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vendredi 19 juin 2015

Pflimlin recycle avant de partir....

Jeudi 18 juin, Renaud Revel dans sa rubrique "Immédias" dans l'Express ,s'interrogeait "Qui dirige France Télés? Rémy Pflimlin!"
 
S'il révèle que "Michel Field aurait notamment approché pour se voir proposer la direction de France 5...l'intéressé restant pour l’heure en retrait", son papier montre la panique qui règne et se ressent en interne tous azimuts.
 
Alors que deux recours ont été déposées devant le Conseil d'État ainsi que trois plaintes au pénal dont celles du SNPCA-CGC et de la CFDT avec constitution de partie civile induisant l'ouverture d'une instruction judiciaire s'agissant des nombreuses irrégularités relevées par la presse qualifiant unanimement la procédure de désignation à France Télé mise en place par Olivier Schrameck de  "scandaleuse mascarade", le constat est là: les "candidats aux différents postes dits à responsabilité, ne se bousculent évidemment pas.
 
Elles se bousculent d'autant moins que les plaignants réclament des mesures conservatoires visant à ne rien mettre en place tant que la Justice ne se sera pas complètement prononcée sur, entre autres, "l'intervention" de plusieurs membres du CSA en faveur d'un candidat au détriment de tous les autres dont Didier Quillot qui a lui aussi déposé plainte.
 
En tout cas depuis le départ de Thuillier pour les Sports de Canal +, Pflimlin ne sait plus où donner de la tête avec les Thuillier's boys and girls...
 
Eric Monier que Thuillier avait nommé comme patron de l'info à France 2 donné il y a peu sur le départ, aurait finalement du mal à concrétiser son atterrissage extérieur...Pflimlin pourrait avant de partir le nommer comme "responsable du service pool reportages...("info- géné, étranger...) service dirigé pour l'heure  par Etienne Leehnardt qui lui prendrait la t^te d'un, probablement celle du 20h....
 
David Pujadas ferait en sorte pour qu'une proche  Mathilde Pasinetti soit nommée à l'édition du 13h...aux côtés d'Olivier Karow  qui irait, lui aussi, au 13h...
 
Alain Lardière, le directeur des reportages et des moyens de l'information des rédactions nationales de France télévisions, atterrirait lui sur Francetv info...

Tout ça avant la période estivale ! Magique.
 

David Kessler mouille Pigasse…à qui le tour pour l’ex-conseiller de François Hollande ?

David Kessler mouille Pigasse…à qui le tour pour l’ex-conseiller de François Hollande ?
 
Il semble ces dernières semaines que David Kessler l’ex-conseiller Media/Culture,  de François Hollande à l’Élysée, soit en passe de devenir champion de France du rétro pédalage.
Ce haut fonctionnaire - Conseiller d’État qui avait travaillé à Matignon du temps où Lionel Jospin était Premier ministre et Olivier Schrameck son directeur de cabinet, ne se souvient pas être intervenu pour que ce dernier soit nommé au CSA.
 
David Kessler, aujourd’hui en poste chez Orange,  ne se souvient pas avoir même croisé son ex-collègue, celle que quatre des huit sages du CSA poussaient dès l’annonce des modifications par Olivier Schrameck des conditions de « sélection » - si le mot a encore un sens – des « candidats » à la présidence de  France Télévisions.
 
Ses coups de téléphone comme celui qu’il admet à Sylvie Pierre-Brossolette en plein « processus » – là aussi, si le mot a encore un sens – c’est simplement pour prendre des nouvelles.
Sa proximité avec Olivier Schrameck et son ami Pascal Houzelot, c’est du domaine du privé.
Enfin, son intervention, le 8 mars 2012 devant le CSA (encore à l’époque sous présidence Boyon) aux côtés du revendeur de « Numéro 23 », David Kessler expliquait hier au Monde qu’en vérité, « il avait agi au grand jour en tant que représentant de Matthieu Pigasse, lequel envisageait de devenir actionnaire de Numéro 23 aux côtés d’autres investisseurs minoritaires, dont Xavier Niel, le patron de Free ».
 
Un énième rétro pédalage en totale contradiction avec ce qu’il avait défendu le jour de l’audition.
 
C’est assez cocasse pour l’ex collaborateur de François Hollande d’avoir si peu de « références » dans un secteur où il était pourtant chargé de le conseiller !...Finalement, c’est même comme si les obligations qu’il avait pour celui qui le nommait à l’Élysée, c’était loin…très loin.

