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vendredi 16 octobre 2015

Les salariés du « JDD » votent une motion de défiance à 80% contre Jérôme Bellay.

Les salariés du « JDD » votent une motion de défiance à 80% contre Jérôme Bellay
 
Son nom n'est  pas cité dans la motion de défiance mais c’est bien Jérôme Bellay et son adjoint qui sont visés.
 
Cette motion de défiance fait suite à la « Une » du dernier numéro du JDD avec un portrait de Marine Le Pen tout à son avantage - presque une affiche de campagne - accompagné du titre : « Un Français sur trois prêt à voter pour elle »
 
La « Une » aurait fortement déplu à Arnaud Lagardère, l'actionnaire du journal qui l’avait fait savoir haut et fort et plus particulièrement à Jérôme Bellay.
 
Réunie donc en assemblée générale, la société des journalistes du « Journal du Dimanche » a adopté, ce vendredi 16 octobre, une motion de défiance contre sa direction qui dénionce entre autres « une direction qui assume sa présence à mi-temps » et « un choix d’événements en urgence alors que certains pourraient être lancés en amont et mieux traités, comme pour les trois pages de dimanche sur le Front national, un recours abusif aux sondages, une absence de souffle et de vision et un manque de moyens et de stratégie numériques ».
Cette « affaire Le Pen » est la conséquence « des dysfonctionnements au sein du journal, des errements managériaux, de l’absence de vision et de stratégie »  indique encore le texte.
 
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Alain Lardière cherche les "meneurs" pour mieux plomber les négociations du préavis de grève des JRI de France 2.

Lundi 12 octobre, les syndicats CFDT Médias FTV, SNPCA-CGC,  SNJ FTV et SNRT-CGT déposaient un préavis de grève appelant les journalistes reporters d'images de la Rédaction de France 2 à cesser le travail de manière indéterminée à partir du mardi 3 novembre 2015.

Une première réunion a eu lieu très rapidement derrière pour tenter de trouver une solution aux revendications des JRI qui estiment que la direction "fait prendre à leur service et à leur métier une pente qu'il estiment dangereuse".

Le directeur de l'info (*) est arrivé une trentaine de minutes après le début de la réunion.

(*) Le directeur de l'info de France Télé !!!!!

Yannick Letranchant....non ce n'est pas lui; lui, c'était le premier à qui le poste avait été proposé mais qui l'a refusé. 
Étienne Leenhardt...non, pas lui non plus ....il était le deuxième à refuser le poste.

Pascal Guimier (Radio France)....toujours pas, lui ça a tété le troisième à dire non.
Hervé Béroud (BFM)...encore pas, lui c'était le quatrième à décliner!  ....

Mais bon sang, c'est bien sûr (*)  le directeur de l'info de France Télé, Pascal Golomer le  premier à avoir dit oui. 

Avant la deuxième réunion de négociations, Alain Lardière nommé par Thierry Thuillier en 2012 "directeur des reportages et des moyens de l'information des rédactions nationales de France Télévisions" qui n'y participait pas à cette réunion et qui devrait partir en retraite fin octobre 2015, chercherait à plomber le mouvement de grève qu'il ne s'y prendrait pas autrement.

En effet, il cherche à savoir quels en sont "les meneurs"....C'est certain, ça ne va énerver personne et ça ne va pas conduire le service à se radicaliser !!!! 

PS: 2 petits confidentiels qui n'ont pas de rapport avec la grève mais concernent l'actu.

Agnès Vahramian directrice adjointe de la rédaction de France 2 depuis un an, en plus d'être rédactrice en chef des 20h pourrait quitter l'édition !

Eric Monier actuel directeur de la rédaction de France 2, lui aussi nommé à ce poste par Thierry Thuillier, serait exfiltré vers l'internet ! 

 

Combat de femmes à France Télévisions !

Combat de femmes à France Télévisions !

Delphine Ernotte maintient semble-t-il l'audit concernant Daniela Lumbroso qui a, elle-même, déposé plainte contre France Télé estimant que l'émission qui remplace « Chabada » serait un plagiat.

