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jeudi 10 décembre 2015

Ernotte lance un appel d’offres pour sa chaîne info dans le dos des salariés qu’elle prend à l’évidence pour des bras cassés.


Ernotte lance un appel d’offres pour sa chaîne info dans le dos des salariés qu’elle prend à l’évidence pour des bras cassés.

EXCLUSIF:  

Alors même que la manœuvre des “Assises de l’entreprise” n’est pas totalement clos – une vaste fumisterie, en l’occurrence destinée à récence les fortes têtes et les contestataires – le blog CGC Média vous propose de découvrir l’appel d’offres lancé par l’ex Orange concernant le contrat de sous-traitance pour la chaîne info en continu chaîne info que France Télévisions s’apprête à signer avec un prestataire extérieur pour les quatre prochaines années.

Autrement dit, alors même que l’entreprise est en faillite et qu’Ernotte qui avait pourtant annoncé un audit s’assoie dessus, celle que “Schrameck and co” propulsait, en somme, pour finir de casser la boîte, a décidé de se passer de l’interne pour "la chaîne info permanente" qu’elle veut positionner sur la TNT un peu avant la présidentielle de 2017 (été 2016)

Autrement dit “Des bras cassés, en interne....rien à en tirer”....elle est belle la vision de la société ! Elle devrait plaire aux personnels qui sont de plus en plus remontés face aux déclarations à l’emporte-pièces de l’ex Orange et aux bourdes successives depuis sa mise en place.

Ernotte veut donc tout sous-traiter à l’extérieur sur une durée de 4 ans. Avec quel argent ? Cela reste un mystère. En tout cas, c’est écrit noir sur blanc “Pour fabriquer et mettre à disposition du public cette offre de chaine d’info en continu, France Télévisions fait appel à un prestataire intégrateur”.

Quant à l’appellation du marché public «Fournitures et intégration des solutions techniques de production et de diffusion de la chaîne info, assistance technique au lancement de la chaîne », il aurait difficilement être plus alambiqué!

En voici, les grands axes (intégralité en bas de post) sous des vocables parfois “poétiques”:

« Services d'architecture; services d'ingénierie et services intégrés d'ingénierie; services d'aménagement urbain et d'architecture paysagère; services connexes de consultations scientifiques et techniques; services d'essais et d'analyses techniques »

« Pour fabriquer et mettre à disposition du public cette offre, France Télévisions fait appel à un prestataire intégrateur dont les missions seront notamment de:
— concevoir les solutions techniques,
— approvisionner les équipements techniques,
— intégrer et déployer les solutions techniques avec un engagement de résultat,
— assister à la mise en œuvre et à l'exploitation de ces solutions.

Les dispositifs techniques seront mis en œuvre à la Maison de France Télévisions.
Les solutions doivent être opérationnelles au juin 2016 pour le démarrage des répétitions. »

Le marché se compose:

— d'une tranche ferme comprenant:
• une part fixe: régie de fabrication, régie de continuité, technique plateau (lumière, caméra, son) et des points de duplex,
• une part à bons de commande sans minimum et sans maximum: le show design, la formation,l'accompagnement à la mise en exploitation ainsi que les équipements et licences supplémentaires, 
— d'une tranche conditionnelle comprenant le forfait annuel de maintenance des dispositifs techniques.

La tranche ferme démarrera à compter de la notification du marché pour une durée de 1 an reconductible 3 fois1 an. L'émission des bons de commande ne pourra donc se faire que pendant cette période, soit sur une durée de 4 ans au maximum.

La tranche conditionnelle pourra être affermie à compter de la VSR de la tranche ferme pour une durée de 1 an reconductible 3 fois 1 an à compter de son affermissement.
Le marché comprend également 4 prestations supplémentaires éventuelles (PSE) obligatoires:
— NRCS / coordination éditoriale,
— NRCS / conducteur news,
— conducteur antenne/automation de diffusion,
— serveur de diffusion


Donc en résumé, le prestataire intégrateur” est payé pendant 4 ans avec l’argent public de la redevance pour s’occuper de tout....

Quid des services techniques de France Télé et des techniciens Maison...plus largement de tous les personnels qui de près ou de loin auraient pu être associer à un telle entreprise ? Seront seront priés de partir les uns après les autres dans le prochain plan ?

Cerise sur le gâteau comme si tout cela ne suffisait pas; Ernotte  prévoit de faire l’installation dans les locaux de la Maison France Télévisions. Mais en commandant une régie de fabrication et une de diffusion qui viendra donc s’ajouter aux installation actuelles dont certaines ne sont toujours pas opérationnelles....mais où ? Et surtout quels seront les contrats des salariés du privé (le prestataire intégrateur donc) qui travailleront sur le projet ?