Pour un éclairage supplémentaire concernant ce que nombre de spécialistes du secteur qualifient de « scandale d’État », le blog CGC Media vous propose de découvrir un  nouvel épisode du feuilleton lancé sur » Lyon Capitale » et signé Didier Maïsto: « David Kessler mouille Pigasse… qui parle d’“erreur” »
 
Extrait:
 
A"lors que l’amendement sur la taxe des 20% de la sénatrice (UDI) Catherine Morin-Desailly avait été retiré de la loi Macron, puis réintroduit hier in extremis par le Gouvernement, le principal soutien du projet, David Kessler, présent au CSA le 8 mars 2012 pour défendre aux côtés de Pascal Houzelot ce qui s’appelait encore TVous la Télédiversité, est aujourd’hui beaucoup moins disert et enthousiaste. Et parle de sa présence comme d’une mission commandée pour son ex-patron Matthieu Pigasse.
 
En mars 2012, David Kessler, aujourd’hui en poste chez Orange, officiait encore à la direction des Inrockuptibles et du site Huffington Post France (dont Matthieu Pigasse est l’actionnaire). Il rejoindra quelques jours plus tard François Hollande à l’Élysée en tant que conseiller médias/culture, sept mois avant la diffusion de la chaîne. Conseiller d’État, il avait déjà travaillé dans un cabinet, puisqu’il était à Matignon du temps où Lionel Jospin était Premier ministre.
 
Lors de l’audition du 8 mars 2012, David Kessler débordait du même enthousiasme que Pascal Houzelot, enthousiasme qui n’était cependant pas partagé par les conseillers du CSA, c’est un euphémisme. Sans même le son, il suffit de voir leur mine déconfite et leur air agacé pour immédiatement s’en convaincre (excepté Michel Boyon, riant comme à son habitude de ses propres traits d’esprit). Il faut dire que tout était réglé d’avance par l’Élysée et que lesdits conseillers (à l’exception de Rachid Arhab et d’Alain Méar, qui voteront contre) avaient dû jouer une sorte de pièce de théâtre assez grotesque, il faut en convenir.
 
David Kessler n’avait pourtant pas ménagé sa peine. Ce projet tout à fait mirobolant et prétendument attendu par un large public était, selon lui, “une ouverture au monde, aux cultures et à cette exigence de curiosité qui fait que nous sortons de l’Hexagone pour essayer de regarder tous ces mouvements qui se produisent ailleurs”. En outre, il soulignait “la diversité sociétale (…) qui se traduit par le fait qu’il y a toute une série (…) d’actions qui sont mises en œuvre et sur lesquelles nous avons le sentiment que la télévision d’aujourd’hui n’est pas suffisamment attentive”. Enfin, David Kessler évoquait “la diversité culturelle qui renvoie à cette ouverture au monde, c’est la diversité des musiques, c’est la diversité du cinéma, c’est la diversité des pratiques culturelles, qui est une réalité à laquelle là aussi nous avons le sentiment parfois qu’il y a un manque”.
 
Loin de Blier et de Lynch
 
Le “manque” évoqué aura in fine été comblé par des émissions de téléréalité américaines hyper bas de gamme, axées sur des concours de tatouage et de maquillage, et il ne fut hélas jamais question du Tenue de soirée d’un Bertrand Blier – la “vision” de la diversité de M. Houzelot se limitant à un Elephant Man dans un magasin de porcelaine, c’est-à-dire sans le talent ni le génie créatif d’un David Lynch.
 
M. Kessler expliquait hier au Monde qu’en vérité il avait agi au grand jour en tant que représentant de Matthieu Pigasse, lequel envisageait de devenir actionnaire de Numéro 23 aux côtés d’autres investisseurs minoritaires, dont Xavier Niel, le patron de Free. Ce n’est pourtant pas du tout ce qu’il défendait le jour de l’audition, où il fut question de mutualisation de contenus avec les Inrocks, mutualisation dont les contours étaient d’ailleurs assez vagues – ni lui ni M. Houzelot n’ayant été capables d’apporter le moindre élément concret aux différentes questions des conseillers du CSA, se limitant à des éléments “symboliques”, selon l’expression même du lobbyiste à l’entregent légendaire, fait pour cette qualité sans doute chevalier des Arts et Lettres par Fleur Pellerin.
 