A l’origine, c’est Pflimlin qui avait demandé un audit sur l'émission "fête de la musique", au motif que le million d'euros (600.000€ pour France Télé+ 350.000€ pour la ville de Nice) réglé à la société Degel production créée par son mari Eric Ghebali,  n'était pas visible à l'antenne et que les déplacements des artistes auraient été pris en charge par les maisons de disques et que les jeunes coiffeuses des écoles travaillaient ce soir là pour rien !!!

La question sur l’utilisation de fonds publics et une éventuelle  surfacturation reste donc en suspens même si dans les couloirs de Radio France où sévit également l’animatrice/productrice artistique, le bruit court que les amis de son mari auraient fait le nécessaire pour que tout cela soit derrière…..

Les organisations syndicales de France Télévisions pourraient bien exiger d’avoir connaissance des résultats de l’audit pour en tirer les conséquences.

PS: Le blog CGC média qui n'a pas l'habitude de publmier les commentaires, a décidé sur ce sujet d'en publier un seul "Madame Lumbroso s'essaie à la radio depuis quelques temps... malheureusement, de nombreux invités, après être sortis de son studio... ne veulent plus y revenir et le font savoir !"

Philippe Verdier envisage une suite judiciaire contre France Télé.

Philippe Verdier sur RTL et au Petit journal..il envisage une suite judiciaire.
 
Sur RTL il se dit "blessé", "sali" et dit ne pas en rester là contre France Télévisions qui l'a mis en "congés forcés"....Au "Petit journal" - qui soit dit en passant a démonté son livre  (*) - il dit avoir reçu une lettre lui demandant de rester chez et précise que "ce n'est pas sans aucune preuve" qu'il pense que l'Elysée est derrière cette décision: "ma direction m'a dit que la lettre ouverte" adressée à François Hollande où il le dit "manipulé" "n'était pas super bien passée".
 
(*) Yann Barthes qui décortique sa vidéo promotionnelle "Spécialiste du climat depuis un certain temps...Tous les soirs je m'adresse à 5 millions de français...et je vais tout déballer" dit avoir cru à une blague lorsqu'il a lu "Sans ces quelques degrés de plus le marché de la piscine individuelle aurait-elle connu un développement aussi faramineux...."
 
Il cite également  assez interloqué des passages de son livre "Les français sont maintenus dans la peur avec une machine de guerre qui écrase....Le réchauffement climatique ça permet de vivre dans une ambiance de vacances ....etc..."
 
Ce matin sur la matinale d'ITélé, Barbara Pompili députée écologiste indique que "Ce monsieur pour se faire de la pub est totalement irresponsable".
 
Ségolène Royale indique au micro des envoyés du "Petit Journal" "C'est bizarre quand même de s'en prendre ainsi à la COP 21 quand on présente la météo tous les soirs ... c'est très dangereux de mettre en doute la science...."



 

 
 
 

 
 
 
 
 

jeudi 15 octobre 2015

On se disait aussi...Schrameck a plus d'un tour dans son sac!



Ce jeudi 15 octobre, Olivier Schrameck était linvité d'Europe 1.  Suie à la décision du CSA de retirer son autorisation de diffusion à la chaîne Numéro 23, il se disait tout de même prêt au nom de l'instance à reconsidérer ses positions.

On se disait aussi.!!!! Schrameck est même allé jusqu'à donner les clés d'une contestation, au cas son malheureux ami n'y aurait pas pensé: "Le propriétaire de la chaîne, la société Diversité TV de Pascal Houzelot, peut également engager un recours suspensif devant le Conseil d'État.



Voici la dépêche AFP qui rapporte les propos du président du CSA.

"Le CSA est prêt à reconsidérer le retrait de son autorisation de diffusion à la chaîne Numéro 23, si elle abandonne son projet de cession au groupe NextRadio TV" a réaffirmé jeudi le président de l'autorité de régulation, Olivier Schrameck.

Numéro 23 a fait entrer à son capital fin 2013 le groupe russe de télévision UTH à hauteur de 15%, avec un pacte d'actionnaires prévoyant, selon le CSA, une "cession rapide" de la chaîne.