Ernotte n'aime visiblement pas la télé publique et encore moins les femmes et les hommes qui la font au quotidien !




Schrameck et Houzelot à nouveau désavoués.


En novembre  dernier après la décision du CSA (7 voix sur 8) de "retirer de son autorisation de diffusion à la chaîne Numéro 23"Olivier Schrameck allait seul sur Europe 1 et le lendemain sur Inter s’exprimer en son nom sur la décision pourtant collectivement assumée, donner le mode d'emploi à son « de moins en moins pote », Pascal Houzelot pour tenter de s’en sortir.
Rappel de ce que déclarait Schrameck "l’homme du collectif".
Propos retranscrits repris dans une dépêche AFP sans ambigüité au titre édifiant : « numéro 23: le csa prêt à revoir sa décision si la vente est abandonnée »

« Le CSA est prêt à reconsidérer le retrait de son autorisation de diffusion à la chaîne Numéro 23, si elle abandonne son projet de cession au groupe NextRadio TV… 
Numéro 23 a fait entrer à son capital fin 2013 le
groupe russe de télévision UTH à hauteur de 15%, avec un pacte d'actionnaires prévoyant, selon le CSA, une "cession rapide" de la chaîne. Celle-ci était en passe d'être vendue au groupe NextRadio TV d'Alain Weill pour un montant de 88,2 millions d'euros. Or, elle se trouvait encore dans la période d'interdiction de revente, qui est de deux ans et demi après son démarrage.
Si les conditions qui ont motivé notre décision, à savoir ce pacte d'actionnaires à des fins spéculatives, et la vente prévue en conséquence, disparaissent, nous sommes disposés à réexaminer cette affaire, mais uniquement dans ce cas –là.
C'est une sanction ferme mais le CSA offre la possibilité d'un réexamen, en laissant jusqu'au 30 juin 2016 à la chaîne avant de lui retirer son autorisation. Ce délai permet aussi à la société Diversité TV de renoncer aux conditions du pacte d'actionnaires et à la cession…Si les conditions de cette sanction disparaissent, nous ne refuserons pas de le considérer…. Je vais rencontrer dans les heures qui viennent Pascal Houzelot".
Le CSA n’aura donc pas attendu le 30 juin prochain pour confirmer malgré les conseils prodigués sur les ondes à Houzelot par Schrameck. L’instance a publié hier soir un nouveaucommuniqué qui remet le couvert :
"Abrogation de l’autorisation de diffusion de Numéro 23 : le CSA rejette le recours gracieux
Communiqué du mercredi 09 décembre 2015

Réuni en assemblée plénière ce jour, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a décidé de rejeter le recours gracieux qui lui a été présenté par la chaîne Numéro 23. Ce recours avait pour objet de demander au Conseil de revenir sur sa sanction d’abrogation de fréquence à compter du 30 juin 2016.

Le CSA avait retenu un abus de droit entaché de fraude. Il avait relevé la contradiction entre les engagements financiers et programmatiques qui avaient été pris en 2012 et le comportement ayant conduit, à travers un pacte d’actionnaires avec l’investisseur russe UTH discuté dès mai 2013, à s’obliger à une cession très rapide de la fréquence, en l’occurrence à la société NextRadioTV pour une somme de 88,3 millions d’euros.

Dans son recours, la chaîne Numéro 23 s’est bornée à renoncer aux stipulations litigieuses du pacte d’actionnaires avec la société UTH et au projet de cession initialement prévu avec le groupe NextRadioTV.

Le Conseil a constaté que cette renonciation ne vaut ni pour un accord futur avec la société NextRadioTV, que d’ailleurs cette dernière a publiquement évoqué, sans démenti de la part de Numéro 23, ni pour tout changement capitalistique substantiel d’une autre nature.

Le Conseil a également pris en compte que le recours ne comportait aucune assurance quant à la mise en œuvre des engagements programmatiques et financiers pris à l’appui de la candidature de Numéro 23 à l’attribution d’une fréquence TNT en 2012."

mercredi 9 décembre 2015

La colère monte contre Ernotte...

C'est une nouvelle épine dans les chaussures de celle qu'une moitié de CSA propulsait à France Télé sans connaissance du secteur et dont les conditions du départ d'Orange ne cessent d'interpeller.

Le salariés de France 5 en colère et choqués viennent de lui adresser à la suite d'une Assemblée générale une lettre ouverte pour lui signifier leur ras-le-bol et plus particulièrement le mépris dont ils s'estiment être victimes.