M. Kessler a également confié hier au Monde qu’il n’avait rien à voir avec la revente de Numéro 23, annoncée en avril 2015. Soit. Mais alors, ce qui devient troublant, c’est que l’auteur de ces lignes a été contacté par une représentante de Matthieu Pigasse, le 15 avril 2015, lequel se plaignait lui aussi d’être associé à Numéro 23, “par erreur”. Si, en 2011 et en 2012, tout le monde en faisait des tonnes au nom de “toutes les diversités”, aujourd’hui ce serait plutôt “courage fuyons” en basse définition. C’est sans doute Yassine Belattar (roulé dans la farine par Pascal Houzelot et ses amis) qui résume le mieux cette escroquerie : “Avec la vente de Numéro 23, je découvre que la diversité coûte 90 millions d’euros. Pour ma part, j’ai toujours pensé qu’elle n’avait pas de prix”.
 
 
 

jeudi 18 juin 2015

France Télévisions sur abonnement et payante (en plus de la redevance de presque 3 milliards/an) !

Comment avait-il appelé cela Philippe Kiffer dans Libé, revenant sur la sortie de chapeau du CSA le 23 avril dernier?   "Une affaire qui égratigne un peu plus une institution où règne l'entre-soi et la connivence". Il ne croyait peut-être pas si bien dire. Toute la Presse unanime se demande depuis un mois et trois semaines pourquoi et comment quatre des huit membres du CSA ont pu œuvrer en amont pour que sorte du chapeau le 23 avril dernier quelqu'un qui ne connait rien à la télé ?!

Une partie de la réponse se trouve probablement dans l'excellent article de Pascal Lechevallier pour Digital Home Révolution publié ce j
Molotov, la révolution de la distribution TV en OTT" (*) qui vient en écho à celui posté sur le site « Techcrunch.com», ce 19 juin 2015 par Romain Dillet « Comment une équipe d'entrepreneurs accomplis pour révolutionner votre expérience en matière de télévision. »

(*) OTT (pour over-the-top content), consiste à délivrer des contenus audiovisuels via le Web.... Beaucoup d’idées reçues circulent à propos de ce principe et l’arrivée sur le marché européen de sociétés de contenus comme Netflix n’a fait qu’accentuer ces ambiguïtés.

CQFD...Voila donc la finalité:  la télé diffusée par le WEB.

Ainsi donc, très discrètement, Pierre Lescure qui voit d'un très bon œil l'arrivée de Delphine Ernotte,  avait en fait depuis 18 mois des ambitions secrètes : lancer un Netflix à la francaise, regroupant tous les droits des acteurs TV actuels, France TV, TF1, M6,  
L'instance de régulation lui aurait sur le sujet donné son feu vert, l'autorisant ainsi à faire main basse sur les droits de rediffusion en streaming sur internet de la TNT française.
Ben voyons ! 

Curieux que personne n'y ait pensé avant lui, non ? L'autoproclamé calife du Numérique à France télé Patino et son grand vizir Scherer, n'y auraient-ils pas pensé ? Tu parles

Donc on voit bien les choses se mettre en place: une TV publique qui finance des milliers de programmes à coup de milliards, et qui tombent ensuite dans les petites mains potelées d'une bande de petits malins qui vont offrir des abonnements payants pour visualiser ces contenus (déjà financés par la redevance donc le contribuable ou la pub, encore le contribuable).
 
On comprend mieux l'intérêt pour tout ce petit monde d'avoir en place quelqu'un (ou quelqu'une) qui aille dans leur sens lorsqu'il faudra ensuite négocier un contrat de sous licence pour les droits des programmes de l'énorme portefeuille de France télévisions. 
 
Et qui touche au passage ?...

Voici l’article:

"Jean David Blanc et Pierre Lescure se sont associés pour lancer un service de distribution TV innovant. Première étape aujourd’hui avec la déclaration du service au CSA. En attendant le lancement officiel à l’automne.
Par Pascal Lechevallier pour Digital Home Révolution |

Molotov sera disponible sur tous les terminaux de la maison - D.R.

D’AlloCiné, à Canal, en passant par TF1.
 