Celle-ci était en passe d'être vendue au groupe NextRadio TV d'Alain Weill pour un montant de 88,2 millions d'euros. Or, elle se trouvait encore dans la période d'interdiction de revente, qui est de deux ans et demi après son démarrage.

"Si les conditions qui ont motivé notre décision, à savoir ce pacte d'actionnaires à des fins spéculatives, et la vente prévue en conséquence, disparaissent, nous sommes disposés à réexaminer cette affaire, mais uniquement dans ce cas là", a expliqué Olivier Schrameck, sur Europe 1. 

"C'est une sanction ferme. Si les conditions de cette sanction disparaissent, nous ne refuserons pas de le considérer", a-t-il ajouté.

Le propriétaire de la chaîne, la société Diversité TV de Pascal Houzelot, peut également engager un recours suspensif devant le Conseil d'État.

Le CSA avait déjà laissé entrevoir mercredi la possibilité d'un réexamen, en laissant jusqu'au 30 juin 2016 à la chaîne avant de lui retirer son autorisation. "Ce délai permet aussi à la société Diversité TV de renoncer aux conditions du pacte d'actionnaires" et à la cession, avait précisé le CSA. 

Pour sa part, Alain Weill a déclaré jeudi à l'AFP qu'il allait "étudier toutes les hypothèses" après la décision du CSA, mais a jugé "prématurée" l'idée d'une possible prise de participation de son groupe dans Numéro 23, évoquée par plusieurs médias. 

"Je vais rencontrer dans les heures qui viennent Pascal Houzelot", a-t-il ajouté, précisant qu'il agirait "en concertation avec le CSA".

"J'ai le sentiment que le Conseil a pris sa décision sur des critères moraux plus que juridiques", a souligné Alain Weill. 

Elle "freine notre développement" et "la situation profite aux acteurs historiques". [Ah ces maudits acteurs historiques qui sont presque responsable du non respects des règles et des êngagement signés par le même Houzelot rappelé à l'ordre pour na pas les avoir respectés, ndlr]

fa/na/sd"


Pellerin vs Bloche...deux visions pour une discrète recapitalisation de France Télévisions.



Pellerin vs Bloche...deux visions pour une discrète recapitalisation de France Télévisions.

Tout d’abord en préalable, il convient de rappeler la situation financière de France Télévisions SA qui se retrouve quasiment en faillite comme ne cesse de le redire le blog CGC Média depuis environ trois ans, à savoir des pertes cumulées depuis l'arrivée de Rémy Pflimlin avec  Martin Ajdari aux finances de 2010 à 2014 et Fabrice Lacroix ensuite, qui ont atteint un point de non-retour avec quelques 206 M€ en 2014 proches des 250M€ en 2015 et qui correspondent à plus de la moitié du capital social de l’entreprise.

Comment faire pour boucher ce trou et enrayer temporairement la faillite ? La "taxe télécoms" que diable.

Cette taxe dite aussi  "taxe Copé", qui passera de 0,9% à 1,2% du chiffre d'affaires des groupes Bouygues Telecom, SFR, Orange et Free qui rapporte 220 M€ par an mais qui ne va pas semble-t-il à l'audiovisuel.

Fleur Pellerin voulait une augmentation de la taxe de 0,3% dont le produit aurait été affecté intégralement  à FTV, soit 75M€.

Patrick Bloche propose, quant à lui, d'affecter une partie des 220 M€ soit 140M€ à FTV sans augmentation pour les télécoms.

Ce sont donc deux propositions différentes avec évidement des conséquences différentes mais en filigrane un même but combler le trou abyssal de quelques 250M€ (aujourd’hui).

Si on rajoute la hausse de redevance +1 € à horizon 2016, ce sera encore 25 M€  de plus dans le panier.

Donc au total :

- version Bloche, c'est une manne de 165M€ par an en plus.

- version Pellerin c'est une manne de 125 M€...

De quoi combler les trous en somme ! (sans jeu de mot).