"Madame la Présidente
Nous avons appris lundi que vous aviez nommé Michel Field, directeur exécutif en charge de l'information de France Télévisions.
Cette décision qu'il ne nous appartient pas de vous contester a provoqué un choc, des doutes et parfois de la colère auprès du personnel de France 5. 

L'ensemble des collaborateurs de France 5 se sont réunis en Assemblée Générale ce jour et se sont constitués en coordination pour vous adresser cette lettre ouverte :
La nomination de M. Field avait suscité des réactions semblables cet été quand nous avions vécu pour la plupart d'entre nous le changement de direction comme une remise en cause du travail accompli avec talent et enthousiasme par les équipes de cette chaine depuis de nombreuses années.

Passé ce moment et après nous être convaincus que votre choix serait le meilleur pour piloter notre chaine, le personnel s'est impliqué dans les nouvelles orientations que Michel Field comptait donner à France 5. Toutes les priorités de notre nouveau directeur, de son "événementialisation" au "chantier du prime time" sont aujourd'hui les nôtres, et les équipes de France 5 se sont engagées sans attendre pour que l'antenne "chouchou des téléspectateurs et du CSA" poursuive sa success story.

106 jours après cette nomination vous décidez à nouveau de couper la tête de France 5.

Le personnel de cette chaine que vous appelez la "belle endormie" tient à vous alerter que ses doutes et sa colère se sont bien réveillés suite à cette décision.

La bonne marche de France 5 vaut tout autant que celle de l'information de France Télévisions.

Ne laissez pas croire que France 5 et son personnel n'existent pas ou ne valent pas autant que l'information et ses journalistes.
Nous laisser sous un intérim qu'il sera difficile de rendre efficace, vue la charge de travail quotidienne de la directrice générale déléguée à la stratégie et aux programmes, nous laisse penser que notre "sommeil" va devenir de plus en plus agité.
Vous le savez bien, les équipes de France 5 ne vont pas s'arrêter de travailler ni baisser les bras en attendant la nomination suivante.

Madame la Présidente, à vous de ne pas vous endormir ! 
Nous pourrions nous habituer à diriger nous-mêmes cette chaine puisque vous nous faites visiblement confiance pour en assurer seuls depuis lundi, la production, la communication, la programmation, la diffusion des programmes que nous choisissons et pilotons jour après jour.



Nous espérons vous avoir convaincue de revenir vers nous rapidement"





Un appel d’offre sur mesure…ne nous dites pas que Denis Pingaud le conseiller de Gallet mais aussi d'Ernotte a candidaté !!!!!



Un appel d’offre sur mesure…ne nous dites pas que Denis Pingaud le conseiller de Gallet mais aussi d'Ernotte a candidaté !!!!! 


ou comment France Télé se prend pour Nestlé, Danone ou Knorr avec sa soupe, en nous vendant sa maintenant célèbre "architecture des marques" !!!!!!



En pleine période de crise mais surtout de quasi faillite que connait France Télévisions, celle que « Schrameck and co » bombardait le 23 avril dernier sans connaissance du secteur vient de publier un appel d’Offre qui laisse pantois : « Prestation de conseil relative à la définition et formalisation de l’architecture des marques de France Télévisions ».


Beaucoup parlent déjà de "fumisterie" pour être le moins vulgaire possible où un appel d'offres est ainsi lancé qui finalement se renvoie à lui-même avec des termes aussi creux que « convergence des média, aune de la vision des engagements, mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de marques… ».
 
La finalité pour celui qui sera retenu « rédiger un document en y intégrant la vision définie par le COMEX»….celle qui est donc déjà définie par l'instance donc ou pas encore  à en croire les propos d'Ernotte sur ces "Assises-mascarade"...c'est selon!!!!






Dans cet article intitulé "Le nouveau faux pas magistral de l’incontrôlable ex Orange au déjeuner des journalistes médias", il était question des propos tenus devant l’ensemble des « convives » par celle que quatre des huit membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel avaient jusqu’au 23 avril dans l’après-midi porté à la présidence de France Télévisions. 


L’un d’entre eux, twitté et rewitté depuis, avait plus particulièrement retenu notre attention « Denis Pingaud n’a pas de contrat à France Télévisions ».




Ne nous dites pas que Denis Pingaud pourrait être l’«architecte » en question et devenir le seul conseiller à avoir placé deux de ses poulains Ernotte et Gallet pour les conseiller ensuite !!!!!! (* voir en fin de post les fameux "lots")


Il pourrait du reste avoir du boulot dans les semaines qui viennent sur les conditions du départ de cette dernière de l’entreprise de téléphonie vers le groupe public en pleine instruction judiciaire où les deux syndicats partie civile viennent de consigner avant la nomination du juge d’instruction et l’enquête judiciaire qui s’en suivra nonobstant deux saisines du Conseil d’État et le lancement des deux procédures CADA.  