L’équipe des fondateurs de Molotov n’est pas novice en matière de TV. JeanDavid Blanc est le fondateur d’AlloCiné, mais depuis des années il investit dans des start-up en dehors du secteur des médias ; il a  aussi consacré beaucoup de temps à Molotov. A ses côtés, Pierre Lescure, qui, des Enfants du Rock à Canal + a marqué de son empreinte les 30 dernières années de la TV française. JeanDavid Blanc a musclé son duo de départ avec l’arrivée de Jean-Marc Denoual qui était précédemment directeur de la distribution des chaînes thématiques payantes du groupe TF1 et de Kevin Kuipers qu’il a connu chez AlloCiné et qui a ensuite été cofondateur de Gamekult et de Senscritique. Web, Programmes, Distribution, Business, tous les métiers sont réunis pour mettre Molotov sur orbite.
Les fondateurs de Molotov - De gauche à droite : K.Kuipers, P.Lescure, JD.Blanc, JM.Denoual - D.R.
 
Libérer la TV
Pour l’ancien patron de Canal + et pour le fondateur d’AlloCiné, la richesse de l’offre TV est mal valorisée : « un vrai gâchis quand on sait que les chaînes investissent chaque année pour la seule TNT gratuite près de 3 milliards d’euros dans les programmes. » 

Pour l’instant, le mystère reste entier autour de ce nouveau service: un nom explosif pour un service OTT qui devrait offrir un cocktail de programmes TV très vaste.

En dehors de l’équipe de développeurs qui travaille depuis bientôt deux ans sur le projet, très peu de personnes ont eu l’opportunité de voir comment fonctionnait Molotov. Selon les rares informations qui ont filtré, Molotov offrirait une navigation très innovante au sein d’un portail qui agrège toute la richesse de l’offre TV.  Molotov souhaite profiter de la puissance d’internet et des capacités de l’OTT pour offrir aux internautes une nouvelle expérience de la télévision.

Molotov libère les programmes TV du carcan du petit écran, Molotov offre aux chaînes un espace diffusion entièrement repensé. Imaginez qu’en moins de 3 secondes, n’importe quel téléspectateur ou internaute, jeune ou vieux, puisse accéder à 100% des programmes de ses chaînes TV préférées, sur le terminal de son choix, sans avoir à zapper, sans avoir à jongler entre 5 interfaces, 3 applications et 10 mots de passe.

A l’heure du «mobile first» et des SmartTV, Molotov veut faire bouger les lignes de la distribution de la télévision mais surtout de sa consommation en permettant aux téléspectateurs et aux internautes d’accéder aux milliers de programmes disponibles d’une manière innovante.


Difficile d’en savoir plus pour le moment, si ce n’est que Molotov aura le statut officiel de distributeur de chaînes de télévision, ce qui le place non seulement en concurrence avec les FAI, mais lui impose aussi toutes les contraintes réglementaires et fiscales liées à ce statut. Un modèle de distribution disruptif pour un cadre réglementaire conservateur !
 
Rendez-vous à la rentrée pour un test en grandeur nature au moment de son lancement.


L’alliance pro-direction « cgt/fo » au grand jour à France Télévisions.



L’alliance pro-direction « cgt/fo » au grand jour à France Télévisions.



Dans le cadre du 2ème tour des élections professionnelles qui auront lieu le 6 juillet prochain au siège de France Télévisions – en pleine période de vacances et en plein Tour de France, soit dit en passant – la cgt et fo fidèles alliées de la direction, viennent de concrétiser leur union au grand jour.



Pour reprendre les termes mêmes d’un tract de la cgt qui fustigeait comme de coutume, les autres syndicats qui ne pensent pas comme eux, « C’est le mariage de la carpe et du lapin » !



Le binôme cgt/fo devient donc monobloc et ne fait pour l’occasion plus qu’un, s’agissant du collège ouvrier/employés. Cela dit, le véritable intitulé de fo n’est-il pas cgt-fo !  



Ce n’est donc pas une surprise mais cela dit, il se pourrait bien que bon nombre de leurs adhérents comme ceux de fo d’ailleurs qui ont toujours refusé une telle union et qui en ont plus que raz-le-bol des rendez-vous secrets, des petits arrangements entre amis, du sectarisme et de l’opacité, décident que cette fois-ci trop c’est trop.



Rappelons-le à ce sujet les propos de la cgt venant au secours de Marc Chauvelot (*) qui confirmait sa rencontre secrète avec Delphine Ernotte après qu’« Atlantico » et « Médiapart » l’ait révélée et ceux d’Eric Vial (¤) venant en appui au précédent, éructant au passage contre « des journalistes peu scrupuleux » lors d’une hallucinante déclaration faite au CCE où il confirmait une rencontre identique.