Mais en apparence seulement. Il de toute façon il va falloir repasser à la caisse probablement en début d’année prochaine (dans un peu plus de deux mois) pour tous les investissements qui auraient du être fait par l’équipe Pflimlin et ne l’ont pas été pour ne pas alourdir le trou….par exemple, les caméras de reportage HD (On vient finalement d'annoncer la nouvelle) Idem pour les DSNG et les régies Fly ? Et les bancs de montage Avid ? etc…

L'addition risque d’être très lourde...

Sans compter + les 40M€ et quelques (fourchette basse) de passage à la HD sur la TNT et les 25 M€ de glissement de charges de personnel qui n’incluent pas les procédures prud’homales et autres procès…

Sans compter non plus  l'amortissement des indiffusables « nanars »….

Une fois ces 165M€ ou 125M€ injectés pour boucher les 250M€ de pertes cumulées fin 2015, c’est bien plus de 50M€ qui manqueront. Tout sera très vite à refaire.

Un nouveau COM actera, une fois encore la situation, malgré le rapport Schwartz  et reine ne sera réglé.

Philippe Verdier attend des explications de son employeur France Télévisions.

Philippe Verdier, auteur de deux lettres ouvertes, l'une à François Hollande, l'autre à Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-ministre de l’écologie de Nicolas Sarkozy, qui avait réagi sur Canal+ de manière générale  à ceux appelés "climatosceptiques", en faisant  un parallèle entre « ceux qui disent “en fait, que le changement climatique n’existe pas ou que ce n’est pas grave, que c’est formidable, qu'on ira plus souvent à la plage” et que c'est bon pour le tourisme » et « ces gens » de l’industrie du tabac ou de l’industrie de l’amiante qui "pendant des décennies ont nié le danger", a confirmé hier sur RTL (14/10/15) bien avoir reçu « un courrier lui  demandant de ne pas venir ».
 
«C’est une décision de France Télévisions, je ne suis pas en congé», a ajouté le présentateur météo qui devait retourner à l’antenne lundi après la promo de son livre  qui conteste l’idée d’un consensus scientifique sur le climat (Ring éditions) et  dénonce un "scandale planétaire" à propos du réchauffement climatique. 
 
Son tweet après l'émission "J'attends une décision et surtout des explications de la direction de France Télé" a été twitté et retwitté.
 
Philippe Verdier estime que c'est la « liberté d’expression » qui est en cause. Il a tout à fait le droit, à quelques semaines de la COP21 la conférence prévue fin 2015 à Paris-Le Bourget avec à la clé un accord mondial pour limiter le réchauffement, de mettre en cause la probité des scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui regroupe pourtant des spécialistes du monde entier et fait référence !
 
« Je me suis mis sur la route de la COP21, qui est un bulldozer, voilà le résultat », enchérissait-il.

La direction de France Télé qui a bien évidemment écouté l'émission, rappelle quant à elle, le "principe déontologique" qui interdit aux salariés de s’exprimer de leur propre chef publiquement en engageant la responsabilité de l’entreprise.
 
Deux positions qui semblent bien peu conciliables.
 
 
 

Pour Schrameck, les demandes du SNPCA-CGC et de la CFDT faites au CSA concernant la présidence de France Télé, c'est le CADA de ses soucis

Avant-hier un journaliste twittait que le CSA avait finalement adressé des documents au Conseil du SNPCA-CGC et de la CFDT concernant les demandes qui avaient été faites le 14 septembre dernier.
 
Le tweet était ainsi repris hier dans Satellifax (ci-après) rappelant que le CSA avait jusqu'au 14 octobre pour répondre à la demande comme le prévoit la loi.
 
 
 
Nous sommes le 15 octobre et contrairement à ce que laissait entendre l'auteur du tweet, le cabinet engagé dans cette procédure n'avait, hier soir (dernier jour), rien reçu du tout....
 