 (*les fameux "lots" donc)







Isabelle Morini-Bosc assaisonne sur RTL, le remplaçant de Golomer à France Télé.



Isabelle Morini-Bosc assaisonne sur RTL, le remplaçant de Golomer à France Télé. 

Elle n’y va pas avec le dos de la cuiller Isabelle Morini-Bosc sur le site web de RTL s’agissant de la nomination de Michel Field comme patron de l’Info à France Télé après le limogeage de Pascal Golomer qui avait lui-même remplacé Thierry Thuillier!

Avec un titre qui laisse peu de doute sur le profil de l’intéressé "Michel Field a moins l'image du meneur d'hommes que celle d'un individualiste", elle envoie du bois !
Il n’est guère nécessaire de commenter plus avant l’ÉDITO en question….le blog CGC Média vous propose de le découvrir ci-après : 

"Mi-ironiques mi-taquins, les plaisantins qui s'y connaissent en traditions le soulignent, il est logique que le très lumineux Michel Field prenne ses fonctions de nouveau patron de l'info de France Télévisions le 8 décembre (or donc aujourd'hui) puisque c'est le jour de la fête des lumières. A Lyon, certes, mais peu importe : côté symboles on y est. Et on en aura fini avec les boutades de cour d'école quand on aura rappelé qu'il porte bien son nom, puisqu'il est, on le sait, très cultivé et que "Field", on est d'accord, est la traduction du mot "champ". Or un champ cultivé, quoi de plus logique. Il n'est toutefois pas dit que la situation prête, elle, autant à rire ou à sourire. 

Résumons un peu. 

Acte 1 : Tombe à 15h02 hier un communiqué de la présidence de France Télévisions annonçant la nomination de l'agrégé de philo comme, on ouvre les guillemets, "Directeur exécutif en charge de l'information de France Télévisions". C'est la stupeur dans les médias et, plus embêtant, au sein du groupe également. Personne n'étant au courant, tout le monde croit à un gag. Y compris aux "Relations publiques", où certains envisagent une erreur de nom ! 

Et c'est l'acte 2, celui où on tente de récapituler les signes avant-coureurs. Peine perdue. Delphine Ernotte était bien apparue la veille aux (bonnes) soirées électorales du groupe, mais rien n'avait transparu ni transpiré de ses intentions. Pas davantage hier matin. 

Énorme carnet d'adresses 

Jusqu'à onze heures, heure à laquelle le tenant du titre Pascal Golomer allait apprendre a) qu'il perdait son poste, b) que ce serait effectif le soir même, en attendant une autre affectation. Personne n'étant naïf, tout le monde savait que Pascal Golomer était menacé (lui aussi).
Mais c'est une chose de s'attendre au départ de quelqu'un "un jour prochain", c'en est une autre de le voir débarqué en quelques heures à une période stratégique (l'entre-deux tours d'une élection régionale particulière) sans aucun signe précurseur "perceptible". 

Vient l'acte 3, axé sur la personnalité du nouveau, cet homme providentiel annoncé comme devant donc "insuffler du neuf" dans l'info, de l'"énergie créatrice". C'est noté. Mais autant son arrivée au poste de directeur de France 5 semblait légitime (une chaîne de connaissance pour un homme de connaissances, on était raccord!), autant cette nouvelle affectation laisse dubitatif... Car cet homme de gauche a certes des amis puissants de tous bords, certes un énorme carnet d'adresse, certes du talent pour mener des débats à haut débit ou interviewer des présidents (en pool), certes tout ce qu'on veut et au-delà, mais a-t-il déjà dirigé une grosse structure ?

Qui plus est dans une société sous très haute surveillance. Qui plus est face à des personnels qui oscillent entre méfiance et défiance (rares sont ceux qui ont et font confiance). Qui plus est à l'heure de réformes impopulaires (fusion des rédactions, mise sur orbite de la fameuse chaîne-infos...).

Sans avoir la vue trop basse, on note que Michel Field a moins l'image du meneur d'hommes espéré que celle d'un individualiste de talent sachant s'entourer, notamment de jeunes et de jolies filles. Alors, chef de projet et de meute, ou esthète brillant ? L'avenir le dira, qui commence dès cet après-midi avec la présentation du nouvel homme fort aux personnels du groupe. Un homme très attendu. Au tournant, surtout."