(¤)"….Demain ce sera le site « Mediapart » ou un autre qui révélera in extenso des entretiens de l'audition de « la nouvelle présidente du CSA » mettant directement en cause parfois des camarades d’autres syndicats comme ceux de la cgt alors qu’au fond qui y a-t-il de choquant à ce que des syndicats  rencontrent des candidats au poste de PDG de France Télévisions....."D'ailleurs nous espérons ne pas révéler un scoop en disant que nous à fo France Télévisions, nous avons également rencontré certains autres candidats à leur demande, rencontré certains hauts-fonctionnaires du CSA à leur demande et qu'il arrive heureusement régulièrement que les Tutelles nous consultent…."



(*) « La cgt FTV a rencontré Delphine Ernotte. Elle précise avoir d'ailleurs rencontré à leur demande tous les candidats qui le souhaitaientla petite dizaine de candidats rencontrés en respectant la plus stricte neutralité et la confidentialité des lors qu’elle était demandée.»

mercredi 17 juin 2015

Et dire que la loi prévoyait explicitement la sélection d'un(e) professionnel(le) du secteur pour France Télé.



"Le Canard enchaîné" en a remis une louche aujourd'hui....Décidément voila des "consultations" qui se passent bien mal comme elles se passent du reste de commentaires.

"Delphine Ernotte, nouvelle pédégère de France Télés, continue ses fameuses “consultations”, avant de prendre ses fonctions, le 22 août. 

Un des derniers à avoir bénéficié de cette faveur est le patron des sports de la chaîne, Daniel Bilalian, qui a fort apprécié. Le vieux briscard est revenu de son déjeuner estomaqué et a confié ses impressions à quelques copains de la chaîne: “J'en ai vu des patrons mais un comme ça, qui ne connaît rien à rien, alors là c'est quelque chose. Il faut tout lui expliquer, les images, les coûts, les reportages, une vraie débutante.” 

Avec des consultations comme ça, elle va vite apprendre."

Chacun comprend mieux pourquoi Didier Quillot comme le SNPCA-CGC et la CFDT contestent en Justice les conditions de désignation pour la présidence de France Télévisions que la Presse unanime a qualifié de "mascarade".

Les fo-sses in-fos de l'alliée de la direction de France Télé

Dans un document digne des plus invraisemblables propagandes des années d'après guerre, l'un des deux syndicats alliés de la direction indique le plus faussement qui soit "Pour les 3 années à venir, il n'y aurait pour France Télévisions que 3 syndicats confédérés chargés de négocier tous les accords d'entreprise fo, cgt et  CFDT".

Ben voyons...il ne suffit pas d'écrire des fadaises pour qu'elles deviennent vérité !

Citons à cet effet, Talleyrand "tout ce qui est excessif est insignifiant" et publions deux documents parlants concernant ces élections professionnelles intervenus au Siège de France Télévisions qu'auraient soi-disant remportées les alliés de la direction (la direction quelle qu'elle soit)

1° doc) Le tract du SNJ  "LE SNJ REPRÉSENTATIF ET CONFIANT" 


Extrait :
"POUR LE SECOND TOUR

Faute de quorum, il y aura (sauf pour les DP de Malakoff et de Vaise) un second tour de scrutin.
L'enjeu de ce premier tour pour notre organisation syndicale était bien le calcul de la représentativité. Une disposition inique de la loi du 28 août 2008, qui a pour seul but de faire disparaître les syndicats autonomes.
Et bien c'est encore raté pour les ennemis du "collège journalistes", car nous avons à nouveau réussi notre pari, grâce au vote des salariés. Avec 13,55% des voix sur le collège cadres (collège sur lequel est calculée notre représentativité), le SNJ reste bel et bien dans la course, pour faire entendre votre voix dans l'entreprise...."


2° doc) Le nombre de votants par collège établi par la direction de France Télévisions

1er tour des élections au C.E. "titulaires" utile pour établir les 10% minimum nécessaires à la Représentativité et où le SNPCA-CGC est à  17,34%.


Double camouflet pour Olivier Schramek..le Conseil d'Etat annule les décisions du CSA refusant le passage en TNT gratuit pour LCI et Paris Première

Le blog CGC Média l'avait laissé entendre ce matin dans un article intitulé "Schrameck convoque le CSA ce mercredi à 9h30...anticipe-t-il le désaveu du Conseil d’État et va-t-il annoncer au Conseil sa démission?", le Conseil d’État annule (*) non pas une comme cela était prévisible pour Paris Première mais les deux décisions du CSA sous présidence Schrameck donc de refuser le passage sur la TNT gratuite de leur passage en gratuit.