Les avocats ont donc mandat d'engager la deuxième étape du dispositif en saisissant la CADA qui a 15 jours pour reprendre totalement ou partiellement les demandes des deux syndicats - en imaginant que des documents arrivassent entre temps ! - et contraindre le CSA à respecter les dispositions légales en matière de transparence et de transmission.
 
 
 
 
 

mercredi 14 octobre 2015

Le CSA a retiré l’autorisation de diffusion accordée le 3 juillet 2012 à Numéro 23

Dans un communiqué (fin d'article) diffusé ce mercredi 14 octobre, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, réuni en assemblée plénière, a donc décidé d’"abroger l’autorisation de diffusion accordée le 3 juillet 2012 à la société Diversité TV pour l’exploitation de sa chaîne Numéro 23".

Ce faisant,  le CSA rejette  le projet de cession de Numéro 23 au groupe NextRadio TV qui n'a plus lieu d'être du fait de l'abrogation  de son autorisation d'émettre à partir du 30 juin 2016.

La chaîne "Numéro 23" que Pascal Houzelot avait imaginé revendre pour un montant de 90 millions d'euros à Alain Weill est donc interdite....dans tous les sens du terme!

Il "a cherché avant tout à valoriser à son profit l'autorisation obtenue" alors que la fréquence publique lui avait été attribuée gratuitement" constate l'instance qui ajoute "la planification d'"une cession rapide" de la chaîne, est "en contradiction avec les objectifs - qu'elle n'a que très partiellement  respectés -  pourtant affirmés dans sa candidature".

Alain Weill et par ricochet Patrick Drahi sont donc privés de leur future fréquence.....Les deux réunions à huis-clos que relataient "Le Canard enchaîné" du jour n'auront rien fait pour "la cause"!

C'est la première fois en France que le CSA retire une fréquence d'émettre ...face au tollé d'indignations que l'annonce de la vente avait provoqué, pouvait-il en être autrement !,





 
 
 

Après viré de l'antenne, Pierre Nicolas "homme blanc de plus de 50 ans" viré tout court de France Télé et pour faute grave ! Ça coûte moins cher...

Souvenez-vous, le 28 novembre 2014, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Viré de l'antenne de Midi-Pyrénées comme un moins que rien avant le départ de Pflimlin"
 
 
A l'époque, les poux que France Télévisions lui avaient vainement cherché dans la tête, tournaient autour d'un soi-disant PV que la chaîne aurait reçu majoré alors même qu'il n'en avait jamais été informé par elle et pour lequel  le service des amendes de Toulouse avait justement  la main levée immédiate constatant que Pierre Nicolas n’avait effectivement pas été « informé en temps et en heure de cette contravention ».
 
Pierre Nicolas allait, à l'époque, découvrir avec stupeur une toute nouvelle "méthode managériale": la technique du PV fantôme". Il s'en sortira mais - chacun peut l'imaginer - particulièrement affecté.
 
Ce sont les téléspectateurs de la région quelque peu orphelins qu'ils croisaient chaque jour dans la rue et qui lui adressaient des centaines de témoignages de sympathie qui l'ont probablement aidé à tenir malgré la placardisation dont et il victime et qui rappelons-le relève du harcèlement.... mais il arrive un moment où trop c'est trop.
 

Il découvre que depuis des mois et des mois, sa direction sans le prévenir lui enlève chaque semaine un jour de ses congés ou récup pour combler sa semaine....il demandera des explications sur le retrait des ces jours dont il devait pouvoir disposer librement voire leur réintégration.....peine perdue.
 
Las, il y a quelques jours disposant de suffisamment de jours de repos, de congés et autres RTT pour aller jusqu'à la retraite qu'il annonce ne plus pouvoir faire autrement que de prendre (mars 2016) , il déposera une demande d'absence en ce sens.
 
Il n'y mettra peut-être pas les formes mais chacun peut imaginer qu'un homme à terre comme il l'est depuis de nombreux mois qui décide malgré lui de tirer un trait sur l'entreprise qu'il a servie loyalement et fidèlement pendant 35 ans, faut-il le redire, peut ressentir!
 
La direction n'allait bien évidemment pas en rester là....Quoi, il s'en irait comme ça?! Impensable.
 
