jours à tous niveaux (financier en tout premier lieu, moral, social, organisationnel, identitaire, etc....) malgré les dernières dénégations devant les parlementaires de celle que "Schrameck and co" parachutait à France Télé sans aucune connaissance du secteur (Les 50 millions de moins en 2015 comme en 2016 qui pouvait même aller jusqu'à - 120 millions en 2020: envolés !)

Fin 2014, le nouveau déficit se cumulait aux précédents pour atteindre un niveau de pertes globales  d'environ - 200 millions d'euros (plus que la moitié du capital de l’entreprise de 349M€) plaçant la société "en situation de faillite" comme l'a écrit cent fois le blog CGC Média.



Les 3 plans de licenciements collectifs - le dernier en date, le PDV qui devait soi-disant voir 340 départs est loin d'être une "réussite" contrairement à ce que certains de la cgt colportaient à la Presse avec seulement 66 départs effectifs en 2014 dont nombre de hauts dirigeants - n'auront quasiment eu aucun effet , en tout cas pas les effets escomptés!   


Un seul constat qui vaille c'est que  
- l'atmosphère irrespirable, 
- le mal être palpable, 
- les rapports sur le sujet qui s'enchaînent et vont tous dans le même sens enterrés les uns derrière les autres
l'entreprise à la dérive, 
- les femmes et hommes qui la maintiennent hors de l'eau sont à bout de nerf et la dégradation toujours plus tangible avec une pression sans nom sur celles et ceux qui osent "s'accrocher" (les plus de 50 ans hommes blancs de préférence...mais pas que!) mais également sur tous ceux qui pourraient être poussés dehors pour faute, à moindre frais donc voire sans indemnité du tout, ce qui coûte évidement moins cher!   
- etc....le liste est longue.

Le blog CGC Média tient à rendre un hommage appuyé à l'association "France Télés Diversités" qui n'a eu de cesse que de dénoncer cet état de fait.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir leur dernier communiqué au titre emprunté à
Robert Louis Stevenson:

"Un silence peut être parfois le plus cruel des mensonges" 

"Notre association France Télés Diversités s'inquiète de la dégradation, toujours en cours, des relations entre les managers et les salariés du groupe.

Le rapport Vacquin réalisé en 2013 avait clairement alerté sur cette dangereuse dérive révélatrice d'un profond mal être des personnels. Il devait servir à l'engagement d'une démarche managériale plus humaine. Or c'est le contraire qui se passe, que ce soit en régions ou au siège, les procès pour harcèlement et discrimination se multiplient, les arrêts de travail n'ont jamais été aussi importants.

Force est de constater que l'absence de pédagogie lors de la réorganisation des services et de formation des encadrants est lourde de conséquences. Le peu d'intérêt accordé à l'aspect humain et psychologique dans les changements opérés ces dernières années est dramatique.

Quant à la diversité, elle est toujours aussi désespérément absente des écrans. Certes, la  parité hommes/femmes a fait un pas de géant au sein du COMEX, nous en sommes heureux. Mais il ne faudrait pas que cette égalité  masque d'autres discriminations, toujours présentes ou nouvelles, dans notre entreprise. Le "plafond de verre" est toujours en place. Les discriminations sociales et "culturelles" distribuent leurs lots de déception, de peine et de colère, à l'instar de ce qui se passe ailleurs dans notre pays. Pourtant, en ces périodes de drames, il est capital que la télévision de service public remplisse son rôle de lien social. Comment mieux le faire qu'en donnant l'exemple en interne!

Notre association a sollicité un rendez-vous avec notre nouvelle présidente depuis déjà quelques mois.  Madame Ernotte-Cunci n’a pas trouvé le temps de nous recevoir, et n'a pas non plus daigné nous répondre.

C'est dommage. Pourtant, lors d'un colloque sur la diversité au CSA, deux de ses collaborateurs paraissaient le souhaiter. 

Après le traitement lamentable des fiches individuelles, il serait bienvenu de renouer un dialogue de confiance afin d'avancer ensemble vers des actions concrètes et efficaces. Le Label Diversité, qui est loin d'être la panacée, n'est pas une médaille que l'on garde accroché au mur. Il peut disparaître. Ce fut le cas dans le passé pour plusieurs entreprises dont La Poste.

Nous sommes prêts à participer au changement positif dans le domaine des diversités,  encore faut-il que nous soyons considérés et entendus par la direction de notre entreprise!"

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