Comme le rappelait le blog CGC Média, ce n'est que le début des ennuis pour Schrameck au regard des affaires se multiplient et enflent au CSA depuis qu'Olivier Schrameck y a été nommé président par François Hollande en janvier 2013: "Mathieu Gallet à Radio France, aujourd'hui sous le coup d'une enquête préliminaire pour les contrats passés notamment ceux avec Denis Pingaud le même qui conseille Delphine Ernotte sortie du chapeau pour France Télévisions le 23 avril dernier dont l'opacité du processus de désignation fait l'objet de 3 plaintes en Justice et deux recours au Conseil d'État mais encore et surtout la scandaleuse vente de la fréquence du domaine public "Numéro 23" la chaîne TNT de son ami Pascal Houzelot pour près de 90 millions d'euros...." 

(*) Dépêche AFP - Paris, 17 juin 2015

Le Conseil d'État a annulé pour erreur de procédure les deux décisions du CSA refusant le passage en diffusion gratuite des chaînes LCI (groupe TF1) et Paris Première (groupe M6), a annoncé le Conseil mercredi.

Au lieu d'avoir publié les études d'impact requises avant ses décisions de refus, comme prévu par la loi, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a tout publié le même jour, le 29 juillet 2014, note le Conseil d'État.
"Ces deux décisions ont donc été adoptées à la suite d'une procédure irrégulière", souligne le Conseil d'État.
Le CSA devra se prononcer de nouveau sur les demandes de LCI et de Paris Première, et pour cette dernière dans les six mois, la chaîne ayant présenté une demande en ce sens, précise le Conseil.
En juillet 2014, le CSA avait refusé en bloc la demande de passage sur la TNT gratuite des chaînes payantes LCI (groupe TF1), Paris Première (M6) et Planète+ (Canal+), invoquant un marché publicitaire trop faible. LCI et Paris Première avaient alors saisi le Conseil d'État. 
C'était la première fois que le CSA appliquait la loi de novembre 2013 lui donnant le pouvoir de faire passer une chaîne en gratuit.
Cette annulation sur un point de procédure est une surprise, car la plupart des analystes et les acteurs concernés attendaient une décision sur le fond.
Fin mai, le rapporteur du Conseil d'État n'avait pas évoqué ce point de procédure, mais avait jugé sur le fond que l'analyse économique du CSA à l'origine du refus de la gratuité de Paris Première était incorrecte. Le rapporteur avait en revanche validé cette analyse pour LCI.
Le CSA a "pris acte de cette décision" dans un communiqué, tout en soulignant que l'interprétation du texte de loi par le Conseil d'État était différente de celle de son rapporteur et que le travaux parlementaires n'avaient pas précisé ce point de calendrier.

leb-tup/dab/er
 

Schrameck convoque le CSA ce mercredi à 9h30...anticipe-t-il le désaveu du Conseil d'Etat et va-t-il annoncer au Conseil sa démission?

Alors que les affaires se multiplient et enflent au CSA depuis qu'Olivier Schrameck y a été nommé président par François Hollande en janvier 2013 "Mathieu Gallet à Radio France, aujourd'hui sous le coup d'une enquête préliminaire pour les contrats passés notamment ceux avec Denis Pingaud le même qui conseille Delphine Ernotte sortie du chapeau pour France Télévisions le 23 avril dernier dont l'opacité du processus de désignation fait l'objet de 3 plaintes en Justice et deux recours au Conseil d'État mais encore et surtout la scandaleuse vente de la fréquence du domaine public "Numéro 23" la chaîne TNT de son ami Pascal Houzelot pour près de 90 millions d'euros...." c'est ce mercredi  vers 14H30 que le Conseil d'État annoncera sa décision sur les recours des chaînes LCI (groupe TF1) et Paris Première (groupe M6) qui demandaient leur passage en gratuit et que le CSA sous l'impulsion de Schrameck avait refusé.
 
Si le Conseil d'État suit l'avis de son rapporteur rendu le 29 mai, il devrait rejeter  le recours de LCI mais accepter celui de Paris Première. Le CSA pourrait donc être contraint de réexaminer le dossier Paris Première et d'accepter la gratuité de la chaîne, qui deviendrait alors une des chaînes de la TNT gratuite nationale.
 