Le 12 octobre 2015, Pierre Nicolas allait recevoir une lettre recommandée AR lui indiquant en gros, que la faute grave était retenue pour son licenciement.  
 
"Monsieur,
 
Nous vous informons que nous envisageons à votre égard une mesure de licenciement pour faute grave.
 
En application de l'article L1232-2 du Code du travail ne vous convions à un entretien au cours duquel nous vous exposerons les motifs de la mesure envisagée et recevrons aux explications sur les faits qui vous sont reprochés".
 
Des méthodes d'une autre époque, d'un autre lieu et d'une autre boîte....tout cela fait une peu téléphoné!



 

"Le Canard enchaîné" enfonce le clou sur la communication du trio "cgt-fo-direction" concernant la pseudo restitution des fiches

"Le Canard enchaîné" de ce mercredi 14 octobre, ne s'y est bien évidemment pas trompé. La communication conjointe de la direction avec le tandem fo-cgt qui seul a signé le relevé de conclusions sur la soi-disant restitution des fiches de salariéssuite à une réunion attrape-nigaud qui ne trompe personne.

Le numéro 127 du magasine interne "REPÈRES" du 8/10/15 destiné aux "managers", était pourtant assez clair "Vous pourrez à cette occasion faire le choix de remettre ce document écrit s'il est susceptible d'être communiqué en l'état".

C'est tout bonnement se foutre du monde..

Voilà donc ce que le tandem fo-cgt a signé avec ses amis de la direction....C'est la direction qui choisi de remettre le document ou pas....sous conditions, notamment qu'il soit s'il est susceptible de l'être en l'état....

Comme ironise "Le Canard"...uniquement le 29 février voire la semaine des quatre jeudi? 

Découvrez à ce sujet l’article du Canard: 

"Après un mois de tergiversations dans l'affaire du fichage de salariés à France télé, la direction a claironné, lundi 12, que les intéressés pourraient enfin avoir accès à leur fiche personnelle. Mais elle a pris soin de mettre en place un dispositif de restitution des plus simples: Il faudra attendre de pouvoir solliciter, "à l'occasion de l'entretien annuel" d'évaluation, un autre entretien "avec le manager ayant réalisé l'exercice". Lequel "pourra remettre les documents" après avoir de son côté, "sollicité un représentant de la fonction ressources humaines pour assister à l'entretien". 

Et ça n'est valable que tous les 29 février."
 


mardi 13 octobre 2015

L'ex médiateur de linfo Jean-Claude Allanic adresse sa lettre d'homme blanc de plus de 50 ans à Delphine E.

Le 2 octobre dernier après les hallucinantes déclarations au micro de Jean-Pierre Elkabbach, l’ex médiateur de l’info à France Télé Jean-Claude Allanic adresse une lettre à celle qui affirmait sur Europe 1 « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change ».
 
Le blog CGC Média vous propose de découvrir in extenso cette lettre "scud":
 
Lettre d'un homme blanc de plus de 50 ans à Delphine E.
 
« Les femmes ne sont pas une race à part. Comme les hommes, il leur arrive de dire un peu n’importe quoi. Et, l’âge ne change rien à l’affaire. Ce n’est pas Nadine Morano, 51 ans, qui me contredira. Pas plus que Delphine Ernotte, 49 ans, qui  voit trop de blancs de plus de 50 ans   (elle n’a pas dit de culture judéo-chrétienne) sur les antennes publiques. Moi, homme blanc de  plus de 50 ans, je suis choqué par cet  insidieux racisme phallophobe et gérontophobe. 
 
Les propos de la toute fraîche présidente de France Télévisions mériteraient  d’être au moins aussi débattus que ceux de la blonde et aryenne* députée européenne.
 
Le sexe autrefois dit dominant serait-il bon pour la retraite avant même l’âge de l’andropause ? Les jeunes journalistes mâles seraient-ils plus performants ?  On ne parle, évidemment, que de pratiques et de connaissances professionnelles. En arrivant dans son bureau de l’esplanade Henri de France, Delphine Ernotte aurait-elle perçue comme une ambiance de maison de retraite ? Envisage-t-elle d’abaisser l’âge de la retraite de 65 à 50 ans pour les journalistes du service public ?
 