En effet, le rapporteur du Conseil d'État avait jugé incorrecte l'analyse économique du CSA pour motiver son refus de la gratuité de Paris Première mais l'avait validé pour LCI. TF1 a déjà fait savoir qu'en cas de refus, il redemanderait à nouveau dans de très brefs délais au CSA un passage en clair pour sa chaîne d'info.
 
Ce serait pour Schrameck un premier gros camouflet qui pourrait bien n'être finalement que le début d'une série de  nombreuses déconvenues à venir...à moins qu'il n'ait décidé pour les éviter d'annoncer dès aujourd'hui "son retrait de la vie médiatico-régulatrice" !!!!!

mardi 16 juin 2015

La DIRRECTE retoque le P.S.E (Plan de Sauvegarde de l'Emploi) présenté par Canal+.



Le 12 juin dernier la DIRRECTE a rejeté le P.S.E (Plan de Sauvegarde de l'Emploi) présenté par  Canal+.

L'instance, à titre liminaire a rappelé l'article L.1233–48 du code du travail sur l'obligation d'information préalable de la DIRRECTE au plus tard la date de la première réunion du CA. Cette obligation qui n'a pas été respectée, n'a donc pas permis à la DIRRECTE de formuler les observations nécessaires.

En conséquence, elle retoque donc le P.S.E.

Comment Françoise Miquel, la contrôleuse financière pour France Télévisions rattachée à Bercy a-t-elle rencontrée et aidée Delphine Ernotte ?


Comment Françoise Miquel, la contrôleuse financière pour France Télévisions rattachée à Bercy a-t-elle rencontrée et aidée Delphine Ernotte ? 

La question a même été plus au moins posée à la direction lors du dernier CCE de France Télévisions, suite à l'article du "Canard enchaîné": "La pétroleuse de Bercy qui rêve de flinguer 1.222 postes à France Télé" concernant "une étude confidentielle de la contrôleuse d'État qui suggérait un sérieux coup de torchon avec 1.222 départs...." sur le pourquoi, le comment et à qui la communication de données internes avait été faite !!!

"Le Canard" d'ajouter "Delphine Ernotte, la future pédégère qui débarquera au mois d'août, réputée pour aimer les charrettes a les faveurs de Miquel".

Tout le monde ne se souvient peut-être pas des quelques lignes que BFM Business publiait le 24 avril dernier dans son article « histoire secrète d’une nomination » sur la « tournée des popotes » en amont de la sortie de chapeau, la veille, que le CSA « mettait en musique » pour la présidence de France Télévisons.

Extrait:

« …Notre candidate va aussi voir Vincent Meslet, directeur éditorial d'Arte après avoir effectué toute sa carrière à France Télévisions. Mais ce professionnel réputé préférera se rallier à une autre candidate, Nathalie Collin. Contacté, l'intéressé confirme juste avoir répondu aux questions de "certains candidats", et dit n'avoir "aucune intention" de rejoindre l'équipe Ernotte.  
Enfin, la tournée de Delphine Ernotte aurait aussi inclus la contrôleuse financière de France Télévisions Françoise Miquel, le producteur Thomas Anargyros, et même le ministre de l'économie Emmanuel Macron (contactés, aucun d'eux n'a répondu). » 

Françoise Miquel citée par Nathalie Sonnac, le 14 janvier dernier, devant la Commission des affaires culturelles et de l’éducation à l’Assemblée Nationale qui l’auditionnait s’agissant de sa nomination aux fonctions de membre du CSA par le Président de l’Assemblée nationale.

Extrait:

« Durant ces deux dernières années, j’ai créé au sein de mon université une chaire d’enseignement et de recherche consacrée à l’audiovisuel et au numérique et ai fondé avec Christophe Nobileau, président du groupe de production Telfrance et Françoise Miquel, chef de la mission Audiovisuel public au contrôle général économique et financier, un groupe de réflexion sur cette thématique, qui compte entre autres membres René Bonnell, Claude-Yves Robin ou Emmanuel Chain…. »





La Justice saisie de 3 plaintes dont celles du SNPCA-CGC et de la CFDT avec constitution de partie civile, concernant des irrégularités dans la procédure de désignation à la présidence de France Télévisions, sera a même avec la nomination d'un juge d’instruction  et des interrogatoires sous serment de faire toute la lumière sur ce que la Presse unanime a qualifié de "mascarade".