Elle veut « des femmes, des jeunes, de toutes origines » pour « résonner » avec le  public. En soi, ce n’est pas choquant  … même si on pourrait lui faire remarquer que la population française est, comme dirait  une certaine Nadine, majoritairement blanche et vieillissante. Regarde-t-elle les chaînes qu’elle dirige ?
 
Bref état des lieux en commençant par France 2. Au petit matin,  ça commence mal avec le vieillard de 63 ans qui présente « Télématin » ; on remarquera que Leymergie est entouré d’une bande de plus ou moins jeunots de toutes conditions et de tous sexes et on notera que les deux présentateurs des journaux  Sophie Le Saint et Nathanaël de Rincquesin ont respectivement 47 et 43 ans. Passons au « 13 heures » où l’on retrouve Elise Lucet,  52 ans puis au « 20 heures » avec David Pujadas, beau brun de 50 ans (issu de l’immigration ibérique comme Valls et Hidalgo – ouf !) supplée par  Julien Bugier, autre beau brun ténébreux  de 33 ans. Et en prime  le week-end : le sémillant Laurent Delahousse, 46 ans,  et sa sémillante « joker »  Marie Drucker, 40 ans (nièce, il est vrai d’un dinosaure qui fut autrefois le gendre rêvé). Du côté des magazines, place majoritairement aux femmes avec Anne-Sophie Lapix, Françoise Joly et Guilaine Chenu.
 
Constat similaire sur la 3 où les trois principaux journaux nationaux sont présentés par  Carole Gaessler, Patricia Loison et Catherine Matausch.
 
Où sont passés les hommes blancs de 50 ans ?
 
Là où madame Ernotte a raison, c’est lorsqu’elle ne voit pas suffisamment de minorités « visibles ». Mais à quoi rime ce rejet des hommes blancs pour justifier un nécessaire accès de tous à toutes les fonctions ? On ne combat pas une exclusion par une autre -  pour être clair, un racisme par un autre. Au lieu de procéder par anathèmes, faîtes preuve d’audace : embauchez les jeunes talents issus  des écoles de journalismes – désormais, le milieu ne se reproduit plus en circuit fermé comme à l’ENA – pour en faire les présentateurs et les grands reporters de demain. Réembauchez l’excellent Rachid Arhab ! Ne laissez pas partir sur TF1 des reporters de valeur comme Patrick Fandio sous prétexte que le contrôleur d’Etat interdit d’augmenter un salaire de plus de 7,5%  et qu’il faut l’accord des commissions paritaires pour « retenir » un salarié convoité par la concurrence.
 
Je suppose, madame la présidente de France Télévisions,  que vous n’avez pas été choisie par le CSA (et, si j’ai bien compris, aussi par le président de la République) parce que vous étiez une ménagère de moins de 50 ans mais pour vos qualités reconnues et vos capacités managériales. Vous auriez été tout aussi légitime, quelle que soit la couleur de votre peau,  si vous aviez 60 ans (patience, ça arrivera !). Ou si vous étiez  de sexe masculin.
 
La vraie bonne question qui se pose est celle des compétences. Au risque d’enfoncer des portes ouvertes, l’expérience des « vieux » et le dynamisme des « jeunes » ne sont pas antagonistes ; ils sont complémentaires. Une rédaction performante  s’appuie sur une pyramide des âges faisant la part du sang neuf et des «rides ». Comme vous-même, je suppose, vous vous êtes entourée  de collaborateurs, jeunes et moins jeunes, d’origines diverses et ne venant  pas seulement des cabinets ministériels et des partis politiques.
 
Sans rancune, je vous souhaite bonne chance. Et, croyez-en mon expérience pour avoir côtoyé une dizaine de patrons de la télé en trente ans : dans votre métier, on se fait vite des cheveux blancs !
 
*Pourvu que je ne sois pas traité de raciste !